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Critiques de Matt Wagner (77)
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Autobiographix

Ce tome est une anthologie regroupant 14 récits courts autobiographiques en noir & blanc, initialement parues en 2003. Le projet a été supervisé par Diana Schutz qui a rédigé une postface d'une page.



Le jour où j'ai rencontré Richard Nixon, par Sergio Aragonés, 8 pages. De passage dans les bureaux de Warner Publishing, Sergio remarque la queue des employés attendant que Nixon signe son livre. Le jour où je suis devenu un professionnel, par Will Eisner, 4 pages. Le jeune Will vient présenter son portfolio a un responsable éditorial. Des règles de vie, par Jason Lutes, 6 pages. Jason déménage dans une ville inconnue et réfléchit à l'influence qu'un lieu peut avoir sur la personnalité d'un individu. L'immeuble qui n'a pas explosé, par Paul Chadwick, 7 pages. Paul se souvient du groupe d'appartements où il habitait quand il était étudiant, des autres locataires, et de la gérante. Les yeux, par William Stout, 3 pages. Employé à Disneyland, Will réalise des portraits de visiteurs, dont celui d'un enfant à qui il manque un œil. Ma vie en chauve-souris, par Bill Morrisson, 6 pages. Enfant, Bill était fan de Batman et de la série télévisée et il avait réussi à se faire offrir un beau déguisement de son héros. Mardi soir au club de jazz, écrit par Diana Schutz, dessiné par Arnold Pander, 3 pages. Attablée, Diana regarde Leroy, un contrebassiste, jouer sur scène.



Comic Book Chef, par Matt Wagner, 6 pages. Matt raconte comment préparer du poulet au parmesan. J'ai perdu mon sens de l'humour, par Eddie Campbell, 4 pages. Eddie explique comment il s'est aperçu qu'il avait perdu son sens de l'humour. Qu'est-ce que c'est ?, par Fábio Moon & Gabriel Bá, 8 pages. Le 26 avril 1999, Fábio & Gabriel prennent le métro parisien pour rentrer à leur hôtel, mais ils sont pris à parti par un groupe de jeunes et les autres passagers de la rame ne réagissent pas. France, par Stan Sakai, 6 pages. Stan et son épouse séjourne à Angoulême où il a été invité, puis à Paris où ils vont déguster un repas gastronomique dans un grand restaurant. Une histoire de voyageur, par Metaphrog, 6 pages. Richard voyage en bus en France et le conducteur a une drôle d'attitude, avec un humour noir inquiétant. L'arbre, écrit par Richard Drutt, dessiné par Farel Dalrymple, 6 pages. Richard raconte à petite fille une histoire de quand il était jardinier dans un vieux cimetière à côté d'une église, et qu'il avait sympathisé avec une vieille femme qi lui avait demandé un jour de l'aider à planter un arbre. De ça on en est sûr, de Paul Hornschemeier, 8 pages. Paul se lève, accomplit cahin-caha les gestes routiniers du matin, et commence à paniquer. Il s'assoit sur son siège, prend son pinceau et se met à dessiner. Par où commencer ?



Dans la postface, Diana Schutz explique que Will Eisner fixe l'entrée dans l'âge adulte pour les comics avec les premiers récits autobiographiques réalisés dans les années 1960. Elle est d'accord avec ce marqueur temporel car les histoires biographiques permettent d'établir un contact plus étroit entre les auteurs et les lecteurs. Ce contact est rendu encore plus palpable par le noir & blanc qui permet de contempler sans filtre les traits tracés par l'artiste. Pour cette anthologie, elle a demandé à des raconteurs de réaliser un court récit autobiographique, la plupart n'en ayant pas produit dans leur carrière. Au fil de ces récits, le lecteur constate qu'ils ont tous joué le jeu : d'une anecdote qui sort de l'ordinaire (discuter avec Richard Nixon) à des moments essentiellement banals (prendre le métro, réaliser un dessin à Disneyland, se déguiser en Batman, se mettre à sa table de travail). Dans le même temps, aucun récit ne ressemble à un autre, et chaque artiste fait entendre sa voix d'auteur, ou au minimum sa voix personnelle. Chaque histoire se lit rapidement, même celle d'Eddie Campbell à la forme peu séduisante (de petites cases avec des dessins s'apparentant à des esquisses, et un texte copieux avec une graphie irrégulière). La preuve d'un excellent travail de l'éditrice.



