Muriel Ferwerda

Bonjour à toutes et tous en ce début de semaine livresque. Au mois de septembre, je vous avais présenté Rouge (le cercle de Couët Krann). L’avez-vous lu ?

Je l’espère puisque je partage aujourd’hui ma chronique du tome 2 : La montagne d’Abranas.



***Une matinée inquiétante***

C’est avec plaisir que je retrouve Issalis accompagnée de Jancenelle, sa doula. Epouse du roi Darien, Issalis vit au château de Blangerval depuis son mariage.



Lalaï vient lui rendre visite avec son ours (Jin le Rouge), très heureuse de revoir sa sœur après plusieurs années d’études auprès de Raffanel, ermite guérisseur et magicien. Mais Lalaï apporte un message important au couple royal, Raffanel a insisté pour que ce message soit délivré uniquement au couple royal, loin des oreilles indiscrètes : un appel à l’aide de Nastorg, cadet de Raffanel. Celui ci demeure dans les montagnes, sur les terres de la reine Philea et du royaume d’Abranas où de nombreux crimes sont commis, accusant les loups. Mais Nastorg soupçonne les gobelins d’être responsables des troubles.



***Les elfes et les gnomes***

Darien a un ami fidèle, l’elfe Téjédor. Les elfes n’ont que faire des conflits des hommes.

Les gnomes, quand à eux, sont de petits être sages, amusants mais aussi gardiens de la connaissance. Leur érudition dans tous les domaines est vaste et les elfes eux-mêmes s’inclinent de bonne grâce devant la culture immense des petits bonshommes à chapeau pointu. Lacerte explique ainsi les caractéristiques de la race des Gobelins : des êtres sans pitié.



Dans cette épopée, les personnages aux caractères marqués, attachants nous embarquent sur les traces d’un sorcier maléfique et détestable. Amour et amitié forment l’alliance contre le mal : les gobelins revenus de leur exil sur la lune noire avec l’aide de Darakchan. Bien au delà de la vengeance, la survie des peuples est mise en péril.



***La montagne d’Abranas***

Alors le roi Darien laisse sa reine bienaimée seule au terme de sa grossesse pour combattre au sein des terres de la reine Philea, la plume de l’auteur dépeint ce voyage et ses magnifiques paysages avec finesse. Si l’ombre du mal est omniprésente, les beautés d’Abranas ne vous laisseront pas indifférents.

Le royaume de la reine Philea et son peuple vous réserve bien des surprises.



***A découvrir (et redécouvrir)***

Muriel Ferwerda nous offre une pause sacrée au paradis perdu des elfes, en alternance avec les combats entre les hommes et Gobelins. Le lecteur évolue entre deux atmosphères, une aventure surprenante, empreinte de mystère et de magie.



Ce deuxième Opus est en harmonie avec le cercle de Couët Krann (T1), et le lien entre ces deux aventures est fluide malgré les années passées. Lalaï, qui semble encore jeune et fragile, se révèle décidée, réfléchie et cette jeune fille, au destin aussi tragique que magique, est attachante. Il m’est difficile de la laisser derrière moi en tournant la dernière page. La société matriarcale est bien présente, des communautés proches de la terre mère, gardiennes des cérémonies Celtiques, de la connaissance des plantes, des pierres et de la mer : une histoire envoutante, addictive, mêlant vos sentiments à travers les différents protagonistes. La plume fluide, par l’art des mots, transmet la peur ou la joie, l’horreur et l’amour.



J’ai laissé dans ces pages ceux qui m’ont entrainée dans un voyage au delà de la mer et des montagnes, ils me manquent, je l’avoue. J’aimerais savoir si l’harmonie reviendra, si l’amour est au-dessus de tout, s’il est un lien possible entre les peuples. Quand aux elfes, ils restent aussi secrets que mystérieux.



Une magnifique lecture qui me laisse conquise (à partir de 12 ans). Je remercie très sincèrement Marathon Editions pour ce service presse.
Lien : https://lescrinsdubarde.net/..

