Marine Chaparro

Et je sais à cet instant que l’amour que j’éprouve pour elle suffira à surmonter tous les obstacles que la vie mettra sur notre chemin.

Les voix dans ma tête m'anesthésient. Je suis si fatiguée de les écouter. Je suis seule face à elles, nue, vulnérable.

Elle est de ceux qui te feraient croire en n'importe quoi, même en toi-même.

En est-elle arrivée au point de préferer le néant à la vie et à toutes ses opportunités ?

Je donne toujours tellement aux gens en pensant qu’ils me donneront la même chose en retour. Je m'obstine à croire que les gens sont bons, que nous pensons et voyons les choses de la même façon, mais nous sommes tous différents. Nous avons tous une part d’hypocrisie, d'orgueil et d'égoisme en nous. Seulement, chacun n'est pas constitué de ces ingrédients en quantités identiques.

Sa lutte est terminée. Il n'y a plus de manipulateur, ni de manipulé. La musique ne chante plus et la danseuse s'est envolée. Elle a repris le contrôle de ses membres, de ses pensées et il ne lui reste plus qu'à tirer sa révérence devant un public tétanisé.

J'étais timide, je suis devenue introvertie, et je me suis convaincue que j'aimais ça, que je l'avais choisi, alors qu'elles l'avaient choisi pour moi.

Mais parfois, il arrive qu'on ait besoin de disparaître, et qu'on ne souhaite pas être retrouvé.

Il peut bien prendre ma place à la table des invités, j'ai la chance de pouvoir veiller sur la belle étoile qui illumine l'obscurité de la chambre d'à côté.

Je suis fatiguée. Je lutte chaque jour contre cette manie de ne jamais adresser la parole à personne, je fais des efforts pour ne pas paraître froide et détachée avec toi, avec ceux que je ne connais pas. Seulement, arrive un moment où j’ai juste envie d'être moi-même, de ne pas jouer un rôle et de me détacher de tout ce qui m'entoure.

Ce qui me plaît par-dessus tout, c'est cette réalité brutale, authentique que seule la danse à le pouvoir de transmettre. C'est cette leçon de vie, cette claque dévastatrice mais terriblement indispensable qu'elle peut parfois nous donner.

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Même si la vie nous met parfois au défi, même s'il nous arrive de traverser de mauvaises passes, il y aura toujours ces petites choses pour nous rappeler que tout peut changer et que rien n'est jamais perdu.

Même si la vie nous met parfois au défi, même s'il nous arrive de traverser de mauvaises passes, il y aura toujours ces petites choses pour nous rappeler que tout peut changer et que rien n'est jamais perdu.

Il faut parfois avoir le courage de faire face à ses plus grandes peurs pour ne plus jamais trembler.

Je suis persuadée qu'un livre peut être lu n'importe quand, que l'âge n'a pas d'importance et qu'il est même bénéfique de redécouvrir d'anciennes lectures à différents moments de la vie. De nouvelles expériences s'ajoutent au passé, façonnent notre manière de voir les choses et nous permettent, encore, d'interpréter.

Avec de la persévérance et une réelle envie de réussir, rien n'est impossible à surmonter.

Elles me démontrent une nouvelle fois que côtoyer une personne, la connaître et l'apprécier ne suffisent pas à comprendre ce qu'elle peut ressentir. Chacun a son propre passé, ses complexes et ses incertitudes, c'est pourquoi on ne peut savoir ce que fait l'autre des cartes qui lui sont données.

La vie nous apporte rarement ce que l'on attend d'elle. Le destin peut parfois être un beau farceur, et nous ne pouvons qu'accepter ce qu'il a à nous donner.

S'il y a bien quelque chose qui nous relie tous dans cette histoire, c'est que la danse a su nous sauver. Elle n'a pas d'attente, ne porte pas de jugement. Elle t'accepte, que tu sois heureux, triste ou apeuré, que tu sois en bonne santé, aies les pensées en vrac ou le corps cabossé. Qui que tu sois, elle t'ouvre les bras pour panser tes plaies.

Quando guardo il tuo volto, finalmente il passato sembra essere alle mie spalle pg 204