Toutes les histoires sont réalisées par un unique créateur, à la fois scénariste et dessinateur, à l'exception de deux, celle de Schutz et celle de Drutt, ce qui assure une cohérence entre la personne qui a vécu l'anecdote, et la manière de la raconter visuellement. S'il est familier d'une partie de ces créateurs, le lecteur retrouve toute la faconde généreuse de Sergio Aragonés créateur de Groo le barbare (avec Mark Evanier) et contributeur du magazine MAD, le naturalisme élégant de Wil Eisner, la minutie précise de Paul Chadwick (Concrete), la force des dessins à l'encrage épais de Matt Wagner (Grendel, Mage), le caractère un peu névrotique des dessins d'Eddie Campbell (From Hell), les dessins gentils et souriants de Stan Sakai (créateur d'Usagi Yojimbo). Au-delà de la banalité de la plupart des anecdotes, chaque artiste la raconte avec une personnalité graphique unique apportant une saveur particulière. La minutie et la propreté de Jason Lutes, le réalisme et l'expressivité de William Stout, les dessins pour enfants de Bill Morrison, l'âpreté des dessins de Jacob Pander, les textures des dessins de Moon et Bá, l'encrage tirant vers l'expressionnisme de Metaphrog, la nostalgie des dessins de Farel Dalrymple, l'étrangeté expressionniste des dessins de Paul Hornschemeier qui a laissé quelques traits de construction. Chaque artiste fait passer une sensibilité propre, différente, personnelle.



Du coup, en fonction du récit, le lecteur ressent une tonalité différente, induisant un état d'esprit particulier : le sourire aux lèvres face à l'entrain de Sergio, l'émotion générée par la comédie humaine d'Eisner, le calme posé et réfléchi de Lutes, la tension dans le visage de Stout, la surcharge cognitive dans la boîte de jazz, la totale assurance de Wagner, etc. En outre, ces artistes l'emmènent dans des lieux très variés : un bureau d'éditeur dans les années 1970, un bureau d'éditeur dans les années 1940, une petite ville aux États-Unis, une banlieue pavillonnaire, une vision de Notre Dame encore intacte en 1999, une table de dédicace lors du festival international de la bande dessinée à Angoulême, une forêt hantée par les spectres des soldats britanniques de la première guerre mondiale, un cimetière, un studio d'artiste avec sa table à dessiner. De même, le lecteur côtoie des personnages d'origines diverses : surtout des artistes par la force des choses, mais aussi un président des États-Unis, des dames dans le métro newyorkais, des parents très protecteurs de leur enfant, l'épouse de Matt Wagner, un conducteur de bus très inquiétant, une vieille grenouille de bénitier. En outre, les thèmes développés par les uns et par les autres conduisent à des cases totalement inattendues : une dédicace sous forme d'Alfred la mascotte du magazine MAD, un polygraphe, un adulte déguisé en Batman pour Halloween, un marteau à viande, l'excentrique John Mytton (1796-1834) à cheval, un décès dans un restaurant huppé, une représentation de l'oreille interne.



Outre l'admiration qu'il peut avoir pour la majeure partie de ces créateurs, le lecteur découvre qu'il peut y avoir une chute dans certaines histoires, ou un développement philosophique inattendu. Il se rappelle rapidement que le propre d'un narrateur est de devoir choisir ce qu'il va raconter et comment il va le faire, intégrant par la force des choses son point de vue, mais aussi un ordonnancement, ce qui induit une forme d'explication ou de sens à l'anecdote, même si la forme narrative n'est pas explicative. En fonction de sa sensibilité, le lecteur peut trouver amusant, ironique ou dramatique certaines situations. Difficile ne pas sourire devant le trublion qui obtient une dédicace de Nixon alors que ceux qui faisaient la queue en ont été privés parce qu'il a passé trop de temps avec Sergio. Il s'interroge sur le concept de synchronicité et de perception primaire (ou biocommunication), pas très sûr du degré de conviction de l'auteur qui les met en scène. Il sourit devant un souvenir d'enfance, tout en pensant à quel point cette période façonne l'individu pour le reste de sa vie. Il constate toute la distance qui sépare le spectateur du musicien expérimenté, faisant l'expérience d'une altérité paradoxale car le musicien et le spectateur vibrent à l'unisson par la musique. Il sourit en suivant la recette racontée sur le ton d'une formidable épopée tout en se disant que la bande dessinée peut tout raconter. Il ressent pleinement l'inquiétude du voyageur ne sachant pas comment se conduire dans une situation qu'il ressent comme étant menaçante, faute de connaître les codes de la société dans laquelle il se retrouve, de pouvoir se dire si c’est normal ou pas. Il prend un recul épatant en envisageant le temps qui s'écoule pour qu'un arbre atteigne une taille adulte. Il fait l'expérience de la perte d'équilibre de manière sensorielle, alors qu'il ne s'agit que de traits et de zones noircies sur une page de papier.



