Pour celui qui n'a pas pu voir La Guerre des étoiles à sa sortie en 1977, il est presque impossible d'imaginer ce que cela a été. Les effets spéciaux du film n'étaient pas simplement convaincants, ils vous plongeaient physiquement dans l'action. La musique n'accompagnait pas seulement l'histoire, elle jouait un rôle de premier plan dans le film. Et quand les guerriers de l'espace fonçaient dans la tranche de l'Etoile de la Mort, vous étiez littéralement arraché de votre fauteuil, émerveillé de voir ce que personne n'avait jamais vu. Voilà pourquoi rien n'a plus été pareil après La Guerre des étoiles.
2001 est peut-être le meilleur film de science-fiction jamais écrit. Quarante ans plus tard, le film a conservé toute sa force, et la fin, elle, a gardé tout son mystère : elle reste en effet à ce jour tout aussi énigmatique et incompréhensible qu'en 1968.
La Chose [d'un autre monde] a donné naissance à deux concepts clés du film de science-fiction : d'une part l'intrigue liée à la présence d'un groupe de personnes se retrouvant isolé dans un endroit lointain et menacé par une force extraterrestre, et d'autre part, le thème du conflit persistant entre la mentalité militaire ( " il faut la tuer") et la mentalité scientifique (" il faut communiquer pour la comprendre").
Ironiquement, William B. Davis, qui jouait l’Homme à la cigarette, est non-fumeur, Anderson, qui incarnait la sceptique Scully, croit en réalité au surnaturel et Duchovny, le Mulder passionné par le paranormal, n’a jamais adhéré à ces thèses.
Avant et pendant la guerre, les films de science-fiction étaient relégués au rayon aventures fantastiques pour enfants, avec une prédilection plus marquée pour la fiction que pour la science. Après la guerre, les spéculations vont bon train sur les vaisseaux spatiaux et les vies que les équipes d'astronautes pourraient découvrir sur d'autres planètes. Avec les années 1950 vient pour la science-fiction l'âge de la croissance et de la maturité.
Au milieu des années 1960, l'esprit des serials fut remis au goût du jour par la série télévisée Batman ( qui entraîna une véritable Batman-mania) et ses épisodes en deux parties, la première se terminant toujours alors que le suspense était à sa comble.
Dix ans plus tard, au début des années 1970, la belle époque des serials était bel et bien finie. Elle avait toutefois marqué les esprits, en particulier celui de George Lucas.
Son travail était tellement réaliste que quelques années avant Rencontres du troisième type, il fut appelé à témoigner en Italie dans un procès où il dut prouver que les images d’extrême maltraitance sur des animaux dans le film italien Le Venin de la Peur (1971) ne montraient par de réels sévices mais provenaient des effets spéciaux qu’il avait créés. Le témoignage de Rambaldi évita au réalisateur du film, Lucio Fulci, de faire un séjour en prison!
Selon les rumeurs, Kubrick où Arthur C. Clarke auraient décidé d’appeler l’ordinateur du film HAL pour suggérer que le véritable danger menaçant le XXe siècle était IBM (en effet, si l’on recule d’une lettre dans l’alphabet à chaque fois, HAL donne IBM) : les deux hommes ont affirmé qu’il s’agissait là d’une légende urbaine.