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Citations de Nawal El Saadawi (58)


Voilà qu'un homme reconnaissait enfin que la femme avait un esprit, qu'elle était son égale, qu'elle avait à la fois un corps et un esprit.
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- L'homme ne veut pas que la femme soit son égale ou sa partenaire, il veut qu'elle soit sa subordonnée ou sa servante.
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Je prouverais à la nature que je pouvais vaincre ce corps frêle dont elle m'avait dotée et ses parties honteuses, tant internes qu'externes. Je l'emprisonnerais dans une cellule que je concevrais à la force de mon intelligence et de mon esprit, et ne lui laisserais aucune chance de me reléguer au rang de femme illettrée.
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Mais de quelle société parlait-on au juste ? N'était-elle pas constituée d'hommes, à l'instar de mon frère, élevés par leur mère depuis leur enfance comme des dieux, et de femmes comme ma mère, faibles et oisives ?
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Pourquoi ma mère s'était-elle acharnée à faire des distinctions entre mon frère et moi et à considérer l'homme comme un dieu que je passerais ma vie à servir en cuisinant pour lui ?
Pourquoi la société avait-elle essayé de me convaincre que la virilité était une force et un honneur quand la féminité était un déshonneur et une faiblesse ?
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Cela me rendait très fière et je pensais alors que le simple fait que mon père reconnaisse mon intelligence m'aiderait à m'extirper du monde déprimant des femmes, avec ses relents d'oignon et de mariage.
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- Qu'elle ait tué ou pas, elle est innocente ! Elle ne mérite pas la pendaison. Ce sont eux qu'on doit pendre !
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J'ai démarré en trombe, comme si j'allais écraser ce monde. Puis j'ai arrêté subitement la voiture, avant qu'elle ne dérapât. J'ai pris conscience que Ferdaous était plus courageuse que moi.
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Il est préférable que je meurs de mon crime, plutôt que de périr en victime des vôtres !
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Je n'ai pas senti un seul instant que je n'étais pas une femme honnête.
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Les hommes étaient nombreux. D'où venaient-ils ? Tous étaient mariés, tous étaient instruits, tous portaient des serviettes de cuir lourdes, les portefeuilles de leurs poches intérieures étaient lourds, leurs corps lourds pesaient toutes les années du siècle.
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J'ai vu sa grande main et ses doigts longs, comme ceux de mon oncle. Et comme eux, ils tremblaient légèrement. Alors j'ai fermé les yeux.
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Dès que le mot "nationalisme" sortait de leurs lèvres également charnues, je me rendais compte sur-le-champ de leur mépris de Dieu : pour eux, le mot "nationalisme" signifiait que c'était aux fils de pauvres à mourir pour leur terre.
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Toutes les femmes sont dupes. Les hommes t'infligent la trahison, puis ils te punissent parce que tu es trahie. Les hommes te forcent à descendre aux abîmes, puis ils te punissent parce que tu te trouves au fond des abîmes. Les hommes te contraignent au mariage, puis ils te punissent par des coups, des insultes et la corvée quotidienne.
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Plus jamais je n’ai détourné les yeux, plus jamais je n’ai baissé la tête. Je me suis mise à marcher dans la tue tête haute, yeux levés, et je regardais les gens bien en face. Quand quelqu’un comptait ses billets, moi, je regardais l’argent sans écarter le regard
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Plus jamais je n’ai détourné les yeux, plus jamais je n’ai baissé la tête.Je me suis mise à marcher dans la tue tête haute, yeux levés, et je regardais les gens bien en face. Quand quelqu’un comptait ses billets, moi, je regardais l’argent sans écarter le regard
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L’insulte me parvenait à l’oreille, froide et visqueuse
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Je n’étais rien d’autre qu’un corps qui travaillait nuit et jour pour enrichir quelques hommes de quelques professions différentes
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