La postface de l'éditrice exprime très bien la richesse de l'expérience que constitue la lecture de cette anthologie. Il s'agit à la fois d'histoire sur des moments banals de la vie, à la fois d'une expérience unique permettant de prendre le point de vue de l'auteur sur cet événement, de le percevoir avec sa personnalité, de l'envisager avec la conscience d'un autre être humain. Ce changement de point de vue s'opère grâce à de simples traits et zones noirs sur du papier, un acte de création et de communication presque magique en opérant ainsi un tel changement dans la personnalité du lecteur, en permettant un tel degré de communication d'un être humain à un autre sans qu'il ne soit besoin qu'ils se rencontrent.
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Batman : Batman et les Monstres

Matt Wagner est un familier de Batman : il l'a déjà mis en scène, entre autres, dans Trinité - Batman/Superman/Wonder Woman et Batman/Grendel (en anglais). Il revient au personnage pour développer l'une de ses premières aventures qui se situe 1 an après la première apparition de l'homme chauve-souris. Dans ce tome, il affronte les machinations d'Hugo Strange. Dès la première page, la maîtrise de Matt Wagner (ici au scénario et aux dessins) éclate et le lecteur est immédiatement en immersion grâce à une référence à un fait bien connu du mythe. Un personnage sirote son café en lisant son journal qui fait sa une sur la disparition de Red Hood (futur Joker, évoqué dans The Killing Joke). L'histoire est campée à la fois au début du Batman, et à la fois elle a sa place dans la perspective de ce qu'il deviendra.



Matt Wagner mêle adroitement les aspects très ordinaires, mondains de la vie Bruce Wayne, ses rendez-vous amoureux manqués, ses échanges sarcastiques avec Alfred, et ses acrobaties en tant que Batman. Il a choisi de situer son histoire au tout début du mythe ce qui lui permet de nous faire découvrir le métier de Batman en même temps que son personnage principal, et d'inclure des erreurs de débutant qui lui donne plus crédibilité et d'humanité. Ce point de vue procure une fraîcheur bienvenue à l'histoire et la naïveté de Bruce Wayne confronté à ses premiers véritables monstres fait surgir, pa contraste, des instants poétiques inattendus.



Je ne saurais trop vous recommander cette histoire qui sait nous faire redécouvrir un personnage que l'on croyait connaître. De plus Matt Wagner est un professionnel chevronné qui donne un ton unique à sa narration à la fois par le point de vue de débutant qu'il fait adopter à Batman, et à la fois par des dessins d'une précision exquise où chaque trait est nécessaire, où il n'y a pas de place pour le superflu ou l'esbrouffe gratuite. Tout est parfaitement maîtrisé. Et le mieux, c'est qu'après ce tome, il y en a un deuxième dans la même veine : Batman et le Moine Fou encore meilleur.
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Batman : Batman et les Monstres

Cette mini-série de Matt Wagner et Dave Stewart (couleurs) qui précède "Batman et le Moine Fou" des mêmes auteurs, renvoie le lecteur à l'âge d'or du Dark Knight.



En situant son récit au tout début de la carrière de Batman en tant que justicier de Gotham City, Matt Wagner nous ramène avec nostalgie à l’ambiance de "Batman - Année 1". Le lecteur retrouve ainsi un Batman débutant, encore très optimiste, travaillant sur sa Bat-mobile et essayant de s'affirmer en tant que justicier masqué, ainsi qu’un James Gordon incorruptible qui n’est pas encore commissaire. Gotham City est encore contrôlée par de grandes familles mafieuses intouchables et le passage de relais entre la mafia de Gotham et les criminels costumés, qui reprendront définitivement les affaires criminelles en main lors "Batman - Un Long Halloween", n’a donc pas encore eu lieu. "Batman et les Monstres" est donc une sorte d’avant-goût de cette nouvelle criminalité qui attend le Dark Knight.



