Jean-Pierre Montal présente "L'été chez Cochise" de
Nicolas Roiret .
Jean-Pierre Montal vous présente "L'été chez Cochise" de
Nicolas Roiret. Parution le 25 août 2016 aux éditions Rue Fromentin. Rentrée littéraire 2016. Retrouvez le livre : Notes de Musique : Low Rollers by Cory Gray. Free Music archive. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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« J’observais avec mansuétude cette foule imprégnée d’alcool qui s’agitait en hurlant sur des refrains débiles.
Certains danseurs peinaient déjà à rester sur leurs deux jambes .
Des filles venaient montrer leurs seins au DJ pour réclamer leur morceau favori.
Les vieux, comme moi, se tenaient à l’écart, assis en cercle sur la pelouse pelée, cernés par des torches qui empestaient l’air d’une odeur de pétrole .
C’était une fête étrange aux humeurs changeantes » .
« On ne participait pas à la fête mais on en recevait le souffle.
Il fallait s’infuser joyeusement tous ses membres, les guindés, les timides, les déjà mûrs , les ringards, les artistes, les sinistres, le grand vrac du réseau . La plupart étaient sympas, certains me reconnaissaient , « Ah, c’est vous le peintre » .
Je découvrais ainsi quelques- uns de mes deux mille amis, ceux que j’avais en commun sur le réseau avec Satine . »
« Le vert sentier qui nous amenait l’un vers l’autre avait une pente si douce,
Il était entouré de buissons si fleuris, il se perdait dans un si tranquille horizon ! .
Il a bien fallu que la vanité, le bavardage et la colère vinssent jeter leurs rochers informes.
Sur cette route céleste, qui nous aurait conduits à toi dans un baiser » .
ALFRED DE MUSSET .
ON NE BADINE PAS AVEC L’AMOUR’ .
ACTE III. SCÈNE VIII.
L'alcool est d'abord ton copain. Celui qui te bouscule un peu, qui te rend hardi. Avec l'autorité, les filles, tout ce qui t'impressionne et que tu ne maîtrises pas. Mieux, en cas de déprime, c'est lui qui te requinque. Pour pas cher, sans ordonnance.
Mais avec le temps, l'alcool vire au relou, prend ses aises.
Il m'a demandé si j'acceptais les dollars. "Allonge !" J'ai répondu. Je transpirais à grosses gouttes à cause de plein de choses, l'alcool, la répulsion, l'argent, l'excitation.
« Ce que vous cherchez vous cherche . »
RÛMI .