AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Naoyuki Ochiai (18)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Syndrome 1866, Tome 4 : Hiérarchie

Adaptation libre et actuelle du roman 'Crime et châtiment' de Dostoïevski, 'Syndrome 1866' est une oeuvre forte et sombre sur le parcours torturé et criminel d'un jeune adulte. Une série de mangas seinen en 10 tomes où on est dans la tête d'un criminel.
Commenter  J’apprécie          130
Syndrome 1866, Tome 1 : Le projet

Miroku est un jeune étudiant intelligent mais solitaire qui a arrêté de suivre ses cours. Sa jeune voisine lui apporte les colis que sa mère lui envoie sa sœur. Suite à l'intervention télévisée d'un général américain, ses interrogations se transforment en certitudes. Il ne voit aucun mal à mettre à exécution son projet...

Je n'ai pas lu Crime et chatiment de Dostoïevski mais j'ai aimé suivre ce jeune homme qui pose un regard lucide même si parfois un peu sévère sur le monde d'aujourd'hui mais aussi la description de cette fille cruelle qui fait régner la terreur sur d'autres jeunes filles comme la jeune Risa qui s'est fait remarquer par Miroku. L'auteur réussit à bien retranscrire la cruauté et la triste réalité du monde actuel. Les dessins ne m'ont pas entièrement convaincu mais j'ai bien hâte de voir ce que Miroku va décider de faire. Un premier tome qui réussite une bonne introduction sur la série. J'espère que le reste continuera de me plaire...

Commenter  J’apprécie          80
Syndrome 1866, Tome 1 : Le projet

Je ne me suis pas douté qu’il s’agissait d’une adaptation du roman russe Crime et Châtiment de Dostoïevski, paru en 1866. Je me suis laissé totalement embarqué par cette histoire qui m’a paru fort intéressante sur la problématique des crimes légitimes.



Cela résonne sans doute avec l’affaire du moment où notre Président a accordé une grâce partielle à une femme qui avait tué son mari après avoir subi une vie de souffrance et d’humiliation. Oui, on se pose la question du crime légitime. Tous les meurtres ne sont pas condamnables. Je pourrais prendre comme exemple celui de Ben Laden.



On va suivre le parcours chaotique d’un jeune étudiant qui s’est totalement renfermé sur lui-même alors qu’il avait les capacités de faire de brillantes études. On va vivre le personnage jusque dans ses réflexions torturées. On est clairement dans un récit purement psychologique.



Le point faible de cette série se situe au niveau du graphisme qui ne casse pas des briques. Les traits manquent de détails et sont assez grossiers.



C’est un manga fort intrigant à l’ambiance plutôt noire. J’aime les seinen qui sont adultes et mâtures avec un scénario riche et des personnages profonds. Le dénouement sera agréable mais sans surprise. Les dix tomes tiennent la route avec des hauts et des bas. Attention, toutefois aux plus jeunes car on se retrouve réellement dans la tête d’un tueur. Cela pourrait donner des idées !
Commenter  J’apprécie          60
Syndrome 1866, Tome 1 : Le projet

Sur la quatrième de couverture on peut y lire "Adaptation libre et actuelle du roman Crime et châtiment de Dostoïevski". Super ! Sauf que je n'ai jamais lu cette œuvre, bien que faisant partie de ce qu'on appelle les grands classiques de la littérature...

J'ai donc décidé de prendre l’œuvre pour ce qu'elle était. Je pense que je m'attendais à tout sauf à ce genre de scénario. En effet le titre est déroutant mais est loin d'être mauvais. Les graphismes sont atypiques mais les lignes courbes sont agréables à regarder, en contraste avec l'atmosphère totalement oppressante du récit.

Le titre reste toujours une énigme et j'espère que les prochains volumes pourront m'aider à lever le voile sur tout ça. Le héros parle d'un projet, peut-être est-ce le rapport ?

Ce premier tome me laisse tout juste assez d'éléments pour me donner envie de lire la suite, mais ça risque de ne pas être de tout repos.

Je pense qu'entre temps je vais me plonger dans Crime et châtiments afin d'avoir un peu plus d'éléments de réponse et de recule sur l'affaire. J'ai hâte de lire la suite.
Commenter  J’apprécie          62
Syndrome 1866, Tome 1 : Le projet

Un premier tome qui se lit d'une seule traite et dont on ressort lessivé. Syndrome 1866 est l'adaptation très libre de Crime et Châtiment plongée dans le Japon contemporain. Ne pas avoir lu ce classique de la littérature russe ne s'avère pas être un handicap au fil de la lecture, il permet même de mieux s'accrocher au suspense sans risquer d'anticiper les dénouements de l'intrigue.



