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Critiques de Marie-Christine d` Welles (8)
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Folle...moi ?

La jeune Marie-Christine n'a que dix ans lorsqu'elle se trouve prise dans un engrenage inédit et effrayant. Internée toujours à tort, sa vie ne sera qu'une longue suite d'enfermements en asile psychiatrique. Pour un oui, pour un non, une simple contradiction envers sa mère suffira à la faire interner tandis que cette dernière voyagera avec son fils, lui ventant sans état d'âme, à son retour, son dernier séjour à Rome. Quant aux psychiatres, ils n'ont que faire de son histoire, de se pencher sur les raisons de sa présence à répétition. L'argent rentre, le reste n'a aucune espèce d'importance. Ainsi donc, elle passera une grande partie de sa jeunesse parmi les malades mentaux.



Comment sortir de cet abus de pouvoir lorsque l'on n'est qu'une adolescente ? Comment ne pas sombrer dans la folie qui l'entoure puisque tout laisse penser qu'elle est atteinte de sérieux troubles psychiatriques.



Seul, un jeune policier, convaincu des abus frauduleux de ses internements, va la diriger vers un médecin qui la prendra sous son aile, et l'éloignera de ce milieu dans lequel elle a vécu une grande partie de sa jeunesse, loin de sa famille nocive ayant trop souvent usé de son jeune âge et lui permettra de vivre enfin librement.



Un nouveau témoignage édifiant, bouleversant de Marie-Christine d'Welles dénonçant les internements abusifs de personnes ne souffrant d'aucune pathologie justifiant ces placements.

Une lecture captivante et saisissante sur l'absurdité des détentions de personnes saines dans le monde de la folie.
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Folle...moi ?

Marie-Christine d’WELLES. Folle … moi ?



J’ai terminé l’année 2023 dans le camp d’Auschwitz, suivi Zouleikha dans un goulag stalinien en Sibérie, subi une rééducation d’une année entière dans « L’école des bonnes mères » et là, en compagnie de Marie-Christine, internée de longues semaines, des mois dans une clinique psychiatrique privée. « Mais qu’est-ce que j’ai donc fait au bon Dieu pour tomber de Charybde en Scylla !



Marie-Christine n’a qu’une dizaine d’années lorsque sa mère la confie à un psychiatre, exerçant dans une clinique privée. Cette petite fille va faire de fréquents séjours dans cette luxueuse clinique. Elle est issue d’une famille aristocratique du côté paternelle et d’une famille modeste côté maternelle. Suite à de banales querelles avec sa mère, cette dernière la confiera à un médecin spécialiste des maladies cognitives, des dépressions et propriétaire d’une clinique. Pour un oui, un non, cette jeune fille connaîtra l’enfer de ces institutions. Une fugue la conduira dans un commissariat et là un policier l’écoutera. Il fera même appel aux services de la protection des enfants et l’étude des examens cliniques subis à maintes reprises par cet enfant révéleront les internements abusifs dont elle a été victime, bien malgré elle, se défendant mais des oreilles sourdes n’enregistrant pas ses plaintes….



Comment une mère peut-elle abandonner sa fille dans un tel milieu médical ? Et pendant ce temps, elle part en vacances, à Rome, à Biarritz avec ses deux autres enfants. Marie-Christine n’assistera pas aux fiançailles de son aînée. Grâce à un médecin, elle pourra enfin suivre une scolarité normale à Paris. Une lecture passionnante qui révèle l’absurdité de tels placements abusifs pour des personnes saines de corps et d'esprit !. La mère est coupable ; elle se décharge de son autorité, ignorant les blessures profondes qui détruisent le libre arbitre de Marie-Christine. Un témoignage glaçant, mais édifiant, du vécu ! Bonne journée, poursuivons nos lectures et partageons les.

(12/01/2024).
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Folle...moi ?

Un livre douloureux sur le destin tragique d'un enfant trahi par l'or-gueil et la tyrannie des adultes.
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Une vie n'est pas suffisante pour apprendre..

Si j'ai mis aussi longtemps à publier cette chronique, c'est parce que j'ai vraiment eu beaucoup de mal à lire ce livre. Si je ne l'avais pas reçu dans le cadre de la Babelio Masse Critique (et je remercie Babelio et les éditions Kiwi pour cela), je ne pense pas que je serais allée au bout.



Ce livre est trop pour moi. Trop de détails, trop de détours, trop de digressions, trop de personnages secondaires que j'ai été incapable d'identifier clairement, pour finalement trop peu d'histoire. Est-ce vraiment utile de connaitre le contenu de l'assiette de Lùcia à chaque fois qu'elle mange? Une succession de concerts et de restaurants, de visites touristiques, de discussions interminables sur la musique, la poésie, la vie de Beethoven, Mozart, Marguerite Yourcenar et d'autres. Tout cela étouffe l'histoire qui tiendrait sinon en 10 pages. On voit que l'autrice a effectué beaucoup de recherches pour ce roman mais j'aurais apprécié une histoire plus développée et moins de fioritures.



J'ai également trouvé qu'il y avait des soucis de temporalité dans le récit. Lùcia se remémore de nombreux souvenirs et conversations, parfois au milieu d'un paragraphe se passant dans le présent, parfois on saute plusieurs années d'une ligne à l'autre. Je me suis perdue à plusieurs reprises.



