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Citations de Nashoda Rose (11)


Chapitre 1 :
Deux jours plus tard
Jour 1
«…— Donne-lui à boire.
À ces mots, ma tête se releva. Je tentai de me retourner en me balançant, mais l’homme m’empoigna par les cheveux et, me tirant la tête en arrière, commença à me verser de l’eau tiède dans la gorge. Ç’aurait pu être l’eau la plus croupie du monde, ça m’était égal tant j’avais soif. Rien qu’à la sensation du liquide qui coulait dans ma gorge, j’eus l’impression de revivre. L’eau débordait au coin de mes lèvres, et je faillis m’étrangler une ou deux fois tandis qu’il versait sans s’arrêter. J’avalais aussi vite que je le pouvais, de crainte qu’il ne s’arrête. C’est alors qu’une porte grinça sur ses gonds, puis se referma dans un claquement. Alfonzo me relâcha la tête d’un geste si brusque que je me mis à me balancer au bout de mes chaînes sans pouvoir m’arrêter.
Et soudain :
— Est-ce que tu es déjà en train de foutre en l’air notre arrangement, Raul ? Elle est à moi. Ce n’est pas négociable. Il me semblait avoir été clair.
C’était la voix de Logan. Chaude et rassurante. J’eus l’impression qu’elle m’enveloppait comme une couverture. J’éclatai en sanglots et me mis à gigoter jusqu’à ne plus sentir mes bras ni mes épaules. Logan m’avait retrouvée. Il allait me sauver. Il allait mettre fin à ce calvaire.
— Elle sera à toi quand je le déciderai. Et cesse de me prendre de haut, sans quoi il n’y aura pas de deal. Compris ?
Silence. On n’entendait que le mugissement du vent qui s’engouffrait dans les interstices des fenêtres mal scellées.
— Notre deal tient toujours.
Logan ? Mais de quoi parlaient-ils ? Quel était donc ce deal ? Était-il venu pour me sortir de là ? J’essayai de me retourner pour pouvoir le regarder, mais mon pied ne touchait pas assez terre pour que je puisse pivoter.
Un rire fusa. Froid. Brutal. Sinistre… »
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- Sculpt a dit que savait murmurer à l'oreille des chevaux et que tu te débrouillais comme une chef, dit Kite.
- Je ne leur murmure pas vraiment à l'oreille, mais oui , je communique avec eux en utilisant le langage du corps.
-Tu connaitrais pas d'autres nanas qui parlent avec leur corps, Emily ? Ce boudin-là a besoin de faire un petit bout de conversation, dit Crisis en designant le bas de sa personne du regard.
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- Je le savais ?
- Quoi ?
Il se mit à rire.
- Quoi, connard ?
- Tu en pinces grave pour elle. C’est la femme de ta vie. Je vais tellement prendre mon pied, ce soir.
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Lorsque ses mains se posèrent sur mes hanches, je sursautai. Je sentais le bout de ses doigts à travers la fine étoffe de mon châle. Soudain, je regrettai de ne pas être allée enfiler quelque chose de plus épais... une combinaison de ski, par exemple.
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- Putain, Savvy, pas l’orchidée ! Tu ne peux pas jeter l’orchidée !
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Tu mérites qu'on se batte pour toi. Je me suis battu toute ma vie, mais jamais pour quelque chose qui en valait la peine Maintenant... Je me bats pour mon cœur. Point barre.
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Sa fait deux fois que je le li et j'adore histoire .
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Chapitre 2 :
«…
— Tu as bu ou quoi ?
— Je n’ai jamais été aussi sobre de toute ma vie.
— M’embrasser dépasse totalement les bornes du possible. Est-ce qu’on mélange le jus d’orange et le lait d’habitude, Ream ? Non. Ils peuvent se côtoyer dans le frigo, mais si on les mélange, c’est l’anarchie totale. Et c’est la même chose pour nous.
— Et le Danao alors ?
— Quoi ?
— C’est un mélange de lait et de jus d’orange, et ils se marient carrément bien.
Je grognai et m’apprêtai à lui tourner le dos lorsqu’il tira sur mon bras et me força à pivoter. Je tendis les mains devant moi afin de ne pas heurter son torse, mais dès que mes paumes entrèrent en contact avec son tee-shirt, une chaleur liquide jaillit entre mes cuisses.
— Je ne suis plus le même.
— Quoi ? hoquetai-je.
— Depuis que nous nous connaissons. Quelque chose a changé en moi et je n’ai pas envie de redevenir comme avant. Ce changement me plaît. Et la femme qui l’a provoqué me manque. Je ne parle pas seulement de nos nuits ensemble, Kat. J’ai changé avant ça.
Purée, pourquoi fallait-il qu’il débite ce genre de conneries ? La situation d’avant m’allait très bien. Je pouvais supporter nos différends, mais ça... c’était perturbant, et je gère assez mal les perturbations.
