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Critiques de Môhan Wijayaratna (8)
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Sermons du Bouddha

Un des rares livres à s'offrir si on veut aller à l'essentiel.
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Sermons du Bouddha

Ce sont donc des paroles censées avoir été prononcées par le Bouddha lui-même, c'est dire le haut niveau spirituel de ces suttas...

Il s'agit en fait plutôt de dialogues entre le Bouddha et différents aspirants à la réalisation, ce qui donne un aspect dynamique et extrêmement pédagogigue à cet enseignement.

Un petit effort d'imagination et nous assistons en direct à ces entretiens, malgré les 26 siècles qui nous en séparent!

Elévation de l'esprit, élévation de l'âme apparaissent déjà uniquement à la lecture de ces suttas.

Une lecture vraiment enrichissante d'un point de vue spirituel, même si, parfois, certaines notions sont assez complexes à saisir.
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Sermons du Bouddha

LE SECOND DES CLASSIQUES DE M.W. ! 20 TEXTES FONDAMENTAUX DU BOUDDHISME ANCIEN !



Voici l’autre pierre angulaire de la littérature bouddhique en français, qui va de pair avec « son frère », du même Mohan WIJAYARATNA – Les entretiens du Bouddha : La traduction intégrale de 21 textes du canon bouddhique et qui ont pour père, Walpola RAHULA – L’enseignement du Bouddha d’après les textes les plus anciens

Cette fois-ci, le savant Michel Hulin lui fait l’honneur d’une Préface ! Il nous informe que nous avons ici à la fois de grands sutras du Bouddhisme, disséquant les points doctrinaux majeurs de cette philosophie, mais aussi des notions périphériques, moins connus mais tout aussi importants.



A mon tour de me répéter quelque peu, à l’instar des moines bouddhistes :

« J’ai en très grande estime Mohan Wijayaratna, pour son rigorisme en matière de traduction et sa fine et subtile compréhension du bouddhisme. Les bouddhistes français lui doivent beaucoup et tous ses livres sont de qualité.

Ces sermons, admirablement traduits du pali sont fidèles aux originaux, sont répétitifs (il fallait les mémoriser, car ils furent appris verbalement par les moines pendant des siècles avant d’être couchés par écrit) et souvent arides : il faut s’y faire, mais une fois que l’on pénètre cette manière de faire et de penser, on saisit ces sutras sans problèmes.

Malgré ces « défauts », ces 20 sutras ou sermons du Bouddha sont tous adaptés par le Bouddha à la personne à qui il les offrait – et ces Sermons sont un « passage obligé » pour tout débutant du bouddhisme. Cette adaptation, ces enseignements à la carte, sont un des coups de génie du Bouddha Shakyamuni.



Le style et la mise en page de l’ouvrage sont toutefois différents que dans les ‘Entretiens’, et sont une valeur ajoutée car ils rendent plus visibles les textes. Sans compter que la philosophie du Bouddha est ici plus amplement développée. Ainsi, ces Sermons sont encore plus indispensables que les Entretiens du Bouddha !



Vous avez affaire ici à un petit livre de poche qui compilent des enseignements originaux, et qui bénéficient d’une introduction générale très efficace, érudite mais guère trop longue ! De nombreuses notions bouddhiques sont abordées et développées, formant le corpus de base du bouddhisme de Shakyamuni.

De plus, chacun des 20 textes comprend une courte introduction de l’auteur afin d’éclairer le cas et de nous donner des premiers éléments sur ce qui va suivre.

Enfin, un Glossaire bien utile et fait rédigé clôt cet ouvrage indispensable.

Je le place dans ma liste des livres bons pour découvrir le bouddhisme.

Je recommande donc fortement sa lecture, comme les deux autres livres cités plus haut. Ne passez surtout pas à côté !



Bonne et agréable lecture !



Zuihô
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Les entretiens du Bouddha

Un bon livre, mais très répétitif. Il faut bien comprendre que l'écriture n'existait pas, donc pour que tout le monde retiennent bien, le BOUDDHA répétait inlassablement.

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Les entretiens du Bouddha

UN CLASSIQUE INDISPENSABLE ! 21 TEXTES FONDAMENTAUX DU BOUDDHISME ANCIEN !







