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Critiques de Mona de Pracontal (188)
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L'autre moitié du soleil

Ce magnifique roman l'est aussi bien dans l'écriture que dans la manière où est traité le sujet ainsi que les personnages puissants en présence et en réalisme. Un pan de l'Histoire du Nigeria (années 1960/1970) nous est raconté ici avec des faits bruts, sans prise de position ni jugement. Comment une vie peut changer du tout au tout quand des dissensions existent au sein d'un même pays ?



L'autrice réussit à nous captiver du début à la fin et à nous faire poser de multiples questions sur les faits que les personnages vivent. On s'attache à ces derniers et ils nous bouleversent bien après la lecture.

Un roman qu'il est nécessaire de lire pour comprendre les faits passés et contemporains. Et une autrice à suivre car ses écrits sont d'une force et d'une beauté à la Toni Morisson.
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L'autre moitié du soleil

La guerre au Biafra ne fut pas seulement une famine durant laquelle la France s'est (peut-être) illustrée en envoyant de l'aide humanitaire, mais surtout pas en reconnaissant un nouveau pays (pour je ne sais quelle raison politique). Ce fut avant tout une guerre. Pour retrouver une souveraineté, pour terminer totalement le processus de décolonisation, pour essayer de construire une autre manière de vivre. Pour tout un tas de raisons qui n'ont pas été entendues. Ce fut une guerre et un drame humain : morts, deuils, enrôlement de force, exils...

C'est ce que vivent tous les personnages d'Adichie, universitaires et paysans qui aspirent au respect, dussent-ils faire sécession. Ils font tous preuve de courage, d'abnégation. Mais ce n'est pas seulement la guerre qui est contée. C'est aussi toute la vie quotidienne des années 1960 dans tous les milieux de la société nigériane, entre modernité et tradition, sur un fil entre 2 mondes. Cette scission perdurera pendant la guerre, de manière improbable mais réelle, par le refus de la misère (et quelques amis bien placés) même si finalement ils s'en sortent par leurs propres moyens dans la majorité des situations. Sans le dénoncer frontalement, mais par le biais des personnages, elle s'interroge sur l'héritage du colonialisme et sur une certaine forme de néo-colonialisme, parfois entretenu par les anciens colonisés eux-mêmes. Comme si l'oeil et la main de l'homme blanc étaient sur toutes choses.



Challenge Plumes Féminines 2019-20
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Héros de l'Olympe, tome 5 : Le sang de l'Olympe

Encore Un Gros Coup De Cœur



Dans ce tome, nous retrouvons nos sept demi-dieux ainsi que leurs alliés en route pour vaincre Gaïa, qui est en train de se réveiller. Bien entendu cela ne sera pas une tâche facile, divers dangers barreront la route à nos héros.



L'univers que crée Rick Riordan est addictif . Que ce soit Percy Jackson ou les héros de l'olympe, on est vite embarqué dans une folle aventure passionnante et addictif avec des personnages géniaux ..



J'aime tous les personnages, mais soyons honnêtes Léo est mon petit chouchou . Il est drôle ( toujours dans l'humour même s'il y a du danger ) charismatique, bricoleur ( prêt en toute circonstance avec sa ceinture à outils magique pour bricoler un petit truc ), attachant ( surtout dans le tome 4 avec Calypso ) courageux et fonceur ...

Sinon c'est le personnage de Nico qui m'a le plus toucher, un garçon très solitaire qui a du mal à se rapprocher des gens ... Et puis faut dire que quand on est le fils Hadès et que la mort rôde autour de nous, ça n'aide pas vraiment



Rick Riordan, est très doué pour nous faire des romans avec des histoires toujours aussi passionnantes, on ne s'ennuie jamais et on en veux toujours plus quand on arrive à la fin .. Ce tome 5 ne déroge pas à cette règle. La mythologie grecque et romaine est encore une fois parfaitement maîtrisée pars notre auteur de génie, un univers toujours rempli de surprises, de rebondissements, d'actions et de révélations..



Un tome 5 se termine en beauté



J'apprécie toujours autant le fait que les chapitres soient assez courts et qu'on suive les différents points de vue de chaque demi-dieux. Enfin pas tous, je regrette, qu'il n'y ait pas eu de chapitres sous le point de vue de Percy et Annabeth ( mais bon il y en a eu pas mal dans le tome 4 donc ce n'est pas grave ) ...



j'ai bien aimé qu'à la fin, nous découvrions ce que va devenir nos héros. Le tout dernier chapitre à était pour moi un soulagement, car j'étais anéanti à la fin du chapitre 52 et j'avais les larmes aux yeux ... ( je ne vous dirais rien de plus ) .. Ce dernier chapitre était une fin parfaite et que j'attendais beaucoup ( ma topinette ne dira pas le contraire ) une très belle fin !!!





En bref, Percy jackson et les héros de l'olympe sont des sagas tous simplement Génialissime et je suis triste que ce soit terminé ... J'en voudrais plus plus plus !!!



Lisez cette saga !!!



PS: Si vous aimez cet avis, n'hésiter pas à aller sur mon blog et y laisser un petit commentaire . Cela fait toujours plaisir =)


Lien : http://une-enviedevasionlitt..
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L'autre moitié du soleil

L’autre moitié du soleil sera le roman qui m’aura accompagné les derniers jours de l’année 2015 et les tous premiers de l’année 2016. Je pensais le terminer plus rapidement mais je ne sais pas lire autrement que dans des conditions quasi monacales. Dans les transports, mon attention est rapidement perturbée par une conversation échangée pas loin de moi, les arrêts aux stations, les détails du paysage. Dans une pièce où fonctionne la télévision, même si le programme ne m’intéresse absolument pas, je me retrouve à lire et relire les mêmes phrases en perdant le fil de l’histoire.



Il faut préciser aussi que L’autre moitié du soleil s’il n’est pas un livre particulièrement ardu, demande une certaine concentration, attention car l’histoire se déroule dans un contexte où j’ai peu de repères. Du Nigeria, je n’ai aucune image précise en tête, les prénoms des personnages ne font pas partie de mon environnement, il faut un petit temps pour les retenir. Je ne savais rien non plus (ou pas grand chose) sur les années 60 au Nigeria et sur la longue guerre qui éclata entre le Biafra,proclamant son indépendance, et ce pays.



Bref ce roman demande un petit effort de la part de son lecteur mais en retour quel grand moment de lecture ! J’avais eu un gros coup de coeur pour Americanah du même auteur et je n’ai plus aucun doute sur le talent de cet écrivain après avoir fini L’autre moitié du soleil. J’ai d’ailleurs bien prévu de continuer à explorer l’univers de Chimananda Ngozi Adichie avec L’hibiscus proupre.



