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Critiques de Minou Azoulai (24)
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Ne tirez plus sur l'hôpital

Le titre aurait dû être » Ne tirez pas sur l’hôpital Saint-Joseph », car l’expérience ne peut pas être représentative de l’ensemble du système de santé en France. C’est un hôpital privé.



Le livre intéressera toute personne étrangère au milieu médical pour son tour d’horizon de diverses spécialités.



Sinon, vous lirez une suite de tableaux, chacun représentant un service différent, où l’auteur dépeint le plus fidèlement possible une réalité que l’on connaît plus ou moins tous.



Si vous êtes soignant, vous n’apprendrez pas grand-chose si ce n’est peut-être la pratique de la chirurgie robotique depuis 2011.



Une enquête qui rend hommage aux soignants toutes catégories confondues pour leur empathie et leur dévouement malgré des conditions parfois difficiles… mais comme dirait Anne Roumanoff dans ses sketches :



« On ne nous dit pô tout » !

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Y a-t-il un docteur près de chez vous ?

Les déserts médicaux sont les espaces ruraux ou de certaines banlieues où il peut n'exister de gardes de nuit (donc obligation d'appeler le SAMU) voire même de médecins à proximité. Dans l'urbain sinistré, il n'y a plus de considération pour le médecin devenu prestataire de services demandés avec plus ou moins d'agressivité par le patient et dans le rural le docteur est désiré alors qu'il ne désire pas résider là.



Les maternités et les cliniques ont disparu en grand nombre et le nombre de femmes qui accouchent en cours de trajet entre leur domicile et l'établissement médical serait d'environ 10 par an dans l'hexagone.



L'auteure s'est largement penchée sur la région Centre-Val-de-Loire et ses habitants pourront identifier nombre de communes qu'elle rend anonymes tout en donnant des pistes culturelles pour les identifier. Celle où on imprime les derniers tickets du métro parisien est reconnaissable en Argent-sur-Sauldre dans le Cher.



Après nous avoir décrit le blues de divers personnels de santé, d'élus et de patients, Minou Azoulay évoque les propositions contenues par la loi "Ma santé 2022" et les prolongements que cette dernière pourrait trouver en particulier dans la définition d'un emploi d'assitant médical dont les caractéristiques restent à définir.

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Ne tirez plus sur l'hôpital

Cet ouvrage permettra, à certains, de découvrir que le titre d'hôpital peut être porté en France, non seulement par des établissements publics mais également par des établissements de santé privé d'intérêt collectif. Peu nombreux en région (même si les villes de Bordeaux, Toulouse, Marseille, Lyon, Grenoble et Montpellier en comptent chacune un), ils se rencontrent plus souvent en ïle-de-France et en particulier à Paris.



L'hôpital Saint-Joseph relève de cet ensemble ; il fut, fondé en 1878 à l'initiative Maurice le Sage d'Hauteroche d'Hulst, alors Vicaire général du diocèse de Paris mais sur le point de devenir recteur de l'Université catholique de Paris et qui fut ultérieurement député du Finistère (de 1892 à son décès en 1896). En 2017, cet établissement avait une capacité de 578 lits et avait vu 51 482 passages à son service des urgences. Il comptait 18 salles d'opération, 3 salles d'imagerie et de cardiologie interventionnelle et 3 salles d'endoscopie, une Imagerie médicale, 1 laboratoire de biologie médicale et microbiologie, 1 laboratoire de microbiologie spécialisé dans le dosage des antibiotiques, 9 salles d'accouchements et 2 salles de césariennes.



Minou Azoulai s'est plongée quatre mois dans l'univers de cet hôpital parisien. Elle livre là notamment en environ une demi-douzaine de pages, des anecdotes très significatives qui permettent de bien approcher en particulier le fait que certains patients d'aujourd'hui ne sont guère patients et qu'ils passent parfois aux stades de l'agression verbale quand ce n'est pas physique.

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Mes années barbares

Dans « Mes années barbares » Anne Lorient raconte son périple dans la rue, sa décente en enfer, son parcours de femme torturée. Un livre brut, incisif et détonnant qui se lit parfois difficilement mais qui reflète la réalité de nombreux SDF en France.