Voici une pierre angulaire de la littérature bouddhique en français, qui va de pair avec « son frère », ‘Les Sermons du Bouddha’ du même auteur, et qui ont pour père le livre de Walpola RAHULA – L’enseignement du Bouddha d’après les textes les plus anciens.

J’ai en très grande estime Mohan Wijayaratna, pour son rigorisme en matière de traduction et sa fine, sûre et subtile compréhension du bouddhisme. Les bouddhistes français lui doivent beaucoup et tous ses livres sont de qualité.



Ces entretiens admirablement traduits du pali sont fidèles aux originaux. De ce fait, ils sont répétitifs (les moines devaient les mémoriser, car ils furent appris verbalement pendant des siècles avant d’être couchés par écrit) et souvent arides : il faut s’y faire, mais une fois que l’on pénètre cette manière de faire et de penser, on saisit ces sutras sans problèmes. Et c’est un délice. Quelle pensée extraordinaire !

Malgré ces « défauts », ces 21 sutras ou ‘entretiens du Bouddha’, menés avec toutes sortes de personnes – le Bouddha ne fermaient la porte à personne, et débattait et enseignait à tous – sont un « passage obligé » pour tout débutant du bouddhisme.

D’autant que vous avez affaire ici à un petit livre de poche qui compilent des enseignements originels, et qu’il bénéficie d’une introduction très efficace, érudite mais guère longue ! De nombreuses notions bouddhiques sont abordées et développées, formant le corpus de base du bouddhisme de Shakyamuni.

De plus, chacun des 21 textes comprend une courte explication de l’auteur afin d’éclairer le cas et de nous donner des premiers éléments sur ce qui va suivre. Enfin, un Glossaire bien utile et bien rédigé clôt cet ouvrage indispensable.



Je place ‘Les Entretiens du Bouddha’ dans ma liste des livres bons pour découvrir le bouddhisme et dans mon TOP20, tout comme ‘les Sermons du Boudha’.

Je recommande donc fortement sa lecture, comme les deux autres livres cités plus haut. Ne passez surtout pas à côté !



Bonne et agréable lecture !



Zuihô
Lien : https://livresbouddhistes.co..
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La philosophie du Bouddha

Une référence sur la philosophie du Bouddha d’après le canon pali







Môhan WIJAYARATNA est un auteur bouddhiste que j’apprécie particulièrement.

J’ai presque tous ses ouvrages (des références en la matière, typiques de la méticulosité theravadin), parus chez Lis éditions (LIS), Cerf ou Seuil-Points Sagesse (SPS) et qui finiront tôt ou tard par se retrouver sur Livres Bouddhistes :

– Les Sermons du Bouddha – traduction de 20 sutras palis (SPS)

– Les entretiens du Bouddha – traduction de 21 sutras palis. (SPS)

Souvent, à ces deux livres, on associe les célèbres « Enseignements du Bouddha selon les textes les plus anciens », de Walpola RAHULA (recension sur Livres Bouddhistes).

Ensuite, on peut trouver les opus suivants de Môhan WIJAYARATNA :

– Le Bouddha et ses disciples – reposant sur 27 sutras palis (Cerf)

– Le moine bouddhiste selon les textes du Theravada – reposant sur les textes palis (Cerf)

– Le dernier voyage du Bouddha – reposant sur la traduction intégrale du Maha-Parinibbana-sutta (Lis)

– Au-delà de la Mort – reposant sur 10 sutras palis (LIS)

– La philosophie du Bouddha – reposant sur 10 sutras palis (LIS)

L’auteur, ami et élève des illustres André Bareau, Victor Frank et Guy Bugault, a également publié et traduit ses ouvrages en français, mais également une grande partie du canon pali chez LIS.



C’est de « La Philosophie du Bouddha », livre publié par les Editions LIS en 2000, que j’aimerai vous parler, car il m’est précieux : c’était le premier bouquin du genre que je lisais.

On dit du Dharma du Bouddha qu’il n’est pas une religion (mais il est religieux !), mais un mode de vie, une manière de voir le monde, de comprendre l’esprit, une sagesse ancienne et une philosophie (donc un système de pensée – digne d’un horloger !).

C’est Môhan Wijayaratna qui m’a donné l’amour des sutras pali, dans ses SPS. En effet, il sait en garder la forme traditionnelle des sutras tout en l’adaptant aux lecteurs occidentaux.