Dans Americanah, l’auteur braquait son projecteur sur la vie d’une jeune femme entre le Niger et les États Unis, alternant les époques. Ici aussi le roman se déroule sur plusieurs périodes (début et fin des années 60) avec des flashback autour de deux soeurs, Olanna et Kainene. L’autre moitié du soleil raconte leur histoire d’amour (l’une avec un intellectuel idéaliste nommé Odenigbo, l’autre avec un journaliste britannique passionné par la culture locale, Richard) mais aussi le destin d’Ugwu, qui quitte la brousse au début du roman pour devenir le boy d’Odenigbo.



L’écrivain multiplie les points de vue pour mener son récit, mêle avec brio petite et grande histoires, anime toute une série de personnages autour des figures principales et créé, comme elle avait si bien su le faire dans Americanah, un univers attachant qu’elle plonge dans la tourmente de la guerre.



J’ai d’ailleurs lu ce roman comme un plaidoyer implacable contre la guerre (celle dont il est question ici a fait plus d’un million de victimes !) dont la réalité se dessine page après page (bien loin de l’idée d’une guerre propre à laquelle veulent nous faire croire parfois les médias) dans tous ses impacts sur le quotidien. La haine soudaine pour ceux qui, hier encore, étaient des voisins et qui soudain, deviennent des hommes à abattre parce qu’ils sont « ibos », l’exil, la fuite (comment ne pas penser aux réfugiés ?), la faim, la peur qui devient presque une compagne à laquelle on s’habitue, la folie qui guette quand on a tout perdu, la barbarie.



L’autre moitié du soleil n’est pas pour autant un récit de guerre aride, c’est au contraire un roman d’une richesse romanesque incroyable car au fil des évènements les personnages du livre gagnent en consistance, en épaisseur, ils vont s’aimer, se déchirer, se croiser, se retrouver ou être séparés à jamais.



Plus j’avançais dans ce livre, plus j’ai eu du mal à le reposer (plus de 650 pages, difficile de le finir en une ou deux soirées comme certains romans). Je l’ai refermé bouleversée par la force de la dernière scène.



L’autre moitié du soleil est un roman dur parfois, émouvant, très riche. Même s’il est loin du feel good book dans lequel j’aurais peut-être envie de me réfugier pour oublier le blues du mois de janvier, je sais déjà qu’il fera partie des livres que je citerai comme ceux qui m’ont marqué.
Lien : http://www.chocoladdict.fr/2..
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L'autre moitié du soleil

I - Half of a Yellow Sun

Traduction : Mona de Pracontal - Prix Baudelaire 2009 pour cette traduction



Nous remercions les éditions Gallimard-Folio qui, en partenariat avec BlogOBook, nous ont donné l'occasion, à titre gracieux, de lire ce roman et d'en faire la critique.



Envoutant. Il n'y a pas d'autre mot pour définir le chant douloureux et nostalgique que représente le roman de Chimamanda Ngozi Adichie. Cette mélopée douce, poignante, qui grimpe çà et là à quelques aigus volontairement discordants pour marquer les horreurs d'une guerre perdue d'avance, puis retombe progressivement jusqu'à la torpeur triste de la défaite, enveloppe le lecteur dès les premières pages et résonne encore au fond de son coeur, longtemps après qu'il ait refermé le livre.



Les plus âgés parmi nous se rappelleront sans problème la guerre du Biafra, qui dura officiellement de juillet 1967 à janvier 1975. En dépit de la "concurrence" que lui fit à l'époque l'omniprésente guerre du Viêtnam, cette guerre civile entre Nigérians fut et demeure l'un des conflits les plus médiatisés au monde et dans l'Histoire. Le photojournalisme prenait alors son essor, en même temps que se créait "Médecins sans frontières", organisation qui allait contribuer énormément à faire connaître au reste du monde les conditions de vie atroces qu'imposait aux Biafrais le blocus terrestre et maritime mis en place par le Nigéria avec le soutien, entre autres, des Britanniques.



Etat pluri-ethnique et pluri-religieux, le Nigéria se compose essentiellement de trois grandes ethnies : les Haoussas du Nord, musulmans, les Yoroubas de l'Ouest, chrétiens et musulmans, et enfin les Igbos de l'Est, chrétiens et animistes. Pour conserver la maîtrise du pays, les Britanniques avaient favorisé les Haoussas et les Igbos. Mais ces derniers, qui vivent à l'Est du pays, possédaient en outre l'essentiel des réserves de pétroles et des mines de charbon. On les retrouvait dans l'administration et dans les affaires, domaine où ils avaient tout loisir de développer leur remarquable sens du commerce.



Tout resta dans l'ordre tant que les Haoussas et les Igbos restèrent alliés. Mais après l'Indépendance, les Yorubas, qui s'estimaient plus ou moins mis à l'écart, fondèrent un nouveau parti et s'allièrent avec les plus conservateurs des Haoussas. Cette alliance, qui excluait les Igbos, fut ressentie comme le début d'une mainmise ethnique et religieuse sur le pays tout entier, d'autant que les nouveaux alliés parlaient de retirer la gestion des mines et des puits de pétrole aux Igbos.



En 1965, les élections mettaient en présence Haoussas et Yorubas conservateurs d'une part, Igbos et Yorubas progressistes de l'autre. Avec le soutien plus que probable des Britanniques, le vote fut truqué et les premiers remportèrent la victoire, avec une écrasante majorité. La réaction ne se fit pas attendre : un premier coup d'état igbo fut mené le 15 janvier 1966 et, dans les semaines qui suivirent, le chef des putchistes, Johnson Aguiyi Ironsi remettait en cause le principe de la Fédération.



Ce fut à ce moment que, dans le Nord, débutèrent les premiers massacres d'Igbos ...



Une fois qu'elle est lancée, il devient difficile de désamorcer une machine infernale. Après l'assassinat d'Ironsi, le 29 juillet, la junte militaire, à majorité musulmane, confie le pouvoir à un chrétien, le général Yakubu Gowon. Malgré les tentatives de celui-ci pour ramener le calme, les pogroms anti-igbos continuent de plus belle. Et puis, Gowon, que les Igbos accusent déjà de se montrer plutôt tiède en ce qui concerne la répression des massacres, fait passer la gestion des puits de pétrole et des mines de charbon sous son contrôle.



