6 avr. 2023
Le nouveau roman de Clarisse Sabard, "Un air d'éternité", sera disponible en librairie le 12 avril et le poche "Le souffle des rêves" est déjà disponible en librairie.
Tu verras comme se plonger dans un livre et se prendre de sympathie pour les personnages, vouloir découvrir à tout prix la fin de l'histoire, tout cela te fera te sentir moins seule.
N'est-ce pas un peu la maladie de notre siècle, de ne jamais être satisfaits de notre sort ?
Quelques instants après, en voyant Dina se précipiter joyeusement vers Arielle, dont les joues étaient baignées de larmes de gratitude, Aurélia sut qu'elle avait fait le bon choix en risquant sa vie pour les réunir. Les Allemands pouvaient bien prétendre faire leur loi et semer la terreur, tant qu'il existerait une poignée de résistants pour les défier et sauver des existences, alors l'espoir d'un monde meilleur n'était pas mort.
A partir de l'instant où on cherche, on ne sait pas forcément ce qu'on va trouver, ça fait partie du jeu.
Le temps, (…), c’est comme un flocon de neige. Pendant que tu le regardes sans rien faire, il fond. Et ensuite, il ne reste que des regrets
Qu'était-ce que l'amour, finalement ? N'était-ce pas ce sentiment qui faisait perdre la tête aux plus terre à terre et leur faisait commettre les actes les plus fous ?
Tu dois te demander comment une petite fille de dix ans a pu encaisser tant de chocs émotionnels ; hélas, je ne faisais pas exception parmi ces centaines d'enfants du Lower East Side...L'insouciance nous a été volée très tôt, mais il a fallu se construire avec...Je sais bien que si mon histoire était sortie de l'imagination d'un écrivain, la critique clamerait que c'est trop. Mais la vie, la vraie n'est pas un roman. Elle n'épargne personne.
Tu savais que les éclairs ont été nommés ainsi parce qu'on les mange vite ?
- Je regrette ce qui s'est passé, vous savez. Mais je ne sais pas comment revenir en arrière. Jérémie et moi, nous nous sommes enlisés dans le ressentiment et les non-dits. C'est dur de s'en extirper. Même si je ne demande qu'à renouer avec lui.
Albert n'avait pas tardé à l'apprendre : à New York comme nulle part ailleurs la réussite était un sport national. L'optimisme des Américains lui avait d'abord paru outrancier, mais le jeune homme s'était vite rendu compte que c'était un peuple de bâtisseurs, qui croyaient dur comme fer en leur avenir.