Il a su, comme le montrent ses publications sur des thèmes précis, dégager des problématiques intéressantes au regard des sages sutras pali, rafraîchissant ces derniers au souffle tempétueux des XX et XXIèmes siècles.



Franchement, La philosophie du Bouddha de Môhan WIJAYARATNA est un opus particulièrement important si l’on veut saisir la façon qu’avait de penser le Bouddha.

Comme « La pensée du Bouddha » de Richard Gombrich [Sully, 2017 (la recension a déjà été faite sur Livres Bouddhistes)], « La Philosophie du Bouddha » des Editions LIS marque l’histoire de la littérature bouddhiste destinée au grand public français, car peu de livres de ce genre existent en réalité. Mais il mériterait de passer en poche afin de connaître une seconde vie.



Je me suis régalé à la lecture de ce travail de Môhan WIJAYARATNA.

Toutefois, vous faire le détail de « La philosophie du Bouddha » serait gâcher la découverte de ce bouquin que je vous incite à lire. Je peux vous dire toutefois qu’obligatoirement, l’auteur brasse une grande partie de la doctrine bouddhique. Et que ce livre, je le relis tous les ans.

Donc comme j’aime à le faire dans mes recensions, je vous en donne le sommaire :

– Préface de Guy Bugault

– Remerciements

– Introduction

– I. Le Bouddha face aux opinions diverses

– II. La « personnalité » selon le bouddhisme

– III. « Soif »

– IV. Savoir par expérience

– V. Le Moi, le Soi et le Non-Soi

– VI. La base structurelle des conceptions erronées

– VII. L’ignorance

– VIII. La renaissance et les kamma

– IX. Le Bien et le Mal

– Conclusion

– Glossaire

– Bibiographie

– Index



Je ne saurais que vous recommander de vous procurer chacun des livres de Môhan WIJAYARATNA (et de commencer peut-être par La philosophie du Bouddha, un vrai trésor).

Je ne saurais, également, que vous recommander de soutenir les Editions LIS pour leur travail important en faveur du Dharma du Bouddha. Ils ont besoin d’aide pour éditer et rééditer !



Bonne lecture !



Zui Ho.
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Le dernier voyage du Bouddha

UNE RÉFÉRENCE POINTUE, RICHE & PRÉCIEUSE SUR l'EVEIL COMPLET BOUDDHISTE !



Voici l’un de mes livres les plus précieux (comme tous ceux de Môhan Wijayaratna !). Il est indispensable selon moi. N’en faites pas l’économie. Tout bouddhiste doit le lire ! Il aborde énormément d’éléments doctrinaux du bouddhisme ancien en plus de nous parler du nirvana, du parinirvana, du Bouddha Shakyamuni, des derniers moments de sa vie et de ses dernières paroles. De plus, Môhan Wijayaratna dans son épilogue décrypte le soutra et éclaire de nombreux points du texte saint, posant des questions, ouvrant des perspectives, en bon scientifique. Mais on peut aussi consulter, plus simplement pour les doctrines, LE livre de référence : Walpola RAHULA – L’enseignement du Bouddha d’après les textes les plus anciens



On peut aussi rapprocher « Le dernier voyage du Bouddha » d’autres livres très importants sur ce thème. D’abord, un autre qui étudie le texte du Mahâ-Parinibbâna-sutta, chinois, un pur joyau écrit par Jin SIYAN – Mahâ-Parinibbana-Sutta : Soutra de l’ultime voyage ou le dernier discours du Bouddha.

Puis deux autres : un de Môhan WIJAYARATNA – Au-delà de la mort, et un de Didier TREUTENAERE – Bouddhisme et re-naissances dans la tradition Theravâda (réédition).

Môhan Wijayaratna, qui écrit ce livre en 1997, fut l’ami et élève des illustres Professeurs André Bareau (mort en 1993), Victor Frank (en 1996) et Guy Bugault (en 2002), et a également publié et traduit ses ouvrages en français, mais également une grande partie du canon pâli, chez LIS éditions.