Le héros de Dostoïevski est ici remplacé par Miroku, un jeune homme torturé, rongé par sa conscience, qui rejette la société dans laquelle il vit. Ses réflexions l'ont poussées dans l'isolement en vivant en marge de la société dans la déchéance la plus totale, on parle ici de Neet bien que le terme de hikikomori soit plus fréquent au Japon. Il a arrêté ses études alors qu'une vie "normale" s'offrait à lui, c'est grâce à l'argent de sa soeur qui va bientôt se marier à un petit bourgeois qu'il arrive encore à survivre.



Il dépend des autres, confronté aux règles absurdes de cette société moderne qui ne pardonne pas l'échec et encore moins que l'on puisse penser que le bonheur passe autrement que par l'obtention d'un statut social respectable. Il rejette en bloc cette morale collective qui régit la société dans laquelle il évolue.



Dans ce premier tome il se lance dans une enquête qui lui permettra d'infiltrer le réseau mené par une adolescente proxénète faisant subir le martyr à une jeune fille totalement vulnérable. Pourquoi tout le monde ferme les yeux alors que de jeunes lycéennes se prostituent en se livrant à des adultes qui devraient les protéger ? Cette fille, Hikaru sera le déclencheur de la vengeance qu'il est en train de mettre en oeuvre, son "grand projet" comme il l'appelle, destiné à éradiquer les nuisibles qui gangrènent ce pays.



Le dessin de Naoyuki Ochiai n'a rien d'exceptionnel, manque surement de profondeur, mais il reste efficace en accord avec la violence de l'histoire. Ce seinen traite admirablement du sujet de la société contemporaine. Je pense toutefois qu'il vaut mieux éviter de le lire à des moments où le moral n'est pas au beau fixe car ses questions existentielles le rendent très anxiogène. J'aurais juré pour ma part trouvé de l'âme de Ryû Murakami dans son inspiration s'il ne s'agissait pas d'un roman russe.

Preuve que l’adaption est intelligente et pertinente.
Commenter  J’apprécie          52
Syndrome 1866, Tome 1 : Le projet

J'ai incontestablement bien accroché à ce manga dont la couverture m'avait intrigué et devant laquelle je passais en sachant que j'allais tôt ou tard y venir. Et que j'avais raison !



Miroku est comme beaucoup de jeunes actuellement, un neet (not in employment, education or training) c'est-à-dire un jeune homme en rupture sociale : qui ne suit plus aucun cursus et qui est sans emploi. Bref, il est bien isolé et presque en rupture familiale puisqu'il vit loin de sa mère et de sa soeur de qui il cherche à s'éloigner.

Un soir dans la rue il se fait aborder par une collégienne (Risa) qui lui propose ses services en tant que prostituée. Choqué, il décide de remonter la filature et tombe sur Hiraku, proxénète en puissance et pourtant elle aussi collégienne. Miroku décide donc d'observer le manège et peu à peu germe en lui l'idée de se venger. Car Risa est traitée comme un chien, qu'elle s'exécute sans discuter et qu'Hiraku amasse le pactole sans aucun remords et fait même preuve d'un sadisme rare pour quelqu'un de son âge. Même si notre héros est étranger à l'affaire, il n'en reste pas moins outré, révolté et décide d'éliminer Hiraku, celle qui de son plein gré soumet et rabaisse les gens.

Est-ce un bien pour la société de se faire justice soi-même? Est-on suffisamment distancié et raisonnable pour tirer les ficelles et décider de l'existence d'autrui?



La quatrième de couverture nous indique que c'est une adaptation libre de Crime et châtiment de Dostoïevski. Autant vous dire que la référence m'a pour le moins interpellé car, même si je n'ai pas lu ce chef-d'œuvre russe, Les frères Karamazov restent dans mes top 5 des meilleurs livres lus jusque-là. Donc voilà, citez Dostoïevski et vous pouvez être sûr que je courrai derrière !

J'ai eu un peu de mal à me faire au dessins qui ne ressemblaient pas à ceux que j'avais vus dans d'autres mangas : moins stylisés, moins "approfondis". Toutefois, une fois prise dans l'action j'ai été embarquée par le fil narratif : par ce héros qui a l'air de perdre les pédales face à une injustice parmi tant d'autre. On lui sent l'âme d'un justicier mais a-t-il les épaules suffisamment solides pour supporter les "outrages" subis par de parfaits inconnus?

