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Citations de Michel Maxime Egger (51)


Comme le proclame Metzner, "nous sommes partie de la nature. Nous sommes dans la Terre, non sur elle. Nous sommes comme les cellules dans le corps d'un vaste organisme qui est la planète Terre." Nous en sommes le fruit : ni en dehors, ni au-dessus, ni au centre, mais unis dans une communauté de destin.
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Que signifie "aller bien" dans un système que l'on peut considérer comme globalement pathologique ? N'est-ce pas en réalité être malade que d'être trop bien adapté à un monde qui dysfonctionne ? A l'inverse, n'est-ce pas un signe de santé que de souffrir des maux qui affectent la planète ? En conséquence, quel doit être le but de la psychothérapie et, plus spécifiquement, de l'écothérapie ? S'agit-il de renforcer le statu quo en aidant les gens à rester performants et bien adaptés à un système malsain, même si cela revient de facto à continuer à blesser quotidiennement la Terre tout en mutilateur propre être par un mode de vie inadapté à leurs besoins profonds ? [...] une écopsychologie responsable et cohérente devrait viser une cohabitation harmonieuse entre l'être humain et la nature. Elle devrait encourager une démarche libératrice et critique envers le système économique qui tend aujourd'hui à détruire la nature et épuiser les humains.
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"La psychothérapie moderne ignore les vastes
réalités écologiques qui entourent la psyché
- comme si l'âme pouvait être sauvée alors que
la biosphère s'effondre. [...] Le monde non
humain au-delà des murs de la ville est un mystère
aussi grand que les profondeurs de l'âme."
Theodore Roszak
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Michel Maxime Egger
VOTRE CONSEIL POUR TOUS CEUX QUI VEULENT RETROUVER LE LIEN AVEC LA TERRE ?

Apprendre à dire merci à la Terre et à tous les êtres qui l'habitent chaque matin en nous réveillant. Il s'agit, en nous ouvrant au mystère du vivant et du souffle, de cultiver l'émerveillement pour retrouver notre juste place comme membres de la communauté du vivant, inscrite au tréfonds de notre corps et à notre âme.

dans le magazine "Psychologie hors série n° 74 de décembre 2022 et janvier 2023.
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La psychologie a besoin de l’écologie pour élargir au monde non humain sa compréhension de la psyché humaine, saisir les liens mutuels qui peuvent exister entre les maladies de l’âme et les maux de la planète. Un habitat naturel dégradé ou absent n’a pas seulement des effets négatifs sur la santé physique — cancers, problèmes respiratoires et autres maladies chroniques non transmissibles dues à la pollution —, mais aussi sur la psyché et les comportements.
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OUVERTURE FINALE

