"(...) Roland, redescends sur terre, tu ne me plais pas physiquement, tu plais pas à grand monde d'ailleurs. A deux sur une plage déserte, on chercherait partout un perroquet, un poulpe, un crabe, pour s'éviter tes atermoiements. Je suis pour ma part assez difficile en amour, faut pas croire ce que véhiculent les clichés tu sais, je choisis mes compagnons après mûre réflexion, même si c'est pour s'enculer à sec. (...)"
"L'heure de vérité (du vieux cycliste pédéraste)" de Mickaël FEUGRAY, in Arthrite et cataracte, 2016, éditions Inédits (p. 61).
"(...) Je pense qu'il y a des sujets qui vous happent, qui dépassent l'entendement, au même titre que le tri des déchets ou la passoire à spaghettis. (...)"
"Le coeur en miettes (pour Résine A.)" de Mickaël FEUGRAY, in Arthrite et cataracte, 2016, éditions Inédits (p. 9).
"(...) J’ai jamais croisé une nénette comme ça. De la dégueulasserie pure. Du rock sauvage. Une hyène dans un clapier. Elle fait pas rock pour un rond. Elle l’est. Insensée. Sans mesure. Sans calcul. Ça fuse. Et ça atteint toujours une cible, peu importe les dommages. Les mecs sont plus soft. (...)"
Mickaël Feugray, Macadam Fortune.
"(...) Pis entre nous. Un verre n’a jamais tué personne. Qu’on lance. Verre après verre. (...)"
Mickaël Feugray, Macadam Fortune.
"(...) Franchement, mon pote, pourquoi ne rêver qu’endormi ? L’actualité, c’est bon pour les époques. On est au dessus des époques bordel ! L’art, ça dépasse les siècles. (...)"
Mickaël Feugray, Macadam Fortune.
« D’une manière ou d’une autre, l’amour se monnaie toujours » (page 13).
« Nous ne sommes pas faits pour vivre ensemble. L’espèce est solitaire. Il n’y a pas de meutes humaines. Juste des tentatives vouées à l’échec. » (page 13).
"(...) Le voyez-vous qui se vautre, là, dans sa complaisance ? Sentez-vous le vent du contentement qui s'époumone et frappe à la porte ? Le mistral à côté, c'est mémé qui tousse. (...)"
Mickaël FEUGRAY, "Les cocottes en papier (du scribouillard fou)", 2013, in L'amour se livre, Livres Sans Frontières (p. 115).
"(...) Nous sommes d'un ridicule. Des petites marionnettes qui s'agitent bêtement, juste pour le folklore d'une dictature. (...)
Séverin FOUCOURT, Front impopulaire.
"(...) Les Che Guevara en herbe, ça se coupe à la racine. Sinon, ça prolifère. (...)"
Séverin FOUCOURT, Front impopulaire.
(...) Ça ne rime à rien, c’est comme manger les pissenlits par la racine alors qu’on n’est ni une taupe ni un lapin ! Ou comme ces ours polaires qui crèvent de faim alors qu’ils ont des carottes glacières à disposition ! (...)
Mickaël Feugray, Un rien au-dessus des pâquerettes.
« Triste parodie. Les clowns ont plus d’estime de soi. » (page 12).