Cet ancrage ‘rétro’ permet de tisser des liens intéressants entre Batman et Gordon et de livrer un Batman encore fort vulnérable. L’intrigue, tournant autour de manipulations génétiques, permet également de placer Batman dans ce rôle d’enquêteur qui lui sied à merveille, même si, par manque d'expérience, il commet encore quelques erreurs. Mais cette histoire permet aussi de développer l’origine de la fascination qu’Hugo Strange, un psychanalyste aussi brillant que dément, va développer pour l’homme chauve-souris. Le récit est sombre et macabre, parfaitement rythmé et même prenant par moments. La colorisation de Dave Stewart est remarquable et le graphisme efficace de Wagner fait parfaitement ressortir le côté "âge d’or" de ce one-shot.



Notons que cette mini-série située à une période intéressante de la carrière du Bat, connaît une fausse suite dans "Batman et le Moine Fou".
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Batman : Batman et les Monstres

Il n'y a pas longtemps que Bruce Wayne a commencé son travail en tant que Batman. Gotham City est sous l'emprise de la pègre. Lors d'une de ses enquêtes pour combattre le crime, il découvre qu'un massacre a eu lieu dans un gang de mafieux et que ce qui les aurait attaqué serait mi-humain, mi-animal.



C'est un bonne bande dessinée. Batman n'a pas encore l'approbation des autorités et il est encore recherché. On voit aussi qu'il essaie de perfectionner ses techniques. Il est par moment encore un peu brouillon. Il n'hésite pas à torturer ses ennemis pour avoir des réponses. C'est ce contexte que j'aime de cette BD.



C'est bien mais ce n'est pas à la hauteur de Year One.
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Batman Arkham : Double-Face

Pour Batman, il est l’un des pires échecs de sa carrière : un allié passé du côté obscur. Il est aussi un avertissement : combien de temps le Chevalier Noir pourra-t-il tenir face à une société résolument corrompue ?
Lien : https://www.lescomics.fr/rec..
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Batman Arkham : Double-Face

Ce "Batman Arkham : Double-Face" est donc un très bon volume qui remplit son objectif d’offrir un panorama de l’histoire et les différentes évolutions de Harvey Dent à travers les décennies.
Lien : https://www.actuabd.com/Batm..
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Batman et le Moine Fou

Ce tome est la suite directe de Batman et les Monstres et la lecture du premier tome est quasiment indispensable pour comprendre l'intrigue du second. D'ailleurs les 2 portent le titre commun de "Dark Moon Rising".



On retrouve le graphisme si maîtrisé de Matt Wagner qui va à l'essentiel tout en donnant à chaque personnage et chaque élément de décors une identité propre. Comme à son habitude, il a choisi un style épuré en ne traçant que les lignes significatives et chaque dessin possède une immédiateté et une efficacité rare. La mise en couleur de Dave Stewart repose sur une palette chromatique limitée pour renforcer les atmosphères des différentes scènes qui complètent à merveille les dessins.



Comme pour le premier tome, l'action se situe dans la deuxième année d'activité du Batman. Et de ce fait le héros n'est pas encore complètement blasé et cynique, il commet même parfois des erreurs tactiques. Cette faillibilité rend Batman beaucoup plus humain et plus accessible, l'empathie que l'on éprouve pour le héros s'en trouve accentuée. Bataman doit découvrir ce qui se cache derrière une série de cadavres exsangues et les exactions de la famille Maroni.



Ce tome est une fois de plus un coup de maître pour Matt Wagner qui maîtrise son Batman comme pas deux et qui nous livre une histoire prenante et attachante reposant sur de belles planches. Il ne reste plus qu'au lecteur à savourer et à déguster... et à tenter les autres oeuvres de ce créateur avec Batman (Trinité - Batman/Superman/Wonder Woman, Batman/Grendel en anglais) ou sur ses propres créations (Grendel - L'évangile du démon, ou Mage 1 - The Hero Discovered en anglais).
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Batman et le Moine Fou

Dans cette BD, Batman en est qu'à ses débuts. Gordon lui apprend qu'il pourrait y avoir un tueur en série dans Gothan qui vide les victimes de leur sang. Au fil de son enquête, Batman découvre que ses meurtres pourraient être reliés à un genre de secte qui recherche la vie éternelle. Le tout prend une tournure personnelle lorsqu'il s’aperçoit que la prochaine victime pourrait bien être l'amie de coeur de Bruce Wayne.



C'est une très bonne BD avec de très beaux dessins et une bonne histoire. En n'étant qu'à ses débuts en tant que Batman, Bruce Wayne est vulnérable et manque d'expérience. C'est ce qui rend l'histoire plus intéressante.



