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Critiques de Meddy Ligner (10)
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Semper Lupa : L'histoire éternelle de Rome

Merci à Babelio et aux Editions Armada de m'avoir sélectionné à travers masse critique.

Ce roman SEMPRE LUPA (L'Histoire éternelle de Rome) de Meddy LIGNER est un uchronie (refaire l'histoire et la développer à travers le temps) sujet que l'auteur arrive avec talent à nous faire vivre. 11 histoires qui commence à l'époque de Jésus à Jérusalem pour finir sur un rituel de chants appeler Chants des Cycles. Pourquoi faut-il le lire se livre ? Car l'imaginaire de l'auteur est très bien d'écrit à différente époque avec des faits qui sont d'une grande précision. Les lieux les personnages ainsi que les l'histoires nous entraine dans le monde de Rome. 1000 ans de règne après un millénaire déjà vécu. En fin du livre une chronologie et un lexique aide le lecteur à comprendre les périodes et certains mots. A LIRE.
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13 chevauchées dans l'Ouest étrange

Sous la houlette de Meddy Ligner, les éditions la Clef d'Argent nous propose une anthologie de nouvelles, d'auteurs principalement francophones, dont les histoires prennent place dans des univers weird west, donc aussi bien un mélange de western et SF, que western et fantastique ou fantasy. Au passage, si vous ne connaissez pas les éditions de la Clef d'Argent (pour ma part, je découvre), je vous encourage à aller découvrir leur catalogue, les adeptes de littératures de l'imaginaire y trouveront leur compte.



Meddy Ligner est un anthologiste chevronné, on lui doit plusieurs recueils chez Rivière Blanche, et le choix des textes ici est pertinent, avec une ou deux "grosses pointures" et des auteurs plus confidentiels (pour ma part).



Evidement, tous les textes ne se valent pas et les goûts diffèrent donc je dirais que si on apprécie particulièrement le weird west on aimera globalement. Et sinon, c'est une excellente façon de découvrir ces univers où les colts se mêlent aux spectres et autres créatures surnaturelles.



Pour ma part, j'ai particulièrement apprécié "Facture Sauvage", de Léo Kennel (un récit à la première personne, Calamity Jane raconte sa vie dans un univers SF savamment évoqué), "La Nuit des Poissons", de Joe Lansdale (très poétique et ironique en même temps) et "le Savant, les Spectres et l'Ashkénaze", de Jean-Guillaume Lanuque (des personnages haut en couleur, un récit bien trop court, on a envie d'un roman dans cet univers).



Bref, très sympa au final, et l'article de Meddy Ligner, en fin de volume, donne plein de références, aussi bien littéraires que cinématographiques. Une excellente introduction au genre donc.
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Dimension Antiquité

Décidément, j'apprécie beaucoup les anthologies historiques proposées par Rivière Blanche ! Après « Dimension de cape et d'esprit » et « Dimension Préhistoire » voici donc un tout nouvel ouvrage consacré cette fois à la période antique. Treize auteurs se sont prêtés au jeu en s'inspirant aussi bien des civilisations grecque et romaine qu'égyptienne et mésopotamienne, et en adoptant un cadre allant de la fantasy à la science fiction en passant par l'uchronie ou le fantastique.



Ne soyez donc pas surpris de découvrir que César n'est en réalité pas mort aux ides de mars et a entrepris à la fin de son règne d'ériger une immense digue afin de faire baisser le niveau de la Méditerranée, menaçant ainsi toutes les créatures marines et réveillant la colère de Poséidon (Javier Negrete :« César et la Néréide »). Ne vous étonnez pas non plus d'apprendre qu'un professeur de la Sorbonne du XXe siècle ait permis à l'empereur Julien d'allonger son règne et de rétablir le paganisme dans tout l'empire (Fabien Clavel :« Comment le dieu vint à Julien »). Vous découvrirez aussi la disparition tragique du dernier scribe capable de déchiffrer les hiéroglyphes (Pierre Gévart : « Le dernier scribe »), assisterez à la spectaculaire représentation de l'ermite et acteur Géron devant les armées rassemblées de Sparte et Thèbes (Franck Ferric : « Les masques des hommes »), et en apprendrez davantage sur les rites funéraires pratiqués dans les grandes cités de Mésopotamie (Olivier May : « Le regard de Shamat »)