Un décor qui ne laisse pas de marbre



Rouge, le premier tome du Cercle de Couët Krann nous emmène sur des terres que l’on a la sensation de connaître et qui, pourtant, nous étonnent par leurs décors, ambiances et personnages saisissants. Les fans inconditionnels de mythologie celtique ou légendes arthuriennes s’y retrouveront : les créatures, les pierres, les paysages et les atmosphères brumeuses de cette saga littéraire leur plairont. D’autant plus que la narration se voit majoritairement menée par de petits êtres à qui il est rarement donné la main : des gnomes !



La narration revisitée grâce à un trio enchanteur



Leur parler a été travaillé pour nous donner l’illusion de les côtoyer. Leurs insultes savantes et bien trouvées, drôles et mignonnes, nous charment d’emblée. Même après la lecture, vous vous en souviendrez. Ils portent le récit par leur force insoupçonnée, leur vision différente, unique sur un monde qu’ils appréhendent, qu’ils découvrent ou qu’ils connaissent par certains côtés. Auprès d’eux, nous voyageons et nous étonnons presque des mêmes choses.



Leur naïveté à certains égards, leur innocence malmenée, les font paraître tels des enfants chahutés ou empêtrés dans des courants desquels ils ne peuvent s’extirper. Ils nous émeuvent grâce à cela et marquent plusieurs scènes par leur dévouement et loyauté. Davantage de spontanéité ou de dialogues gnomiques n’auraient pas été de refus pour ne jamais quitter ces êtres facétieux, aux usages de mots et de sonorités frais.



On se sent à notre tour enveloppés d’aura forestière, de mousse douce et de parfums floraux. Pour une fois, les gnomes ne prennent pas l’allure d’affreux personnages et cela fait du bien ! Lacerte, Blarel et Faroux se dévoilent à nos yeux curieux entourés de grimoires mystérieux ; autant de secrets et de sensations dont les lecteurs se délecteront. Leur courage face à tous les dangers ne laissera pas indifférent. Le trio fonctionne à merveille !



De l’heroic fantasy classique mais qui marche



Au contraire des autres personnages qui prennent davantage de temps à pénétrer nos cœurs. Moins authentiques pour la plupart, ou plus marqués par des stéréotypes volontaires, ils manquent de substance émotionnelle pour nous happer. Malgré cela, on prend plaisir à suivre leurs aventures, d’abord unilatérales puis qui finissent par se séparer pour mieux s’entremêler et fusionner. Dans leurs pas, le lecteur se plonge dans de l’héroic fantasy tout ce qu’il y a de moins original mais qui marche, malgré tout. Les héros parviennent à se démarquer et à évoluer, pas à pas, en opposition à un « méchant » qui manque de caractère et de charisme.



Un méchant qui manque de profondeur



Ce dernier, nommé Darakchan, nous ennuie lorsqu’il prend le pas sur le reste, quand il est mis en avant. Sa profondeur ne nous saute pas à la figure, et ses émotions ne nous atteignent pas vraiment. Ce manichéisme ambiant, la quête pour sauver le monde (encore), les prophéties (toujours) et les héros au grand cœur se retrouvent de nouveau dans ce roman, qui se sert des piliers du genre sans pour autant les transformer ou les retourner souvent à son intérêt.



Heureusement, des partis pris intéressants, des évolutions de personnages ou des narrations variées nous tiennent en haleine, tout comme certaines relations entre héros principaux et secondaires, qui sont charmantes, bien écrites et plaisantes à suivre.



Un univers qui a encore long à nous partager



Le fond de l’intrigue laisse entrapercevoir des révélations, des découvertes et des gourmandises alléchantes. Ses messages sur la société actuelle, l’environnement, le racisme, le partage, l’amour et l’amitié se lisent entre les lignes pour ceux qui souhaitent les saisir au détour des chemins.



La société des gnomes et leurs liens à la nature se voient mis en valeur, tout en poésie et raffinement, pour mieux nous rappeler que nous sommes tous liés, que nous avons tous un rôle à jouer dans le maintien de la faune et la flore, dans la (sur)vie de notre planète. La cause environnementale n’est pas vaine !



La condition des femmes, plutôt brimées en début de roman, se retrouve développée avec intelligence et sans tabou, en opposition à d’autres sociétés, comme celle, matriarcale, des gnomes. Les réflexions de l’autrice nous abreuvent de flux d’idées sur la liberté, la vie en général et ce que nous souhaitons en faire. Que vous soyez hommes, femmes ou autres, ces messages vous parleront !



