Citations de Megan Shepherd (25)
Un père doit apprendre à connaître sa fille.
La douleur n'est qu'un signal transmis au cerveau. Comme une envie d'eternuer. C'est desagreable, mais on y survit.
" Je ne suis pas un oiseau aux ailes brisées, Beau. Je n'ai pas besoin d'être protégée. "
Desarconnée, j'hesitais une seconde de trop. Je n'etais pas habituée a tout cela. Pas de clin d'oeil grivois, pas de regard vers ma poitrine. J'aurais sans doute du dire une politesse, mais je ne pus que pousser un bref soupir, comme un secret qu'il me fallait garder pour moi. Je savais comment reagir a la cruauté, mais pas a la gentillesse.
Je suis le roi des citrouilles, autrefois, cela avait une signification, peut être est-ce encore le cas ?
"- C'est de la magie ?
- En quelque sorte. Ça s’appelle un escalator."
Anouk n'était pas prête à voir tout cela se terminer, ce rêve magnifique qui consistait à être humaine. Elle voulait tout vivre. Voir tous les endroits qu'elle ne connaissait que par ses lectures. Prendre un bateau. L'avion. Et lire - lire de tout. Des contes de fées. Des histoires d'amour. Seuls les humains étaient capables de décrire la douleur et l'amour, de la faire tour à tout se pâmer et pleurer à chaudes larmes en racontant des évènements qui ne s'étaient jamais produits et qui affectaient des personnes qui n'avaient jamais existé...
Et puis, il y avait Beau. Les rares baisers qu'ils avaient échangés auraient paru bien pauvres aux yeux des Charmants, qui les distribuaient comme des bonbons dans une confiserie, mais ce qu'ils partageaient était plus délicat, plus complexe, cela tenait plus du soufflé au chocolat : une sucrerie tout aussi délicieuse, mais qui demandait du temps et de l'attention, si on ne voulait pas la voir s'effondrer lamentablement.
Anouk, garde espoir. Sais-tu comment naissent les histoires ? Il y a de la magie dedans, mais pas le genre de magie faite de tours et de murmures. Elles commencent par une personne et une idée. Les contes de fées n'ont pas besoin de sortilèges pur exister ; seulement d'un rêveur avec une bonne histoire, sur des personnages qui se battent pour ceux qu'ils aiment et pour préserver le monde.
Ce fichu sortilège qui n'était pas de l'amour mais de la manipulation. L'amour véritable est une question d'égalité. Deux personnes qui s'unissent de leur plein gré. L'amour n'a rien à voir avec la possession.
[...]
J'ai compris une chose : ce que j'éprouvais pour toi n'était pas de l'amour. C'était une obsession.
(p. 335)
Et Viggo, cet idiot, était leur idiot.
VOUS ÊTES COMME CES ÉPINES, VOYEZ-VOUS. DANGEREUSE DE NATURE…
Je préfère avoir une dernière nuit en tant que nous-mêmes qu'une vie entière en cage...
Vous êtes comme ces épines, voyez-vous. Dangereuse de nature...
Vous auriez dû voir toutes les horloges qui sont sorties de l'école primaire de Dover Street. Et quasiment aucune des locaux du gouvernement. C'est inquiétant, vous ne trouvez pas ? Les hommes politiques ne devraient pas se soucier du temps davantage que les écoliers ?
(p. 388)
- Anouk ! Je suis désolée d'avoir essayer de te tuer. Viens, on va faire la fête.
(p. 420)
Anouk le dévisagea sans savoir quoi penser. D'où lui venait cette idée que les mensonges pouvaient protéger ? Était-ce ainsi qu'il la voyait - en ingénue, en fillette incapable d'affronter la réalité ?
(p. 323)
Tu le fascines. Tu as quelque chose qu'il a perdu depuis longtemps : la jeunesse, l'émerveillement. Il est envoûté par l'espoir qui se dégage de toi. Il a tout ce dont on peut rêver, le pouvoir, le temps, la richesse, mais ce que toi, tu as, il ne l'a plus.
(p. 331)
Elle avait vu juste : il y avait des cailloux et du brouillard, mais il y avait aussi des étoiles. La ville ressemblait à la vie même : bonne et mauvaise, belle et laide, la bienveillance et la cruauté réunies. Mais surtout, elle existait. Ce qui, en soi, était déjà magique.
(p. 337)