Michiko Aoyama

La Bibliothèque des Rêves Secrets, un roman feel-good à la sauce japonaise, offre une bouffée d’air frais sans tomber dans les clichés habituels du genre. Ce livre nous transporte dans une atmosphère douce et poétique, où la magie opère de manière subtile.



L’intrigue se déroule au cœur d’un quartier de Tokyo, dans un petit centre social abritant une bibliothèque pas comme les autres. Dirigée par l’énigmatique Sayuri Komachi, cette bibliothèque propose des livres et des petits cadeaux qui semblent être en parfaite adéquation avec les besoins profonds des visiteurs. Les personnages, tous à un tournant crucial de leur vie, se voient offrir des ouvrages qui les poussent à réfléchir, à remettre en question leurs choix et à envisager de nouvelles perspectives.



L’auteur, Michiko Aoyama, aborde avec finesse et sensibilité des thèmes tels que les rêves de vie, les doutes, la solitude et la mésestime de soi. Chaque personnage traverse une transformation intérieure grâce à sa rencontre avec la bibliothécaire et les livres qu’elle leur propose. Cette approche, bien que prévisible par moments, reste captivante grâce à la profondeur des émotions et à la justesse des descriptions.



Ce qui rend ce roman particulièrement attachant, c’est son ancrage dans la réalité sociale du Japon contemporain. Les personnages représentent différentes facettes de la société japonaise, de la jeune mère débordée par ses responsabilités à l’employé en quête de sens dans sa carrière. À travers leurs histoires, le lecteur découvre les défis et les aspirations de ces individus confrontés aux pressions de la vie moderne.



La plume de l’auteur est à la fois simple et élégante, empreinte de bienveillance et de sérénité. L’atmosphère qui se dégage de ces pages rappelle la douceur des cerisiers en fleurs, offrant un moment de réconfort et d’évasion à chaque lecteur.



Bien que La Bibliothèque des Rêves Secrets ne réinvente pas le genre du feel-good, il se distingue par son authenticité et sa subtilité. Ce voyage au cœur de Tokyo, ponctué de rencontres inattendues et de réflexions profondes, est une invitation à la découverte de soi et à l’espoir d’un nouveau départ.



En conclusion, ce roman est une parenthèse relaxante, pétrie de douceur et d’espoir, qui célèbre le pouvoir des livres et l’importance des rencontres humaines dans nos vies. Une lecture qui, bien que légère, laisse une empreinte durable dans l’esprit du lecteur, rappelant que chaque rencontre peut être porteuse de magie et de transformation.
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Zut alors! Je me suis faite complètement avoir par la jolie couverture et le titre enchanteur. Moi qui essaie toujours d'éviter cet écueil... mais on a tous nos moments de faiblesse.



Ce n'est pas une lecture désagréable, mais c'est tout de même assez ennuyeux, plat et répétitif. À cinq reprises, la même construction: untel qui va à la bibliothèque, rencontre la dame, est au premier abord rebuté par son physique, puis charmé par ses conseils, etc... Très peu voire aucune variation, on finit par lire ces passages redondants en diagonale. Aussi, la narration à la première personne du singulier est un exercice plus complexe qu'il n'y paraît, et là, à mon avis, ça ne fonctionne pas: le récit manque de vie... Et surtout, quel intérêt d'avoir plusieurs narrateurs si c'est pour les faire s'exprimer exactement de la même manière ? Ils pensent tous de la même façon. L'autrice aurait pu leur donner une voix, un style différent... Et pour tous, c'est happy ending.



Bref, ça passe un moment, mais ça n'est vraiment pas transcendant. À l'avenir, je me méfierai un peu plus des jolies couvertures de ces romans japonais récents, silly me! Une belle couverture ne fait pas un bon livre.

Pour les occidentaux que nous sommes, les Japonais semblent pleins de bizarreries, notamment dans leurs comportements sociaux. Le roman de Michiko Aoyama nous prouve le contraire. Les 5 personnages que nous y suivons brillent par leur humanité et leur universalité. Débuts difficiles dans la vie active, désirs de réorientation professionnelle ou retraite désœuvrée : ils arrivent tous à une période charnière que nombre d’entre nous aura expérimenté, malgré la différence culturelle.