Si dans toute anthologie, la qualité et l'originalité fluctuent d'ordinaire en fonction des textes, la grande majorité des textes sont ici très bons et abordent des sujets à la fois variés et peu communs (même si, compte tenu de la grande richesse du thème, ce n'est finalement guère surprenant). Les grands amateurs d'histoire antique, dont je suis, ne manqueront ainsi pas d'apprécier découvrir des nouvelles consacrées pour une fois à d'autres personnages que les traditionnels César, Auguste ou Cléopâtre VII. Les généraux thébains Pélopidas et Epaminondas, les reines Cléopâtre II et III, le roi Mithridate VI Eupator... autant de grandes figures antiques moins connues aujourd'hui que l'on retrouve ici sur le devant de la scène. Certains textes sont également l'occasion d'en apprendre davantage sur quelques traditions antiques, des combats de gladiateurs aux lupanars romains en passant par les querelles opposants les érudits de la Bibliothèque d'Alexandrie ou encore les membres de la dynastie lagide.



Nombreux sont les textes que j'ai apprécié mais difficile de tous les présenter. Parmi les nouvelles consacrées aux civilisations égyptienne et mésopotamienne, celles de Pierre Grévart consacrée à la tragique disparition d'un savoir qui ne refera pas surface avant plusieurs siècles (« Le dernier scribe ») et d'Olivier May revenant sur une tradition sumérienne présentée sous un jour inattendu et poétique (« Le regard de Shamat »), sortent indéniablement du lot. Franck Ferric signe également avec « Les masques des hommes » un texte très réussi consacré à deux éléments centraux de la culture grecque antique : le théâtre et la guerre. Idem pour Ketty Steward et son « Sous le pont » qui nous fait découvrir que le sort qu'a connu le roi Mithridate VI n'est peut-être pas celui qu'on lui réservait, et pour Rachel Tanner qui se penche dans « Les reines meurent aussi à Alexandrie » sur une des nombreuses querelles dynastiques ayant opposées les membres de la famille lagide. Du côté de Rome se sont Frédérick Durand et Jean-Pierre Andrevon qui se distinguent. Le premier en relatant l'arrivée d'une ensorcelante prostituée dans un lupanar romain (« L'Insula des louves ardentes »). Le second en abordant le sujet des combats de gladiateurs avec un luxe de détails témoignant d'un minutieux travail de documentation qu'on ne peut qu'apprécier à sa juste valeur (« Gladiateur »).



Une anthologie de grande qualité consacrée aux plus grandes civilisations antiques qu'on découvre ou redécouvre sous un autre jour grâce à ces treize nouvelles très hétéroclites mais toutes très réussies. Cités légendaires, batailles mémorables, personnages historiques au destin exceptionnel... : tout est là et c'est un véritable bonheur de se plonger l'espace de quelques pages dans ces civilisations d'une incroyable richesse. A découvrir d'urgence !
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Dimension Moyen Âge

Après « Dimension Préhistoire » et « Dimension Antiquité », voici « Dimension Moyen Age », anthologie publiée chez Rivière blanche et toujours dirigée par Meddy Ligner. C'est cette fois à la période médiévale, comprise entre la chute de l'Empire roman d'Occident en 476 et la « découverte » de l'Amérique par Christophe Colomb en 1492, que se sont penchés les treize auteurs francophones au sommaire de ce nouveau recueil. Classées par ordre chronologique, les différentes nouvelles nous entraînent tour à tour au temps des Mérovingiens et des Carolingiens, à celui des Croisades ou encore de la Guerre de Cent Ans. A cette variété d'époques s'ajoute une diversité bienvenue des décors qui évite au recueil de tomber dans l'européocentrisme. Les déserts de Terre Sainte, les froides terres de Scandinavie, l'Europe de l'Est... : le dépaysement est souvent au rendez-vous. Les amateurs d'histoire apprécieront également de croiser ici ou là quelques figures historiques célèbres comme Charles Martel, l'Empereur Frédéric II ou encore le grand Saladin. En dépit de tous les atouts précédemment cités, je ressors de la lecture de ce « Dimension Moyen Age » avec un sentiment mitigé. Les textes sont en effet loin d'être mauvais mais peu parviennent à suffisamment aller au bout de leur idée pour véritablement accrocher le lecteur ou même développer son empathie pour les protagonistes. Il en résulte des nouvelles la plupart du temps divertissantes sur le moment mais oubliées sitôt la dernière page tournée.



