Citations de Marie-Antoinette de Miollis (32)
Mon plus cher désir est de lui apporter le bonheur… L’amour n’est pas fait que d’attirance physique, il comporte aussi une grande part d’estime et d’admiration…
Cette petite fleur vient d’éclore pour nous dire qu’il est bon de vivre et qu’il nous est permis de continuer le chemin appuyés l’un sur l’autre ! Je serai votre femme !
Le bonheur est égoïste et n’aime pas s’entourer de tristesse. Il incite à oublier qu’il existe des déshérités…
Est-ce qu’on peut se réjouir d’être riche alors qu’il vous est interdit d’attendre le bonheur ?
Tout est possible lorsqu’on se laisse emporter par la passion. Tout est donc à craindre…
Oui, c’était cela la vie !… Les uns destinés à la joie et à l’épanouissement de leur être et les autres ¡marqués pour n’avoir dans leur lot que déceptions et souffrances. Comme si ceux qui avaient le malheur en partage devaient rétablir l’équilibre avec ceux qui avaient plus que leur part de bonheur !
Très bel homme, il avait la réputation d’aimer la société des femmes et d’afficher une galanterie dont l’exagération incitait à la médisance. De plus, il aimait le bon vin et abusait volontiers du champagne au cours des soirées mondaines. Etait-ce à cause de ce léger vice qu’il faisait aussi ostensiblement la cour aux plus jolies des invitées ou prodiguait ses avances à la maîtresse de maison, s’il estimait qu’elle avait tout pour plaire ?
Votre joie est la mienne, votre souffrance aussi, et de toute la force de mon être, je désire me blottir dans vos bras et vous serrer sur mon cœur… me laisser guider et protéger par vous ! N’est-ce donc pas de l’amour ?
Comme il serait insensé de délaisser l’amour véritable d’un brave garçon pour courir après une chimère !
Il peut arriver que celui que l’on « croit aimer » n’éprouve pour vous qu’une grande amitié… que lui-même ait pris d’autres engagements… et qu’il soit près de les tenir.
Peut-on parler d’amour à un être qui attend tout de la vie, lorsqu’on sait n’avoir que quelques mois, peut-être quelques semaines à passer encore sur la terre ?
Elle l’aimait non pas comme une mère, non pas comme une sœur, mais simplement comme une femme, une femme avide de le serrer dans ses bras et de lui consacrer sa*vie… Aveugle qu’il était de ne pas s’en être douté un seul instant !
Je crois que le véritable amour est plus profond, plus calme… Il se traduit par un besoin très grand de rendre heureux qui l’on aime, plutôt que par des paroles et des gestes.
Josette était une très jolie brune ayant perdu sa mère en bas âge. Elle venait de terminer ses études d’infirmière afin de seconder son père dans le petit dispensaire qu’il avait créé à Bréville. Tout le monde l’aimait car elle était vive et enjouée. Ses yeux noirs reflétaient le bonheur de vivre et la certitude de plaire. Le besoin qu’elle avait sans cesse d’être admirée lui avait fait une réputation de légèreté qu’elle ne méritait pas entièrement, car elle possédait des qualités sérieuses.
Mlle Aline fait partie de ces femmes qui souffrent de la souffrance des autres. Donnez-lui la joie de vous soigner comme un enfant, car elle porte en elle des trésors d’amour inemployés mais ne l’inquiétez pas plus gravement, elle en serait cruellement atteinte !
Je viens de traverser une période où tout m’a claqué dans les doigts, comme ces ballons d’enfants qui s’évanouissent en une seconde lorsqu’on n’a pas su les manier. Tout ce que j’aimais m’a été brusquement ôté : ma patrie, le cadre de mon enfance, mon premier amour et même la grande amitié de mon frère qui semble ne pas souffrir de notre séparation. A présent, je remonte la pente, mais laissez-moi le temps de reprendre ma gaieté, mon dynamisme et ma raison…
Chacun a ses soucis, n’est-ce pas ? Tu recherches le bonheur en hésitant entre deux belles, tandis que mes efforts tendent à ne plus penser à l’homme qui ne m’aime pas et à me débarrasser du malappris des Shetland qui m’aime trop…
L’ivrognerie fut longtemps le grand fléau des Ecossais. Mais peu à peu, le whisky étant devenu très onéreux, cette funeste passion tend à disparaître.
Ils s’étaient rencontrés sur la route et ils continuèrent à marcher en silence. Depuis quelque temps, Jacques se sentait attiré par la ravissante Ecossaise et Mary se disait qu’elle ne trouvait rien de plus agréable que de se promener en la compagnie du jeune Normand.
Etait-ce déjà de l’amour ou simplement cette franche amitié qui fait qu’on se plaît à être ensemble, lorsque les intelligences se confondent et que les goûts s’harmonisent ?
J’aime les jeunes qui ne font pas fi du passé. Il y a tant d’enseignements à puiser chez ceux qui nous ont précédés ! N’oubliez pas que le système des « clans » a joué autrefois un rôle considérable en Ecosse. Chacun d’eux réunissait les familles issues du même ancêtre qui, toutes, étaient solidaires. Mais la rivalité et la haine se glissèrent peu à peu entre ces familles et elles en vinrent à se livrer une guerre farouche.