Même si c'est un petit oiseau qui s'est échappé, c'est lorsqu'il n'est plus là que l'on se rend compte de son importance. Les Hommes répètent éternellement le même erreur. Et repartent bêtement à la recherche du salut et de la tranquillité.
A la place de nos viscères en voie de putréfaction nous avons comblé la vacuité de nos coeurs avec de la sciure et nous continuons à faire semblant de vivre.
En me retournant, je m'aperçois que nos pas ne laissent aucune empreinte. Ni les chemins que nous aurons empruntés, ni les chansons que nous aurons fredonnées... Personne ne se souviendra de nous lorsque nous aurons disparu.
Aujourd'hui encore, le ciel était d'humeur maussade. L'expression même de "ciel bleu" s'était défraîchie dans la mémoire collective, et personne ne semblait trouver anormal que la grisaille ait déteint sur la vie.
Saito : Où sont les toilettes ?
Je commence à avoir mal au ventre, à cause du stress. Ah je crois que c'est à cause du pain que j'ai mangé à midi, la date de péremption devait être passé.
Nakajyo : Est-ce que l'on peut changer de coéquipier ?
Toki : Moi aussi...Je veux changer. Vous nous avez choisis tout les trois, mais on ne se connait pas du tout.
On ne peut pas former une équipe.
Saito : Ah, mais....
On peut faire connaissance dès maintenant, non ?
Toki : Quoi ?
Saito : Personne ne se connait lors de la première rencontre.
Nakajyo : Il est hors de question de faire équipe avec ce grand gamin et l'autre non plus, je ne crois pas qu'il puisse se battre, il est trop chétif.
A une époque chaotique ou le ciel et la terre étaient mêlés existait un pays paisible ou les humains et les yokais avaient appris à coexister. Cette terre fut le berceau de la civilisation et de la foi. On l'appelait "togenkyo", le paradis terrestre.
- On est quatre. Si on utilise un peu notre tête, on trouvera bien quelque chose.
- Exact. Autrement dit... Jusqu'à maintenant, on n'a jamais trop réfléchi. Une attaque de concert sera probablement nécessaire.
- Un concert de quoi ?
- Ne te creuse pas la cervelle. En gros, ça veut dire qu'on se rue sur lui tous en même temps pour lui mettre une raclée.
- Hé là ! C'est violent tout ça ! Vous partez faire quoi ?
- En fait, on va chercher la bagarre à "Dieu".
- Qu...!? C'était quoi ça !?
- Ca ressemblait pas au bruit d'un éboulement ?
- C'est pas vrai...!?
- Nous sommes sous terre, n'est-ce pas ?
- Ouais...
- Comment est-ce qu'on s'est échappés de notre cellule, tout à l'heure ?
- On a explosé le mur...
- Si on détruit un des murs porteurs de cette demeure souterraine, qu'est-ce qui se passe ?
- Comment ça, qu'est-ce qui se passe ?
- Le poids du sable en haut sera trop lourd pour...
- Hein !? Mais t'es qui toi !?
- Hé toi !! Surveille tes paroles !! Cette auguste déité est l'un des cinq grands bodhisattva qui gouvernent le royaume céleste ! Le symbole de l'affection et de la compassion ! Le grand bodhisattva Kanzeon !!
- La... La... La Kwannon !?
- C'est étrange... On dirait plutôt ''le symbole de l'autosatisfaction et de l'obscénité''...
- Vous êtes vraiment classes... Je vous avais sous-estimés. Bonjour ! C'était pourtant une poupée vraiment réussi... Qu'est-ce qui vous a mis la puce à l'oreille ?
- T'as pas assez étudié ton sujet.
- La première chose que ce nabot dit toujours... C'est "j'ai la dalle" !!
(Pendant ce temps là, Goku escalade une falaise)
- Raaah ! J'ai la dalle !! Enfer !!
- Tu reviens la bouche en coeur, c'est une vrai merveille. Tu ne manques pas de culot.
- Ha... Hakkai...?
- T'imagines quand même pas qu'on est venue te chercher ? On peut dire que tu nous auras fait courir pour rien !
- T'as fais tes prières, Kappa de merde ?
- Hein...? Atten... OWAH ?!
- Tiens-toi tranquille si tu veux mourir sans douleur.