Nathanaël Petit-desselle

C’est abominable, quand on y pense, cette capacité que nous avons à nous habituer à la misère et à nous lasser de la beauté. Fallait-il que les gens meurent pour qu’on se rappelle qu’ils existent ?

"Avec Thomas nous sommes toujours rangés du côté des faibles, des parias, des moches, des pedes, des petits gros, des tout maigres, des mauvais élèves, de ceux qui subissent les coups d avant. Notre notoriété leur offre une sécurité.... On ne le fait pas par gentillesse ou par compassion chrétienne, on le fait parce que c est enivrant. Parce qu il n y a pas de sentiment plus agréable que de mettre à genoux les albâtres qui jadis sautaient nos gonzesses. Nous sommes les enfants illégitimes de Robin des Bois et de Narcisse. "

Dans ces années-là, nous vivions l’amour comme Sisyphe remontait son rocher. Et nous nous étonnions toujours de nous retrouver en bas de la colline, une pension alimentaire à verser et les couilles écrasées par la pierre.

On a peut-être plus la guillotine en France mais si y’a un domaine dans lequel on excelle toujours c’est bien l’art de la bavure policière.

Je ne suis pas tombé malade d’avoir trop joui de la vie. Je me suis rendu malade par peur qu’un jour nous ne jouissions plus.

Une femme s’obligeant à porter des souliers peu confortables ne doit pas avoir grand-chose à apporter à notre civilisation.

Ayant perdu mon permis de conduire je fais seulement parti de la France qui fume des clopes.

L'abscons voyage de la vie est plus ardue pour ceux qui le font seul.

"Passé la vingtaine, il faut que tu acceptes que la femme que tu convoites ait exactement les mêmes attentes qu un électeur de Marine Le Pen: l ordre, la sécurité et le pouvoir d achat. "