Le Mahâ-Parinibbâna-sutta (ou MPS) me semble être l’un des soutra les moins traduits et commentés dans le bouddhisme francophone. Est-il trop compliqué à comprendre – ou bien se dit-on que CET éveil-là est inaccessible, et l’on ne s’y intéresse donc guère ? A moins que les innombrables « éveillés » n’aient pas connu les nirvana et le parinirvana final ? Il doit néanmoins être étudié dans le bouddhisme tibétain du Vajrayana, mais avec un environnement tantrique, ésotérique.



Pas d’inquiétude cependant. Comme je vous l’ai dis il y a peu, « M. Wijayaratna, philosophe bouddhique s’il en est, maître en la matière, est capable de mettre des coups de pieds dans les fourmilières des idéaux que forment un grand nombre de « bouddhistes » au sujet « du Bouddhisme ». Avec lui, on est dans le concret, dans le dur de la philosophie, de la sociologie et de la psychologie – bouddhiques. Après tout, le Bouddha Shakyamuni a développé ses idées afin de répondre aux besoins et surtout, aux questions de la souffrance, de la vieillesse, de la mort… et de la libération de tout cela. Lui aussi maîtrisait toutes ces sciences humaines. »



Ici encore donc, avec sa rigueur scientifique, Môhan Wijayaratna va nous exposer la doctrine bouddhique du Mahâ-Parinibbâna (que le Bouddha Shakyamuni connut en -450), ce Nirvana qui est « insurpassable et complet », qui éteint tout en soi jusqu’au cycle des renaissances : en effet, en mourant, que le Bouddha est mort pour de bon. Il ne reviendra plus sur Terre, il s’est détaché du cycle qui nous emprisonne tous, il l’a brisé, il s’en est séparé DÉFINITIVEMENT, « il s’est tiré de là ! ». Et tout cela après avoir cheminé lors d’innombrables vies, pendant lesquelles il a montré ses mérites de saint bodhisattva. Ainsi, « Les derniers jours du Bouddha et ses ultimes paroles sont rapportés dans le texte intitulé Maha-Parinibbana-sutta, qui est le plus long récit du canon canonique. Le Mahâ-Parinibbâna-sutta rapporte les étapes finales de ses déplacements. Il se divise en six chapitres. »



On peut même dire – pourquoi pas ? – de ce Mahâ-Parinibbâna-sutta qu’il est le pilier central du Bouddhadharma, car on y retrouve la doctrine de base de l’Éveillé, et toute « l’évolution socio-religieuse qui se produit chez les bouddhistes pendant deux siècles depuis la disparition du Bouddha. » Il est le soutra récapitulant tous les enseignements du Bouddha Shakyamuni : il en clôt cette vie de 80 ans.

Le Parinibbâna du Bouddha Shakyamuni que vous découvrirez dans « Le dernier voyage du Bouddha », selon le Glossaire du livre, est « la cessation complète, l’extinction complète et définitive; la fin totale de la série des existences; le terme employé pour désigner la fin de la vie des Bouddhas, des Bouddhas solitaires et des Arahants. Pour celui qui a atteint la cessation complète, il n’y a plus de redevenir ni de renaissance. Le terme mort n’est jamais employé pour désigner la fin de vie d’un Arahant ni d’un bouddha ni d’un bouddha solitaire. En outre, la notion « entièrement éteint » est aussi employée pour qualifier l’état mental d’un Bouddha, d’un Bouddha solitaire et d’un arahant. » Le Nibbâna, ou Nirvâna, moins complet, et acquis surtout plus tôt sur le chemin « est « l’extinction » de toute souillure mentale; l’absence des cinq agrégats d’appropriation; « l’extinction » de dukkha; le summum bonum du bouddhisme. » L’atteinte, par la pratique bouddhiste, du Nirvana puis du Paranirvana, peuvent se lire en détail dans le livre de Ajahn BRAHM – Manuel de méditation selon le bouddhisme Theravâda ou dans celui de Thierry-Marie COURAU – La succession des exercices vers l’éveil bouddhique



Je vous donne le sommaire du livre, car il est éclairant, et l’on voit que le Mahâ-Parinibbâna-sutta touche à d’autres domaines bouddhiques auxquels on ne penserait pas [les rajouts entre crochets sont de moi] :

– Prologue

– La traduction intégrale du Mahâ-Parinibbâna-sutta

– Épilogue [l’auteur estime que le MPS est une compilation agencée de divers soutra]

