Sibérie »
Tes terres au drapé inconnu, mornes et sauvages, intimidées voudraient taire aux hommes leur richesse, héritage d’hier. Et l’on te dépouille, toi la généreuse au visage de bois ! Tes eaux m’appellent, profondes elles creusent mon ciel d’idéaux lointains. Mes nuits s’évadent de ce soleil bétonné. Miroirs glacés, éblouissent !
Rêver de reflets, Liberté, tes idoles me protègent ! Le gris de tes images parfumées illumine tes enfants tremblants de toi. Tes terres solitaires sanctifient la présence séculaire des esprits oubliés de tes fils.