À chacun de vous d’écrire vos propres pages, votre propre destinée.



Pourquoi lire Le Cercle de Couët Krann T.01 ?



Pour son trio de gnomes tout feu tout flamme.



Pour ses paysages et atmosphères vibrants.



Pour sa quête certes classique, mais qui fonctionne, grâce à des héros attachants.



Pour ses messages sur la vie, l’amour, la liberté.



Pour s’évader en compagnie d’une histoire apaisante et bienfaisante.



[Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de ce roman est présente au lien suivant : https://www.lavisqteam.fr/?p=64731 J'ai mis la note de : 14.5/20]
Lien : https://www.lavisqteam.fr/?p..

Cette lecture fantasy entre magie et légende est tout simplement une tuerie et encore ici ce n'est que le tome 1 : donc en soi ce n'est que le commencement d'une grande épopée magistrale et médiévale aux saveurs et aux ambiances bretonnes. Si au début, j'ai eu peur de ne pas arriver à m'immerger complètement dans l'histoire, ce n'était que de viles appréhensions, car j'ai dévoré les pages à une vitesse hallucinante. Quelque chose d'incroyable vit au cœur de cet ouvrage, ça vibre, ça résonne comme une harpe qui s'élève encore et encore dans une mélodie addictive et puissante.



Je commence déjà par la description narrative et visuelle de ce roman, c'est d'une fluidité et d'une majestueuse beauté étonnante. J'avais cette facilité et cette faculté grâce aux détails retranscrits, de me sentir étonnamment vivante comme prise dans les illuminations et la magnificence des paysages. Ils s'ouvraient, s'offraient à mes yeux telle une peinture magique aux couleurs et aux ambiances uniques et à part entière. C'est rare que je puisse déceler autant de netteté et de clarté à ce niveau-là dans les livres en général, mais ici j'ai eu cette sensation d'être revenue à une époque lointaine, d'être une habitante de la terre d'Escalon, d'être tout simplement actrice de cette histoire.



Nous allons donc faire la connaissance de deux sœurs orphelines : Lalaï et Issalis l'aînée. Ces deux jeunes filles sont reconnaissables entre toutes grâce à leur chevelure d'un rouge/roux flamboyant. Ce détail est très important dans cette histoire, mais vous le comprendrez en lisant cette riche aventure incroyable. Il y a dans la construction et le développement de ces deux protagonistes principales, quelque chose que je ne saurai discerner. C'est comme si l'autrice avait subtilement utilisé sa plume pour faire de Lalaï et de Issalis deux caractères indélébiles.



Ce que je veux dire, c'est que ce sont pour ma part, deux héroïnes dont on garde le souvenir pendant très très longtemps tant elles sont dépeintes et travaillées avec minutie. Il y a un réalisme qui émane d'elles, un côté vraiment humain qui fait que l'on peut s'identifier à ces deux jeunes filles sans aucun souci. Je me suis énormément attachée à ces deux sœurs et cela d'une façon très naturelle comme si je les connaissait depuis toujours.



Nous faisons également la rencontre dès le début de l'histoire de trois gnomes qui sont frères et qui apporte cette touche d'humour, de naïveté et de douceur à la construction de l'intrigue. J'ai beaucoup apprécié ce trio, leurs chamailleries enfantines mais surtout leur soutien indéfectible qu'ils apportent aux deux sœurs ainsi qu'aux autres personnages durant tout le long de ce premier tome. Il y 'aurait tant à dire sur cet ouvrage en fait, même la plume de l'autrice est merveilleuse et complètement hypnotique. On sent tellement de profondeur et d'affection pour l'univers qu'elle a crée et, qu'elle nous fait découvrir au fil des chapitres qui sont plutôt bien équilibrés en terme de rythme et de longueur.



Puis au fur et à mesure de notre avancement dans cette histoire, on comprend bien que cette notion de prophétie est très importante pour mettre fin au plan machiavélique de Darakchan un sorcier cruel et avide de pouvoir. Si j'ai un petit point négatif à émettre le concernant, ça serait peut-être juste un manque de développement et de profondeur supplémentaire. C'est quand même le « méchant » de ce livre et je l'ai trouvé un peu trop en retrait, il me manquait vraiment cette sensation de charisme et de puissance. Il n'était pas assez « méchant » justement, je l'ai trouvé trop doux malgré toute la souffrance qu'il provoque autour de lui. J'aurai apprécié un peu plus de cruauté, mais c'est un simple ressenti personnel.