Le livre est écrit à la première personne mais je pense qu'il a d'abord été écrit à la 3e personne avant que cela ne soit changé, en témoignent plusieurs passages qui ont échappé à la vigilance des correcteur.rices.



Ce livre me fait penser à certains films d'auteur du cinéma français où beaucoup de personnages se croisent pour finalement n'aboutir à pas grand chose.



Je finirai par le personnage de John Joseph, véritable cliché de l'américain, très sûr de lui, ne vivant que pour son travail, imposant ses choix à sa femme et jugeant toutes ses préoccupations futiles. Et on sait dès le premier chapitre que Lùcia va retourner auprès de lui et que c'est un mauvais choix. Donc, on en est encore là, en 2021, à glorifier des relations toxiques et la résilience d'une femme à supporter le comportement inacceptable de son mari.



Ce roman n'était définitivement pas pour moi.
Lien : https://libereedeslivreset.b..
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Une vie n'est pas suffisante pour apprendre..

Autant le dire tout de suite, je n'ai rien aimé de ce texte.

J'avais choisi ce livre lors d'une masse critique. Je m'étais laissé tentée par la jolie couverture, un dessin qui rappelle le style de Mucha, et le résumé de l'éditeur: un appel au voyage, une héroïne passionnée, une histoire riche en couleur racontée par une romancière hors-paire.



Et bien, je n'ai rien retrouvé de tout ça.



Je n'ai pas trouvé d'histoire ici. Le roman raconte les blessures d'une femme qui découvre l'infidélité de son mari et dans le même temps rencontre un homme, musicien virtuose, qu'elle va suivre dans nombre de ses déplacements. Car la narratrice ne semble avoir aucune prise sur son destin. Elle navigue de rencontre amicale et réunion familiale. Elle évolue dans un milieu intellectuel qui m'a vraiment ennuyé et même fini par m'énerver.



Il y a des erreurs grossières dans ce roman. La narration est au présent et à la première personne du singulier. Sans crier gare, de temps en temps, arrive une narration à la troisième personne du singulier. Des passes simples arrivent sans prévenir et hors de propos.

Les nombreux, trop nombreux dialogues, sont trop raides, un étalage de la science des personnages qui finalement ne dialoguent pas vraiment mais donnent l'impression de réciter des pages wikipédia ou des extraits de livre de voyage.



Nulle couleur dans ce récit, je n'ai pas ressenti de passion. Ce roman, heureusement court, a même été pénible à lire. Je n'ai cru à rien, je n'ai pas eu d'empathie pour ces personnages plats, bavards et ennuyeux.

Je déplore également l'absence d'histoire.



Un roman à éviter.

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Une vie n'est pas suffisante pour apprendre..

Pour parler d'Une vie n'est pas suffisante pour apprendre à aimer, il faut commencer par souligner la beauté de cette édition, sa couverture au style art déco, et ses illustrations intérieures de Bianca Camilla Gambrioli sont particulièrement jolies.



Ensuite il faut parler de Lucia cette femme forte, professeure de Samba installée à Los Angeles, qui se trouve malgré elle à un tournant de sa vie.



Ce virage elle le prend en plein Paris, alors qu'elle aperçoit son mari John Joseph sur une péniche, une autre femme pendue à son cou.



Au même moment sa route croise celle d'Alexandre, violoniste virtuose et surtout oreille attentive et compréhensive.



Car Lucia porte en elle le poids de son histoire, la douleur de sa naissance, le manque d'un père.



S'ouvre alors devant Lucia une parenthèse enchantée, en compagnie d'Alexandre, elle va voyager en Europe dans de hauts lieux culturels, et les rencontres artistiques et culturelles seront l'occasion de faire le point sur sa vie, sur ses aspirations profondes.



L'occasion aussi d'enfin se rapprocher de sa mère adoptive, se trouver enfin dans la reconnaissance et plus dans la revendication.



Une vie n'est pas suffisante pour apprendre à aimer n'est pas un roman d'action, c'est un roman de mise au point avec une foultitude de références artistiques dans tous les domaines, de Beethoven à Yourcenar, de Rossini à Baudelaire, en passant par tant d'autres, oserais-je dire trop d'autres.... Car à force j'ai eu la sensation de faire un inventaire plutôt que de suivre une histoire qui avance.



Néanmoins l'heure des choix va arriver pour Lucia, et forte de cette parenthèse enchantée elle aura le courage d'affronter de nouveau la vie.





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Et si on parlait du haschich ? : Des jeunes..

L'auteur nous fait partager l'avis d'adolescents âgés de 13 à 19 ans à la fin des années 1990 sur la drogue. La plupart en a déjà consommé mais tous semblent unanimes sur deux points : le premier, la drogue est partout et très facile d'accès. Le second, il faut davantage de prévention, notamment dans les collèges et les lycées.



La parole des jeunes est libre, ils parlent sous couvert d'anonymat ou non (c'est selon ce qu'ils préfèrent) et ne sont pas obligés de tout dire, si une question les dérange, on passe à une autre.



Cet ouvrage a peut-être (déjà ?) permis ou peut-être qu'il permettra de recréer la communication entre les jeunes, leurs parents et leurs enseignants.

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Folle...moi ?

Le récit n'est pas désagréable ... jusqu'à un certain point.

Puis on commence à se demander quelle est la finalité.

Le livre devient trèèèès long et ennuyeux.

Et la finalité n'arrive jamais.

Tout ça pour ça ?
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