Comme Lucifer, la descente aux enfers d’Anakin l’amène à perdre peu à peu la beauté qui était la sienne. Il est d’abord mutilé par les coups d’Obi-Wan. Puis il prend feu. Cette scène est symbolique. Anakin est brûlé par le feu de ses passions, qu’il n’a pu maîtriser. Nous sommes saisis d’un sentiment de terreur et de pitié, signe que la catharsis, principale visée du théâtre tragique, est bien à l’œuvre dans ce chapitre de la saga qui s’en inspire tant.
(p.76)
Voila donc quel était l'un de mes thèmes pour Dune : n'abdiquez pas votre sens critique face aux détenteurs du pouvoir, aussi admirables qu'ils vous paraissent. Derrière la façade héroïque, vous trouverez un être humain capable de commettre des fautes très humaines. D'énormes problèmes surviennent quand ces erreurs sont commises à l'échelle du superhéros. D'autant qu'un autre problème se pose. On peut démontrer que les structures de pouvoir attirent des gens qui recherchent le pouvoir pour le pouvoir. Et que la majorité de ces sont déséquilibrés. En un mot : fous. C'était le début. Les héros sont difficiles, superhéros catastrophiques. Les erreurs des superhéros impliquent un trop grand nombre d'entre nous dans le désastre (Frank Herbert "La Genèse de Dune" op.cit.)
Faire apparaître Boba Fett dans l’Episode II, et plus précisément son père Jango (dont il est le clone), relève pour l’essentiel de ce que l’on a coutume désormais d’appeler le fan-service. En termes littéraires, on parlerait volontiers de réponse favorable à l’horizon d’attente du lecteur. Il s’agit dans ce cas de plaire avant toute chose au lecteur ou au spectateur, de donner satisfaction à son attente, sans juger l’éventuelle pertinence de celle-ci.
On peut considérer que l’échec d’Obi-Wan n’est pas tant l’enseignement qu’il a dispensé à Anakin, que son incapacité à ne pas avoir su donner la primauté à son amitié sus ses devoirs de Jedi. Si Obi-Wan était venu à lui en ami, Anakin serait-il devenu le monstre mécanique que nous connaissons ? On est en droit d’en douter.
En composant Le trône de fer , George R.R.Martin a voulu s'opposer à la tradition du roman médiéval courtois, hérité de l'écrivain français Chrétien de Troyes.En effet, Martin estime que le Moyen âge était une période violente , cruelle voire obscurantiste .