Voilà un premier tome qui a tenu toutes ses promesses : il m'a posé de vraies interrogations, m'a incité à me procurer la suite et c'est bien quelque chose que je vais lire illico presto.



C'est un fait, j'aime les mangas ambitieux, les mangas à suspense qui soulèvent des problématiques, qui soulignent les grands maux de notre siècle et ici j'ai été servie !
Commenter  J’apprécie          30
Syndrome 1866, Tome 6 : Confrontations

Le septième tome donne lieu à un combat psychologique intense entre le procureur Goi et Miroku.



Une joute verbale s'établie entre les deux hommes. La tension est palpable mais l'on ressent un regain d'assurance chez le héros. C'est toujours très bien écrit, les pensées sont fortes de sens et se focalisent sur la volonté de puissance : le combat entre la domination et la soumission, l'acte et ses conséquences.



Les sources de la pensée nietzschéenne se juxtaposent et offrent un savoureux moment.
Commenter  J’apprécie          10
Syndrome 1866, Tome 2 : Exécution

Un très bon deuxième tome placé sous le signe du dilemme éthique. Il m'a d'ailleurs rappelé deux excellents films que j'avais vu : Shame de Steve McQueen et Match Point de Woody Allen. Les situations qui m'ont rappelé ces films sont parfois calquées avec un mimétisme assez impressionnant.



Chacune des deux options présentent dans le second tome présentent des séductions pour lesquelles Miroku n'arrive pas à trancher. Dans un premier temps, il essaye de refouler les désirs de principe qui manquent à sa condition sociale : un lieu de sécurité, de l'opulence matérielle et un emploi de réussite. Cette voie n'est pas sans conséquence, il voit sa soeur sacrifier sa vie en se mariant avec un homme qu'elle n'aime pas, ce qui lui permet d'aider financièremnt son frère.



Dans un second temps, il affiche son mépris pour la victime d'Hikaru qui voit en lui la seule et unique personne sur qui elle peut compter, et par extension, de qui elle peut dépendre. Une personne psychologiquement faible qu'il perçoit comme un véritable boulet. Les situations s'inversent et Miroku prend conscience de sa nature réelle.



J'ai trouvé ce tome réellement passionnant pour cette raison.

Commenter  J’apprécie          10
Syndrome 1866, Tome 10 : Lumière

Cette série de mangas est une adaptation du livre « Crime et châtiment » de Dostoïevski. Je n’ai jamais lu ce livre mais après avoir lu le manga, je n’en ai pas vraiment envie.

Pour être honnête, j’ai détesté cette série. C’est une des lectures les plus pénibles que j’ai pu faire depuis plusieurs années (depuis les lectures imposées à l’école, je pense).

Vous devez sans doute vous demandez pourquoi je suis allée jusqu’au bout si c’était si désagréable que ça et je vous comprends. Voici les différentes raisons qui m’ont poussé à terminer cette saga malgré tout :

- Bazinga m’a dit (alors que j’en étais au tome 2 et que j’étais sur le point de laisser tomber) : « C’est pas si mal, pas la meilleure série que j’ai lu mais j’ai bien aimé »

- Je n’aime pas ne pas finir un livre que j’ai commencé car parfois il arrive qu’au milieu du livre (ou de la série) tout s’emballe et qu’au final je passe un bon moment

- Je voulais essayer de comprendre où l’auteur voulait en venir avec cette histoire bizarre

Au final, j’ai été déçue et la fin ne m’a rien apporté de plus (si ce n’est une explication vaseuse sur le titre de la série).

Mais soyons clair, je vous dis que je n’ai pas aimé et je ne vous dis pas pourquoi. En fait, j’ai trouvé le livre sans queue ni tête, clairement brouillon avec des idées posées çà et là sans réelle cohérence. Les dessins ne sont pas désagréables mais pas transcendants non plus. J’ai détesté le héros et les personnages secondaires (leur attitude, leurs actes…).

Bref, un véritable échec pour moi ! Donc vous comprendrez aisément que je ne vous le conseille pas du tout !
Lien : http://voxpopuleek.fr/2013/0..
Commenter  J’apprécie          10
Syndrome 1866, Tome 6 : Confrontations

ça y est, je crois que je commence à accrocher !
Commenter  J’apprécie          10
Syndrome 1866, Tome 3 : Paranoïa

Toujours beaucoup de mal avec ce manga, ce tome est un peu creux.
Commenter  J’apprécie          10
Syndrome 1866, Tome 2 : Exécution

Le projet commence à se mettre en place, je n'arrive pas à savoir si j'aime ou pas...
Commenter  J’apprécie          10
Syndrome 1866, Tome 1 : Le projet

Un début très étrange et qui met un peu mal à l'aise, hâte de connaître la suite de ce "projet" !
Commenter  J’apprécie          10
Syndrome 1866, Tome 1 : Le projet

Manga dont l'histoire est inspirée de "Crimes et châtiments".