Il y a cela dit quelques textes qui méritent le détour, à commencer sans surprise par celui de Fabien Clavel, « Chamane », déjà publié il y a cinq ans dans « Magiciennes et sorciers » et faisant office de prélude au roman « Le châtiment des flèches ». Le lecteur se retrouve transporté dans une Hongrie du XIe siècle où les traditions païennes commencent lentement mais sûrement à disparaître au profit d'un christianisme évidement très hostile à la magie. L'auteur nous livre ici le récit du combat opposant un chamane et sorcière, tous deux maîtres dans l'art de la métamorphose et tous deux figurant parmi les derniers représentants des traditions chamaniques. Un très beau texte porté par une plume toujours aussi immersive. On peut également saluer la nouvelle d'Agnès Marot, « Les amants du temps perdu », dans laquelle l'auteur propose une réécriture de l'histoire d'amour de Tristan et Iseult inspirée par une récente étude américaine selon laquelle nous disposerions tous du même nombre de battement de cœur et que notre durée de vie ne dépendrait que de la vitesse de pulsation. Original et bien écrit. La (courte) contribution de Meddy Ligner à l'anthologie (« La Geste du Joker par l'Archange Gabriel ») est également de qualité, d'abord parce qu'elle est versifiée, ensuite parce que la chute est plutôt bien amenée. Parmi les nouvelles qui valent le détour on peut également citer celle de Rachel Tanner mettant en scène le tout jeune empereur Frédéric II (« Vivre et mourir à Palerme ») ou encore celle de Jean-Pierre Andrevon consacrée à l'ordre des Templiers (« La dernière croisade »).



Une lecture en demi-teinte, donc, la plupart des textes ne parvenant pas vraiment à convaincre malgré d'indéniables bonnes idées et la louable variété de thèmes, d'époques et de lieux abordés. A noter que l'ouvrage comprend également un article signé Lucie Chenu (« Le Merveilleux médiéval : Entre Histoire et Imaginaire ») qui vous donnera certainement une ou deux idées de lecture.
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Dimension Préhistoire

Comme toutes les périodes historiques, la Préhistoire n'est pas sans éveiller chez nous un certain nombre de fantasmes, plus ou moins proches de la réalité. Vastes étendues recouvertes de végétation et vierges de toute présence, tribus composées d'hommes et de femmes dont le mode de vie et de pensée nous échappe, peintures rupestres décorant les murs des grottes, animaux exotiques aujourd'hui disparus..., autant de représentations qui font de cette époque comprise entre l'apparition de l'homme et l'invention de l'écriture un terreau fertile pour les auteurs de littérature de l'imaginaire. L'anthologie « Dimension Préhistoire » regroupe ainsi pas moins de quatorze textes de onze auteurs différents qui se sont, chacun à leur manière, penchés sur cette période obscure de notre histoire. Et les approches sont effectivement plutôt variées, certains optant pour un décor directement inspiré de la Préhistoire tandis que d'autres choisissent de seulement s'en inspirer dans un cadre beaucoup plus contemporain. Cette diversité se retrouve également au niveau chronologique et géographique puisqu'on voyage de l'Afrique à l'Europe, du Carbonifère au Néolithique. Et pourtant... Pourtant malgré l'originalité du thème et la pluralité des approches proposées, le niveau de cette anthologie ne vole malheureusement pas très haut. La faute, d'abord, à un travail de relecture absent ou complètement bâclé qui aboutit à son tour à un nombre de coquilles battant tous les records. Quelques unes par-ci par-là passent encore, mais à ce point c'est vraiment honteux ! Autre problème : la faiblesse de l'intrigue de la plupart des nouvelles qui se contentent de poser un décor sans vraiment se soucier de nous raconter une histoire bien ficelée.



