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3.5/5 (sur 3 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1964
Biographie :

Nicolas Pelletier est né en 1964. Il est le fils d'un directeur de banque et d'une ancienne ministre, dernier d’une famille de sept enfants. Il a été successivement banquier d’affaires puis associé d’une start-up à succès. Après des Etudes à Sciences Po (1985), Il a passé 7 "années inouies" dans l'équipe Musiwave (2000-2007). Mon roi (Editions Fayard ) est son premier roman.

Source : http://www.alalettre.com/
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
"J’oublie de dire qu’elle était belle, ravissante, et élégante, et raffinée, et tellement douce une fois au lit. À tel point que, même dans son sommeil, si j’étais réveillé et que j’avais quelque chose à lui dire, une idée ou un rêve que je venais de faire et que je voulais partager, il me semblait que je pouvais lui en parler et qu’à tout moment elle me répondrait comme si peut-être elle ne dormait jamais entièrement ou, mieux encore, que jamais je ne la dérangeais. Quand cela se produisait et que, dans l’obscurité de notre chambre, je me mettais à lui parler, dévoilant cette chose qu’il m’importait de lui dire sans attendre la fin de la nuit, il n’était pas rare qu’elle me réponde et qu’elle le fasse aussi rapidement que si elle avait elle-même suivi le cours informulé de ma pensée. Et quand je la voyais me répondre les yeux fermés, moi qui tenais les miens grands ouverts, qui cependant ne bougeais pas de peur de vraiment la réveiller, satisfait le plus souvent par sa réponse - émerveillé serait plus correct – je fermais à nouveau les miens, me rendormant dans la fusion, ce sentiment de partage total, absolu, de n’être en fait qu’une seule personne." P26
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"Et toujours dans mon bureau, bien souvent, alors que mon histoire m’appelait et qu’il me tardait de l’avancer, je passais plusieurs heures absorbé par ce passé, ces épisodes dont je me rendais compte, en dépit des contextes différents, qu’ils étaient tous absolument rigoureusement identiques et à propos desquels je savais bien, même si cela me retardait dans mon histoire et aurait pu, une nouvelle fois, s’assimiler à de la fuite, qu’il était vital que j’écrive. Ma stupeur parfois était telle devant la ressemblance des situations, leur quasi-similarité, que je restais longtemps pantois, assommé, ayant je crois bien du mal à comprendre que tout cela, cette espèce de fil rouge illuminé et clignotant, fluorescent, j’ai mis tant de temps à le voir et encore plus à l’accepter. Et là, ce que me disait Kaéru, les coups de butoir qu’elle m’avait assénés avec la régularité du métronome et l’intransigeance du samouraï, tout cela me paraissait somptueux, divin, faisant tomber des pans entiers de mon bâti et laissant entrer la lumière. Et je m’amusais à penser que si tout cela avait été vrai, si maison j’avais été, château ou forteresse, les éboulis et la poussière auraient été tels que j’aurais sans doute pu mourir d’en avoir trop avalé, comme on meurt parfois de trop comprendre trop vite trop de choses, foudroyé mais bienheureux." p72
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Non content d’avoir sur mes propos et ma personne une formidable longueur d’avance, mon livre avait ainsi le génie d’accoucher les aveux que, dans le tumulte de notre vie et l’opposition de nos cultures, il m’était impossible de faire. Et que cela complique l’histoire, que ça s’abatte comme ça d’un coup, je m’en fichais littéralement, heureux seulement de constater, même si ce n’était encore que par intermittence, que tout ce qui venait d’elle-même je le reprenais intégralement, faisant ainsi entrer l’histoire, peut-être déjà la Renaissance, dans ce qui était mon Moyen Âge. Et le plus remarquable, je le répète, c’était que la façon dont ça venait, la clarté avec laquelle ça sortait de la bouche de mes personnages, elle était quasiment inéluctable, s’imposant comme une évidence, dans la plus grande sérénité. Aucun passage en force dans cela, rien de ça, même précisément le contraire. Et ainsi ce livre, ce texte des origines duquel je voudrais que vous sachiez tout, il était tout autant le théâtre de mon écartèlement et de mon hécatombe que celui de la sagesse de Kaéru, sagesse dont je ne savais pas encore qu’un jour, plus tard, sorti enfin de ma préhistoire, je l’accueillerais à bras ouverts. p80
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