Un point à mentionner est que cette BD est la suite directe de Batman and the Monster Men.
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Batman et le Moine Fou

Il y a vraiment des Batman qui sortent du lot et ce titre en fait partie. Je me rends compte que chaque auteur donne sa vision du Batman qui peut être très différente. Cela convient ou pas… Ici, on a droit à une histoire riche et dense avec une narration maîtrisée et jamais ennuyeuse.



C’est vrai également qu’il y a une interconnexion entre différentes intrigues. On voit au début Catwoman mais elle ne croise plus la route de Batman par la suite dans le récit. Le procureur Harvey Dent fait également une petite apparition. L’adversaire de Batman est un moine fou qui sacrifie ses victimes lors de messes noires façon vampirisation. Il est dommage que ce duel tant attendu finisse aussi abruptement.



Batman a également une petite amie très attachée à son père, un riche homme d’affaire complètement déboussolé depuis l’apparition d’une certaine chauve-souris. Oui, il y a incontestablement une véritable richesse de l’histoire et de la psychologie de chaque personnage.



Pour autant, on a l’impression que ce récit n’est qu’un épisode d’une grande aventure dont on attendrait la suite. En tout cas, je vais retenir le nom de cet auteur qui a mon sens, restitue à merveille l’univers de Batman. C’est l’un des meilleurs titres de la série malgré quelques défaillances.
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Batman et le Moine Fou

Batman et le Moine fou est la suite directe de Batman et les monstres, sans être à son niveau, car l’histoire oscille entre du bon, du moyen et du pas bon. Malgré tout, l'histoire pose des bases pour des récits futurs.



----> Lire la suite sur https://lecture-dc.fr/batman-moine-fou/

----> En savoir plus sur l'Ordre de Lecture DC Comics sur https://lecture-dc.fr



INTRIGUES 2.5/5

DESSINS 5/5

PERSONNAGES 3.5/5



LES PLUS

Une narration mieux maitrisée avec une bonne ambiance

Préparation de futurs événements de l'univers Batman



LES MOINS

Un final très décevant

Le Moine fou et son acolyte beaucoup trop cliché pour être intéressant
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Batman et le Moine Fou

Quand Panini Comics a sorti Le Moine Fou, je me suis dis chouette-chouette: un grand classique de Batman qui ressort c'est super! Mais Panini Comics n'est pas DC ou Urban et force est de constater que les dessins sont d'une laideur inouïe (si vous voyiez le dernier patch du moine, c'est risible) quant aux textes (cf: la citation que j'ai mise en ligne), on ne peut pas dire que ça vole bien haut. Entre les effusions de romanesque, la violence verbale de Batman et le tutoiement de Bruce envers Alfred, bah, le fan de Batman est un peu perdu. Autre critique, la chute de l'histoire est très (trop) rapide et très (trop) facile. Pour un remaniement de script paru la première fois en septembre 1939, cet hommage aurait pu être davantage travaillé dans la veine des classiques de Batman. Pour autant, étant donné que c'est un Batman, je ne peux me résoudre à mettre une note moyenne. Batman reste Batman que diable!

En gros, ce n'est pas sa meilleure aventure, mais ça reste un Batman divertissant.
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Batman et le Moine Fou

Avec de nombreuses parutions dédiées à l’homme chauve-souris, le grand retour du Dark Knight sur grand écran ne passe pas inaperçu chez les libraires. Si cette mini-série de Matt Wagner et Dave Stewart (couleurs) fait suite à "Batman et Les Monstres" des mêmes auteurs, il n’est aucunement indispensable d’avoir lu la précédente avant d’attaquer celle-ci.



En situant son récit au tout début de la carrière de Batman en tant que justicier de Gotham City, Matt Wagner nous ramène avec nostalgie à l’ambiance de "Batman - Année 1". On retrouve ainsi un Batman débutant, essayant de s'affirmer en tant que justicier masqué, ainsi qu’un James Gordon incorruptible, ayant du mal à trouver sa place au milieu de collègues pourris jusqu'à l'os. James Gordon n’est pas encore commissaire, Harvey Dent n’a qu’un visage et Gotham City est contrôlée par de grandes familles mafieuses intouchables (les Falcone, les Maroni, les Sullivan). Le passage de relais entre la mafia de Gotham et les criminels costumés, qui reprendront définitivement les affaires criminelles en main lors "Batman - Un Long Halloween", n’a donc pas encore eu lieu. Le Moine Fou est donc une sorte d’avant-goût de cette nouvelle criminalité qui attend le Dark Knight. Sélina fait ses débuts en tant que Catwoman, le cirque dont font partie The Flying Graysons arrive en ville et la première apparition du Joker est imminente.



