Citations de Marine Chaparro (59)
Pour moi notre bonheur dépend des personnes qui nous entourent. Chaque personne à qui nous nous attachons est susceptible de nous procurer de la joie mais aussi de nous faire vivre le pire cauchemar par des mots, des gestes ou même son absence.
Les gens savent bien cacher leur vraie nature, à nous d'apprendre à mieux connaître ceux qui attirent notre attention.
S'il y a bien quelque chose qui nous relie tous dans cette histoire, c'est que la danse a su nous sauver. Elle n'a pas d'attente, ne porte pas de jugement. Elle t'accepte, que tu sois heureux, triste ou apeuré, que tu sois en bonne santé, aies les pensées en vrac ou le corps cabossé. Qui que tu sois, elle t'ouvre les bras pour panser tes plaies.
Les actes passés ne seront jamais effacés, mais il peut arriver que la vie nous offre une chance, une manière de nous rattraper.
Mais qui ne prend pas de risques dans sa vie ne connaît pas sa véritable valeur.
La vie est si compliquée. Une simple décision, un simple mot ou un simple regard peut en changer le cours à tout moment. Notre existence ne tient qu'à un fil mais je sais à présent que nos vies peuvent basculer vers le pire comme vers le meilleur.
La vie nous apporte rarement ce que l'on attend d'elle. Le destin peut parfois être un beau farceur, et nous ne pouvons qu'accepter ce qu'il a à nous donner.
Comment les gens choisissent-ils de devenir amis ? C'est une question qui me trotte dans la tête depuis des jours. Est-ce que, comme dans une histoire sentimentale, l'apparence est un facteur qui entre en ligne de compte ? Les histoires d'amitié ne m'ont pas l'air si différentes des histoires d'amour.
C'est ça la vie, avoir des émotions. De la peur et de la joie bien sûr, mais aussi de la tristesse. C'est ça qui nous prouve que nous, on est encore en vie.
On a tous besoin d'une échappatoire. Chacun trouve la sienne différemment. Certains dans l'oubli, d'autres, dans la douleur physique.
J'ai du mal à me faire des amis. Aller vers les gens, ce n'est pas quelque chose que je sais faire naturellement, mais à côté de ça, j'ai toujours besoin d'être entourée. Je dis souvent que j'aime être seule, mais ça n'est pas toujours vrai. Parfois, j'aimerais avoir quelqu'un avec qui parler, rigoler, à qui me confier. Parfois, j'aimerais simplement être avec quelqu'un qui compte pour moi en sachant que je compte pour lui. C'est ça, j'aimerais compter pour quelqu'un.
Notre existence ne tient qu'à un fil mais je sais à présent que nos vies peuvent basculer du meilleur vers le pire comme du pire vers le meilleur.
Alors je reste là, à la regarder, elle et tous ses petits morceaux brisés, car c'est exactement ce que nous sommes : deux vies brisées à la recherche de notre part de bonheur.
Avec de la persévérance et une réelle envie de réussir, rien n'est impossible à surmonter.
Tu sais, la vie n'est pas si différente de la danse. Vivre, danser à plusieurs, c'est écouter la musique et les pas de tes partenaires. C'est interpréter les gestes, lire entre les lignes, analyser ce qu'il y a derrière chaque parole prononcée.
J'ai toujours été très sensible à ce que les gens peuvent penser de moi et les mots ont un pouvoir plus grand que je ne veux bien l'admettre. Il suffit parfois d'une remarque pour me blesser et marquer des cicatrices sur la peau trop fine de ma confiance en moi.
Mais l'amour, aussi beau, aussi empli de bonnes intentions soit-il, n'est-il pas un acte égoïste en soi ? Mon seul souhait est de garder l'être aimé à mes côtés, de m'enivrer de sa présence, comme toute autre personne le ferait.
Je suis persuadée qu'un livre peut être lu n'importe quand, que l'âge n'a pas d'importance et qu'il est même bénéfique de redécouvrir d'anciennes lectures à différents moments de la vie. De nouvelles expériences s'ajoutent au passé, façonnent notre manière de voir les choses et nous permettent, encore, d'interpréter.
Elles me démontrent une nouvelle fois que côtoyer une personne, la connaître et l'apprécier ne suffisent pas à comprendre ce qu'elle peut ressentir. Chacun a son propre passé, ses complexes et ses incertitudes, c'est pourquoi on ne peut savoir ce que fait l'autre des cartes qui lui sont données.
J'ai appris à mes dépens que c'est la douleur invisible, celle qui comprime le ventre et broie le coeur, qui est la plus difficile à combattre.