[Les narratrices ne veulent plus aller chez leur frère aîné enrichi qui les méprise et l'ont dit à leur mère, qui refuse de les entendre]
Aussi quelle impudence de venir lui couper les cheveux en quatre avec un tas de méchantes histoires ! Et merde à la lune ! Si elle ne pouvait plus disposer de son cœur comme elle l'entendait. Son aîné, elle l'aimait plus que sa propre peau. Elle lui faisait cadeau de toutes ses divagations de Maghrébin honteux (...). Plus souvent qu'on vienne lui dicter ses sentiments de mère. (...) Faudrait voir nous autres à nous tenir tranquilles, on avait pas encore l'âge d'afficher la couleur de nos idées.