— J’ai envie qu’on se réconcilie. J’accepterai toutes tes conditions. Même si tu souhaites qu’on soit seulement amis, je suis partant, Kat – en attendant mieux, bien sûr. Mais cette colère et cette souffrance que nous nous infligeons sans arrêt l’un à l’autre détruisent tout ce que nous avons vécu au début, et ce début est quelque chose de magique, putain.
Il avait raison. Ream et moi nous étions soutenus mutuellement lorsque Logan et Emily se trouvaient au Mexique. Nous étions devenus amis, mais cette belle amitié avait été totalement gâchée.


— Jamais de la vie, Kat. Et afin que tu te rentres bien ça dans le crâne, je vais te dire une chose. Une chose que personne ne sait, pas même Crisis. Je voulais m’expliquer ce soir-là au bar, mais tout ton petit cinéma avec ce mec...
Je me mordis le coin de la bouche. Ream le remarqua, aussi desserrai-je les dents sur-le-champ.
— Je te jure que si Matt n’avait pas appelé la sécurité pour me virer du bar...
Quoi ? Merde, Matt le détestait donc à ce point ?
— J’aurais tué ce mec.
Il prit une profonde inspiration comme s’il tentait de se calmer.
— Ce que je ressens n’a rien de normal, Kat. C’est totalement tordu parce que je suis un mec tordu. Je ne te mérite absolument pas. Mais j’ai beau essayer de t’oublier, ça m’est impossible. Je vais donc procéder autrement. Il faut que tu saches pourquoi je suis comme ça et pourquoi je t’ai laissée tomber.
Cette histoire ne me plaisait pas du tout : les secrets sont presque toujours déplaisants. Les miens l’étaient, en tout cas.
— Mais ce que je vais te dire... doit rester entre toi et moi. Compris ?
J’acquiesçai. Sans trop savoir pourquoi. Peut-être parce que j’avais changé aussi et que je cherchais à quoi me raccrocher. Une trêve était-elle possible entre nous ?
— J’avais une sœur.
Oh merde ! Il parlait au passé. Je sentais son cœur battre à toute allure sous ma paume et la tension dans ses mains.
— Une sœur jumelle...»
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Prologue :
«…
— Sculpt…
Je ne trouvai pas les mots. Il avait raison. Ma mère était toxique, raison pour laquelle je n’allais jamais la voir.
— On se découvre, Emy, dit-il en passant une mèche de cheveux derrière mon oreille. Je veux que tu me suives en tournée.
— J’ai besoin de temps, Sculpt. Je ne peux pas chambouler ma vie juste sur un coup de tête. La fac commence bientôt, et puis Matt et Kat…
Ma voix se perdit. Le silence s’installa.
— Si ton rêve, dans la vie, c’est de dresser des chevaux, pourquoi est-ce que tu perds ton temps à faire des études de comptabilité ?
Nous avions déjà eu cette discussion.
— Parce que je me préoccupe de mon avenir. Je dois apprendre un métier pour pouvoir gagner ma vie, Sculpt.
Il soupira.
— Emy, je pars la semaine prochaine.
J’eus un haut-le-corps.
— Mais je croyais que… balbutiai-je.
— Il y a du changement. On part plus tôt que prévu.
Je ne pouvais pas le suivre. Il fallait qu’il réalise son rêve. Quant à moi, je ne pouvais compter sur personne d’autre que sur moi-même, car ce n’était sûrement pas ma mère qui allait m’aider à réaliser le mien.
— C’est impossible.
— Emily. Tu crois que tu ne peux pas.
— Mais Sculpt…
— Il n’y a pas de « mais ».
— Mais… »
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C’est à cet instant précis que j’ai tout envoyé promener, tout ce qui me torturait jusqu’ici, la méfiance, le chagrin. J’ai laissé l’amour de Logan s’enrouler autour de mon cœur comme une couverture. Il était à moi et j’étais à lui. Et je voulais qu’il me protège. Et pas parce que j’étais brisée, ou faible ou sans défense. Mais parce qu’il me donnait tout ce dont j’avais besoin. Parce qu’il m’aimait. Logan avait dû lire dans mes pensées, car il tendit la main vers moi et m’attira dans ses bras.
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C’est à cet instant précis que j’ai tout envoyé promener, tout ce qui me torturait jusqu’ici, la méfiance, le chagrin. J’ai laissé l’amour de Logan s’enrouler autour de mon cœur comme une couverture. Il était à moi et j’étais à lui. Et je voulais qu’il me protège. Et pas parce que j’étais brisée, ou faible ou sans défense. Mais parce qu’il me donnait tout ce dont j’avais besoin. Parce qu’il m’aimait. Logan avait dû lire dans mes pensées, car il tendit la main vers moi et m’attira dans ses bras.
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