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Citations de Mishakal Yveldir (51)


Le seul qui lisait depuis tout ce temps à la fenêtre, Demesdis, cynique et laconique. Ses vieux vêtements provenaient de la Werel ancienne. C'est à dire qu'ils avaient 200 ans, mais qu'il ne voulait surtout pas s'affubler de fanfreluches ridicules. Turban Chance +2, sandales Résistance +5…
« Oui et alors ? La majorité des héros préfèrent se focaliser sur les armes. Mais ces imbéciles oublient que sans chaussures opérationnelles, ils n'iront pas bien loin. Regardez Talia. Et dire que je dois la supporter dans mon script… J'ai vraiment la guigne… »
…Sabre mystique (équivalent d'un fer létal), valeur inconnue.
« C'est quoi cette description ?! Est-ce que je confonds un arc avec une hache moi ?! »
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Enthousiaste, Chebek poussa son cousin à enchaîner en tapant des mains.
– Aller Demesdis ! Reprends mon histoire !
– Hein ?
– Tu es doué toi aussi ! Je te passe le flambeau !
– Bon, d'accord… – hésitant, le minot choisit ses mots avec soin – Il était une fois, dans un Palais existant bien avant Werel, une bourgade de malfrats. Parmi eux vivait Farim, un jeune voleur intrépide qui n'avait peur de rien. Enfin, presque rien…
– De quoi avait-il peur ? – demanda Kechara, curieuse.
Demesdis improvisa en cherchant de quoi il avait peur.
– Farim craignait le côté noir de l'homme.
Une ombre s'approcha d'eux furtivement.
– Noir ?
– Oui, noir. Farim pouvait voler, mais il était contre l'assassinat.
L'ombre approcha encore. Révélant enfin une silhouette capuchonnée de cuivre, elle redressa la tête. Deux yeux jaunes de crotale le dévisagèrent.
– Et pourquoi cela ?...
Tous se retournèrent vers la nouvelle venue. Demesdis sentit une peur terrifiante monter en lui. Il cafouilla :
– Parce que… ôter une vie coûte cher…
La femme hésitait à s'asseoir près d'eux. Chebek ne la sentait pas mais Jeffrey l'invita poliment avant qu'il puisse ouvrir la bouche. Elle se plaça face au Conteur.
– Dis-m'en plus… En quoi ôter la vie coûte cher ?... Est-ce parce que tes parents t'ont mis ça dans le crâne, ou as-tu une autre raison ?
Demesdis soutint son regard surréaliste.
– Je préfère trouver les réponses moi-même…
– Bien. Je t'écoute.
Demesdis sentait que sa venue représentait un défi en lui-même. Cette femme n'était pas ordinaire. Elle n'avait rien de commun avec les filles qu'il croisait. Non… Elle… Elle sentait la mort et la haine… Kechara devait le ressentir car elle se fourra derrière Leraje et Chebek. L'enfant chercha la phrase exacte. Quand il jugea qu'elle était correcte, il la formula.
– Quand quelqu'un meurt, il y a toujours une personne qui pleure son absence.
– Et ?
– Je crois que ressentir un tel chagrin est insupportable. Si je venais à perdre Kechara, je serais brisé… Voilà pourquoi, je pense que la mort ne peut qu'engendrer la mort… C'est une roue sans fin.
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Demesdis se contenta de scruter le ciel sans rien dire. Et ce silence accentua l'appréhension de Talia.
– Tu sais quelque chose à ce sujet ?
– Ce qui doit se faire se fera. Je suis un homme simple. Je ne cherche pas à changer le cours du temps. Ce serait de l'énergie gaspillée. C'est en courant après le temps, qu'on court après sa mort. Car on ne vit pas.
– Du gaspillage hein ?
– Si tu songes à tes peines futures, tu vas en oublier tes joies présentes.
– Certes…
– Un bon repas, l'air pur, et ce ciel lumineux. N’est-ce pas suffisant ?