La simplicité des situations, des doutes et des attentes des héros fait leur crédibilité. Mais comme le livre est un roman feel good, tout est bien qui finit bien, pour chacun d’eux. Ce qui va les y aider ? Une bibliothécaire hors-normes qui pratique le feutrage à l’aiguille et l’art plus ou moins subtil de la suggestion…

Un très bon moment de lecture, plein de douceur et de délicates réflexions sur le pouvoir des livres, du lien relationnel et des compromis pour mieux trouver sa place dans la société.
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Quel doux nom poétique pour ce roman que j'ai beaucoup aimé.



Tomoka, Ryo, Natsumi, Hiroya, Masao.

Tous les cinq ne se connaissent pas mais ont un point commun, celui d'être à un moment de leur vie où ils ont l'impression de ne pas avancer, d'avoir perdu espoir. Mais ils décident de changer et vont être amener à pousser la porte de la bibliothèque de Sayuri, une bibliothécaire un peu hors norme qui va leur proposer un livre auquel il n'aurait pas penser, un livre totalement étranger à ce qu'ils étaient venu chercher. Et pourtant ce livre va se révéler bienfaiteur et donner un nouveau sens à leur vie.

Coïncidence ou hasard de la vie ? Cette énigmatique bibliothécaire qui a toujours dans ses mains sa laine et ses aiguilles a le don d'écouter ceux qui passent la porte de sa bibliothèque et de trouver le bon livre, celui qui apaise, celui qui guérit.



Ce roman, le premier que je lis des éditions Nami et qui me fait de l'oeil depuis sa sortie l'année dernière est une petite bulle de douceur et de bonheur.

Ce roman découpé en 5 chapitres, où chacun s'articule sur l'un des personnages se lit d'une traite.

L'écriture de Michiko Aoyama est apaisante, c'est un livre qui fait du bien mais sans jamais entrer dans la mièvrerie. On apprend à connaître les personnages, à comprendre comment ils sont arriver à ce moment de leur vies où ils ont l'impression de ne plus y arriver.

Ce roman démontre le pouvoir magique des livres, son pouvoir guérisseur et apaisant face aux doutes et aux espoirs, il suffit juste de le trouver où de rencontrer une Sayuri.



Un roman bienfaiteur et cocooning, comme souvent dans la littérature japonaise que j'affectionne de plus en plus.

"La Bibliothèque des Rêves Secrets" est un roman feel good, racontant l'histoire de 5 personnes. Ces 5 personnes se trouvent à un tournant de leur vie, et se rendent par hasard dans cette bibliothèque. La bibliothécaire leur conseille alors un livre, sans rapport avec ce qu'ils pensaient rechercher, mais qui leur permet en réalité de trouver les réponses dont ils avaient besoin.



La 1ère histoire raconte celle de Tomoka, employée dans un magasin de vêtement et voulant changer de carrière. J'ai eu du mal à comprendre cette histoire, et j'ai donc décidé de la relire. Après relecture, j'ai aussi beaucoup aimé le récit, en particulier la conclusion.



La 2eme histoire est celle de Ryo, comptable dans une petite entreprise et voulant ouvrir sa boutique d'antiquités. Cette histoire m'a beaucoup touchée, je l'ai trouvée particulièrement inspirante. Les personnes sont attachants, et il est très facile de s'identifier à eux. Il s'agit d'un coup de cœur.



Dans le 3ème chapitre, nous suivons Natsumi, qui travaillait dans le milieu éditorial mais qui a perdu sa place lors de la naissance de sa fille. J'ai beaucoup aimé cette histoire aussi, la détresse de Natsumi m'a mis les larmes aux yeux. La morale est belle, bien amenée. Il s'agit aussi d'un coup de cœur.



La 4ème partie est celle de Hiroya, qui est sans emploi, et sans espoir d'en trouver un un jour. Elle aborde surtout le thème de l'évolution, et sans surprise, elle m'a beaucoup plus également.



Enfin, la dernière histoire est celle de Masao, récemment retraité. Cette histoire était particulièrement intéressante, car je pense qu'elle peut toucher tout le monde.