Je trouve en tous les cas que l'action est méticuleusement réfléchie, structurée et équilibrée dans ce roman et c'est un détail très important. Il y a un véritable travail de construction, on sent que chaque révélation, chaque personnages, chaque détail ou chaque événement ont été écrits et dispersés aux bons endroits, pour créer un rythme régulier entre les passages calmes, les moments de drame, ceux de légèreté et ceux un peu plus violent afin qu'on ne puisse pas ressentir une once d'essoufflement.



En conclusion, c'est un réel travail d'orchestration, de subtilité, de recherche, de profondeur et surtout de passion qui se cache derrière cette magnifique Saga. Je vous la conseille vraiment avec puissance, car ça vaut vraiment le détour. Alors certes, ça peut paraître être un héroïc-fantasy classique, mais il y a bien quelque chose en plus qui fait qu'on ne peut pas oublier « Rouge » une fois le livre refermé.

Quel plaisir de retrouver la fine équipe imaginait par Muriel.

Et je ne vais pas être très originale, mais ce second tome est parfait, exceptionnel et sensationnel.

L'histoire est captivante, passionnante et envoûtante. Nous entrons facilement dans l'aventure et nous y restons jusqu'au bout, sans pour autant, connaitre le dénouement.

J'ai vécu avec nos personnages, j'étais avec eux dans les pires moments.

La peur, le froid, les combats, la douleur, le sang, l'effondrement, la haine.

Les descriptifs sont époustouflants, et nous projettent simplement dans l'univers de Rouge et c'est magique.

Les protagonistes sont tous de plus en plus attachants.

Ils sont décrits avec minutie pour les nouveaux arrivants, et reconnaissables pour les anciens. Je me suis régalée de les retrouver.

L'écriture est belle, fluide, ce qui fait que les pages tournent bien trop vite à mon goût.

J'aurais voulu faire durer la beauté de cette histoire.

Toujours autant, même plus, de rebondissements et de péripéties.

De l'action et de l'intrigue à ne pas lâcher son livre.

Un merveilleux Tome et une duologie à couper le souffle.

A découvrir sans hésitation.

Une découverte littéraire proposée par Marathon Éditions que je partage aujourd’hui avec vous :

Rouge : le cercle de Couët Krann – Muriel Ferwerda



Avouez que le titre est intrigant, je me suis demandée ce qui était rouge, sachant que j’ai le rouge en horreur. J’avoue cependant que la couverture est tout simplement magnifique et que c’est avec regret que j’ai lu la version numérique. Une introduction qui n’a rien de littéraire mais qui ne peut rien dévoiler de ce qui va suivre.



Paisible et fragile : Dans de nombreuses légendes, il est dit que Les Gobelins Malveillants font entre cinquante et soixante centimètres. Noirauds, contrefaits, velus, “durs et nerveux, constitués de la carne recuite et fumée des diables”, ils sont bossus, pointus et griffus de partout, ridés plissés, grêlés. Ils se nourrissent de viande avariée et de sucreries. Ils s’enveloppent à plaisir de loques sales et puantes. Les égouts, les décharges publiques, les cloaques et endroits nauséeux sont leurs habitats, ainsi que les maisons hantées, les caves, les immeubles désaffectés, les quartiers lépreux où rôdent le vice et le crime. Leurs relations sont basées sur la loi du plus fort : la guerre



Dans le royaume de Blangerval, le Roi Darleon a exilé des hordes de Gobelins sur la lune noire pour vivre enfin sur une terre paisible. Mais chez les hommes, la paix est fragile.



Darakchan : Darakchan, sorcier, guérisseur et homme influent arrive au conseil du royaume en séduisant le roi par une méthode peu louable. La paix est ennuyeuse pour un tel homme sans amour ni conscience. Seule son ambition lui a montré le chemin du Royaume. Il parvient à promulguer des lois afin de mettre fin à des coutumes ancestrales jugée immorales.



Le roi, endoctriné par le sorcier, ne s’oppose pas et la peur s’installe ainsi que la mise à mort de ceux qui ne respectent pas ces nouvelles lois. Seuls les Elfes et les Gnomes regardent ces changements comme un mauvais présage.