Odumegwu Ojukwu, gouverneur militaire de la région de l'Est, refuse alors tout net de reconnaître le nouveau gouvernement fédéral. En janvier 1967, le Ghana tente une médiation mais la volonté du général Gowon de conserver le pétrole et le charbon sous l'emprise fédérale va être la goutte d'eau qui fait déborder le vase. L'Est du Nigéria fait sécession le 26 mai et, le 30, la République du Biafra est proclamée. Elle aura pour symbole, au coeur de son éphémère drapeau, un demi-soleil d'or qui donne son nom au roman de Chimamanda Ngozi Adichie. ;o) (A suivre ...)
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L'autre moitié du soleil

Biafra est un nom resté gravé dans l’inconscient de beaucoup de nations. Si l’épisode de la guerre du Biafra rappelle en France les premiers pas de l’humanitaire avec les french doctors de Médecins sans frontières naissant volant au secours des populations biafraises affamées par le blocus du gouvernement fédéral nigérians, le camp Biafra à Brazzaville rappelle un épisode sanglant de l’histoire congolaise. La référence insurrectionnelle est là. Le Biafra, petite république éphémère qui fit sécession avec le géant nigérian et lutta pendant quatre ans pour sa liberté.



C’est cette page sombre de l’histoire de son pays que la jeune romancière Chimamanda Ngozi Adichie propose à son lecteur de revisiter. Pour cela, par une écriture maîtrisée, dense, elle meut ses personnages entre deux périodes : Le début des années 60 aux lendemains des indépendances africaines, phase de son texte où elle met progressivement en scène les personnages de son roman ainsi que le contexte social et politique de la période et la fin des années 60 qui voit exploser le conflit et évoluer les différents personnages.



Je ne présenterai pas les différents personnages. Ce n’est par paresse. Mais j’ai été tellement fasciné par la construction de chaque figure, la tragédie de chacune de ces trajectoires, les rencontres, les blessures, les ruptures, les disparitions, les espoirs, les folies que si je me lançai dans une description, je ne pourrai m’arrêter. Il faut dire que pour certaines lectures, je me pose parfois la question après lecture « que dire ? », mais dans le cas présent, ça coule...



Vous avez compris mon enthousiasme. Il s’agit donc du destin de deux jumelles d’une famille igbo assez aisée durant les dix premières années du Nigeria indépendant.



Chimamanda Ngozi Adichie évoque dans un premier temps les jours heureux qui suivirent l’indépendance. Mais elle a l’intelligence de le faire subtilement, en l’illustrant par la ferveur de l’intelligentsia qui discutaille, théorise une Afrique nouvelle, fustige les premières formes de corruption du pouvoir, sous-estime le mal rampant laissé par un ancien pouvoir colonial britannique qui a pris soin d’opposer les anciennes nations pré coloniales : le nord haoussa, musulman et faiblement instruit au sud-est igbo, fortement christianisé, regorgeant de cadres, entrepreneurs, commerçants de toutes sortes. Lorsqu’à la suite d’un premier coup d’état mené par des militaires igbo, les premiers massacres sont perpétrés dans le Nord contre les populations igbo, les nuages s’assombrissent… L’illusion fait place à la dure réalité d’un pays divisé où la sécession biafraise est une tentative de reconquête d’une nation diluée dans le découpage coloniale proposé à Berlin en 1885. La bravoure militaire biafraise est confrontée à l’asphyxie de sa population qui subit famines, maladies et bombardements. Sans jamais lasser le lecteur qui suit pas à pas ses personnages pris par la tourmente, Chimamanda remonte le fil de l’histoire.



Un coup de cœur donc et une véritable réflexion sur le Nigeria des années 60.



Bonne lecture.
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L'autre moitié du soleil

L'auteur m'avait été conseillé par une de mes collègues mais j'ignorais tout du propos...

Il s'agit d'un roman coup de poing et dont on ne sort pas indemne. Il parle d'une histoire qui date du temps où j'étais enfant. Une histoire associée à des images mythiques, celles du Biafra et de ses enfants affamés, de la fondation d'une ONG célèbre.

Il parle de cette histoire mais nous emmène loin, très loin derrière le miroir de nos télévisions et de nos souvenirs approximatifs.

Au centre du tableau, se trouvent deux sœurs jumelles issues de la bourgeoisie locale et leur entourage (un amant journaliste anglais qui s'essaie à l'écriture, un universitaire révolutionnaire, les différentes couches familiales, les amis, les boys...). En donnant à chacune une position et une posture différentes, le récit cherche à décrire les engagements des membres de l'élite du début à la fin des années 1960. Il décrypte les contradictions à l’œuvre dans la société et cherche à en expliquer les origines : massacres ethniques, aveuglement de la majorité au pouvoir, rôle ambigu des Anglais, silence des occidentaux, blocus imposé par le Nigeria à l'origine de la famine... Rien ne nous est épargné de ce qui a marqué cette terre et ses habitants en cette période.
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L'autre moitié du soleil



Nigéria. Années 60.

Ugwu, jeune villageois de 13 ans, a la chance de se faire embaucher comme boy chez Odenigbo, intellectuel nigérian engagé et idéaliste. Par les yeux de l'enfant, le lecteur entre dans ce monde. Comme lui, nous apprenons à le connaître.

Puis, chapitre après chapitre, la réalité de chaque protagoniste se dessine : celle de femmes et d'hommes nés dans un pays complexe, aux cultures tribales fondatrices, aux racines profondes mêlées à son histoire coloniale.

Et puis, dans cette maison, la radio l'annonce : le Nigéria pourrait écrire un nouveau plan de son destin. La politique et l'idéologie sont à l'oeuvre. Et pourraient bien rebattre les cartes de toute une population.



L'écriture de cette autrice nigériane, Chimamanda Ngozi Adichie, est un voyage : elle a la force de recréer pour nos yeux occidentaux les traits de ce pays inconnu et sa complexité. Puis, après nous avoir déposé là-bas, nous avoir fait visiter et touché du doigt ces réalités lointaines, le récit nous embarque dans le tourbillon de l'Histoire en marche. Celle qui nait dans les pensées et les discours exaltés d'Africains engagés et se termine dans les rues, rougies de la folie aveugle d'autres hommes, à coup de machettes, excités par le goût du sang.



Un récit bouleversant, beau et violent, qui témoigne de l'histoire d'une terre et de ses peuples, que l'Europe, par ignorance, désintérêt ou calcul, a occultés ou pire, sacrifiés.



