Salut, c'est moi, Na, sur l'image, à gauche. Je suis née en 1973 à Zhifang, une banlieue de Wuhan, en Chine. C'est une grande ville dans le centre du pays, près du célèbre fleuve bleu (le Yang-Tsé).
En fait, le fleuve traverse la ville en ligne droite, comme ceci...
Liu est mon nom de famille. Na est mon prénom. En Chine, le nom de famille vient en premier : Liu Na.
Mais les enfants chinois ont tous des surnoms, et sont rarement appelés par leur vrai nom. La tradition remonte à des milliers d'années, à une époque où l'on pensait que ça portait malheur et que les esprits ne pouvaient pas nous trouver si notre vrai nom n'était jamais prononcé à voix haute.
Alors, tout le monde à Wuhan m'appelle Qin. Ça veut dire "piano".
Un piano chinois ressemble à ça.
Après la naissance de ma petite sœur, mon surnom a été changé en Da Qin (grand piano), alors que celui de ma petite sœur était Xiao Qin (petit piano).
Je crois que ma vie en Chine était des plus ordinaires...
J'ai lu dans les récits de Confucius qu'il y a trois manières d'apprendre...
La première, en étudiant l'histoire, ce qui est le mieux.
La deuxième, en imitant quelqu'un ou quelque chose, ce qui est le plus facile.
Et la troisième, en faisant sa propre expérience, ce qui peut briser le cœur.
Les moineaux faisaient partie des quatre nuisibles. Au début, parce qu'ils mangent les graines des récoltes. Quand mes parents étaient petits, Mao encourageait les gens à tuer autant d'oiseaux qu'ils pouvaient. Mais les moineaux mangeaient plus d'insectes qu'ils mangeaient de graines. Sans les oiseaux pour contrôler leur population, les insectes qui se nourrissaient de récoltes, comme les criquets, se sont multipliés.
Le problème de départ est devenu un désastre qui a contribué à la grande famine en Chine. Quand presque tous les moineaux ont disparu, les cafards ont pris leur place parmi les quatre nuisibles.
Ceux dont la connaissance est innée sont des hommes tout à fait supérieurs. Puis viennent ceux qui acquièrent cette connaissance par l'étude ; puis ceux qui étudient, poussés par les épreuves. Enfin, ceux qui, même dans la détresse, n'étudient pas : c'est le peuple. - Confucius