Non elle n’était pas d’accord. Le futur serait mauvais, il ne pouvait pas rester si calme ! Le pire allait arriver !
– Oui mais ça arrivera ! Je vais perdre Elisa ! Et j'aimerais changer tout ça !
Jambes étendues, le Conteur souriait. Un sourire qui en disait long sur ses expériences. Il avait vu le monde. Sans doute pensait-il comme elle jadis ? Tant de temps émietté dans les tempêtes de sable, et trop peu de temps écoulé dans sa chère poudrière…
– Tu es encore jeune. Moi aussi je voulais changer les choses auparavant. Et puis, j'ai appris que ce qui doit arriver arrive toujours. Alors, fatalité ou pas, je vis le présent sans forcer l'avenir. Parce que c'est en cherchant à le contrer que le malheur s'abat en doublant de violence.
Talia médita ses paroles. Elle ne le comprenait pas. Son regard à elle ne voyait pas si loin. Certes elle était jeune, mais elle se voyait comme une personne censée. Avis que Demesdis ne partageait pas. Il était certain qu'un jour elle grandirait si elle arpentait les bonnes routes. C'est à dire sans se borner et en suivant son propre cœur. Ça demanderait beaucoup de temps.
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Je ne crois pas aux divinités de cet univers. Car tant que je ne verrai pas de miracle, je penserai que je suis le seul à pouvoir en accomplir.
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Scrabouille fit son apparition.
– Alors Jakel, du nouveau ?
– Hélas non.
– Pourquoi t’entêtes-tu ? Il y a tant de gens qui espèrent guérir et fuir cet endroit…
– Vous savez bien que cette maladie me dépasse. Je ne peux qu’étudier et les morts m’apprennent plus de choses que les vivants. De plus ils sont silencieux, ça me permet de travailler tranquillement.
– Certes !
– Et vous, en tant qu’Archimage vous possédez des facultés de guérison. Avez-vous une idée de ce qu’il en est ?
– Honnêtement ?
– Oui honnêtement.
– On est foutus.
– Mais encore ?
Scrabouille posa ses mains sur la table d’autopsie.
– C’est une maladie d’origine magique. Voilà pourquoi la plupart des Mages sont épargnés.
– Allez dire ça à mes élèves…
– Oui j’avoue que c’est étrange que ta Guilde ait été décimée.
– Je me sens inutile. Je n’ai pas pu sauver mes élèves qui se destinaient à guérir les plus faibles. Tous étaient jeunes avec un bel avenir devant eux. Sans Soigneurs le monde tombera.
– Il est déjà en train… Cette épidémie se répand.
– Très bien mais comment meurent-ils exactement ?
Scrabouille hésita, les lignes noires de son visage s’agitant nerveusement.
– Navré mais je préfère garder cette information pour moi pour le moment…
– Vous savez que je perds un temps précieux sans votre collaboration.
– J’en ai conscience Jakel. Cela dit cette vérité est bien trop effroyable. À ta place je fuirais pendant que je le peux encore.
– Et abandonner tous ces gens ? Certainement pas. Travaillons ensemble pour sauver Glas de Cristal.
– Et les autres Royaumes, comment vont-ils faire ?
– Que voulez-vous dire ? Vous croyez que l’épidémie s’est déjà répandue en si peu de temps ?
Scrabouille soupira.
– C’est une pandémie. Elle frappe le monde entier en même temps.
– C’est impossible… Un composant dans l’air ?
Il secoua la tête.
– Non même pas. C’est une Magie chaotique qui ronge les corps et les esprits de l’intérieur.
– Comme la Skotomancie…
– Oui sauf qu’il y a plusieurs phases et que le pire va arriver.
– Que pourrait-il y avoir de pire que la mort ?
La mine déconfite de Scrabouille ne présageait rien de bon.