A 18 ans, Anne est contrainte de s’enfuir de son « cocon » familial après avoir subi de nombreuses violences sexuelles, physiques et psychologiques de la part de son frère. Issue d’une famille bourgeoise, ses parents choisissent sciemment de taire l’horrible vérité et s’enferment dans un silence destructeur. Ce sera le début d’une longue descente aux enfers pour celle qui raconte, explique, se livre et se confesse.



Forcée à grandir trop vite et confrontée à une réalité violente, Anne est déjà une enfant brisée. Propulsée dans la capitale, elle va devoir se débrouiller seule sur les trottoirs de Paris pendant plus de 15 ans. A la merci de la violence des hommes, de l’indifférence des autres, du disfonctionnement humain ; la vie est une lutte de tous les instants. Ne pas sombrer, continuer à avancer, vivre dans l’instant. Et répéter.

L’écriture est précise et parfois cruelle. Les scènes de viols se banaliseraient presque. La violence est partout, du début à la fin. Et alors qu’on se dit que cela ne pourrait pas être pire, on retombe encore dans l’horreur.



Pour autant, cette œuvre ne fait pas l’erreur d’être un descriptif sans fin de moments de vie affreux, mais devient une réflexion sur le sens de la vie, le courage et la persévérance.



Avec beaucoup de pudeur, l’auteure nous livre ses sentiments profonds, ses doutes, ses valeurs et sa reconstruction. Et finalement, on peut tous en tirer un enseignement.

Avec sincérité et poigne, l’auteure nous ouvre donc une porte vers son quotidien et nous donne à réfléchir sur notre rapport au monde et à autrui. Ou comment se rendre compte de cet univers parallèle et découvrir ce qui se passe finalement juste en dessous de nos fenêtres, dans nos rues et nos beaux quartiers.



On en sort forcément changer. On apprend à regarder celui qui dort dehors différemment. Et c’est déjà une belle réussite. Et puis, si vous avez l’occasion d’entendre ce témoignage de vie de vive voix, comme j’ai pu l’expérimenter, cela donne encore plus de puissance à cette œuvre intimiste. Une belle leçon de vie.


Lien : http://www.chroniquesdurenar..
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Mes années barbares

Une femme à la rue, jamais plus vous ne la regarderez de la même façon. Minou Azoulai a prêté sa plume à Anne Lorient pour témoigner avec pudeur et sensibilité de la barbarie de ses années dans la rue.
Lien : http://www.toutpourlesfemmes..
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Mes années barbares

Une forte claque.

Témoignage lu hier, presque d'une traite, qui me hantera longtemps, tant le récit d'Anne Lorient raconte l'enfer. J'en sors admirative devant le courage de cette femme, et révoltée.

Révoltée devant l'inertie et la complicité de ses parents, de sa famille, des voisins face à la perversité de son frère.

Révoltée de la dureté du monde de la rue qui transforme des humains en pire que des bêtes sauvages.

Révoltée du manque d'écoute et d'aide de nombreux professionnels du social et du médical qu'elle a croisé sur son chemin.

Admirative par la force d'Anne Lorient, détruite à six ans lorsqu'elle devient l'objet sexuel de son frère, et qui en dépit de très longues années de galère, a réussi aujourd'hui à se construire une famille.