Un adorable trio : Les Gnomes vivent dans des bois, calmes, et ne sont pas dérangés. Le lecteur les rencontre cependant dans un délicieux voyage. La plume de l’auteur est si fine que si vous fermez les yeux, vous sentirez les arbres après l’averse, l’odeur d’humus, les champignons et entendrez l’orage. Vous verrez vos pieds dans la terre saturée d’eau. L’accueil de ces bois nous fait, l’espace d’un instant, oublier la violence des hommes.



Dans cette douceur aux mille senteurs, j’ai fait la rencontre de Lacerte, Blarel et Faroux : des Gnomes , trois frères. Des personnages attachants dont le caractère est bien marqué malgré leur petite taille ;). Ces petits personnages possèdent des parchemins, des livres, des grimoires… dans une bibliothèque exceptionnelle.

Mais de tout temps, l’homme a cherché à tout posséder, tant pis pour l’équilibre. Les Gnomes sont des petites créatures proches de la nature et sont restés intuitifs. Ils sont dans l’immense bibliothèque à la recherche d’un texte, une prophétie qui les aidera à rétablir cet équilibre.

Avec beaucoup de courage et malgré leur petite taille, Lacerte, Blarel et Faroux s’engagent sur le chemin, vers le monde des hommes. Ils ont confiance, ils vont chercher les deux sœurs de la prophétie.



Mais je n’en dévoilerai pas plus, ce roman est une merveille qui fait beaucoup de bien. Je m’en voudrais de vous priver du fabuleux bien-être de votre lecture.



Le rouge ?

Le rouge est affilié à la vie, car la chaleur des tissus est la garantie du vivant : le besoin de chaleur, le besoin de survivre et de se maintenir en vie, mais aussi le besoin de se reproduire et celui de s’activer et de travailler. Mais à travers les pages du livre, Rouge devient symbole de l’équilibre et de la complémentarité. En réalité, nous, hommes et femmes, sommes complémentaires et nous retrouvons l’équilibre dans cette complémentarité. L’auteur a semé ces réalités entre les lignes de la magie. Où c’est peut-être simplement ce que j’y ai vu et que chaque lecteur recevra un message qui n’est là que pour lui.



Un conte où le dépassement de soi et de nos peurs ouvrent la réflexion sur la vie quotidienne dans notre monde réel. La magie est tout autour de nous si nos yeux s’ouvrent sur la beauté et que la raison laisse place à l’intuition.
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Après avoir eu un coup de cœur pour le premier tome de cette saga, j’étais impatiente de me précipiter sur cette suite et j’ai bien fait car j’ai passé un bon moment de lecture.



Cet opus commence donc trois ans après le précédent et on va retrouver les différents personnages avec plaisir. Isallis est mon personnage coup de cœur de cette duologie, elle m’a vraiment charmée et, à certains moments, elle me manquait dans l’histoire. Quant à notre sorcier, Darackchan, j’ai trouvé qu’il était encore mieux développé dans cette suite et je l’ai trouvé encore plus machiavélique. Les autres protagonistes sont eux aussi très agréables à retrouver et l’autrice a vraiment réussi à les rendre tous intéressants à leur manière, mais c’était déjà le cas dans le premier tome.



En ce qui concerne les descriptions, l’autrice a, à nouveau, fait un travail magnifique qui nous permet de nous imaginer les lieux et de pouvoir nous évader tout au fil de notre lecture. L’action est au rendez-vous et on ne s’ennuie pas un seul instant, on craint pour nos protagonistes et on passe par tant d’émotions.



Le seul bémol qui m’a empêché de terminer cette duologie sur un coup de cœur, c’est que tout va un peu trop vite dans ce dernier tome mais, au fond, c’est peut-être juste que je me suis attachée à l’univers et aux personnages et que j’aurais voulu rester avec eux plus longtemps et avoir un peu plus de développement. Je ne saurais le dire mais, une chose est certaine, j’étais triste de quitter tout ce petit monde et de penser que c’était la fin.
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J'avais beaucoup apprécié le premier tome de cette saga et c'était un réel plaisir e retrouver les personnages plus attachants que les autres.