Sans être transcendants, certains textes valent cela dit le coup d’œil, à commencer par celui de Rachel Tanner qui nous entraîne avec « Le frisson de la savane » à la découverte des premiers hominidés africains. Un texte simple mais dépaysant et curieusement assez touchant. On passe également un bon moment à la lecture de « Pour que s'anime le ciel factice » de Frédérick Durand qui choisit pour sa part de se focaliser sur les représentations picturales de la Préhistoire en mettant en scène un antihéros piégé par la magie émanant de ses dessins. Idem pour les nouvelles de Jean-Louis Trudel (« L'homme qui fit couler une mer ») et Antoine Lencou (« D'un versant à l'autre ») qui mettent respectivement en scène une famille d'Amérindiens fuyant la colère de leur tribu et un certain Otzi, référence à un être humain naturellement momifié découvert il y près de trente ans dans un glacier et dont l'auteur imagine les raisons et les circonstances de la mort. Dans un tout autre registre j'ai également été particulièrement sensible à la nouvelle « Chute libre, sans temps imposé » de Jean-Michel Calvel qui clôt élégamment ce recueil grâce à un texte aussi originale que prenant. A noter la présence à la fin de l'ouvrage d'un intéressant article de Marc Guillaumie qui revient l'espace d'une dizaine de pages sur le thème « Fiction préhistorique et science-fiction ». Le chercheur y résume notamment les liens existants entre les deux genres et parvient à mettre le doigt sur ce qui m'a finalement le plus gêné dans cette anthologie : le fait que la grande majorité des nouvelles soient consacrées (de manière parfois bien peu subtile) à des thèmes particulièrement représentatifs de notre XXIe siècle : les changements climatiques, le féminisme, les nouvelles spiritualités... Peu de surprises donc et beaucoup de bons sentiments.



Une anthologie consacrée à une période rarement exploitée de notre histoire mais dont la plupart des nouvelles ne parviennent pas à convaincre. On préférera à ce « Dimension Préhistoire » un autre ouvrage de bien meilleure facture dirigé lui aussi par Meddy Ligner et consacré cette fois à la période antique (« Dimension Antiquité »).
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Semper Lupa : L'histoire éternelle de Rome

Tout d'abord, merci à Babelio et aux Editions Armada. Quel bonheur d'avoir été sélectionnée pour chroniquer cet ouvrage! Je m'explique: premièrement j'ai un attachement particulier pour cet éditeur grâce auquel j'ai déjà fait une très belle découverte lors d'une précédente masse critique avec le livre Les Portes d'Athion de Anne-Sophie Kindraich. Il a l'art de découvrir des talents de l'écriture! Deuxièmement car récemment j'ai dû me documenter pour des raisons professionnelles sur l'Empire Romain. Cette sélection m'a donc plus que contentée! J'en viens au livre en lui même. Pour commencer, l'ouvrage a une magnifique couverture de Michel Borderie qui ne donne qu'une envie, se plonger dedans. Ensuite, le découpage en douze "tableaux" est aussi très original. Il permet de faire un voyage dans le temps (les dates changent à chaque tableau), et un voyage dans l'espace (les lieux changent dans presque tous les tableaux). Ce découpage permet plusieurs choses: en effet l'écriture est fluide et vous vous laissez porter très facilement par l'histoire. Mais il n'y a pas que cela : il permet aussi de faire la connaissance d'une grande quantité de personnages: esclaves, gladiateurs, légionnaires et bien d'autres encore. L'avantage de ce nombre de personnages est aussi celui des aventures qu'ils vivent, certaines tristes, d'autres très originales. En effet dans chaque tableau, l'auteur fait vivre à ses personnages de véritables histoires. Certains tableaux sont ainsi découpés en "chapitres" permettant aux lecteurs d'avoir vraiment l'impression de lire un livre dans un livre, mais avec des liens très travaillés entre ces livres. J'aimerais aussi vous parler de cet univers "fantastique" qu'a imaginé et créé l'auteur, de sa vision et de sa version de l'Histoire de Rome. En effet, au premier abord, on peut croire que l'on va lire un livre historique (car c'est tout de même très documenté) mais ce n'est pas que ça!! L'auteur distille au fil des pages quelques éléments qui vous questionnent, et c'est bien joué parce que ça marche et que vous vous prenez au jeu! Mais je ne vais pas vous en dire plus car j'ai peur de vous dévoiler une partie du charme de ce livre! Ce sont donc tous ces éléments mis bout à bout qui font la grande richesse de cet ouvrage et qui expliquent mon enthousiasme dans cette critique. Pour conclure, que vous dire de plus que précipitez-vous dans "L'Histoire éternelle de Rome"!
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Dimension Préhistoire

Je ne fuirai probablement pas les auteurs de cette anthologie, mis à part l’anthologiste lui-même, qui n’a pas fait preuve de beaucoup de sérieux dans son travail, vu le nombre de coquilles, bévues et boulettes de ce volume.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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Semper Lupa : L'histoire éternelle de Rome

Un ouvrage agréable et dont la lecture fluide est un bon moment.