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Mes années barbares

Elle nous raconte son Histoire... Son histoire suffocante, son parcours semé d'embuches, de souffrances et de tortures. Son Histoire de petite fille de 6 ans qui se fait violer par son propre frère... Son Histoire d'adolescente qui décide de tout plaquer, de fuir sa famille dans le déni, qui sait mais ne veut pas admettre, cette mère alcoolique et absente, ce père un peu effacé... Son Histoire dans la rue, abandonnée de tous, devant braver toutes les situations dangereuses, blessantes au sens propre du terme, une bataille au quotidien, subir des actes monstrueux pour pouvoir se faire une "place sur un bout de trottoir"... Son histoire de femme qui enfin rencontre quelqu'un, l'Amour, puis encore quelques uns, qui lui tendent la main... L'arrivée de ses 2 fils la sauve, la maternité est un peu, quelque part, sa revanche, l'envie de les aimer et leur offrir ce qu'elle n'a jamais connu : l'amour et la protection d'une mère... Tout au long de cette lecture, on a envie d'hurler à l'injustice, de détourner le regard de certaines scènes intolérables... 1 seul homme à l'origine de cette descente aux enfers. Si la résilience et le courage devaient avoir un visage, Elle en serait un... Comment se reconstruire après de telles périodes vécues dans sa vie ? Comment trouver la force, transformer cette "rage" ? Taper du pied au fond d'une piscine pour refaire surface ! Incroyable... Lisez-le !!
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Petits arrangements avec la cinquantaine

Petits arrangements avec la cinquantaine, mes amies, mes amours, mes années, de Minou Azoulai. ed de la martiniere, 2013.

Ideal pour passer une soirée ou deux..

Livre sympa, bien écrit. J'ai retrouvé une pince de Janine Boissard et de Nicole de Buron. Avec cependant un manque d'histoire qui rend la lecture au final un peu Nian nian. C'est quand même bien une petite histoire. Broder sur le thème des années qui passent, c'est sympa pendant 100 pages et puis le thème s’épuise.

L’époque a aussi changé, le ton qui se veut plaisant est plus triste.

Livre sympa, bien écrit. J'ai retrouvé une pince de Janine Boissard et de Nicole de Buron. Avec cependant un manque d'histoire qui rend la lecture au final un peu Nian nian. C'est quand même bien une petite histoire. Broder sur le thème des années qui passent, c'est sympa pendant 100 pages et puis le thème s’épuise.



Quelques passages rapides mais percutant sur la solitude, qui m'ont frappé de plein fouet.
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Mes années barbares

Qu'il était dur à lire ce témoignage ! Dès la première page, Anne nous embarque dans l'enfer de sa vie... Et quelle vie ! Abusée par son frère de 12 ans son aîné dès l'âge de 6 ans, elle quitte le domicile familial à sa majorité. Comment continuer à vivre auprès de ceux qui sont sensés la protéger et qui au lieu de ça ferment les yeux et les oreilles pour ne rien voir, ne rien entendre... Ce père qui entre dans la chambre de sa fille et qui voit son propre fils violer la chair de sa chair et qui referme la porte comme si de rien n'était... On croit rêver !! On se demande comment, pourquoi ??



Anne choisit de se réfugier à Paris. Elle est persuadée de trouver du renouveau à la capitale, du beau, des gens qui sauront l'accueillir à bras ouverts et lui offrir un avenir meilleur. Malheureusement, la tante chez qui elle pense se réfugier le temps de trouver un emploi et un logement ne voudra pas d'elle plus de quelques jours. Alors que reste-t-il sinon la rue ?

La rue et son enfer... Les viols, les "mafieux" qui s'approprient des morceaux de trottoir qu'ils faut leur payer avec de l'argent si non avec son corps... Comment Anne a-t-elle réussie à ne pas sombrer ? A avancer encore et encore ? ...



Heureusement sur son chemin, elle a trouvé des gens bien. Trop peu malheureusement... Comme cet homme qui lui offre de venir prendre une douche chez lui, qui lui offre quelques provisions, sans rien attendre en retour.



On pourrait croire que les médecins, les assistantes sociales, tout ces professionnels de la santé et du social l'aideraient, en fait il n'en est rien... Combien lui tourneront le dos ? Lui claqueront la porte au nez ? Lui diront ne rien pouvoir faire pour elle et la remettront gentiment dans la rue ?

Heureusement il y a eu ces professionnels pleins d'humanité qui ont fait ce qu'il fallait pour la sauver, pour la sortir de la rue et lui offrir un semblant de vie meilleure à elle et ses deux enfants.