La Montagne d'Abranas se passe 5 ans après les événements du premier tome. Les personnages sont repartis à leur vie encore chamboulés par les dernies événements. Certains se sont mariés, certains sont devenus roi ou général et d'autres ont entamés une formation magique. Mais alors que le royaume attends un heureux événement, le machiavélique sorcier que l'on avait cru défait dans le tome précédent revient. La prophétie n'était peut être pas exactement ce que l'on croyait.



Dans ce tome, les personnages ont un peu évolués, ils sont toujours aussi intéressants, mais comme le roman est court et l'action me semble trop précipité, l'intrigue pas assez développée, on a pas asse l'occasion à mon goût d'en savoir plus.

La plume est toujours aussi fluide, agréable e addictive.

L'intrigue est pleine d'actions et de rebondissements, mais vraiment ça va trop vite et c'est le gros défaut et sans doute le seule que je puisse trouver. J'aurais voulu rester avec mes petits gnomes préférés bien plus longtemps, avoir plus de développement sur ce qui s'était passé pour le sorcier avec plusieurs chapitres sur son point de vue par exemple, sur l'accouchement,...



Ce sera toute fois un grand plaisir de les retrouvé dans de prochaines aventures si elles sont prévus car je me suis beaucoup attachés à eux.

La lecture de ce deuxième et dernier opus de la saga « Rouge » m'a convaincu mais pas à 100% malheureusement. J'avais été incroyablement conquise par le tome 1 qui mettait en scène deux sœurs : Issalis et Lalaï à la chevelure de feu partant à l'aventure afin de neutraliser Darakchan un cruel magicien avide de pouvoir. J'ai pris plaisir à retrouver tous les personnages ainsi que les nouveaux, cela apporte une réelle fraîcheur au récit.



Ici dans ce tome 2 on se retrouve trois ans après l'affrontement de nos deux sœurs « Rouge » et leurs compagnons de route contre Darakchan l'horrible magicien. J'avais noté lors du premier tome qu'il me manquait plus de violence et de méchanceté concernant la personnalité de ce personnage très important à l'histoire, et bien j'ai été agréablement surprise de voir une belle évolution vis-à-vis de son développement caractériel. Mais j'aurai tant aimé que la structuration soit dépeinte avec plus de profondeur. Ce que je veux dire, c'est que j'ai eu une impression de rapidité des événements et ça m'a perturbé un peu dans ma lecture, parce-que j'attendais vraiment un impact plus tortueux, mais ce n'est qu'un ressenti personnel qui n'entache en rien la qualité du travail effectué.



J'ai par contre été séduite encore une fois par la beauté visuelle des descriptions narratives relatives aux décors, aux ambiances et aux paysages. C'est l'un des points forts de cette duologie fantasy, et je suis très heureuse d'avoir pu une fois de plus savourer cette délicieuse sensation de véracité et de réalisme qu'a dépeint l'autrice avec une plume toujours aussi entière, incisive et d'une poésie magistrale. J'avais cette impression de regarder un film médiéval cinématographique.



Les moments d'action et de combat sont bien équilibrés avec les moments d'accalmie, j'ai cependant décelé quelques petites longueurs qui ont freiné mon immersion vers le milieu de l'histoire, mais rien de méchant. Peut-être qu'il faudrait remanier la rythmique du récit avec des chapitres plus courts, afin que cela ne casse pas l'intensité si savamment orchestrée par la plume de l'autrice.



Je n'ai rien à redire par contre sur le développement des protagonistes, ils ont été magnifiquement mit en place sans caricature ni exagération. J'ai adoré revoir Issalis et Lalaï qui sont pour moi des exemples de puissance, de réflexion, de douceur et de bienveillance féminine. Je n'aurai pas été contre plus de détails concernant la vie de Lalaï notre jeune et jolie guérisseuse pendant les trois années qui se sont écoulées loin de sa sœur Issalis. Je pense que cette notion de « magie » aurait mérité d'être encore plus mis en avant, cela aurait pu donner une dimension tellement « chamanique » et « transcendante » à cet univers d'une virtuosité indélébile.



Dans tous les cas je suis vraiment très heureuse d'avoir pu découvrir cette duologie tellement merveilleuse malgré les quelques fragilités que j'ai pu ressentir, cela reste bien évidemment un avis personnel. Je suis satisfaite de cette finalité, même si le dénouement reste pour moi un peu rapide néanmoins au vu des événements importants qui se sont passés dans ce deuxième opus. Mais là encore je parle en ressenti purement personnels.