– Si tu savais…
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Des caquètements les tirèrent de leur discussion. Un Elfe avait regroupé de nombreuses poules dans les cuisines.
– Ma che fate ?
– Chut pas si fort, vous allez leur faire peur !
L’Elfe avait de longs cheveux châtain clair presque dorés, des yeux vert pâle et une armure toute noire avec des épaulettes pointues. Son casque sous le bras, un sac de graines à la main, il leur en jeta quelques poignées, ravi de s’occuper d’elles. Greshar fronça les sourcils pour se rappeler qui était cet homme. Ce n’était pas un simple noble. Il tapa légèrement son poing dans le plat de sa main gauche.
– Oh ça y est je crois que je sais ! Vous êtes Elgendir ! Et vous n’étiez pas présent lors du Conseil. Je m’en souviens parce que tout le monde s’en est plaint.
Les commis échangeaient souvent les derniers potins pour passer le temps en cuisinant.
– J’étais occupé à nourrir mes poulettes. J’adore les poules ! J’ai un coq de compagnie qui vit là où le soleil ne brille jamais à cause d’une défaillance magique. On ne choisit pas ses pouvoirs, que voulez-vous.
– Euh oui…
Armando lui donna des coups de balai.
– Andatevi si in ! Sporcate la mia cucina ! Non avete vergogna ? Sono in collera questo è del vostro errore !
Elgendir gémit.
– Aïe ! Mais vous êtes fou !
Greshar se frotta la tête.
– Quand il crie en meldanien c’est qu’il est vraiment fâché.
Bien qu’il n’était pas spécialement effrayant, rouge, du gras sur sa tenue.
– Uscite ! Vado a darvi dei colpi di scopa ancora più forte !
Agacé, Elgendir dégaina son épée noire d’un mouvement si fluide qu’elle trancha le balai en deux sans qu’aucun des deux hommes n’aient eu le temps de voir la lame bouger.
– Il faut vous soigner mon vieux. Faites attention avec tous ces gens malades. Vous dites des choses bizarres. Je ne comprends rien à votre charabia, mais je crois que vous êtes fâché parce que je nourris des poulets. Eh bien monsieur, sachez que je suis partisan de la bonne santé d’Hubert et de sa famille. Hubert c’est mon coq. Et sinon, vous avez du jus de pruneau ?
Armando regarda le manche coupé en deux avec des yeux ahuris. Greshar caressa son bouc.
– Alors vous êtes bien l’Elfe Légendaire.
L’intéressé dénicha une bouteille de jus de pruneau, arracha le bouchon en liège avec les dents et but. Depuis quand cette bouteille traînait là ? Armando ne s’en souvenait pas et soupçonnait cet individu excentrique de l’y avoir posé.
– J’ai trop de noms, ça devient éprouvant quand je remplis les papiers administratifs. Elgendir Yveldir, l’Elfe Légendaire, Destructeur d’Ombres, Voyageur interdimensionnel, Archer aviné, Goûteur de liqueurs, Porteur du Collier de Shelzar, Ami des Dragons et des Hestroniens, Élu ressuscité, oui oui je suis mort cinq fois et je suis revenu à chaque fois. Si ça c’est pas de la veine !
Un homme essoufflé arriva à toute vitesse. Il rentra et s’appuya contre un des murs. Il avait de longs cheveux blancs et des yeux bleu marine. Sa robe immaculée tombait sur ses modestes sandales. Des broderies bleues agrémentaient le tissu. Elgendir se réjouit à sa vue.
– Oh Feliel ! Salut ! Je vous présente Feliel, le fondateur de l’Hestronie. Il a eu plein de petits Dragons avec la Déesse Orkaïne.
Armando eut un rire nerveux.
– Les Dragoni n’existent pas, ce sont des leggende.
Feliel était trop épuisé pour lui prouver qu’il avait tort.