C'est un témoignage vraiment poignant, très difficile à lire. On ne s'imagine pas de tout ce qu'il se passe dans la rue pour les SDF, même dans les centres sociaux qui leur sont ouverts... Il faut vraiment être une femme forte comme Anne pour survivre et avancer, ne rien lâcher et croire en des jours meilleurs.



On ne sort pas indemne de cette lecture qui traite de sujets forts tels l'inceste, le viol, la vie d'une femme SDF.
Lien : http://nunuchenomore.blogspo..
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Mes années barbares

J'ai reçu « Mes années barbares» dans le cadre d'une opération Masse critique. Je tiens à remercier Babelio ainsi que les Éditions de la Martinière pour cette découverte.



Anne Lorient est une jeune fille comme les autres, en apparence seulement. Cette petite fille est victime d’inceste familial. C’est donc pour fuir son frère qu’elle décide de quitter la maison à sa majorité. Rejeté par sa famille et ne sachant ou aller, Anne se retrouve très vite SDF, et durant ces quinze années dans la rue, Anne va vivre l’inimaginable. Des viols collectif d’une violence atroce, qu’elle ne compte même plus, tenter d’élever tant bien que mal son enfant, éviter les coups pour un bout de trottoir… Mais Anne va aussi faire quelques rencontres qui vont bouleverser sa vie. C’est sa deuxième maternité qui la sauvera de la rue.

Ce témoignage annonce la couleur dès les premières pages. On sait qu’Anne ne va pas épargner son lecteur, et raconter en détail ce qu’elle a subit toutes ces années. C’est poignant, c’est triste, c’est dur, c’est plein d’espoir, on passe par beaucoup d’émotions différentes. Un récit très fort sur une réalité qu’on ne veut pas nous montrer. Anne Lorient est une femme courageuse. Aujourd’hui, un toit au-dessus de la tête pour élever ses deux enfants, elle nous raconte son histoire. Une belle leçon de vie.
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Mes années barbares

Le récit d'une vie... et quelle vie !



Ce témoignage m'a bouleversé, et pourtant j'ai l'habitude d'en lire. Mais les mots sont tellement forts, tellement crues, tellement horrible que j'en ai parfois eu des frissons.

Je me suis mis à la place de cette femme et je n'ai pu qu'imaginer le courage qu'elle a eu afin de s'en sortir et de faire vivre sa famille.



J'ai trouver que sa descente aux enfers était tellement forte que par moment on doute qu'elle en sorte ( particulièrement les violences sexuelles qu'elle a subit encore et encore).



Je félicite cette femme de vivre aujourd'hui heureuse et épanouie et la remercie de nous avoir fait partager ce témoignage qui je l'avoue nous remet bien les pieds sur terre et montre que tout peu arriver mais qu'avec la force du mental on peut s'en sortir !!!! !



Superbe livre !
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Mes années barbares

J'ai reçu ce livre des éditions de la Martinière dans le cadre de la dernière masse critique Babelio et je tenais tout d'abord à les remercier.

Ce livre est une véritable merveille, une énorme coup de cœur et coup au cœur. Une gifle sur la réalité du quotidien de tant de personnes.

Au delà de la battante qu'est Anne Lorient et du respect qu'elle inspire en tant que personne pour avoir réussi à se construire avec tout ce qu'elle a pu vivre, il est impossible de ressortir indemne de cette lecture tant on sent dans chaque mot l'émotion, la dureté et la froide réalité de ce qu'elle a vécu.

L'écriture est bien construite, fluide et simple, l'auteur écrit son enfance, sa vie, ses douleurs et ses bonheurs comme un simple constat. Et c'est là que se trouve la force de ce livre. C'est avec cette approche qu'elle nous émeut, nous donne envie d'être plus altruiste, nous met face à notre conscience de spectateurs de l'enfer que vivent certains.

Ce livre se lit d'une traite tant on est pris par la vie d'Anna Lorient, ses émotions et que l'on veut arriver au moment où elle s'en sort. On sourit avec elle, on pleure de ses souffrances et on est fier pour elle lorsqu'elle réussit à relever la tête.