J'adore que la bibliothécaire trouve un livre correspondant aux besoins de la personne en face d'elle, à travers un livre n'ayant de base aucun rapport avec la problématique du personnage, ni avec ce qu'il était venu chercher initialement. Cela met vraiment en évidence que l'interprétation d'un livre, et des choses en général, dépend de ce que l'on veut et de ce dont on a besoin.

Si je devais changer une chose à ce roman, ce serait les thématiques principales. Dans toutes les histoires, le problème principal des personnages tourne autour du travail, parfois également à un problème de communication avec leur proche. J'aurais adoré approcher d'autres problématiques. Malgré cela, cela reste un véritable coup de cœur, dont je tire des leçons de vie.



C'est un livre à avoir, à lire, à garder, et à relire selon moi.

"La valeur d'un livre est plus dans ta propre interprétation que dans la puissance de ses mots"



Venus emprunter des livres précis les 5 protagonistes du roman se voient conseiller un livre totalement inattendu. Seulement en se penchant un peu mieux sur le-dit ouvrage, ils se rendent compte qu'il est en fait des plus pertinents. À travers Komoshi, la bibliothécaire qui conseille des livres a priori hors sujet, ce livre offre de nouvelles perspectives et un nouveau regard sur sa vie et son quotidien.



Entre le roman et le développement personnel, La bibliothèque des rêves secrets initie auprès du lecteur une réflexion sur notre perception de notre vie et de nos accomplissements. Il permet de faire ressortir le bon et de montrer qu'en prenant du recul les situations se délient plus facilement. Je me suis délectée de ces 5 petites histoires de destins croisés qui font du bien au moral. Si vous cherchez une lecture réconfortante voilà le roman qu'il vous faut!

Aujourd’hui je vous emmène au Japon pour La Bibliothèque des rêves secrets de Michiko Aoyama.



Dans la bibliothèque d’un centre social, Sayuri Komachi, une mystérieuse bibliothécaire, attend ceux qui viennent lui demander des conseils. 5 personnages, d’âge différent, recevront un petit objet tricoté et un ouvrage conseillé en plus de ce qu’ils étaient venus chercher… Ils sont tous à un carrefour de leur vie et ce livre et cette rencontre les aideront à prendre un nouveau chemin.



Toutes les conditions étaient réunies pour que je m’enflamme pour ce roman : le dépaysement du Japon, le thème du livre qui peut changer une vie, la poésie que j’attendais d’après le titre et la couverture…



Et pourtant ce fut un flop. 😔



J’ai trouvé que c’était un peu mièvre, convenu… répétitif… un peu comme un mauvais livre de développement personnel (j’ai du mal avec le genre…🙄) et surtout je n’ai pas apprécié l’écriture. J’avais l’impression de lire un roman pour ados… mais peut-être est-ce la faute de la traduction ?

Roman qui nous fait réfléchir sur la vie en général, sur nous même, sur nos capacités.... J'ai beaucoup apprécié l'approche des personnages qui vont voir la bibliothécaire, pour obtenir un renseignement, et qui obtienne une citation, une phrase qui nécessite de prendre du recul :D

Je découvre la littérature japonaise depuis peu, et autant dire que ma première lecture dans ce registre m'avait quelque peu refroidie par sa lenteur et son manque d'expressivité ("Tant que le café est encore chaud").



Néanmoins passionnée de culture nippone, j'ai voulu persévérer avec un second livre.

"La bibliothèque des rêves secrets". Et j'ai ouvert les yeux, le cœur, les chakras...Je me suis laissée porter, sans me soucier du reste.



J'ai enfin compris. Le premier livre lu auparavant et objet de ma déception n'était pas "mal écrit". Il était simplement représentatif d'un mode de vie que nous n'avons pas en Occident. Et c'est déroutant pour nous qui avons l'habitude de râler haut et fort, qui vivons à 1000 à l'heure...



Tout en lenteur et en retenue, le Japon l'est aussi dans sa littérature qui se veut très feutrée, sans à-coup, sans excentricité, et toujours avec beaucoup de respect.

Dans ce roman, personne ne crie ou ne se roule par terre en public, personne ne râle ou ne se plaint de ses conditions de travail le poing levé. La différence entre nos deux cultures est véritablement dans l'expression des sentiments/émotions.



Et c'est ce que nous retrouvons à travers nos 5 protagonistes sur qui la vie s'acharne, qui vont de difficulté en déception. La vie les mènera au centre social devant une bibliothécaire quelque peu hors-normes qui saura leur recommander LE livre, celui qui fera tilt.