– A. Le message principal du Mahâ-Parinibbâna-sutta [Dharma; 4 Nobles Vérités, Impermanence, Dukkha, Anatman]

– B. Les autres points doctrinaux [NB.: 37 Auxiliaires de l’Éveil]

– C. Le Mahâ-Parinibbâna-sutta en tant que document monacal [Sangha; Manuel monastique bouddhique; 4 étapes de la Libération]

– D. Le début d’une religion populaire autour du culte des reliques [Laïcs bouddhistes; Bouddha-Roi universel]

– E. Des miracles et des phénomènes surnaturels

– Conclusion

– L’itinéraire du Mahâ-Parinibbâna-sutta en bref

– Glossaire

– Bibliographie

– Index des noms propres

– Indes général des matières

Un ouvrage complet comme vous le constatez !

Le Prologue est court, mais l’épilogue épais : celui-ci commente le MPS, apportant aussi des renseignements scientifiques puis abordant, de A à E, des éléments plus précis du texte. Le Glossaire est complet, à l’image du livre. Reportez-vous également à la grande liste des mots-clés que j’ai décliné. J’ai trouvé cet ouvrage incomparable. Il est fort bien traduit, ne possède pas d’importantes lourdeurs. C’est fluide, c’est historique et évidemment, empli d’enseignements. On assiste aux derniers moments de la vie du Bouddha. C’est important non, quand on se prétend bouddhiste ? Voici quelques-uns de ses dernières paroles…



« Ne me regardez pas, mais plutôt regardez la Doctrine. »

« Après mon départ, c’est la Doctrine qui sera votre maître. »

Celui qui regarde la Doctrine me voit. »



Étrangement, troublé lors de cette lecture, j’ai vu de nombreux parallèles entre la fin de vie du Bouddha, et celle du Christ. Leurs idées et mérites communs sont quelque peu semblables. À méditer…



Je vous souhaite – absolument – une excellente lecture de cet ouvrage de référence que je trouve fabuleux ! Et une bonne pratique ensuite !



ZUIHÔ



NB.: 37 Auxiliaires de l’Éveil (4 bases de l’attention, 4 efforts corrects, 4 bases du pouvoir surnaturel, 5 facultés, 5 forces, 7 facteurs d’éveil, les 8 branches du Noble Sentier)
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Au delà de la mort

UN OUVRAGE BOUDDHIQUE DE RÉFÉRENCE SUR LA VIE, LA MORT & APRÈS







Môhan Wijayaratna est surtout connu pour deux livres de poche essentiels, où il traduit du pâli les soutra fondateurs du bouddhisme, publiés aux éditions Point-Sagesse : Mohan WIJAYARATNA – Sermons du Bouddha : La traduction intégrale de 20 textes du canon bouddhique & Mohan WIJAYARATNA – Les entretiens du Bouddha : La traduction intégrale de 21 textes du canon bouddhique. Ce livre-ci, « Au-delà de la mort », est d’abord paru en 1996 et une seconde fois en 2012.

Toutefois, il fait partie et publie surtout au sein des très discrètes éditions LIS où plusieurs de ses vulgarisations scientifiques ont été éditées. De plus, notre auteur d’origine srilankaise, ancré dans le bouddhisme Theravâda ancestral, y traite de sujets autrement peu abordés dans le bouddhisme des rayons de nos librairies. Dommage que les éditions LIS soient si méconnues. Si j’avais de l’argent, j’investirais dedans !



Mais peut-être est-ce mieux ainsi, car M. Wijayaratna, philosophe bouddhique s’il en est, maître en la matière, est pourtant capable de mettre des coups de pieds dans les fourmilières des idéaux que forment un grand nombre de « bouddhistes » au sujet « du Bouddhisme ». Avec lui, on est dans le concret, dans le dur de la philosophie, de la sociologie et de la psychologie – bouddhiques. Après tout, le Bouddha Shakyamuni a développé ses idées afin de répondre aux besoins et surtout, aux questions de la souffrance, de la vieillesse, de la mort… et de la libération de tout cela. Tout comme Bouddha, je crois que M. Wijayaratna doit en gêner certains…

Cependant, Môhan Wijayaratna est un auteur, et un bouddhiste, que j’ai en très haute estime. J’aimerais un jour discuter avec lui, le rencontrer, lui qui a connu les plus savants du bouddhisme universitaire des années 70 et 80. J’ai encore quelques livres de lui dont je dois vous parler.