Pour conclure je dirais que ce livre est une leçon de vie et de courage. Il m'a beaucoup apporté et j'en remercie Anne Lorient, Minou Azoulai, la maison d'édition et Babelio.

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Mes années barbares

Un hymne à la vie qui s'avère plus fort que l'appel au désespoir dans lequel Anne a failli sombrer. Ce témoignage est inouï de violence, de déni parental face à l'impardonnable inceste qu'elle a subit de la part de son frère, et de la terrible déchéance qu'elle doit subir à cause de la non assistance à personne en danger que sa mère n'a cesser d'observer. Comment pouvait elle s'en sortir autrement sans l'aide de quiconque? Elle a fugué pour se préserver de son enfance meurtrie qu'elle ne supportait plus, et l'horreur n'a fait que redoubler. Quelle résilience admirable Anne a su développer grâce à la naissance de ses 2 fils, pour lesquels elle ose affronter la honte, dépasser sa peur panique de parler. Un parcours admirable de persévérance, de pugnacité pour retrouver la fierté et la douceur de pouvoir découvrir le sommeil à l'abri, sans redouter les violences sexuelles déjà tellement subies.

Chapeau Mme Lorient! Vous représentez la porte parole féminine de cette génération vis à vis des femmes sans domicile fixe dont les conditions de survivance dépassent l'entendement.

Outre de vous souhaiter une vie apaisée, adoucie et la joie de ressentir mille plaisirs quotidiens, je ne peux imaginer que votre combativité incroyable ne puisse être entendue afin de servir la cause des sans abris.

Honnêtement, vous pouvez être fière de vos victoires, celle d'être parvenue à la réussite d'un quotidien en vous réinsérant, celle de pouvoir enfin transmettre tout l'amour à vos enfants en les encadrant et les guidant et enfin celle d'avoir tenu la promesse de tout révéler de cette vie barbare connue avec votre meilleure amie, aujourd'hui disparue.

Un témoignage poignant que j'encourage tout le monde à lire. Pour que les choses puissent évoluer.
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Ne tirez plus sur l'hôpital

Intéressant de lire un livre quand le sujet est au coeur de l'actualité.

Ce documentaire se lit très aisément. Les chapitres courts favorisent la compréhension et donnent un rythme plutôt agréable permettant une projection plus aisée.

Après il m'a manqué une fluidité dans les propos tenus, l'ensemble est un peu fouillis. L'auteur a voulu abordé tous les services de l'hôpital mais les liens entre eux ne sont pas toujours très clairs et pas traités forcément de manière équitable.

Se consacrer pleinement à un service, les urgences par exemple, aurait peut être été plus judicieux.

Tout en comparant avec d'autres établissements hospitaliers, peut être un peu moins « riches ».

En tout cas le personnel tout métier confondu est bien mis en avant et valorisé avec beaucoup d'égards et d'empathie.

Les patients ne sont pas en reste et sont traités avec beaucoup de respect.
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Mes années barbares

Un récit très dur à lire, sur le thème des "sans domicile fixe", sur la violence, sur le viol..
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Jamais sans mon psy

Cette enquête très intéressante nous plonge directement dans toutes les techniques d’aide possible en lien avec le mal être et les maux parfois nouveaux de notre siècle.



Les auteurs font le point sur les bases de la psychanalyse, la question du remboursement dans ces thérapies ainsi que les thérapies annexes en lien avec la quête du bonheur que nous trouvons beaucoup ces dernières années.



Les thérapies et besoins de l’enfance à l’âge adulte en passant par l’adolescence et la souffrance au travail sont passés au crible afin de nous informer sur les bonnes ou les mauvaises pratiques. La vigilance est de mise et les professionnels formés sont une priorité dans une demande d’aide en constante augmentation.



Ce livre est accessible à tous et le travail de recherche très intéressant.
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Mes années barbares

Je n'ai pas de mots, je sors de cette lecture en larmes. Je n'ai pas mots...
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Ne tirez plus sur l'hôpital

Quatre mois en immersion dans un hôpital, accès à tous les services; ce livre est fait de témoignages, d'entretien avec les différents grades de soignants et avec les patients.