Cet ancrage ‘rétro’ permet de tisser des liens intéressants (mais trop peu développés) entre Batman et Gordon et de livrer un Batman encore fort vulnérable : son costume n’est pas encore très solide, il se blesse plusieurs fois, saigne et a encore la naïveté de croire qu’il peut combiner son job de super-héros à une vie sentimentale plus ou moins normale. Si ces aspects sont intéressants, le scénario n’est malheureusement pas un chef-d’œuvre d'originalité. Le personnage du Moine Fou, en tant que leader d’une secte sacrifiant des jeunes filles innocentes, est vu et revu. L’intrigue, basée sur une série de victimes présentant des morsures au cou et ayant été vidées de leur sang, ne parvient pas non plus à surprendre le lecteur. Si la colorisation de Dave Stewart est remarquable, le graphisme de Wagner, tout en demeurant efficace, ne provoquera pas non plus de grands émois chez le lecteur.



Une mini-série située à une période intéressante de la carrière du Bat, et construite autour d’un scénario distrayant mais peu inventif.
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Batman et le Moine Fou

Une bonne intrigue qui nous tient en haleine du début à la fin. Un récit à découvrir.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Batman et le Moine Fou

LE premier comics que j'ai eu, offert par un pote... Une histoire bien gore qui se situe aux débuts de Batman, très sympathique mais pas franchement inoubliable... On appréciera certains clins d'oeil, notamment à Dick.
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Batman et le Moine Fou

• Batman et le Moine Fou

• Matt Wagner (Scénario & Dessin)

• Panini Comics



Batman le Moine Fou de Matt Wagner s’inscrit comme une suite de Batman et les Monstres du même auteur, qui s’inscrit lui-même comme une suite du Batman Année Un de Frank Miller.

S’inscrire comme une suite de Année Un, si cela va forcément ramener le challant, c’est tout de même assez culoté, tant le récit est culte. Pour ma part, Année Un fait partit de mes meilleures lectures sur le personnage de Batman, et si j’avais trouvé Batman et les Monstres sympathique, je dois avouer qu’on en était tout de même bien loin niveau qualité.

Matt Wagner donne donc une suite à son propre récit, et une fois de plus, c’est sympathique, c’est une bonne lecture, mais il ne faut pas s’attendre à du Année Un.

Et c’est peut-être le problème, trop comparer ces récits avec un récit culte. Car si oui ils sont en dessous, ils possèdent tout de même des qualités et pourront vous offrir un bon moment de lecture.

Pour Batman et le Moine Fou, nous suivrons le Chevalier Noir dans sa lutte contre une secte de « vampires » écumant les rues de Gotham et ses alentours.

A noter que si je présente ici l’ancienne version parue chez Panini Comics, chez Urban Comics, le récit est directement inclus dans l’ouvrage Batman et les Monstres qui contient les deux travaux de Matt Wagner.

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Batman et les Monstres

Batman et les monstres est la suite directe de Batman : Année Un. Ce comics introduit le premier super-vilain : Professeur Hugo Strange. Personnellement, je ne le connaissais pas et je trouve que ses origines sont bien amenées. Il y a des combats, du sang et quelques massacres… n’oublie pas le terme 'monstres' dans le titre quand même.



Lire la suite sur le blog Lecture DC.

----> Lire la suite sur https://lecture-dc.fr/hugo-strange-batman-monstres/

----> En savoir plus sur l'Ordre de Lecture DC Comics sur https://lecture-dc.fr



INTRIGUES 4/5

DESSINS 5/5

PERSONNAGES 4.5/5



LES PLUS

La première confrontation de Batman face à du surnaturel

Des illustrations dans la lignée de Batman : Année Un

Des intrigues principales et secondaires qui se recoupent très bien...



LES MOINS

... soutenues par un rythme parfois trop dynamique
Lien : https://lecture-dc.fr/hugo-s..
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Batman et les Monstres

Ce tome regroupe les 2 miniséries écrites et dessinées par Matt Wagner.



