-) Que tout le matériau qui compose le contenu du rêve provienne d'une manière ou d'une autre de ce
qui a été vécu, et donc dans le rêvesoit reproduit, remémoré, voilà au moins quelque chose que nous pouvons considérer comme un savoir incontesté. Mais ce serait une erreur de supposer que ce genre de lien entre contenu onirique et vie à l'état de veille ressort nécessairement et sans peine, comme quelque chose d`évident, de la seule comparaison. Ce lien doit au contrair être attentivement recherché et, dans toute une série de cas, sait parfaitement rester caché pendant long
temps.
« J’ai décidé d’en finir avec la vie. Je caresse l’idée depuis des années, mais à présent, le temps est venu. J’ai tout fait pour lutter et retrouver de la joie de vivre. C’est dans cette perspective que je me suis adressé à un psychothérapeute, mais il n’a pas pu m’aider. Mon désespoir n’avait pas l’air de l’intéresser. »
« Ils entrèrent dans la salle de thérapie. John déposa son sac sur la chaise de bureau et s’assit en face de Sir Edmund. Celui-ci plaça un sachet de mouchoirs neuf à coté de son siège. Après avoir retiré son masque, il posa ses mains gantées sur ses cuisses, les avant-bras bien parallèles. »
« La tapisserie au mur avait des motifs de coquelicots. Elle se demanda si elle y était déjà avant que son père n’emménage ou si celui-ci l’avait choisie à son attention. Le coquelicot était sa fleur préférée et son nom anglais, Poppy, lui avait valu son surnom. »
"Poppy aimait les cimetières. Ils dégageaient une telle sérénité. Ça ne la dérangeait pas que les morts y reposent... Mais cette nuit elle ressentait une légère pointe de frisson. "
Les fantasmes font partie de l’être humain