Une page, une image, une phrase ou un mot, et le déclic se fait chez nos personnages qui trouveront là le courage et la détermination pour changer de cap et donner un nouveau sens à leur vie.



J'ai véritablement dégusté ce livre avec tous mes sens. Une vraie séance de méditation où chaque mot résonne agréablement, entre les cerisiers en fleurs et l'odeur des livres. J'ai ainsi savouré chaque mot comme on savoure chaque bouchée d'un mochi bien frais.

En vraie éloge de la lenteur et de la lecture, ce livre est une vraie parenthèse slow-life qui vous fera un bien fou !

Plus efficace que le Lexomil ce livre est à conseiller à toute personne déprimée à la croisée des chemins de sa vie.

Il faut pour cela apprécier le style japonais qui reste souvent énigmatique pour les européens.

Ce livre est aussi une ode aux livres dont la lecture permet l’ouverture au monde.

Le message principal consiste à révéler à chaque personnage ,par le biais d’une bibliothécaire aux étranges pouvoirs,toutes les possibilités que la vie leur offre

Au coeur d'un quartier de Tokyo se cache un petit centre social proposant divers cours et activités et une bibliothèque. Mais celle-ci n'est pas comme les autres : tous ceux qui y viennent repartent avec un livre qui semble n'avoir rien à voir avec ce qu'ils étaient venus chercher et un petit cadeau de la part de l'énigmatique Sayuri Komachi, la bibliothécaire. Livre et cadeau auront-ils le pouvoir de changer leur vie ?



Un roman feel-good orienté développement personnel à la sauce japonaise... voici une drôle de découverte avec La bibliothèque des rêves secrets ! Composé de différentes histoires qui se répondent et se complètent, ce roman met en scène des hommes et des femmes ordinaires qui se trouvent à un tournant ou plutôt dans une impasse de leur vie. Confrontés à des situations qu'ils ne savent comment résoudre, ils vont tous croiser le chemin du centre social et de son étrange bibliothécaire où un livre pas comme les autres les aidera à réfléchir et à y voir plus clair en eux-mêmes.



Cette lecture me l'a confirmé : je ne suis vraiment pas une adepte des romans feel-good plein de bons sentiments et de jolies scènes, surtout quand ils sont vaguement mâtinés de développement personnel en mode "chacun peut changer sa vie", il suffit d'une rencontre et d'un peu de réflexion pour y voir plus clair. Heureusement celui-ci est japonais et pour moi ça change tout car à défaut d'être vraiment convaincue par la qualité de son intrigue je me suis régalée à me plonger dans l'ambiance japonaise, à redécouvrir les mille petits riens de la vie quotidienne et à faire connaissance avec des personnages qui représentent bien les différentes facettes de la société (le salaryman maintenant à la retraite, la jeune employée qui ne réussit pas à faire carrière...). C'est donc plus pour le côté culturel et sociologique que j'ai lu ce roman qui heureusement sonne toujours très juste et a un style agréable tout en retenue et en douceur. Pour le reste, disons que cela ne restera pas mémorable : les différentes histoires sont sympathiques, les rencontres avec les livres font forcément vibrer l'amoureuse de la lecture que je suis mais le reste n'est ni très original ni vraiment palpitant. Chaque personnage puisera dans la lecture le réconfort ou les conseils dont il avait besoin et verra sa vie transformée, c'est un peu répétitif et très prévisible.



Si comme moi vous êtes en manque de Japon depuis la crise du COVID et la fermeture des frontières ou si vous avez envie d'une petite lecture douceur, d'une petite bulle de bienveillance pour vous changer les idées, pourquoi pas ne pas pousser la porte de cette Bibliothèque, vous y ferez sans doute un voyage agréable mais qui ne restera pas forcément longtemps dans votre mémoire.

Une jolie lecture pour le début de l'automne.



Je ne suis pas sensible au développement personnel qui, je trouve, peux éloigner des luttes collectives pour les droits humains et contre les injustices sociales.



Ici, j'ai pris ce livre pour ce que je voulais qu'il soit : un voyage littéraire magique vers un bonheur retrouvé. Et c'était agréable de voir ces personnages s'épanouir en regardant leurs possibilités.