– Je vais m’asseoir un peu…
Il tituba jusqu’à une chaise et s’affala, ses longs cheveux ivoirins tombant comme de la soie sur son corps fourbu. Elgendir lui tendit un peu de jus de pruneau. Le soigneur fit une drôle de tête.
– Je ne peux plus boire dans les bouteilles en verre par ta faute.
– C’est de l’histoire ancienne mon ami.
– Ami, après ce que tu m’as fait ?
– Mais quel rancunier !
– Dois-je rappeler les faits devant ces messieurs ?
– Je pense qu’ils n’ont pas d’humour, comme toi.
– Je ne te pardonnerai jamais, à toi, Dwargrirm, Minriel Eagrim et Ebeltwin.
– Hum et sinon, qu’est-ce qui t’amène ici ? Une petite faim ?
– Tout le monde sollicite mon pouvoir de guérison. Mais j’avoue que je ne peux que ralentir cette épidémie, rien de plus.
– Wow, c’est la première fois que le grand Feliel se retrouve impuissant ! Hahaha !
L’Hestronien préféra ignorer cette pique.
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Les poings de la Princesse se crispèrent.
– Tu sais… Je me demande si je ne devrais pas mourir, tout simplement…
– Je peux te coller une gifle pour t’éclaircir les idées si tu veux.
– Je suis sérieuse. Tout le monde veut que je disparaisse et Valawil fait tout son possible pour y parvenir. Et si cette Prophétie est réelle, qu’en mourant j’épargne tout le monde… Ne crois-tu pas que les sauver est plus important que me cramponner à cette vie de souffrance ?
Déterminé, Taran saisit Talia par les épaules.
– Ne raconte plus jamais de telles idioties. Croire des rumeurs c’est bon pour les faibles d’esprits.
– Oui mais et si ça arrivait vraiment ?
– Moi je n’y crois pas. Tu entends ?
– Oui mais…
– Réveille-toi Talia. Prouve-leur à tous qu’ils ont tort. Personne ne peut connaître le futur avec exactitude.
– Les Conteurs si.
– Même eux. Le futur est comme un navire qui dérive sur les eaux. On ne sait pas quel fleuve il empruntera. On prédit le futur en observant ses voiles, mais qui peut connaître les caprices du vent et des hommes ?
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Dans ce monde, la souffrance physique n’existait pas. Le corps était loin, loin, très loin de ces deux êtres réunis. Face à face, des pétales de glycines ondulaient dans ce monde où il n’y avait ni ciel ni terre. Juste un astre lointain dispensant sa lumière. La douleur qu’ils ressentaient provenait de leur histoire, de leurs émotions. Aussi, ils s’enlacèrent tout naturellement. Taran se sentait liée à Talia dans chaque fibre de son être, une sensation qu'il n'avait encore jamais éprouvée. Un lien invisible qu'il ne pouvait pas définir clairement.
Un rayon de lumière les éclaira, comme si l’aube se levait dans cet espace gris. Taran avait l’impression que cette fille pourrait le comprendre. Talia ne se sentait plus seule mais l’image de sa mère l’attaquant la hantait toujours.
Taran se détacha. Ici il lisait ses pensées, mais les siennes étaient verrouillées. Talia ne disposait donc que d’émotions intenses sans en savoir plus.
– Cesse de ressasser ce qui s’est passé. – recommanda-t-il.
– Je ne peux pas… C’est la première fois qu’elle m’agresse. Jusque-là il lui arrivait d’être lunatique mais rien de tel…
– J’ai bien compris. Elle n’a pas hésité à t’impliquer dans ce combat, quitte à te tuer. Je ne connais pas la Reine personnellement, pourtant j’ai entendu beaucoup de bien d’elle.
– Vraiment ?
– Oui. Peut-être que quelque chose l’affecte, je ne sais pas moi, un sort de Magie Noire ?
– Nevius a été contrôlé par Scrabouille lui-même. Ça m’étonnerait qu’il ait admis un professeur avec de pareilles ambitions.