Ce qui est sûr c'est que je vous invite tous et toutes à aller lire « Rouge » et à rencontrer tous ces personnages tellement entiers, vivants et authentiques jusqu'au bout des doigts. L'autrice nous signe ici une saga fantasy médiévale totalement fantastique, émouvante et magique entre les Elfes, les Gnomes, les Gobelins, les êtres humains, les guérisseurs ainsi que les magiciens au cœur d'une prophétie harmonique qui promet de belles péripéties afin de ramener la paix dans tout le Royaume et entre les différents peuples.

Depuis plus d’un siècle, la paix règne. Ô, bien sûr, le prix n’est pas gratuit, il fait l’objet de multiples échanges et mariages stratégiques. Tout cela laisse à penser que de grands événements se préparent. D’abord, il y a les elfes immortels. Ils vivent comme bon leur semble, ils aiment l’aventure. En général, ils naissent sur l’île de Simadesia et reviennent y mourir, lorsqu’ils ne pensent plus avoir à faire sur cette terre. Les elfes font souvent face aux cruels nains. Les gnomes n’arrivent pas à la cheville des humains, et ils sont pourtant aussi nombreux. Ils vivent en général huit siècles et ne recherchent une relation sérieuse qu’après deux siècles d’existence, car ils préfèrent l’aventure...



Muriel Ferwerda s’intéresse aux légendes et aux cultures anciennes. Mère de famille et éleveuse, le respect de la nature et de la vie passe en priorité. L’autrice s’attaque directement au format série. Le deuxième tome est déjà publié. Ce premier tome vous donne l’envergure du décor, des personnages et la raison d’être de toute cette aventure. Marathon éditions a une nouvelle fois renouvelé son engagement dans la fantasy. Bien sûr, les peuples présents sont classiques, mais l’approche est totalement originale. Si vous êtes amateurs de cultures anciennes, alors vous devez obligatoirement lire ce livre. L’intrigue avance à une vitesse impressionnante. Les rebondissements et péripéties mènent l’univers du Royaume de Blangerval à de nombreux voyages...
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Dans cette histoire nous suivons trois créatures dans une aventures riches en rencontres et rebondissements, le tout dans un décor de pays celtiques (je m’y connais un peu, en décor celtique😂) accompagnés d’autres créatures toutes aussi fantastiques les unes que les autres (et aussi des humains👍).

deux autres personnages, deux sœurs, Lalaï et Issalis viennent s’ajouter à notre trio, qui à l’aide d’une vieille prophétie veulent empêcher le grand magicien (fou) Darakchan d’étendre sa soif de pouvoir sur ces terres magiques .



L’auteur nous livre (même pas fait exprès😅) une belle histoire d’amitiés et d’aventures, grace à une écriture fluide et dynamique qui nous plongent rapidement au cœur de son univers, l’atmosphère des menhirs et des grandes forêts sauvages nous bercent au fil des pages.

et ce n’est que le premier tome de la série, deux autres nous attendent encore !



je remercie l’auteur pour cette belle découverte et marathon editions pour la sollicitation

J’avais repéré ce roman bien avant qu’il fasse partie des présélectionnés du PLIB 2023, car je vous avoue que j’ai été immédiatement attirée par sa couverture mais aussi par son résumé et j’ai bien fait de craquer car j’en ressors avec un coup de cœur et une déception qu’il n’ait pas été plus loin que la présélection générale du PLIB. A mes yeux, il méritait tellement d’aller plus loin.



On commence par un prologue qui nous présente les différents personnages ainsi que les diverses créatures qu’on va rencontrer au cours de ce roman. Cette introduction pose magnifiquement bien les bases de l’histoire et il ne m’a pas fallu plus pour être conquise et savoir que j’allais être bien dans ce bouquin.



Passé ce prologue, on entre immédiatement dans le vif de l’histoire et on peut tout ressentir tant les descriptions de l’autrice sont bien dosées. Que ce soit l’atmosphère, les lieux ou encore les personnages et leurs émotions, on est en immersion totale.