Batman et les monstres (2006) - Matt Wagner est un familier de Batman : il l'a déjà mis en scène, entre autres, dans Batman: Faces,Batman/Grendel et Trinity (3 ouvrages hautement recommandables). Il revient au personnage pour développer l'une de ses premières aventures qui se situe 1 an après la première apparition de l'homme chauve-souris. Dans ce tome, il affronte les machinations d'Hugo Strange. Dès la première page, la maîtrise de Matt Wagner (ici au scénario et aux dessins) éclate et le lecteur est immédiatement en immersion grâce à une référence à un fait bien connu du mythe. Un personnage sirote son café en lisant son journal qui fait sa une sur la disparition de Red Hood (futur Joker). L'histoire est campée à la fois au début du Btaman, et à la fois elle a sa place dans la perspective de ce qu'il deviendra.



Matt Wagner mêle adroitement les aspects très ordinaires, mondains de la vie Bruce Wayne, ses rendez-vous amoureux manqués, ses échanges sarcastiques avec Alfred et ses acrobaties en tant que Batman. Il a choisi de situer son histoire au tout début du mythe ce qui lui permet de nous faire découvrir le métier de Batman en même temps que son personnage principal, et d'inclure des erreurs de débutant qui lui donne plus crédibilité et d'humanité. Ce point de vue procure une fraîcheur bienvenue à l'histoire et la naïveté de Bruce Wayne confronté à ses premiers véritables monstres fait surgir, par contraste, des instants poétiques inattendus.



Je ne saurais trop vous recommander cette histoire qui sait nous faire redécouvrir un personnage que l'on croyait connaître. De plus Matt Wagner est un professionnel chevronné qui donne un ton unique à sa narration à la fois par le point de vue de débutant qu'il fait adopter à Batman, et à la fois par des dessins d'une précision exquise où chaque trait est nécessaire, où il n'y a pas de place pour le superflu ou l'esbroufe gratuite. Tout est parfaitement maîtrisé.



Batman et le moine fou (2006/2007) - On retrouve le graphisme si maîtrisé de Matt Wagner qui va à l'essentiel tout en donnant à chaque personnage et chaque élément de décors une identité propre. Comme à son habitude, il a choisi un style épuré en ne traçant que les lignes significatives et chaque dessin possède une immédiateté et une efficacité rare. La mise en couleur de Dave Stewart repose sur une palette chromatique limitée pour renforcer les atmosphères des différentes scènes qui complète à merveille les dessins.



Comme pour le premier tome, l'action se situe dans la deuxième année d'activité du Batman. Et de ce fait le héros n'est pas encore complètement blasé et cynique, il commet même parfois des erreurs tactiques. Cette faillibilité rend Batman beaucoup plus humain et plus accessible, l'empathie que l'on éprouve pour le héros s'en trouve accentuée. Batman doit découvrir ce qui se cache derrière une série de cadavres exsangues et les exactions de la famille Maroni.



Ce tome est une fois de plus un coup de maître pour Matt Wagner qui maîtrise son Batman comme pas deux et qui nous livre une histoire prenante et attachante reposant sur de belles planches. Il ne reste plus qu'au lecteur à savourer et à déguster... et à tenter les autres œuvres de ce créateur avec Batman (Batman/Grendel, Trinity,Batman: Faces) ou sur ses propres créations (Mage the Hero Defined et Grendel: Devil by the Deed).
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Batman, tome 2 : Année un

Ce 2eme volet nous retrace les premiers pas de Brucf Wayne en tant que Batman et sa relation pleine de compromis avec Jim Gordon seul réel soutien du Chevalier Noir au sein des autorités de Gotham...

On découvre ensuite l'un des premiers grands méchants de Gotham en la personne du savant fou, le professeur Hugo Strange...

Beaucoup de rythme pour ces 2 somptueuses histoires

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Batman, tome 2 : Année un

Ce comics est connu comme étant un incontournable des aventures de Batman. Franck Miller au scénario et David Mazzucchelli au dessin nous présentent les premiers pas de Bruce Wayne en tant que Batman et ceux de Jim Gordon en tant que lieutenant de la police de Gotham. Ce comics est sorti pour la première fois en 1987 et a su rester une oeuvre intemporelle. L’histoire est particulièrement prenante, notamment grâce à des personnages bien écrits. J’ai beaucoup aimé le traitement du personnage de Gordon qui prend une part très importante dans le récit.