A noter de plus que Môhan Wijayaratna parle de Bouddhisme originel ou de Bouddhisme pâli dans son ouvrage et non de Bouddhisme Theravâda.



Môhan Wijayaratna fut le premier je pense, en France, à parler de la mort selon le point de vue theravadin, qui était encore plus méconnu que les autres bouddhismes en France. Néanmoins, s’il est bien moins épais que l’immense somme et chef-d’oeuvre de Didier TREUTENAERE – Bouddhisme et re-naissances dans la tradition Theravâda (réédition), il s’élève aisément à son niveau. Cet ouvrage de l’érudit universitaire Môhan Wijayaratna, s’intitule en réalité « Au-delà de la mort. Une explication sur les renaissances et les karmas selon le bouddhisme originel, avec la tradution intégrale de 10 textes du Canon bouddhique. » Les deux se complètent fort bien et sont indispensables !



On voit donc rapidement que l’auteur va puiser dans les canons pâlis afin d’en extraire le meilleur sur des sujets délicats à aborder désormais en Occident, qui se trouve désormais plongé dans l’athéisme et le transhumanisme. « Y-a-t-il une vie avant la mort ? » disait Pierre Rabhi. Certes, mais qu’y a-t-il après celle-ci, d’après les mots même du Bouddha Shakyamuni ? Qu’en est-il de la vie ? de la mort ? Renaît-on, ou bien, que renaît-il ? Qu’est-ce donc que LES karmas ? Est-ce que la vie s’arrête à la mort ? Ou bien : où va-t-elle au-delà ? Pourquoi une survie après la mort ? Comment ? Dans quelles conditions ? La pensée chirurgicale tant de M. Wijayaratna que des textes pâlis vont vous impressionner de par leur logique implacable. Vous en sortirez avec des idées claires, sûres, justes et concrètes.



Dans sa Préface, l’auteur nous en dit ceci : « Ce livre n’a pas pour but de prouver qu’il y a une ou plusieurs vies après la mort, mais se propose simplement de montrer comment le phénomène de redevenir est expliqué dans le bouddhisme des textes canoniques. C’est sur ce fondement doctrinal que les bouddhistes croient en principe, que l’existence de l’être individuel ne s’arrête pas à la mort.

Pourtant, il y a une différence entre cette explication du bouddhisme pâli et certaines idées des bouddhistes appartenant aux autres traditions. Par exemple, le bouddhisme pâli ne permet pas de croire qu’il y a des personnes saintes, ou des anges qui viennent pour aider le mourant afin de le guider vers une meilleure renaissance. Dans le bouddhisme pâli, la mort de l’être et sa renaissance sont expliquées en terme de flux des phénomènes mentaux et physiques. En effet, les textes de ce bouddhisme-là nous permettent de voir comment les êtres naissent, agissent, vivent, meurent et renaissent, sans aucun phénomène mystique. »



Dans son Introduction, Môhan Wijyaratna contextualise les questions soulevées : car l’époque d’où émerge le Dharma du Bouddha est celui des grands débats philosophiques entre écoles brahmaniques, et on le sait, le Bouddha est un réformateur (personnellement, je pense aujourd’hui que le bouddhisme est un hindouisme réformé). Que pensaient donc les autres maîtres indiens à l’époque du Bouddha sur le sujet de la Mort et de la Renaissance, et des karmas ? Môhan Wijayaratna va vous en donner les clés.

Après son Introduction, et avant les 10 soutras en Appendice, Môhan Wijayaratna se questionne et questionne les sutras en 8 chapitres :

I – La notion de renaissance et son fondement doctrinal

II – La Bouddha face au problème

III – La place des kammas dans les renaissances

IV – Les kammas sont-ils inévitables ?

V – La renaissance et le rôle de la pensée

VI – Les lieux de renaissances

VII – La libération par rapport aux renaissances



Ouvrage de référence sur la Mort et la Renaissance selon le bouddhisme originel, innervé de questions philosophiques et psychologiques propres au bouddhisme, je place « Au-delà de la mort » également dans les catégories TOP20 et Découverte du Bouddhisme. Un Must Have !



Même si le sujet est grave, je vous souhaite une excellente lecture !



ZUIHÔ
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