"L'autre moitié du soleil" nous donne à voir ce qui avait été éclipsé à nos yeux d'Européens. Avec la force d'un récit, la beauté d'une écriture et la dignité d'un témoignage terrible, sensible et nuancé.
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L'autre moitié du soleil

Une œuvre coup de poing sur une guerre oubliée aujourd'hui mais qui avait beaucoup fait parler à l'époque et pour l'époque (1967-1970). Pour résumer très grossièrement, la région du Biafra, au sud-est du Nigeria et majoritairement peuplée d'Igbos (où Ibos) souhaite faire sécession du Nigeria après le massacre de nombreux Igbos dans le nord du pays, C'est évidement bien plus complexe que ça, il s'agit aussi et surtout de guerre d'ethnies, de religion et d'économie, mais je ne vais pas entrer dans les nombreux détails ici. Je conseil par ailleurs de se renseigner sur la situation du Nigeria à cette époque (années 60) ainsi que sur la guerre elle-même avant de commencer ce livre afin de savoir dans quoi en rentre en entamant ce roman. On va suivre ici le point de vu de nigérians Igbos, donc le point de vu du peuple autoproclamé Biafrais, et à travers eux la situation durant les années qui précèdent la guerre, la monté de la tension et de la violence, puis la guerre elle-même et la difficulté d'y survivre, difficulté principalement liée à la famine qui va provoquer la mort de 1 à 2 millions de personnes. C'est un roman que l'on peut qualifier de roman historique, un témoignage percutant et pas toujours facile à lire (surtout dans la 4eme partie) sur l'une des guerres civiles les plus meurtrières du continent africain.
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L'autre moitié du soleil

Chimamanda Ngozi Adichie est l'auteure d'Américanah que j'ai beaucoup aimé. Le soleil du titre fait référence au soleil ornant le drapeau du Biafra





Qui se souvient de la guerre du Biafra (1966-1970), guerre civile meurtrière? Aux massacres ethniques s'ajouta une terrible famine orchestrée par le pouvoir Nigérian soutenu par les britanniques, les soviétiques, égyptiens...ligués contre les sécessionnistes Igbo. A l'époque, je n'avais rien compris des enjeux géopolitiques et économiques (le territoire du delta du Niger recèle des gisements pétroliers importants). mais je me souviens des images d'enfants dénutris au ventre gonflé et aux membres squelettiques. 



Une carte n'est pas superflue pour suivre le roman



L'autre moitié du  soleil raconte donc ces évènements du côté igbo. Nous allons suivre deux soeurs jumelles, filles d'un riche homme d'affaires Igbo. Olanna, belle, intellectuelle, vit avec un universitaire "révolutionnaire" autour de qui gravitent des intellectuels, des activistes.  Ugwu, le boy du couple,  treize ans au début de l'histoire, d'une fidélité sans faille, suit ses patrons dans leurs tribulations.  Kainene, moins jolie, mais d'un caractère bien trempé,  fait  fructifier les affaires du père à Port Harcourt, intérêts pétroliers, importations diverses. Son amant, un écrivain britannique,  essaie d'écrire un livre - sans succès -il se mettra au service du Biafra en rédigeant des articles dans la Presse anglophone. 



L'auteure fait vivre ces personnages et toute une société de domestiques, de voisins de villageois, de militaires avec une attention particulière pour les personnages secondaires. 



L'histoire commence dans les années 1960. En 1966, un premier coup d'état met au pouvoir des militaires igbos, un second coup d'état militaire chasse les Igbos . Des massacres ethniques d'une ampleur inédite provoquent , en réaction la sécession du Biafra qui se constitue en état indépendant. La guerre civile tourne à la catastrophe quand le pouvoir nigérian organise un véritable blocus alimentaire et que des bombardements des nigérians et de leurs alliés britanniques, égyptiens., russes réduisent la région à des ruines. 



Je suis entrée lentement dans cette lecture. Je n'ai été prise par le récit que vers le tiers de l'histoire. Les amours de l'écrivain britannique, les minauderies et les rivalités des deux soeurs m'ont d'abord agacées. Ces riches nigérianes avec leur accent britannique, leur éducation anglophone, leurs belles maisons avec domestiques ne m'ont pas accrochée de prime abord. Dès que la situation politique se tend et que le Biafra fait sécession, j'ai été happée par la tragédie. 



J'ai énormément aimé le personnage d'Ugwu, lien entre la population rurale avec ses traditions et l'élite universitaire. En grandissant, l'adolescent devient un acteur important de l'histoire. 



Quand j'ai refermé la dernière page, j'ai quitté ces personnages à regrets, j'aurais tellement aimé connaître la suite. 
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L'autre moitié du soleil

Dans le Nigeria des années 1960, Olanna, une jeune femme de bonne famille, tombe sous le charme d’Odenigbo, intellectuel engagé et idéaliste. Elle part s’installer chez son amant à Enogu, où elle coule des jours tranquilles, en compagnie du boy d'Odenigbo, Ugwu, 13 ans, qui a quitté la brousse pour venir se placer en ville. Sa soeur, Kaiene, gère les affaires familiales de son père, entre Port Harcourt et Lagos, et vit avec son amant anglais Richard, passionné d’art ibo... Jusqu’au début de la guerre et du massacre qui vise les Ibos, ethnie dont les deux femmes sont issues, qui conduira à la sécession de l’Etat du Biafra entre 1976 et 1979.

La voix de Chimamanda Ngozi Adichie se fait entendre de manière singulière dans cette superbe fresque familiale, avec comme toile de fond la Guerre du Biafra. C’est d’abord le récit de survivants, dont les destinées rejoignent celles de la Grande Histoire. Mais c’est aussi une histoire d’amour, de rencontres fortuites qui changent le cours d’une vie, de fidélité à ses idéaux, d’accointances avec le hasard, qui font toute la richesse de ce livre.
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L'autre moitié du soleil

Le Biafra a déclaré son indépendance, et la guerre a éclaté. Cette guerre oubliée, et qui pourtant fît la une de l'actualité à la fin des années 1960. Connue parce que la famine est devenue à cette occasion une arme de guerre, et que chacun, a pris conscience de cette horreur à partir des images télévisées diffusées à grande échelle.



Ici, nous sommes au Nigéria au début et à la fin de cette décennie, entre espoir lié à la décolonisation récente et les conflits interethniques qui s'ensuivirent. le Nigéria hérité de la colonisation est un vaste ensemble de populations diverses, de peuples qui cohabitent mais où la tension est partout palpable.



Nous suivons, à partir de la figure d'Ugwu, un jeune paysan qui entrera au service d'un jeune couple formé par Olanna et Odenigbo, la vie de cette classe intellectuelle qui nourrit de grandes espérances pour le Nigéria, l'Afrique entière et les hommes et femmes de ce continent. Olanna a une soeur jumelle, Kainene, qui vit avec un journaliste anglais. A partir de ces deux couples, se dresse devant nous toute l'histoire de cette décennie nigériane, entre espérances et déchirements, soif d'émancipation et horreurs dramatiques.



L'autrice rentre avec brio dans l'intime de ces personnages que l'histoire va percuter pour nous montrer comment les vies sont bouleversées par l'inhumanité traumatisante de la guerre. Et à partir de cet exemple nigérian, comment ne pas penser à tous les conflits qui jalonnent le monde depuis le XXème siècle ?



Un très bon roman, dont la construction originale apporte du relief au récit et aux personnages. C'est tendre, voire romantique malgré une ambiance qui devient épouvantable. Un grand roman assurément.
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Héros de l'Olympe, tome 5 : Le sang de l'Olympe

C'est un roman comme je les aimes : passionnants, mystérieux, et palpitants !