J'ai parfois grincé des dents quand la faute est remise sur les personnages, alors que les injustices ne sont évidemment pas de leur fait, ou pour la grossophobie présente régulièrement.

L'exemple le plus marquant reste celui de la salariée qui a eu un enfant et a été placardisée au travail, dont le mari ne prend pas sa part dans la vie familiale.



Mais j'ai été touchée par les cinq héros.

C'était une lecture intéressante sur le pouvoir de la lecture 🧡
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Un roman découpé en 5 histoires qui ont en commun un passage des personnages dans la bibliothèque de Mme Komachi.



Chacun y va pour une raison qui lui est propre et tous vont trouver un sens à l'existence et rediriger la sienne avec un meilleur point de vue.



J'ai apprécié retrouver les personnages dans les différentes parties. Ainsi, ils appartiennent tous à un groupe tout en conservant leur individualité et leur particularité.



C'est un beau roman qui nous apprend que la vie, notre vie, si changeante et incertaine qu'elle soit, vaut le coup. Que le temps n'est qu'une limite qu'on se met comme des oeillères. Que la vie n'est pas une ligne droite et qu'on devrait accorder de l'importance à ce qui entoure le chemin

Pris par hasard en audiolivre pour une écoute du soir, j'ai été entrainée dans chacune des histoires. Belle surprise : une écriture simple et agréable, j'ai retrouvé avec délice la redondance de situation dans la bibliothèque. Chaque protagoniste m'a touchée et j'ai trouvé leur processus d'évolution imprévisible (J'ai même cherché à me procurer le livre de poésie de Shinpei Kusano).

C'est aussi une découverte subtile de Tokyo dans les activités simples des personnages.

Un bonbon que je re-gouterai avec plaisir

Vous êtes à la recherche d'un roman bienveillant, chaleureux et rempli de bonnes ondes positives ? N'allez pas plus loin, il y a de grandes chances que vous trouviez votre bonheur avec "La bibliothèque des rêves secrets".



Cet ouvrage classé comme un roman ressemble pourtant beaucoup à un recueil de nouvelles. Chaque chapitre relate l'histoire d'un personnage indépendant aux autres et c'est uniquement par la bibliothèque du centre social d'un petit quartier qu'on peut trouver une connexion entre eux. Les chapitres peuvent donc être lus séparément et ainsi rendre la lecture très agréable et se ponctuer de pauses afin de la savourer tranquillement.

Car oui, ce livre se savoure. Il n'est rien d'autre qu'une lecture intimiste, chaleureuse et bienveillante. On est sur des histoires personnelles où chaque personnage se trouve à un croisement de sa vie. Mais quel chemin arpenté ? Peuvent-ils le prendre sans crainte, sans peur ? Et s'ils se trompaient ? Si finalement cette voie était davantage une erreur ? Toutes ces questions qu'on se pose tous à un moment de notre vie sont ici abordées sereinement sans pour autant vous forcer à partager cette vision.



Par contre, je préfère préciser que ce roman parle tout particulièrement de notre rapport avec le monde du travail. C'est un livre où l'histoire se déroule au Japon, et lorsqu'on connait un peu ce pays, on sait que sa position dans la société est très intimement liée au monde du travail. Cependant, pour atténuer un peu le propos, même si c'est concentré essentiellement sur cette thématique, il n'en reste pas moins qu'on peut y trouver quelques autres leçons de vie. Comme tout bon livre, votre lecture et interprétation pourront toujours s'élargir et offrir une vision différente et éloignées.



Personnellement, j'y ai lu beaucoup de justesse et d'humanité. Pourtant, ayant choisi d'être mère au foyer, je me suis dit que j'allais jamais pouvoir m'identifier aux personnages et sans doute passer à côté de certaines choses. Cependant, j'ai tout de même été saisie par la beauté du texte et touchée par ces personnages très humains et un peu perdus.

Les histoires sont belles, simples et très actuelles. On y parle de la vie quotidienne, de ces rêves qu'on pense hors d'atteinte ou bien de cette pression sociale qui nous dicte souvent ce que l'on vaut ou la voie qu'on doit suivre afin d'avoir sa place dans la société. Et finalement, qui sommes-nous ? Le travail crée t-il notre identité ? Ou l'inverse ?