Reçu dans le cadre d'une masse critique, j'attendais de découvrir ce livre avec impatience.

Sur le plan esthétique, je n'ai pas été déçu, l'ouvrage est beau et agréable au toucher, les deux cartes couleur présentes dans les rabats étaient une belle surprise malgré leur simplicité, et l'ouvrage est solide et devrait endurer les épreuves du temps. Un bel effort éditorial d'autant plus apprécié que les éditions Armada ne sont pas forcément très connues et diffusées. Un (très) petite remarque négative cependant, tenant au choix du revêtement du livre, qui est très enclin aux "marques digitales".



Le contenu quant à lui est bien présenté et la plongée dans l'ambiance romaine est très bien réussie. La douzaine de nouvelles qui forment le fil de Semper Lupa s'inscrivent dans deux mille ans d'histoire et présentent des alternatives historiques assez intéressantes et lues très facilement. Leur brièveté cependant laisse un peu sur sa faim, même si elles sont bien construites et si leur forme varie suffisamment pour n'être jamais répétitives. Meddy Ligner a une belle plume et sait immerger ses lecteurs dans ses histoires en peu de mots. Surtout, on sent le travail de recherches effectué en amont de l'écriture et savamment instillé dans le texte pour que l'on n'ait pas à s'inquiéter d'identifier les périodes auxquelles il est fait référence: on le comprend très vite, et le fait que l'on soit dans une série de petites uchronie fait glisser l'histoire sans anicroche. Il m'a quand même semblé que la magie s'essoufflait sur les trois dernières nouvelles, le contexte se prêtant beaucoup moins à la "romanité" des histoires. Le dernier ensemble (Le Chant des Cycles) aurait peut être été plus percutant en tout début d'ouvrage plutôt qu'en toute fin, où il me semble vraiment hors-continuité.



Dans l'ensemble j'ai passé un très bon moment de lecture et je recommanderais sans souci ce petit ouvrage.



Je regrette néanmoins qu'il s'apparente autant à Roma Aeterna de Robert Silverberg. La contextualisation temporelle (à partir de la fondation légendaire de Rome) est identique dans les deux ouvrages, le nombre de textes est quasiment le même (10+1prologue chez Silverberg, contre 12 ici) et le fond, s'il est différent, traite les religions monothéistes de la même manière: en les évacuant définitivement.

L'ouvrage de Meddy Ligner n'est pas du tout un copier-coller, malgré les similitudes et l'identité du sujet, ce qui ne gâche pas le plaisir de la lecture, mais frustre tout de même un peu à cause de la brièveté des textes qui composent Semper Lupa, certaines de ses nouvelles se terminant vraiment abruptement.

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Les Roses de Karakorum

Le prologue présente l'arrière trame historique dans laquelle va se situer plus tard le récit. Le lecteur assiste à une bataille opposant l'Ost Royal de Saint Louis en 1243 aux forces mongoles du Général Batu qui déferlaient alors sur l'Europe. L'auteur en y intégrant la mort de Saint Louis prend quelques libertés avec l'Histoire pour donner a son histoire une assise plus crédible.

Deux siècles plus tard à Karakorum (actuellement Pékin), un devin annonce au Khan que lors de l'un de ses rêves prémonitoire, il a eu la vision qu'une vielle française va détruire son empire. Une prédiction déjà formulée au Khan antérieurement par une Égyptienne. Le Khan missionne le devin Bhaytan de retrouver cette femme et de la supprimer. Un de ses meilleurs guerriers l'accompagnera dans sa mission.

Si le monde dans lequel vont évoluer les protagonistes s'avère novateur en fantasy, le postulat de départ lui reste des plus classiques.