C'est un roman qu'il faut lire ! On ne peut pas passer à côté de ce bijou ! C'est un trésor que les écrivain(e)(s) nous ont donnés à nous petits lecteurs !

On ne peut pas passer devant sans s'arrêter et admirer cette belle couverture !

Ce n'est tout simplement pas possible ! L'idée même est absurde que de ne pas aimer ce livre ! (Toutes mes excuses pour ceux qui ne l'aiment pas !)

Moi je l'adore ! Rick Riordan nous fait vivre en quelques pages un morceau de suspense mélangé à de l'amour, de l'amitié, de la joie, de l'émotion, de la bataille féroce, etc. Il joue avec nos sentiments, les dégradent, fait passer nos visages du rouge tomate au bleu indigo en passant bien sûr par le vert kaki !

Les Héros sont des demi-dieux avec des pouvoirs et des caractères différents !

C'est tout simplement fabuleux !!!🥹🤩

C'est troooooooooooooooooooooooooop (y a pas assez de"o") bien !

C'est une de mes lectures favorites !

🤩🤩🤩

🥹🥹🥹

Flora
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L'autre moitié du soleil

Un livre dont on ne sort pas intact. Tout commence au début des années 60, au Nigéria, avec des personnages qui vivent leurs vies tranquilles et pour certains font des affaires et d’autres de la politique. Tout va basculer avec les dissensions entre les principales ethnies du Nigeria, sous forme d’opposition religieuses, historiques et économiques. Nos héros sont majoritairement des Ibos, et leurs leaders vont conduire à une sécession sous le nom de Biafra. Il s’en suivra une longue guerre doublée d’une famine. Le destin de nos héros vont basculer dans l’horreur. Dans ce contexte, tout change : les personnalités changent, les valeurs sont soumises à de fortes tensions et, à la fin de ce livre, avec le retour de la paix, ils ne sont plus les mêmes, pleurant leurs pertes et les disparus.

Ce livre, basé sur la tragédie du Biafra à la fin des années 60, peut être transposé dans d’autres contextes, comme l’Ukraine ou la Soudan à date.

Qui sommes-nous ? Qui croyons-nous être ? Nos valeurs sont-elles solides ou en rapport avec l’instant ? J’en ressors avec plein de questions : et moi-même dans un tel contexte, qu’aurais-je fait ?
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L'autre moitié du soleil

Roman qui sans être historique relate le vécu de certaines familles pendant la guerre du Biafra, région est du Nigéria, qui eut lieu entre 1967 et 1970. Chimamanda Ngozi Adichie, apporte ses sentiments sur celle-ci. Et il convient de rappeler que ce génocide aurait fait plus d'un million de morts! Enfin nous retrouvons, dans ce livre, tous les ingrédients des conflits actuels, avec : une partie prégnante de la religion, une participation de multiples ethnies, ainsi qu'une mauvaise répartition des richesses.



Or donc, Olanna est amoureuse d'un intellectuel engagé, Odenigbo; quant à sa sœur jumelle Kainene, femme réaliste et secrète, elle tombe sous le charme d'un journaliste britannique, lui même fasciné par la culture Igbo. Pendant cette période - début des années 1960 - propice à la réflexion, aux discussions plus ou moins animées et surtout dans le calme relatif de douces soirées; l'inévitable arrive, la sécession de la partie sud est du Nigéria. Aggravée surtout, par le conflit larvé des fractions Haoussas et Yorubas contre les Igbos.



Ainsi débute, une guerre qui verra une hécatombe de soldats mais également de civils, avec toutes les atrocités dont sont capables les êtres humains...Nous suivons donc nos personnages, dans leurs pérégrinations, leurs déchirements, leurs révoltes mais évidemment leur désarroi pendant cette période!



Personnages très attachants, esprits charismatiques, qui nous portent à ressentir et subir toutes les vexations de leur périple pendant la création de cette république éphémère. Ainsi nous partageons: la peur du lendemain, la famine, puis la déception d'une guerre perdue ! Sans bien sûr oublier la géopolitique et l'impéritie des pays occidentaux qui observent ce conflit; et que l'un des personnages désabusé exprime ainsi: "...le monde s'est tu pendant que nous mourions.".


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L'autre moitié du soleil

Ce livre, ce roman puisqu’il s’agit d’un roman est INDISPENSABLE.

J’appréciais l’auteure pour avoir déjà lu « AMERICANAH « .Avec celui-ci j’ai pris une grande claque.

La première partie raconte la vie facile des Nigérians du Sud Est, chrétiens, intellectuels engagés qui vivent presque comme sur un campus aux USA. L’histoire nous raconte la vie, la famille de 2 sœurs jumelles très différentes, l’une Olanna, très belle avec une vie de couple très heureuse avec un homme engagé et très charismatique. L’autre Kainene, moins jolie, plus secrète, rebelle et forte va rencontrer un écrivain britannique vivant au Nigeria. Tout se passe bien pour ces protagonistes heureux et très humains.

Depuis l’indépendance du Nigeria l’empire britannique garde un œil ouvert sur cette ancienne colonie

dotée d’importantes ressources pétrolières (surtout au Sud Est) et va « encourager «  la division entre le Nord Ouest musulman et assez pauvre et la Sud Est chrétien où se situe le roman. Une guerre civile meurtrière va commencer jusqu’à l’indépendance du Sud Est qui deviendra la République du Biafra.

L’exultation sera de courte durée et ce sera l’immense Nigeria contre le petit Biafra. Guerre inégale, le Nord reçoit des armes soviétiques et instaure un blocus intégral au Biafra. La famine, les maladies, les bombardements quotidiens, plus d’1 million de morts. On a tous vus ces photos d’enfants avec de grands yeux, une grosse tête et un gros ventre mais sans plus de corps.

Ici nous sommes avec eux, nous les voyons de l’intérieur et ces morts ce sont aussi les intellectuels que nous connaissons car comme sous Staline ou Mao, il faut éliminer « les gens du livre ».

« le monde s’est tu pendant que nous mourions « dit l’un des personnages et c’est exactement ce qui s’est passé.

Voilà pourquoi il faut lire ce roman exceptionnel de la talentueuse Chimamanda Ngozia ADICHIE.
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Les travaux d'Apollon, tome 3 : Le labyrint..

Apollon est très caricatural, j'aime beaucoup le style de Rick Riordan. ses livres nous apprend beaucoup de choses sur la mythologie et pas que grecque ou romaine.
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Les travaux d'Apollon, tome 3 : Le labyrint..

Tome 3 de la série Les Travaux d'Apollon, Le piège de feu nous permet de retrouver Lester et Meg pour leurs nouvelles aventures!