Une vraie réflexion est portée dessus et il est vraiment intéressant de voir comment l'interprétation de chaque personnage est différente mais toujours très juste.



C'était vraiment une très belle lecture, douce et chaleureuse.

Et je note avec plaisir que ce un roman me renoue avec la littérature japonaise que j'avais un peu abandonné parce que je la trouvais très lourde et sombre à l'époque. Hate de renouveler l'expérience !

La bibliothèque des rêves secrets est un roman choral, sur la vie quotidienne dans un esprit de littérature japonaise contemporaine.



Chaque partie du roman correspond à un moment charnière dans la vie d’un personnage qu’il soit professionnel ou personnel où la bibliothécaire, Sayuri Komachi, sait écouter, encourager et aiguiller chacun d’entre eux dans leurs quêtes, avec son aide les différents personnages se reprennent en main et changent leurs destins ou voient leurs visions de la vie s’élargir.





Dans La bibliothèque des rêves secrets, Michiko Aoyama décrit la société japonaise avec ses contraintes, ses règles, sa rigueur mais aussi sa dureté dans le monde professionnel, les rapports à la société et aux autres avec beaucoup de justesse mais sans jamais tomber dans le jugement de valeur.



L’écriture est toute en douceur, avec un message porteur d’espoir sur la possibilité de trouver sa voie pour chacun d’entre nous mais aussi de ne pas oublier de s’ouvrir aux autres et de leurs faire confiance sans crainte du jugement.

Lire La bibliothèque des rêves secrets a eu un effet apaisant avec cette sensation de m’immerger dans une bulle de sérénité loin de l’agitation du monde.

C’est avec plaisir que j’ai vu chacun des personnages trouver sa voie dans une société parfois très rigide.





Avec La bibliothèque des rêves secrets, Michiko Aoyama délivre avec justesse et douceur et surtout sans platitude un message d’espoir sur la possibilité de trouver sa place tout en poursuivant et en réalisant ses rêves. Lire La bibliothèque des rêves secrets fut une parenthèse enchantée. Un très joli roman que je recommande.
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Une succession de nouvelles. Des tranches de vies très plates, très lisses, avec un petite morale à la fin.



C'est la deuxième lecture "feel-good" japonaise que je lis et je ne pense pas retenter l'expérience. Bien que j'aime la littérature feel good et assez douce (type Jenny Colgan par exemple), ici l'histoire n'a vraiment pas assez d'action à mon goût.



Ce type de lecture pourrait plaire si vous cherchez des histoires courtes, simples, sans péripéties.

Qu'ont en commun une jeune vendeuse de prêt-à-porter, un comptable de 35 ans, une maman quarantenaire documentaliste, un trentenaire sans emploi et un retraité ? Tous ces personnages vont croiser la route de Sayuri Komachi, bibliothécaire silencieuse aux excellents conseils. Pourtant, aucun d'entre eux ne pensait dépasser sa condition après la lecture d'un livre pour enfant, d'un essai scientifique ou d'un poème...



Ce roman se lit comme un recueil de nouvelles, même s'il est plus proche du roman choral dans sa construction. Chaque personnage raconte, à la première personne, son histoire personnelle et ce qui l'a amené à rencontrer la bibliothécaire du centre social de quartier (point névralgique du livre). L'utilisation du "je" nous incite à entrer dans la tête des cinq personnages (un par chapitre), rendant leur récit plus crédible et plus immersif ; pourtant, je suis restée à distance. Même si certaines nouvelles m'ont touchée (en particulier celle de la maman documentaliste et celle du retraité), je ne me suis pas profondément impliquée dans cette lecture. Je me suis laissée aller, mais pas au point de m'attacher réellement.



Le style de Michiko Aoyama est très accessible, très occidental (pour une autrice japonaise) et plutôt imagé. La construction est simplissime de prime abord, même si les rappels entre personnages (qui en font un roman choral) sont aussi savoureux que surprenant. Ce roman se lit comme une gourmandise d'été, qui m'a rappelé, par certains aspects, les romans spirituels de développement personnel (que je n'affectionne pas tant).