Je recommande vivement cette oeuvre aux lecteurs qui souhaitent découvrir les débuts du Batman et sa rencontre avec des personnages tels que Catwoman ou Carmine Falcone. Poux ceux qui l’ont déjà découvert, je vous recommande de poursuivre votre lecture avec « Un long Halloween » de Jeph Loeb et Tim Sale.
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Batman, tome 2 : Année un

Ce livre regroupe deux histoires : « Batman : Année Un » et sa "suite" « Batman et les Monstres ».



Le premier récit, le plus court, offre la meilleure des genèses se focalisant sur une année entière à Gotham et non sur l'entraînement du héros avant son retour au bercail.

Beaucoup plus polar qu'héroïque, le récit suit les destins croisés de Gordon et de Bruce Wayne dans une Gotham City qui se complaît dans la crasse.



L'univers de Year One semble fortement inspiré de Taxi Driver avec ses quartiers chauds remplis de putes et de toxicos. La police est pourrie, toute la ville est à vomir, et Batman n'est clairement pas un James Bond déguisé en chauve-souris.



Loin du superhéros capable de castagner 10 gars à la fois, c'est au contraire un homme qui doute, ne sait pas encore comment s'y prendre, et paye cher ses erreurs. A fortiori, Miller met davantage l'accent sur Gordon (simple lieutenant fraîchement débarqué), faisant office de voix off, et ses déboires dans un contexte policier véreux. L'alternance entre les actions et les pensées de Batou et celles de Gordon confère une force incroyable à ce récit. Tous deux sont certes présentés comme la part de lumière dans un océan de ténèbres mais ceci ne les empêchent pas de se fourvoyer et de s'égarer en chemin. Des personnages terriblement humains !



Apparaissent également, quoique dans une moindre mesure, Selina (la future Catwoman aux origines revisitées) et Harvey Dent (le futur Double Face). Si la première ralentit plutôt l'intrigue (servant juste d'élément perturbateur), le second préfigure en coulisses la future relation entre la justice et le vigilant.



Côté réalisation, Mazzuccheli est bon, très bon ! Son style old school peut plaire ou non mais sa mise en scène est impeccable et d'une excellente fluidité.



Ayant inspiré le film "Batman Begins", « Batman : Année Un » est un classique très réussi mais un poil trop court (se terminant abruptement) au vu de la densité des thèmes abordés.



Le second récit, plus long, « Batman et les Monstres » (ou Shingeki no Kyojin / L'Attaque des Titans version Batou) est dans la lignée du précédent tout en faisant office de point de relais vers des ambiances bien plus super-héroïques. Gotham est toujours contrôlée par la mafia mais celle-ci commence à céder le terrain face aux criminels costumés qui prendront définitivement l'ascendant dans « Un long Halloween ».

Précédant « L'homme qui rit » (1re apparition du Joker), « Batman et les Monstres » est une relecture moderne d'un classique des années 1940, réinventant le mythe du savant fou en la personne d'Hugo Strange.



Oscillant entre polar et horreur, l'intrigue axée sur les manipulations génétiques place un Batman encore inexpérimenté dans une situation inconfortable. le héros doit affronter une nouvelle menace d'origine surhumaine et commet des erreurs de débutant, l'obligeant à perfectionner ses techniques et son arsenal (1re apparition de la Batmobile).



Le côté détective du Chevalier Noir est particulièrement mis en avant tout comme sa première association (officieuse) avec Gordon. Bien que l'identité du coupable soit connue du lecteur dès le début, le suspense est savamment entretenu via différentes scènes de carnage, insérées avec parcimonie à des moments clés, tout en développant le personnage de Bruce Wayne (ses amours compliqués, ses échanges sarcastiques avec Alfred et ses peurs). On regrettera juste que la fille, Julie Madison, soit un peu cruche bien que l'histoire de son père (un buisnessman s'acoquinant avec la pègre) fasse écho au film « The Mask of The Phantasm ».



Une certaine poésie se dégage néanmoins de ce comics car chaque personnage doit faire face à sa propre noirceur et aux conséquences qui en découlent !



Au style froid et figé de Mazzuchielli, le graphisme de Wagner est beaucoup plus coloré à l'image de Bruce Timm pour la série animée Batman de 1992. Ses visages sont très expressifs (parfois un peu grossiers) tandis que l'ambiance visuelle très 1950s est un vrai régal !



Bien que n'égalant pas Year One, cette mini-série ancrée dans le début de carrière de Bat demeure sympathique. Notez qu'il existe une fausse "suite" avec « Batman et le moine fou » (absente de ce tome).



Ce tome est un très bon crû et une belle amorce pour découvrir l'univers de Batman !
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