Toujours aussi passionnant, ce tome se déroule dans l'ouest des Etats-Unis. On y rencontre de vieux amis : Grover mais également Jason et Piper! Quel plaisir de retrouver les compagnons de Percy Jackson après la fin des Héros de l'Olympe.



Ce tome est très réussi, mélangeant comme les autres aventures, personnages mythologiques et humour mais il est aussi tragique, registre auquel on est peu habitué avec Rick Riordan.



Un tome qui reflète l'humanité et la maturité acquises peu à peu par Apollon au fil de ses (mes)aventures...



Toujours à tout âge et pour tous!
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Héros de l'Olympe, tome 5 : Le sang de l'Olympe

Sniff, sniff. C'est le dernier livre de la saga et là je me met à pleurer parce que tout simplement la dernière page vient d’être tournée, et le livre prendre sa place à coté des autres dans la bibliothèque. Du coup je me rends compte que c'est aussi ma dernière chronique sur la saga. Ce n'est pas juste. Bouh !!!!!!!!!! Je suis si triste. Plus de Percy Jackson, sniff. Plus d'Annabeth, sniff. Plus de petit héros à suivre, sniff. Ils me manque déjà. Et je n'arrive pas à me mettre à écrire ma chronique. Bon, bin c'est pas tout çà, mais il faudrait vraiment que je m'y mette. Mais vous tous qui me suivez avez compris que je suis malheureuse. Enfin, entre mes larmes qui coulent et mes envie de trucidation (ouaip chui forte pour les mots inventé lol), ou encore de ma colère vu que ce le dernier opus, je ne vous dis pas à quel point mon cœur est lourd. Mais si je continue sur cette lancée, je ne risque pas de vous faire part de mes sentiments sur le livre. Bin zut alors !!!! Mdr. Du coup et si je vous plongeais dans le roman en lui même. Et si en tant que grande fan de Percy j'essayais encore une fois de vous faire aimer cette saga ?



Du coup quoi de mieux pour commencer que de vous faire découvrir le synopsis de ce livre ? Les sept demi-dieux sont plus que jamais en danger. Gaïa et son armée de géants s’apprêtent à détruire le Monde. Mais pour se réveiller et atteindre sa pleine puissance, Gaïa doit sacrifier deux demi-dieux … Percy et ses amis doivent donc absolument l'arrêter avant la fête de Spes à Athènes où se déroulera l'ultime sacrifice. Pendant ce temps, la Colonie des Sang-Mêlé est harcelée de toutes parts. En effet alors que Percy tente de sauver le destin funeste de la Terre, une terrible bataille se prépare ailleurs. Car en réalité, Octave, l’augure du Camp Jupiter et ses légions se rapprochent dangereusement de la Colonie des Sang-Mêlé … Entre Gaïa et son armée de géants qui veulent détruire le Monde, et Octave le sournois, une terrible bataille se prépare. Quelle qu'en soit l'issue, une chose est sûre : ce sera la dernière



Cela vous tente ? Voulez vous connaître un peu plus les personnages ? Ou bien les redécouvrir une dernière fois avant que, bin avant que quoi d'ailleurs ? Avant la conclusion bien sure.



Percy Jacson n'est plus un personnage à présenté. Tous autant que vous êtes vous le connaissez. Ben entendu, il est toujours aussi héroïque et est capable autant du pire que du meilleur. Bin oui, tous le monde sait que c'est une cervelle d'algue, et même s'il a pris du galon, et mûri, il reste une cervelle d'algue et les gaffes çà le connaît. Et le pire dans cette histoire c'est que Percy ne serait Percy s'il ne faisait pas une erreur. Il fallait quand même sans douter, des quatre tomes qui sont passés, pas une seule connerie à l'horizon en dehors de ses blagues, alors la connerie, il fallait qu'elle soit extrêmement gigantesque. Le pire c'est qu'il entraîne sa dulcinée avec lui.



Annabeth Chase non plus n'est plus un protagoniste à présenté. Notre puits de sagesse en herbe, follement amoureuse de cervelle d'algue, est bien la seule à ramener notre crétin en herbe sur le bon chemin. Mais, parfois je me demande si le fait d’être avec ce dernier ne lui apporte pas plutôt des problèmes plus qu'autre chose. Et je veux dire par là que grâce à elle Percy reste sur le bon chemin, mais avec la grosse gourde du triton à deux jambes qui lui colle aux basques, sure pour sure qu'elle va vite devenir une cible de choix. Bon ok Percy ne l'a pas fait exprès, mais quand même … Annabeth la réfléchie est quand même dans la même situation que son petit copain.



Piper McLean que l'on a découvert dans le premier tome de la saga, à elle aussi énormément changée. Celle qui fut timide, discrète et qui reste continuellement à l'écart de tous, est devenue une jeune donzelle, forte, combative, courageuse, loyale et qui est prête à donner sa vie afin de protéger ses amis. Mais sa plus grande qualité, et qui à été mis en avant dés le tome un, c'est le fait qu'elle ne se préoccupe que peu, voir pas du tout de son apparence. Ce coté d'elle a fait qu'elle devienne le chef de son bungalow, mais aussi qu'il lui attire les regards amoureux d'un jeune romain.



Jason Grace, petit frère adoré de Thalia, fils de Jupiter/Zeus, préteur romain, est un personnage, qui comme à l’instar de la jeune fille dont il est tombé follement amoureux, que l'on a découvert dés le premier tome. Lui a évolué à travers les livres. C'est un jeune homme poli, dévoué avec un sens de l'humour plus ou moins modéré, leader de son camp comme Percy, mais qui à la différence possède un sens très développé des responsabilité. Comme tout leader né, il protège ses amis quitte à donner sa vie pour eux. A la différence de Percy, il s'attache difficilement avec les autres. Néanmoins il est celui qui désamorce les disputes.



Frank Zhang est sans doute l'un des sept qui a le plus changé à travers l'histoire. Ce jeune homme qui fut un simple soldat au début du tome un, est devenu ceinturon puis préteur. Son père Mars/Ares qui ne l'a jamais reconnu quand il est arrivé au camp Jupiter lui donne l'opportunité de faire une quête. Puis par la suite à travers les différents tomes on va lui découvrir des pouvoirs fabuleux, et rarissime, il possède le don de se transformer en n’importe quel animal, sans compté qu'il a un sens tactique très important. Alors quand Annabeth n'est pas dans les parages, c'est lui que l'on consulte pour une tactique. Par ailleurs c'est un camarade très loyal envers ses amis et n'hésite pas à mettre sa vie en danger pour eux. Et puis l'amour donne des ailes.