Pour avoir expérimenté hôpitaux privés et CHU, les faits rapportés semblent bien proches.

Ce que j'avais ressenti ce sont les réductions budgétaires, les objectifs de rentabilité et la nécessité de procurer les meilleurs soins possibles: d'où un stress des soignants: les plus épuisés mais les plus prévenants étaient les aides-soignants, surchargés de travail et mal équipés; de nombreux arrêts maladies (souvent burn- out) compliquent la situation.

Sans compter les patients jamais contents, agressifs et/ou très angoissés (la nourriture est une vraie cure amaigrissante tant elle est peu attrayante, on mange l'entrée et le dessert , rarement le plat de résistance: surtout si on est au régime sans sel, graisse et sucre)

Le patient ressent vivement le manque de communications, voire les avis contradictoires, on peine à croire qu'il y ait des synthèses...

Il n'y a qu'en transplantation que le personnel prenait le temps d'établir une vraie relation avec le greffé/

En cette période de confinement, les soignants sont ovationnés mais qui les a soutenu pendant leurs grèves les années précédentes: salaires bas, manque de personnel et de matériel.

L'hôpital est malade; la crise du Covid 19 permettra-t-elle de revoir le système?

Le paiement à l'acte, le travail à la chaîne: une néphrologue me disait lors de ma première consultation, qu'elle n'avait droit qu'à 20mn pour examiner, informer,conseiller, prescrire.

Gérer un hôpital comme une banale entreprise, à l'aide de statistiques et de comptabilité...est-ce que cela va changer?
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Mes années barbares



Un livre très bien écrit, bouleversant qui donne à réfléchir. J’ai de la chance, nous avons tous de la chance, tous … sauf tous ceux-là. Tous ces gens trop nombreux, toutes ces femmes maltraitées, effacées, oubliées, niées en tant qu’individus. C’est un cri de révolte qu’on a envie de pousser en le lisant. Pourquoi tout ce silence autour d’elle ? Pourquoi elle ? Pourquoi elles ? Le simple fait d’être nées faibles ? Que fait son frère aujourd’hui ? Comment peut-on toujours excuser la violence de ces êtres qui ont eu tous les droits, à qui on a oublié d’apprendre l’existence des autres, la compassion ? Ces individus qui sont et restent pour toujours des animaux parce qu’ils n’ont pas appris qu’ils pourraient être cet autre sans défense. Cette personne qu’ils ont si fièrement torturée, humiliée. Pourquoi ce frère a-t-il trouvé des compagnons ? Qu’est-ce qu’un homme sans conscience ? Une bête, vorace ! Une belle bête, en plus. Que la nature est cruelle, elle donne toutes ses chances aux prédateurs ! Pourquoi cet homme est-il beau, brillant ? Et à qui d’autre est-il encore en train de faire mal actuellement ? A combien d’enfants a-t-il ainsi détruit la vie ?

Pardonner c’est autoriser à recommencer !

Pourquoi tout ce silence ?

Pourquoi l’administration a-t-elle laissée cette jeune fille retourner dans sa famille ? Pourquoi n’a-t-elle pas davantage cherché à la protéger malgré son silence d’enfant perdue ?

Comment peut-on laisser un être se perdre juste parce qu’il n’a pas eu la chance d’être bien né ?

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Mes années barbares

Anne née dans une famille de province appartenant à la petite bourgeoisie, pourtant derrière la façade de gens « bien » se cache un frère incestueux, une mère alcoolique et peu aimante, et un papa qui préfère fermer les yeux… elle fuit mais connaît alors la rue, se slois impitoyables, ses violences les plus sordides. Une lecture prenante mais terrible, puisqu’on voit le sort s’acharner sur cette femme si attachante, à chaque épreuve se succède une autre, un peu plus horrible, un peu plus inacceptable. Quel courage que de se replonger dans ces souvenirs pour livrer ici un témoignage fort, quel soulagement de savoir à la fin de ce livre, cette femme enfin à l’abri après tant d’années d’enfer.
Lien : https://bbbsmum.wordpress.co..
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