Antigone :
on a toujours le choix, il suffit d’en accepter les conséquences… (p. 32).
[…]
Je suis si peu de choses à leurs yeux [ceux des juges] qu’ils ne m’ont même pas discernée au cœur de mon propre combat (p. 39).
[…]
Pour que ma voix porte, je dois m’avancer sur leur terrain, dans la poussière de l’Agora, leur tendre un bouclier poli comme un lac où ils se reflètent et s’engloutissent.
Refuser, vouloir, pouvoir, tous ces mots qui me sont interdits, je les revendique en leur propre nom, et je les retourne contre eux, qui s’en croyaient les maîtres (p. 44).