Justement en parlant de l'amour de Frank nous voici confrontée à Hazel Levesque qui est aussi l'un des sept demis dieux de cette prophétie. Celle qui jusqu'au tome trois n'était utile que pour le fait qu'elle était capable de faire en sorte que des matériaux précieux sortis de la terre les aide, s'est vu découvrir au tome quatre un nouveau pouvoir et qui n'est autre que la magie. Si sa première vie s'est finie dans un bain de sang (suicide), elle fut heureuse que son demi frère l'aide a avoir une seconde vie. Du coup, entre sa loyauté, son courage, sa joie de vivre, et sa camaraderie, les amis qu'elle s'est faite dans cette histoire savent parfaitement qu'ils peuvent avoir confiance en elle pour tout.



Léo Valdez quand à lui, fils d’Héphaïstos, est un demi dieux aussi puissant que blagueur. Habile de ses mains, normal me direz vous vu que c'est le fils du dieu de la forge, du feu, de la métallurgie et des volcans, mais son plus grand pouvoir c'est le fait qu'il soit un faiseur de feu, le premier depuis des lustres. Mais c'est surtout son coté cabotin, blagueur qui est toujours mis en avant. Lui qui est jaloux des couples qui vivent sous son nez, s'est vu attribué une amoureuse dans le tome quatre et pas de moindre, Calypso en personne. Tous ses amis savent qui il est, et tous ont besoin de lui. C'est le compagnon de voyage que n'importe qui aimerait avoir a ses coté. Quand on le ''regarde'' si turbulent, jamais on ne pourrait penser qu'il est intelligent, alors quand ses potes l’entende blaguer, tous savent qu'il cherche à sa façon de se déstresser. Mais contrairement aux autres, c'est celui des sept qui évolue le moins.



Nico Di Angelo, demi frère d'Hazel et fil d’Hadès, est un jeune homme que j'ai toujours vu peu social, rare sont ses marques d'affection dont j'ai toujours vu avec sa demi sœur. Lui qui préfère passer son temps aux Tartare avec les fantôme, c'est sure qu'il n'est pas prés de s'entendre avec qui que ce soi de vivant. Il est extrêmement discret, voir trop peut être. Néanmoins il est très mature pour son age, mais aussi très sinistre. Dans le tome quatre il fut obligé d'avouer son homosexualité et donc son amour envers Percy afin de sauver ses amis. Pourtant à la fin de ce tome, il va se découvrir un amoureux qui n'a pas peur de lui en la personne de Will Solace.



Reyna Avila Ramirez-Arellano est le second préteur du camp Jupiter. C'est la fille de Bellone, une déesse de la Guerre. Elle qui haïssait Percy dans la saga première, va chercher à draguer Percy dans le tome un de cette saga. Mais elle fini par le considérer comme un allié voir même un ami. C'est elle qui va aller rechercher l'Athéna Parthénos pour la ramener à la Colonie des Sang-Mêlés afin de ramener la paix entre les deux camps. Du coup je me pose la question : que va-t-elle devenir par la suite ?



Gleeson Hedge lui tant qu'à lui est peut être le personnage qui m'a fait le plus rire durant toute l'histoire. Ce satyre qui est en fait un guide, est d'un tempérament violant ((il veut fracasser tout ceux qui mettent en péril la vie des demis dieux) mais aussi pour son comportement impulsif. Néanmoins je me suis reçus une claque phénoménal quand j'ai sus qu'il avait un fils dont le tempérament est à l'opposé du sien.



Mais il n'y a pas que ces protagonistes que l'on découvre, il y a a Octave l'augure romain hypocrite et mesquin, Gaïa la fameuse déesse la mère maléfique des Géants et des Titans, les dieux eux même, ou encore leur enfants a moitié divins, sans compter les nombreux monstres, etc, etc. Bref on a des personnages en pagaille.



Bien nous sommes arrivés au points le plus essentiel de la chronique, c'est à dire celui qui concerne le roman avec la plume de l'auteur, la romance entre les personnages et bien entendu l'intrigue du roman.



Tout d'abord, commençons par la plume de Rick Riordan. D'ailleurs pour commencer, je ne cesserais jamais de m'extasier devant cette plume légère, fluide, humoristique et surtout intense. C'est un enchantement pure et simple. Oui je sais je me répète sans cesse sur ce point. Mais quand on aime, on ne compte pas. On se retrouve avec un rythme d'enfer, très soutenu, avec des actions, des rebondissements, des quiproquos, des retournements de situations, des traîtrises en pagailles. Les personnages sont très charismatiques, et n'ont eut de cesse de prendre du galon au fils des tomes, ils drôle, courageux, loyaux, intelligents, pas tous en même temps, mais vous me comprenez. De son coté, l'univers n'a cesser de s'enrichir. La mythologie autant romaine que grecque est très bien travaillée. C'est à croire que l'auteur est un as dans ce domaine, mais on sent bien que de son coté il a fait une recherche d'enfer. De vrai cours digne d'un prof. De plus, on a aussi droit à de magnifique descriptions, ce fut une lecture pleine de magie. Les décors sont tellement enchanteurs que la seule chose que l'on a envie, c'est de rentrer dans le livre et de faire partie du récit nous aussi. Mais le plus gros point positif au niveau de la plume de l'auteur, c'est que la lecture est si prenante que l'on ne voit pas passer les pages qui défilent à vitesse grand V sous nos yeux. C'est vraiment ensorcelant.



Ensuite parlons un peu de la romance entre les protagonistes. Alors commençons par l'équipe fard Percy et Annabeth. Ces deux là c'est l'amour fou. Ils sont beaux, font des projets pour le long terme. La beauté et la force de leur couple en font certainement mes deux chouchou. Je les adore vraiment. J'ai aimé voir leurs relation évoluer depuis le tout début de leurs aventures dans Percy Jackson jusqu'à ce final grandiose. Ensuite vient le couple Jason et Piper. Eux aussi forment un beau couple. Monsieur polit et madame magnificence forme le couple le plus improbable du répertoire serte, mais ils vont si bien ensemble. Tous deux se comprennent à demi mots. Un seul regard leur suffit pour que tous ce que l'un pense, l'autre le comprennent. Puis bien entendu arrive le couple Frank et Hazel. A part des moments où ils se tiennent la main, ou un petit bisous, je n'ai pas grand chose à dire sur eux. Tout ce que je sais c'est qu'ils forment un beau couple, c'est tout. Mais comme dans ses autres tomes, Rick Riordan met surtout le point sur l'amitié que ressentent les différents personnages les uns pour les autres.