On s’attache énormément à Isallis qui est notre héroïne principale, on va vraiment être pendus à ses actes, à ses paroles et à la recherche de sa sœur disparue. Nos gnomes vont eux aussi être intéressants et j’ai adoré leur rencontre avec Isallis. J’ai adoré leur façon d’être et leurs répliques mais aussi leur périple.



On va également faire la connaissance de Darakchan qui est un sorcier machiavélique et qui va chercher à faire le mal et à prendre le pouvoir. Il apporte beaucoup à l’histoire avec sa soif de pouvoir et sa personnalité.



Toute l’histoire autour de la prophétie est très prenante et il est impossible de s’ennuyer avec tous les obstacles que nos protagonistes vont rencontrer. On va se retrouver face à un univers dense et vraiment bien travaillé, que ce soit tant de créatures vont toutes apporter leur lot à ce roman et on se rendra compte qu’on est loin d’être au bout de nos surprises.



On arrive à la fin de ce premier tome avec l’envie de découvrir la suite, ce que je ne vais d’ailleurs pas tarder à faire.
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J'ai vraiment beaucoup aimé cette œuvre de fantasy jeunesse. J'ai adoré le principe de suivre 3 gnomes, créature très peu exploitée dans la littérature de l'imaginaire et c'est bien dommage.

La plume est fluide, agréable et addictive. Elle met parfaitement en valeur les personnages auxquels je me suis très rapidement attaché. Ils sont très attachants, un peu loufoques certains, hauts en couleurs et touchants.

L'intrigue est passionnante, pleine de rebondissements et de péripéties. On ne s'ennuie pas une seconde. Le roman est très facile à lire, assez rapide à lire. On ne peut que vouloir se replonger dans cet univers et surtout continuer à suivre les personnages que j'ai tant aimé dans le second tome. Une très bonne découverte, un excellent roman de fantasy jeunesse à lire d'urgence.

Alors que la paix règne, un sorcier émerge au sein du Royaume de Blangerval. Vil et avide de pouvoir, il usera de biens des moyens pour parvenir à ses fins.



La paix étant mise en péril, trois gnomes essaieront de faire accomplir une prophétie. Sur leur route, ils croiseront des compagnons de route auxquels ils ne s'attendaient pas.



Avant tout, je tiens à remercier Marathon Éditions pour leur confiance et ce service presse.



Faroux, Laceste et Blarel partent à la recherche de celle qui doit accomplir la prophétie afin d'anéantir la menace qui pèse. Cependant, les trois gnomes ne sont pas au bout de leurs surprises. Ils mèneront bien des combats aux côtés d'Isallis et de leurs autres compagnons rencontrés au fil de l'aventure.

Isallis est une jeune fille normale. Sa principale préoccupation est sa jeune sœur Lalaï. Tout change le jour où sa sœur disparaît et qu'elle croise le chemin de trois étonnants gnomes.



L'écriture est très fluide. L'univers est riche et bien travaillé tout comme le sont les personnages. Rien n'est laissé au hasard. Le dynamisme de l'histoire vous emportera sans mal.

Cette histoire est emplie de magie, d'amitié et d'amour.



Des combats et des rencontres aussi inattendues les unes que les autres jonchent ce récit.



Mais l'aventure est loin de se finir ici, notre troupe d'amis devront mener d'autres combats à l'avenir.



J'ai eu un coup de cœur pour cet univers et l'histoire contée. J'ai hâte de retrouver notre bande d'amis pour la suite de leur aventure qui s'annonce palpitante et dangereuse.



Lien: https://lamedesmots.weebly.com/fantasy---merveilleux/rouge-muriel-ferwerda

Un excellent moment de lecture.

Tout dans ce récit est une tuerie.

Un Fantasy jeunesse, mais très bien exécuter pour plaire à un public plus large.

L'histoire est captivante et passionnante.

Nous sommes ensorcelés par l'écriture fluide, simple, facile et agréable.

J'ai adoré les personnages hauts en couleur, touchants et attachants.

Tous décrits avec minutie et talent, chaque détails nous font les reconnaître rapidement.

On ne peux que les aimés.

Des rebondissements et des péripéties à ne pas s'ennuyer.

Les pages se tournent rapidement, même trop rapidement à mon goût.

Un premier tome qui en jette.

Quel dommage d'arriver si vite à la dernière page, j'en redemande.

A découvrir sans hésitation