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Critiques de Marie Baudry (7)
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Ossip Ossipovitch

Un ton très léger, un humour second degré, de petites touches définissant les quelques personnages, une sensation d'irréalité,

Marie Baudry nous plonge dans un rêve éveillé.

Qu'est-ce qui est réel, qu'est-ce qui ne l'est pas, on hésite, on hypothèse...

Puis le livre reste dans cet entre deux de longs moments, l'intrigue reste ténue et on la perd parfois de vue. Les personnages sont soit lointains, soit proches, mais flous et insaisissables.

Le lecteur croit saisir un personnage, un mot le situe ailleurs, un acte le transforme, une diversion le soustrait à l'histoire.

On vit un rêve où tout ce qui arrive tient d'un doux délire, puisant dans un sentiment de colère populaire, s'inspirant d'un mouvement comme nuit debout, et où la rumeur est toujours là, quoique insaisissable, pour nous perdre dans une histoire incroyable.

La vraisemblance n'est pas à l'ordre du jour et Odessa aurait pu être une ville totalement imaginaire. Dans la troisième partie, le délire prend une tournure violente, cauchemardesque, explosive, imprévisible, avant de retomber, comme un nuage de cendre... et se terminer calmement. Pas de réveil en sursaut !

Il est difficile de parler de ce livre sans le dévoiler, mais j'ai beaucoup apprécié ce style léger, fluide, les non-dits aussi important que ce qui est écrit. Une lecture étonnante et inclassable.
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Ossip Ossipovitch

J’aime beaucoup, en général, les publications de Alma éditeur, l’éditeur qui publie également les écrits de Thomas Vinau. J’étais donc assez confiante en commençant ce texte. Nous sommes dans une Odessa imaginaire, dont on ne peut situer ni l’époque ni vraiment les lieux. Un auteur, dont les publications sont moins importantes que l’existence propre, Ossip Ossipovitch, fascine la population. Le personnage règne sur le monde intellectuel comme une sorte de gourou mais va assister, impuissant, à la transformation politique d’Odessa. Ce roman nous est présenté comme une fable burlesque, une fantaisie où la poésie se joue de la fin du monde. Je dois avouer que je suis restée complètement hermétique à cet univers odessien imaginaire. Je n’ai pas compris l’engouement bizarre des habitants pour Ossip Ossipovitch. Malgré la beauté de certains passages, la poésie de l’écriture de Marie Baudry n’a pas suffit à me transporter dans une histoire à laquelle je n’ai pas compris grand chose, où l’absurde n’est finalement pas assez absurde, la symbolique parfois vague. Je me suis demandée tout du long où l’auteure voulait nous emmener, quel était le but de tout ça. Une lecture que j’ai tout de même menée jusqu’au bout, trouvant dommage que quelques superbes scènes rencontrées soient ainsi dénuées de sens. Un exercice de style trop poussé ? Une déception pour moi, en tous les cas.
Lien : https://leslecturesdantigone..
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Ossip Ossipovitch

Quand je me suis installée sous la couette pour parcourir les premières pages de ce roman, j'espérais être happée par l'histoire. Je savais qu'Antigone n'avais pas apprécié cette lecture mais qu'en revanche l'irrégulière avait été séduite. De quel côté allais-je pencher et surtout allais-je réussir à me détacher de leurs avis pour constituer le mien ?



Hélas, je ne suis pas parvenue à entrer dans l'univers de ce roman. Je n'ai pas réussi à m'intéresser à Ossip Ossipovitch, grand écrivain national dont les textes circulent sous le manteau mais que personne n'a vu. Je dois pourtant admettre que le style de Marie Baudry est intéressant. Ses phrases sont fluides et la façon dont le narrateur s'adresse au lecteur aurait pu me donner envie d'en savoir plus sur les habitants d'Odessa et sur l'insurrection mentionnée dans la quatrième de couverture. Oui, mais voilà... le côté absurde de cette fable m'a laissée sur le bord de la route et j'ai senti la panne de lecture se profiler à l'horizon.



Faible que je suis, j'ai lâchement abandonné ce livre pour en commencer un autre...
Lien : http://www.sylire.com/2020/0..
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Ossip Ossipovitch

J'étais plutôt tentée par ce roman, reçu dans le cadre de la Masse Critique, mais je dois dire finalement que j'en ressors déçue. Ce roman se promet de nous parler d'Ossip Ossipovitch, écrivain national d'une Odessa fictive. Ses oeuvres ne sont distillées qu'à l'oral, et se répandent en ville comme une traînée de poudre, mais elle ne font pas l'unanimité, et suscitent de nombreuses réactions. A travers les contes de cet écrivain bien mystérieux, Marie Baudry s'attaque allégrement à des thèmes qui méritent de faire réagir : surconsommation, pollution effrénée, bien-pensance du citoyen lambda... Le propos, sous couvert de beaucoup d'absurde, reste tout de même suffisamment clair pour faire mouche.

Ce point est accompagné d'une belle recherche stylistique, qui ont pu me faire croire, par moments, que la beauté de la langue me feraient davantage aimer ce roman.