Enfin en ce qui concerne l'intrigue de ce roman qui clôture magnifiquement bien cette saga, vous l'avez comprit tous autant que vous êtes que c'est la bataille finale qui prime. Les Sept étant enfin réunis, l'Argo II, les jeunes héros continuent leur voyage vers Athènes. Alors que les membres grecs et romains de l’équipage de l’Argo II ont fait des progrès dans leurs différentes quêtes, ils ne semblent toujours pas prêts de vaincre la Terre Mère, Gaïa. Ses géants ont ressuscités – tous, et ils sont plus forts que jamais. Ils doivent être arrêtés avant la fête de Spes, le moment où Gaïa a planifié de sacrifier deux demi-dieux à Athènes. Un trio constitué de Jason, Piper et Annabeth vont à Ithaque, et durant un combat, Jason est mortellement blessé. Mais il réussit à guérir. De leur coté, Percy, Hazel, Frank et Léo capturent Niké, la déesse de la victoire, pour avoir cette dernière avec eux. Après l'avoir capturée et récupéré plusieurs ingrédients auprès de monstres et de dieux, Jason, Léo et Piper obtiennent une potion de vie en allant voir le docteur Asclépios. Grâce à la magie d'Hazel, Léo se procure le flacon pour mettre en marche le plan établi avec Frank et Hazel. Il conserve le remède dans les tuyaux de son fidèle dragon, Festus. Mais les Dieux, toujours souffrant de trouble de la personnalité multiple, sont inutiles encore pour l'instant. À Athènes, les Sept rencontrent le premier roi d'Athènes, qui tente de les tromper. Mais grâce au pouvoir d’enjôlement de Piper, il emmène Percy, Piper et Annabeth à l'Acropole. Déguisés grâce à la Brume de Hazel, Percy, Annabeth et Piper se fondent dans les monstres et les géants. Par la suite, les Sept, combattent à l'aide des dieux les géants censés réveiller Gaïa dans le temple du Parthénon. Les ennemis sont massacrés, mais malheureusement Percy et Annabeth saignent durant le combat. En effet Annabeth est blessée, et Percy saigne du nez. Et comme Gaïa a besoin de leur sang – le sang de l’Olympe – pour se réveiller elle en est bien contente. Le sang tombe alors sur le sol sacré, et la Terre Mère s'éveille. Mais les choses sont encore plus monstrueuses car les demi-dieux ont de plus en plus de visions d’une terrible bataille au Camp des Sang-Mêlés. La légion romaine du Camp Jupiter, dirigée par Octave, est presque à distance de tir. Les demis-dieux sont envoyés en vitesse à la colonie où, effectivement, la cruelle déesse apparaît. Même s’il est tentant de prendre l’Athéna Parthenos à Athènes comme une arme secrète, les amis savent que l’énorme statue doit revenir à Long Island, où elle pourrait peut-être mettre fin à une guerre entre les deux camps. L’Athéna Parthenos ira à l’ouest ; l’Argo II ira à l’est. Du coup, c'est Nico, Reyna et le satyre Gleeson Hedge qui font route vers la colonie des Sangs-mêlés avec ce bagage encombrant. Ils doivent voyager le plus vite possible, car, à la colonie grecque, les romains sont prêts à attaquer. Malheureusement ils sont poursuivis par Orion, un géant chasseur rival d'Artémis. Puis Reyna se fait enlevée par les Chasseresses où elle retrouve Thalia Grâce la sœur de Jason et sa sœur Hylla. Après s'être battus avec grand nombre de personnages mythologiques, ils arrivent finalement à Long Island, où les combats éclatent. Car Octave à préparer l'assaut sur la Colonie des Sang-Mêlé, allant même jusqu'à sympathiser avec des monstres. La paix entre Grecs et Romains est enfin établie. C'est à ce moment que le vaisseau des Sept arrive, lancé d'une grande tape par Zeus depuis Athènes. Là, l'Argo II s'écrase, trop endommagé par les géants et par Zeus. Mais Léo ayant prévu le coup, Festus jaillit des débris de l'Argo II. Gaïa attaque alors mais Léo l'achève avec une énorme explosion de feu, en partie causée par Octave, en l'emmenant dans le ciel, loin de son territoire. Mais cette explosion cause leur mort également. Comme Léo tombe sur le dos de Festus, le dragon réagit en lui injectant le remède du médecin et il "ressuscite". Pendant que son maître se réveille de son sommeil de mort, le dragon se dirige vers Ogygie, où Calypso l'attend. Le périple du demi-dieu Léo se termine, il part rejoindre ses amis sur le dos du dragon, Calypso derrière lui. Du coup avec tous ces actions héroïque ou non, vous comprenez que l'auteur à sut trouver les mots juste pour mener à bien sa mission. Nous faire adorer son lire par un intrigue intense.



En conclusion, comme tous les autres livres de Rick Riordan, je me suis plongée dans ce livre avec joie. Cette lecture fut si intense que je n'ai laissé mon fils m'ennuyer à aucun moment. J'ai adoré chaque actions, pleurer avec les personnages lorsqu'ils ont perdu l'un des leurs, et surtout à la fin du livre et de la saga qui m'a brisé le cœur. Du coup oui je suis triste, très triste car à ce moment là je dis adieux Percy, adieu cervelle d'algue qui m'a fait rire sur deux sagas, adieux jeune héros que vous soyez grecques ou romains, adieu, adieu, adieu. Sniff, sniff, sniff … Sniff ???? Et bin non ! Par ce que je viens de découvrir, on va les retrouver dans la prochaine saga de Rick Riordan c'est à dire Les Travaux d’Apollon et qui met en avant qui selon vous ? Apollon en personne le roi des Haïkus et aussi le plus fanfaron de tous les dieux. Mdr. A la prochaine pour une nouvelle chronique.




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Héros de l'Olympe, tome 5 : Le sang de l'Olympe

J’ai entamé ce dernier tome de la série Héros de l’Olympe à la fois avec soulagement et tristesse. Soulagement, parce que chaque roman faisant pas loin de 600 pages, j’ai passé pas mal de temps à les lire (et que j’avais envie de passer à autre chose, j’avoue) et tristesse parce que justement après avoir passé beaucoup de temps avec des personnages attachants, c’est difficile de les laisser s’en aller pour toujours. Et oui, pour toujours, parce que Le sang de l’Olympe est l’ultime aventure de Percy Jackson (tristesse, je vous l’avais dit).



Dans Le sang de l’Olympe de Rick Riordan, les sept demi-dieux, épaulés de Nico di Angelo et de Reyna, tentent à la fois d’empêcher Gaïa de se réveiller et d’éviter que les deux camps d’enfants des Dieux ne s’entretuent. Bien entendu, j’ai eu peur qu’il arrive un malheur à l’un des héros (ben oui, c’est qu’on s’attache à tout le monde – sauf à Octave, l’Éventreur d’ours en peluche), moi j’aime les fins heureuses où tout le monde s’en sort, les amoureux déclarent leurs flamme… Alors je ne vous dirai rien sur la fin pour ne pas vous gâcher le plaisir de la lecture. Enfin si, je vous dirai une petite chose : la fin du roman est vraiment une fin, et ça c’est bien ! Je pense qu’un de ces quatre, je me lancerai dans une autre série de Rick Riordan.
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