Ah ça, depuis quelques mois, ou quelques années, ou la Covid (au choix !), des livres avec en titre « la bibliothèque, la librairie, le restaurant, la papeterie, le magasin, la pâtisserie ou le café » déferlent, précisément sur les étals de nos librairies ! Toute une ville est convoquée dans nos lectures, est-ce ce dont on a besoin, d’un peu plus de proximité ? Je ne saurais dire.



Ceci dit cette bibliothèque-là n’est pas exactement celle qu’on imagine. D’une taille moyenne, on en parcourt peu les rayons. Elle est sise dans un coin de ce qui s’appelle un centre social au Japon, centre collé à une école maternelle.



Je rapproche un peu ce centre social d’une « Maison pour tous » comme on les appelle à Montpellier, à savoir des endroits gérés par la Mairie, où vous pouvez venir prendre des cours gratuitement, mais sur inscription. Ici, aussi bien de l’Ikebana, l’art floral japonais, que des cours d’informatique ou encore des animations pour les enfants.



Mais ce n’est pas tant la bibliothèque de ce centre, qui nous intéresse, que la bibliothécaire, Sayuri Komachi.

Faut-il voir dans le gros chat blanc ronronnant de la jolie couverture pastel « kawai », une allégorie de cette imposante dame, habillée tout en blanc des pieds à la tête, avec une broche garnie de fleurs blanches dans le chignon, attendant les lecteurs, en faisant du travail à l’aiguille ?



Assez nonchalante, parfois laconique, parfois presque enfantine, mais toujours concise dans ses réponses, c’est un « drôle » de personnage !



On apprendra peu de choses d’elle, elle n’est pas comme un personnage central du livre, mais c’est tout de même, d’une histoire à l’autre, l’instigatrice de changements ténus chez les gens qui la rencontrent.

C’est un roman choral, un chapitre correspond à une personne, tous vivant dans l’arrondissement du centre social, dont ils dépendent.

Parfois un personnage est cité à nouveau dans le chapitre correspondant à un autre, ce qui nous permet d’avoir de ses nouvelles. 😊



Ce que j’aime avec les auteurs nippons, et en ce moment je lis quelques autrices japonaises, c’est qu’elles nous racontent la « vraie » vie, enfin il me semble, au Japon.



Rien d’extravagant donc, mais par contre on y trouve beaucoup de poésie.



Chacune des personnes dans ce livre est différente : une jeune vendeuse dans un grand magasin de 21 ans, un jeune chômeur de 30 ans qui a un don pour les dessins, ayant fait les Beaux-Arts, ou un tout jeune retraité de 65 ans par exemple.

Ils sont dirigés pour des raisons différentes vers le centre, et immanquablement prennent les conseils de la bibliothécaire pour emprunter des livres sur la discipline choisie, par exemple le jeu de go ou l’informatique.



A la toute fin du court entretien avec Mme Komachi, elle leur donne une feuille sur lequel il y a 2 ou 3 noms de volumes en rapport avec ce qu’ils cherchent, ainsi que la référence d’un volume complètement décalé par-rapport à eux et à leur recherche !



Mais peut-être pas si décalée avec un de leurs rêves…



Par exemple pour la première jeune fille, un livre de contes qu’elle adorait quand elle était petite, va lui ouvrir les yeux sur un des aspects de son caractère, mais je ne dévoilerai rien !😉



Et pour moi, c’est là que se place un des intérêts du roman. Les changements ne seront ni spectaculaires ni radicaux, mais tout en douceur. Juste de petits changements, des réflexions sur les vies et c’est apaisant, doux, et intéressant.



Les personnages sont vifs et attachants, même si chacun n’est décrit que sur une cinquantaine de pages, mais on a le temps de réfléchir sur des aspects de sa propre vie.



Mais si vous cherchez des histoires de grands changements de vie, avec des listes de livres à rallonges provenant de cette bibliothèque, que vous-même vous pourriez lire, passez votre chemin ! 🚶🚶

J'ai adoré cette lecture. Des livres, une bibliothèque que demander de plus ? La magie peut être, celle de Sayuri Komachi, bibliothécaire, qui propose à chacun de ses visiteurs ouvrage bien loin de ce qu'ils croyaient être venus chercher, ce livre changera leur vie.



C'est un livre qui fait du bien, où l'autrice fait une belle place au pouvoir de la lecture