Citations de Mélissa Restous (24)
Les secrets ne servent à rien quand on est mort.
La soif de pouvoir doit être éternelle et, en tant que méchant de l’histoire, vous vous devez de continuer sur la même voie. Ceux qui vous ont combattu vont s’en mordre les doigts. Maintenant, au lieu de régner d’une main de fer sur un pays d’êtres de chair et de sang, vous allez asseoir votre pouvoir sur un monde de morts…
Il entoura sa taille de son autre bras et enfouit son nez au creux de son cou pour respirer l’odeur de ses cheveux, le parfum de sa peau. Quel bonheur de goûter encore aux sensations d’un être vivant. Yuno connaissait la valeur d’une vie et il tenait à profiter de l’instant présent, car il était certain que cela ne pouvait pas durer. Il se laissa alors sombrer dans un état proche du sommeil.
L’idée de Descartes est que nous connaissons Dieu par la raison, mais nous ne le pénétrons pas de part en part…
Et comment leur en vouloir ? Lui-même n'avait véritablement saisi l'enfer du feu que le jour que le jour où il avait subi son premier bombardement. Avant cela, la guerre avait pour lui une aura de gloire, un peu abstraite. Il s'imaginait les batailles comme celles des tableaux du Louvre, épiques et éclatantes de bravoure. Mais non. La réalité, c'était les corps hachés par la mitraille, ensevelis et recrachés par les explosions. C'étaient les nerfs tendus à craquer par la peur des obus, la puanteur de la mort, la fatigue et la faim. Les chasses aux rats, les langues boueuses qui s'infiltraient, le grondement des canons partout autour, tout le temps.
C'était la première fois que Maximilien faisait l'expérience d'un tel silence. Un silence presque palpable. Un silence dense, étouffant, une sorte de créature lugubre bien décidée à prendre possession des lieux.
Je ne suis qu'une anecdote de votre longue vie.
Napoléon disait que les hommes de génie sont des météores destinés à brûler pour éclairer leur siècle. Ce qu'il oubliait de préciser c'est que le monde est peuplé d'aveugles.
Ne tarde pas trop à trouver un homme qui te plaît sinon tu vas devenir l’une de ces vieilles filles qui vivent à la charge de leur famille et que l’on regarde avec pitié.
Maintenant qu’elle l’avait rencontré, elle pouvait dire adieu à son apparente perfection. Le masque vertueux qu’elle affichait allait s’effriter jusqu’à dévoiler sa véritable nature ; une nature bien moins pure que ce qu’elle pensait.
Tu ne sais pas ce que c’est de refouler sans cesse ses sentiments. Il était si… si beau. Voir son visage était une torture, sentir son odeur était une torture…
Il existe des personnes possédant un don qui peut paraître inutile, mais si on rassemble ces pouvoirs en une seule entité, alors cette dernière devient toute-puissante. Chaque fois qu’une lignée s’éteint, le don ne peut être transmis.
Eléonor n’était pas mannequin, mais son corps était harmonieux et voluptueux, bien plus désirable que celui d’un sac d’os. Oui, chaque courbe était magnifique…
Les gens ne se vantent pas de tuer leurs semblables.
En général, les fantômes sont des âmes perdues qu’il faut aider. Certains ont une mission qui les retient sur Terre, puis ils s’en vont lorsqu’ils l’ont accomplie. Et la dernière catégorie est la pire de toutes. Ces fantômes sont mauvais, ils ne cherchent qu’à tuer, faire souffrir et torturer.
C’est un des mystères de la nature. Certaines personnes naissent avec des capacités sortant de l’ordinaire, d’autres non.
J'ai peur de mourir. Mais je crains encore plus de survivre.
Pourquoi ne pourrait-elle pas suivre sa passion et en vivre ? Plutôt que de rester entretenue par les hommes de sa famille ? C'est tellement absurde de priver quelqu'un de sa vocation sous prétexte que son milieu social ne lui permet pas.
Les repas pris en famille amenaient toujours Marceau à s'interroger sur sa perception du temps. Dès qu'il se plongeait dans le théâtre ou la danse, les heures filaient en un battement de paupières, à croire qu'une main invisible poussait les aiguilles des montres et des pendules pour en accélérer la course. En revanche, dès l'instant où il s'asseyait à la table de la salle à manger, les minutes devenaient des heures. Tout ralentissait, même ses gestes. Il s'engluait dans un engourdissement insupportable.
- [...] Nous ne sommes pas dans un de ces romans sentimentaux qui ruinent l'esprit des jeunes filles.
- Et que vous avez pourtant lus.