Malheureusement, ça n'a pas suffi. Car avant tout, ce roman est un roman de l'absurde joyeux et démesuré. Certes, j'ai souvent tendance à apprécier ce genre de l'absurde, mais ici cela n'a pas fonctionné pour moi. Beaucoup de morceaux de récits se suivent sans toutefois créer un lien suffisant avec ce qui précède et ce qui suit, et je n'ai pas réussi à y voir un tout uniforme. Et l'absurde peut certes avoir son intérêt, mais ici, j'ai passé ma lecture à me demander "d'accord, mais où va-t-on ?". Arrivée à la moitié du roman, j'en ai discuté avec un collègue qui m'a dit que, une fois terminée sa lecture, il n'avait toujours pas la réponse à cette question. Alors avant de me perdre davantage, et d'être dégoûtée par ces pages qui pourtant m'intriguaient, j'ai préféré laisser là cette lecture, à côté de laquelle je suis passée.
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Ossip Ossipovitch

Suite à ma participation à la Masse Critique d'automne le livre de Marie Baudry m'a été attribué. Ce n'était pas mon premier choix, mais je l'avais retenu parce qu'Odessa, où se déroule ce roman, est très liée à la culture et à la littérature russe dont je suis férue. Les auteurs des "Douze chaises", Ilf et Petrov, étaient originaires de cette ville et j'apprécie leur humour et leur ironie. Ce n'est pas un hasard si Odessa est jumelée avec Marseille, ces deux villes portuaires cosmopolites, méridionales, très anciennes et si vivantes ont de nombreux points communs.

Je m'attendais donc à retrouver un esprit de liberté et des aventures pittoresques, un ton léger et des personnages hauts en couleur.

Je dois dire que j'ai été déçue. J'ai eu beaucoup de mal à lire et à terminer ce livre. C'est devenu un pensum. Je l'ai fini au dernier moment et ma critique a été écrite in extremis. L'histoire ne manque pas d'intérêt, le rôle de la culture et les démêlés des habitants avec les autorités du pays et l'armée font écho à des thématiques très actuelles. Cependant le style m'a rebutée : les longues phrases aussi tortueuses et labyrinthiques que les ruelles et les catacombes d'Odessa m'ont embrouillée, et le récit m'a souvent paru confus. le héros qui donne son titre au livre, Ossip Ossipovitch, personnage mystérieux et fantomatique, dont les récits circulent essentiellement oralement, m'a rappelé tous ces écrivains soviétiques persécutés par le régime qui confisquait leurs manuscrits et les textes précieux que de nombreuses personnes apprenaient par coeur ou dont on recopiait des extraits. La littérature, les écrivains, les poètes avaient une importance vitale. Mais Ossip Ossipovitch est resté pour moi brumeux, et les autres personnages aussi. Peut-être parce qu'ils ne sont jamais décrits, mon imagination les a trouvés fantomatiques. Quand je termine un livre, j'ai souvent l'impression de quitter des amis, des proches, que j'ai appris à connaître au fur et à mesure, que j'aurais aimé rencontrer dans la "vraie vie". Rien de tel avec ce roman, pas d'identification, pas d'attachement, pas d'empathie non plus. [La fin du livre et celle d' Ossip Ossipovitch m'ont laissée triste et cafardeuse.]

C'est dommage. J'aurais bien voulu aimer ce livre, l'humour odessite et la poésie y affleurent parfois, les idées ne manquent pas, la critique de la guerre et du pouvoir, le châtiment de la nature maltraitée, les militants et leurs tergiversations, l'opposition entre les anciens et les nouveaux. le rôle du kiosque et des statues, si importants pour les Russes, m'a plu.

J'aurais aimé savoir pourquoi l'auteure a choisi Odessa, quels sont ses liens avec cette ville ? Une préface, une postface auraient été bien utiles et peut-être éclairantes.

Sur la forme, quelques tournures étranges m'interrogent, est-ce que la langue maternelle de l'auteure est le français ? Si oui, elle écrit parfois bizarrement. Est-ce que les éditions Alma ont un correcteur/une correctrice ? Il reste des fautes d'orthographe et des constructions de verbes erronées.

Concrètement la couverture du livre est très sobre : le titre, très lisible et le nom de l'auteure en plus petit. Ça a l'air d'être une politique éditoriale. J'avoue que j'aime bien les couvertures illustrées. Un oiseau échassier apparaît sur la couverture et se démultiplie sur les pages de garde, ainsi que sur le marque-page joint au livre (petit bonus apprécié), le site de l'éditeur Alma ne donne pas d'explications sur le choix de ce volatile...

Je termine par les remerciements d'usage à Babelio et à l'éditeur pour l'envoi de ce roman auquel j'ai mis 3 étoiles malgré tout, pour son originalité et son étrangeté mêmes et les promesses qu'il a failli tenir...
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Ossip Ossipovitch

Roman agréable à lire, plein d'idées, d'inventions et de poésie.
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Ossip Ossipovitch

"(...)Ecrit avec une imagination prolifique, baroque, jouissive et avec un scénario rigoureusement construit, ce premier roman est déroutant, déstabilisant, interroge et donne déjà envie de connaître d’autres épisodes aussi brillamment et élégamment écrits."
Lien : https://proprosemagazine.wor..
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