Citations de Mélanie De Coster (43)
Mais surtout, rappelez vous : votre propre histoire, c'est vous qui l'écrivez. Et vous avez toujours le choix de commencer un nouveau chapitre si celui en cours vous plaît moins.
La promiscuité du bus l'a irrité, celle du repas le panique. Les bruits métalliques des chaises raclant le sol, des couverts cognant contre les assiettes en attendant le service, tout l'agresse.
Et qu'il ne commette surtout pas l'erreur de se montrer méprisant envers toi ou n'importe quelle membre de ta famille. Vous n'avez rien de fruste, Sarah, vous possédez une noblesse de cœur qui manque à beaucoup trop de personnes de nos jours. Retiens cette notion, si un jour il s'avise de te regarder de haut.
Les hommes, eux, lutteront pour que les champs ne se dessèchent pas. Peut-être qu'ils ont toujours un combat à mener, en réalité, même maintenant que la guerre est finie. Tu sais, peu importe qu'ils tremblent en buvant leur soupe ou que ce soit encore des enfants : quand ils ont les mains dans la terre, tous les hommes se ressemblent.
Quand l’espoir est à portée de main, il est encore plus douloureux de le voir s’enfuir.
Elle te remercie de nous avoir écrit aussi vite. Bien sûr, Thomas nous avait déjà dit que tu étais arrivée à bon port, mais ce n'est pas pareil de l'apprendre directement de ta part. Il aurait pu t'avoir dépecée et laissée entre deux meules de foin, pour ce que nous en savions... Je plaisante, bien sûr [...]
il semblerait que ces Noirs touchent un salaire inférieur à celui des autres. Ce qui a suscité un peu de rancœur. Mais pas de leur part, non. ce sont les travailleurs déjà présents sur le chantier qui ont peur que les patrons ne les renvoient pour engager à leur place d'autres ouvriers moins bien payés. Leur crainte est compréhensible. Mais au lieu d'exiger que tous reçoivent le même salaire, ils ont décidé de faire peur aux Noirs. Pour les dissuader de revenir travailler.
Tu trouves ça possible, toi, qu'une femme fume ?
Je crois, comme toi et Mme Dayton que nous, les femmes, sommes amenées à prendre de plus en plus de place dans notre pays. Et je ne veux pas rester en arrière.
[...] la vie est courte, et [...] il faut prendre à bras le corps les valeurs qui nous importent.
Pourquoi serais-tu obligée de choisir ? S'il t'aime, s'il t'aime vraiment, il ne devrait pas vouloir te brimer, ni te couper les ailes. Cette "raison d'être" que tu t'es découverte, il devrait en sentir toute la force et toute la valeur !
quand j'ai mal, je détruis autour de moi, je n'ai jamais su réagir autrement.
La principale leçon que ma mère a réussi à m'enseigner avant de mourir, c'est de toujours bien faire ce que je fais. Quelle que soit mon action. Chaque jour, je m'applique pour fournir les articles les plus intéressants. Et tant pis si certains considèrent que mon métier n'est pas honorable. Ou qu'il est scandaleux pour une femme. Ou je ne sais quoi. Je m'efforce de donner le meilleur.
C'est déjà tellement rare qu'on fasse confiance à une femme. [...] Le monde change très lentement pour nous, Sarah. Je n'ai pas pour autant l'intention d'attendre que mon tour vienne. J'aimerais voir mon nom s'imprimer un peu partout dans cette ville.
C'est ça aussi, l'amour, je suppose, soutenir l'autre pour qu'il donne le meilleur de lui-même.
Je suis en train d'imaginer que j'aurai peut-être une fille. Qu'elle aura le droit de vote un jour. Et peut-être, qui sait, qu'elle deviendra présidente... Je rêve sans doute un peu trop, aucun homme ne voterait pour une femme, si ? Mais c'est un doux rêve.
Le monde change très lentement pour nous, Sarah. Je n'ai pas pour autant l'intention d'attendre que mon tour vienne.
J'ai encore tant à apprendre, j'ai l'impression que l'on m'a ouvert des portes devant lesquelles j'aurais sinon attendu toute ma vie sans même savoir qu'elles étaient là.
Certains ne veulent pas voir que le monde est en train de changer, Sarah, et nous en payons les frais.
Ce n'est pas vrai qu'on ne voit bien qu'avec le cœur. Ce n'est qu'une bêtise que répètent les imbéciles qui ont oublié que l'amour rend aveugle.