– Bah j’en sais rien. Et mes hypothèses ne nous aideront pas. On est en sale état tous les deux. Mais j’avoue que je ne m’attendais pas à ce que tu sois la Princesse.
– Et moi que tu sois un Démon.
– Un Démon moi ? Tu me juges trop vite ! J’ai des ailes comme les leurs c’est vrai. Mais je suis né en ce monde, pas sous le Fleuve des Lychas.
– J’aimerais te croire.
– Tu le peux.
– Je n’ai pas accès à tes pensées.
– Mes émotions suffisent non ?
– Je vais m’en contenter.
Taran sourit.
– Je reviendrai bientôt tu verras.
– Tu ne devrais pas, ma mère te tuera.
– Qu'elle essaie. – il l’étreignit plus fermement – Fais attention à toi.
– Toi aussi…
– Ah et, la personne qui veille sur toi, c’est bien une Pyromancienne ?
– Elisa ? Oui pourquoi ?
– C’est une personne de confiance, je le sens. Je dois y aller à présent, mon corps m’appelle. Nous nous reverrons bientôt. Je te le promets.
Le contact se dissipa.
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La Créature bondit. Le Mage déploya sa magie, le gaz explosa au contact du Feu. Tout le couloir s'embrasa, ravageant les portes adjacentes. La Chose, elle, n'avait subi aucun dommage. Et son cortège de fumée infecte continuait de se répandre. Même la lumière des flammes ne la perçait pas à jour. Sherekan réitéra ses assauts, mais rien n'y fit. Ce qu'il combattait n'avait rien d'humain. Qu'est-ce qui l'effrayait le plus ? Ne pas savoir ce qui se dissimulait au cœur de cette fumée ocre, ou la conviction qu'il ne faisait pas le poids et allait mourir ce soir ?
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Un alignement d'élèves vêtus du costume des Protecteurs attendait dehors. Talia, Richard et Marie, son amie, prirent place aussi vite que possible. La Princesse n'avait jamais assisté au moindre cours, elle éprouvait une vive appréhension. Sa première leçon, de nouvelles compétences insoupçonnées, un nouvel ami pour l'aider… Son premier après Elisa.
Le professeur piétinait de long en large. Il était vêtu d'une façon excentrique : un gilet orange fluo, un pantalon d'arlequin vert pomme avec des pois blancs dessus et des babouches rose bonbon. Ses cheveux étaient teints en vert. Oui, ça ne pouvait être que de la coloration ce vert flashy. Monsieur Scrabouille n'avait pas de goût même s’il prétendait le contraire. Les froufrous à carreaux noir et beige de sa collerette entouraient sa tête anguleuse.
Il leva un sourcil broussailleux et considéra Talia. Elle redressa le dos.
– Hum… – fit-il.
Il la regarda à une distance de quelques centimètres à peine. Son visage décontenançait toujours. Des lignes noires le parcouraient, elles bougeaient selon ses expressions, jusqu'à disparaître par instants. On aurait dit du gribouillage de bébé. Les Psychomages, formés pour comprendre la psyché et les émotions, ne manquaient pas de s’irriter quand ils croisaient sa route. Les lignes sur son visage qui équivalaient à leurs taches d'encre habituelles étaient incohérentes. Cet homme était une énigme indéchiffrable…
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Une légère brise vint caresser les eaux limpides. Evelia plongea ses prunelles améthyste dans les rondeurs de cette perle qui illuminait les cieux. Des larmes touchantes... ? Une mélancolie étrange la gagna tandis qu'elle songeait au périple qui l'attendait. Dessie lui demandait de gagner l'Hedronie. Elle n'avait plus de foyer. Quelque part elle n'en avait jamais eu, ses parents l'avaient remise très tôt entre les mains du Roi Soghor. Et à présent, du sang risquait de couler pour qu'ils réussissent leur quête.
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