L'auteur nous présente ensuite les autres protagonistes principaux de l'histoire, au fil du voyage de deux groupes nous décrit les us et coutumes des peuplades nomades , les différents types de paysages, les villes et leurs caractéristiques, les caravansérails... Les descriptions sont bien dosées pas trop longues, mais leurs successions entraînent dans cette première partie du roman certaines longueurs. L'auteur en profite également pour également développer la psychologie de ses personnages, présenter les différentes méthodes divinatoires, l'étendue des pouvoirs de l'augure, brièvement l'église Nestorienne et son schisme avec Rome. On s'aperçoit au fil des informations qui nous parviennent que l'auteur a fait un important travail de recherche. Malheureusement si cette première partie est très instructive, le récit, uniquement entrecoupé de brefs dialogues, s'avère plutôt linéaire.



Du fait du voyage qui s'éternise, après l'Asie on visite également une petite partie de l'Europe, l'action met du temps à démarrer. En effet, celle-ci repose sur la rencontre de deux groupes et lorsque les deux femmes sont en danger, elles trouvent une aide providentielle. A l'instar de l'action l'intrigue elle aussi piétine, ce n'est qu'à plus de la moitié de l'ouvrage que des révélations seront faites au lecteur.



Les personnages sont plutôt bien dépeints, surtout les deux femmes que les dangers rendent plus fortes. Les traits des méchants se révèlent parfois un peu trop poussés. Le mystère qui plane sur la véritable identité du guerrier qui accompagne les deux femmes depuis l'Asie est intéressant car il ajoute du suspense au récit. Aux personnages imaginaires de son histoire l'auteur mêle savamment des figures de l'Histoire même si certains sont peu connus comme Hugues de Beaumont, Robert de la Heuse gouverneur de Paris,... où mondialement connu comme Léonard de Vinci dont les créations vont jouer un rôle prépondérant dans la bataille finale. Un hommage à l'illustre savant, mais ce ne sera pas le seul car dans les toutes dernières pages du roman met en avant cette fois-ci une femme à l'honneur.



La bataille entre les forces franques est très détaillé, grâce à l'un des engins du génie le lecteur a une vision globale du champ de bataille, l'auteur nous gratifie également d'un combat individuel entre deux des personnages clés lui aussi très visuels. Comme il fallait s'y attendre les forces de Charles IV, aidées des machines du savant, bien que moins nombreuses enlèvent un peu trop facilement la victoire.



Côté historique l'on peut une fois de plus regretter un certain décalage par rapport à l'Histoire de France réelle, puisque Charles IV était déjà décédé avant le début du récit en lui même.

L'écriture de l'auteur reste plutôt fluide malgré les nombreuses descriptions jalonnant le voyage des deux groupes car les changements de décor sont fréquents et la partie historique est très intéressante. Si la partie historique prend quelques liberté avec l'Histoire l'auteur maîtrise de fort belle manière le mixage du réel et de l'imaginaire.



Au final, une fantasy historique fort divertissante qui permet pour les néophytes de découvrir le plus empire de tous les temps et de découvrir un peu la royauté française. Un auteur que l'on aimerait retrouver dans un roman plus enlevé.

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Les 13 grandes malédictions du sport

Le sport ce n’est pas mon truc, je n’y connais rien alors les évènements dont il est question dans ce titre je n’en avais jamais entendu parler, pourtant je ne me suis jamais sentie larguée. Pour chacune des malédictions dont il est question, l’auteur donne des explications concises, simples mais suffisantes pour comprendre le sport, l’évènement et la raison pour laquelle on pensait qu’il s’agissait d’une malédiction.



Autre point positif, si le foot prend une grande place les autres sports n'est pas oublié, de la même façon que de nombreuses nationalités sont représentées. J’ai trouvé ce titre réellement intéressant et j’ai aimé découvrir ces malédictions dans le monde du sport.



J’ai également apprécié la construction du livre, chaque chapitre correspond à une malédiction, vu le titre vous avez compris qu’il y a 13 malédictions, cependant, à la fin du chapitre nous trouvons l’amicale des poissards, un bonus qui nous permet de découvrir d’autres malédictions liées à celle que l’auteur vient de nous expliquer. Au final nous avons ainsi 13 malédictions vraiment expliquées, plus pleins de petits autres anecdotes.



J’ai aimé découvrir ce titre, je pense que si ce sujet vous intéresse vous pouvez l’apprécier aussi.
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