"Il est illusoire de croire que si chaque personne
s'engage dans un processus isolé de guérison
personnelle, la société va se transformer comme
par magie en entité humaine et écologique. Les
interactions entre le personnel, le social, le poli-
tique et l'écologique sont plus complexes, l'his-
toire à l'origine de ces interactions plus compliquée
et le travail pour avancer plus exigeant que ce
qu'un tel fantasme laisse entendre."
Chellis Glendinning
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Thich Nath Hanh : "Ce dont nous avons le plus besoin pour sauver la Terre, c'est d'écouter en nous les échos de la Terre qui pleure."
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De fait, écrit Fisher, "la plupart des activités des adolescents qui dérangent les adultes peuvent être vues comme des formes d'adaptation créative à une situation insatisfaisante".
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La "thérapie assistée par l'animal" peut devenir une source de guérison pour l'homme et les autres êtres vivants. Les écopsychologues, à l'instar de Bradshaw, soulignent cependant qu'elle n'est pas non plus sans risques pour les animaux qui y participent.Elle est potentiellement nocive pour eux et peut conduire à leur exploitation. [... A l'inverse de leurs contreparties humaines, les animaux n'ont en général pas le choix de s'engager dans un travail thérapeutique.
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... les écopsychologues constatent que les gens reconnaissent peu les liens entre leur paysage intérieur en souffrance et le paysage écosystémique :Nos patients ne parlent qu'en passant de leurs angoisses concernant les questions écologiques et politiques. Ils ne s'attendent pas à ce que ces enjeux fassent partie du processus thérapeutique. Ils agissent comme si leurs troubles personnels étaient complètement séparés de la crise en cours à l'extérieur. [...] Ils ne considèrent pas leurs relations avec la nature comme une partie intégrante de leur bien-être. Ils ne voient pas non plus les liens entre leurs attachements brisés à la nature et leur souffrance. [Rust]
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... nos angoisses, nos difficultés relationnelles ou notre stress ne sont peut-être pas uniquement dus à nos blessures passées ou aux pressions professionnelles. ils ont aussi à voir avec notre environnement, les bureaux climatisés où nous travaillons, l'univers bétonné où nous logeons, les autoroutes embouteillées que nous empruntons chaque jour.
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Filant jusqu'au bout la métaphore du système immunitaire, le psychothérapeute holistique Peter Chatalos considère que, dans la mesure où il dégrade les capacités autorégénératrices de la nature dont il est inséparable, l'être humain agit sur la planète à la manière d'une maladie auto-immune.
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Nombre d'études montrent que le consumérisme est, avec l'obsession de la croissance matérielle, l'une des causes majeures de la crise écologique.
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"Dans le vide spirituel qui caractérise le monde moderne et manifeste la profondeur de sa dissociation, l'humanité ne voit plus la nature comme sacrée, mais comme une matière première qui peut être exploitée." [Mick Collins] L'utilitarisme triomphe et les limites de la biosphère sont ignorées.
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... selon Shepard, la révolution agricole issue du Néolithique a créé une dissociation entre l'être humain et la nature et rendu difficile le passage vers la pleine maturité de la vie adulte. Les conditions sont alors remplies pour que la prévalence du mythe de la Terre Mère conduise à la prise du pouvoir par un "père" plus grand qu'elle. C'est justement ce qui se passe avec l'étape suivante ; "En réaction contre le culte de la mère de l'âge du bronze au Proche-Orient, les Pères du désert ont élaboré le patriarcat.
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La nature, [que Jung] oppose au monde urbain, est "le vaste monde de Dieu rempli d'un sens mystérieux", dont les hommes ne savent rien ou dont ils ont perdu le sens. Jung célèbre en particulier les arbres qui lui semblent "traduire immédiatement le sens incompréhensible de la vie. C'est pourquoi la forêt est l'endroit où l'on ressent le sens le plus profond et l'activité la plus frémissante de la nature".
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Pour Jung, fils de pasteur, la magnificence de la nature est l'expression de Dieu lui-même.
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En ne leur fournissant pas les moyens de comprendre les éventuelles interrelations entre les maladies de la Terre et leurs propres troubles, les thérapeutes leurrent en partie leurs patients sur les raisons profondes de leurs souffrances. Ils peuvent atténuer temporairement les symptômes, mais ils ne traitent pas le problème à la racine.
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Une humeur dépressive et un état anxieux ne seraient-ils pas, pour certaines personnes, la réponse naturelle à la souffrance du monde ?
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... ainsi que le montrent Jung et plusieurs écopsychologues, les animaux et les végétaux qui peuplent nos nuits [...] peuvent aussi être la manifestation de l'homme archaïque en nous, indissociable de la nature et de la dimension animale au fondement de notre psyché. Ils peuvent nous dire aussi quelque chose d'eux-mêmes et des réalités de la planète qu'ils habitent tout autant que nous. Leur dénier cette faculté, c'est les dépouiller de leur identité et existence propres. N'interpréter leurs apparitions que de manière anthropocentrique, c'est reproduire - au plan symbolique et intellectuel - une forme d'utilitarisme. C'est réitérer l'idée, développée par Freud, du monde naturel comme peuplé d'esprits sauvages contre lesquels la conscience doit lutter.
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