Très particulier, voir même un peu destabilisant. En toute sincérité, je ne saurais dire si j'ai aimé ou pas mais comme j'ai également le tome 2, je vais essayer d'approfondir un peu
Commenter  J’apprécie          10
Syndrome 1866, Tome 1 : Le projet

Miroku est un jeune homme promis à un bel avenir. Malgré les difficultés, sa soeur lui paye ses études et s'est même mariée à un homme argenté. Pourtant, Miroku a abandonné l'école et vis reclus dans son studio qui ressemble de plus en plus à un dépotoir.

Il refuse de plus en plus la société et ses perversions, et accuse sa soeur de s'être vendu à son mari.

Lorsque sa route croise celui d'une jeune fille, obligée de se prostituer par ses camarades de classe, son dégoût n'en est que plus fort.

Il décide de suivre Hikaru, la meneuse des persécutrices pour mieux la détruire et la tuer (?) ...



Adaptation très libre du roman "crime et chatiment" de Dostoievski, le premier tome de ce manga met en place l'histoire et les personnages dans un contexte bien sombre. Un jeune homme exécré par la société dans laquelle il vit décide de faire justice lui-même. Laissant libre cours à ses délires meurtriers, Miroku va t'il tomber dans la violence qu'il dénonce ?



Les personnages ont des profils psychologiques complexes. Miroku est plutôt ambivalent avec son côté à la fois rebelle de la société qui va choisir la violence et ses doutes quant au bien fondé de son action. Egoiste au point de refuser de voir le sacrifice personnel de sa soeur et enervant par son immobilisme, il se décidera pourtant à bouger. Rejetant la morale admise, refusant de fermer les yeux sur les injustices et les humiliations comme ses congénères, il va s'arroger le statut de sauveur du monde. Il justifiera son action sur les propos d'un militaire qui déclarera que les pertes civiles lors d'un bombradement sont un mal nécessaire.

« Nous leur apporterons la liberté et la démocratie. Ne pensez-vous pas qu'à lui seul, l'accomplissement de cette juste cause rachètera le sang versé ? »

L'étudiante qui se la joue maquerelle est absolument antipathique. Son attitude envers ses camarades de classe qu'elle rabaisse et humilie avec plaisir est à vomir.

Dès lors, Miroku va se lancer dans une enquête auprès de hikaru, la persécutrice, pénétrer son univers et plonger bien malgré lui dans l'horreur.



Le manga n'hésite pas à dénoncer la société japonaise : ses étudiantes qui se prostituent pour s'offrir des marques de luxe, le problème des brimades (ijime) subies par des individus exclus de groupes définis, les mariages de complaisance, l'armée américaine qui bombarde sans scrupule des civils, ,...

Miroku se révolte et trouvera lui-même la justification de ses actes dans le fait que l'élimination de certaines personnes ne peut être que bénéfique pour la société...



Bref, une intrigue torturé et psychologique qui, cependant, n'avance pas encore beaucoup dans ce tome d'introduction mais qui présage une suite intéressante.



A réserver à un public averti !
Lien : http://legrenierdechoco.over..
Commenter  J’apprécie          10
Syndrome 1866, Tome 3 : Paranoïa

Ah, là, ça devient sympa et intéressant: notre assassin commence à se sentir repéré, traque la moindre trace de soupçon (suspicion?), stresse à chaque fois qu'il pense avoir laissé un détail en vue!!... (Et puis, le regard des gens?..)
Commenter  J’apprécie          00
Syndrome 1866, Tome 2 : Exécution

Oulà, ça se gâte. Pas facile d'être un assassin!..
Commenter  J’apprécie          00
Syndrome 1866, Tome 2 : Exécution

Un thriller de très bonne facture dont le troisième et dernier tome s’annonce des plus intéressants.
Lien : http://www.bdencre.com/2012/..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Naoyuki Ochiai (22)Voir plus

Quiz Voir plus

Matilda de Roald Dahl par Victoria et Anaïs

Qelle est la passion de Matilda ?

Aller à la bibliothèque
Lire
Se moquer de ses parents
Jouer aux jeux video

10 questions
108 lecteurs ont répondu
Thème : Matilda de Roald DahlCréer un quiz sur cet auteur

{* *}