AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Nicolas Walzer (6)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Anthropologie du Metal Extrême

Ce livre explique bien la naissance du metal extrême, donc la branche la plus violente de la musique metal. Pour ceux qui souhaitent en connaitre les origines, ce livre est très juste, complet et objectif. On ne cache pas les agissement de certains "illuminés" qui n'ont pas aidé à faire accepter ces styles de musiques.

Ce qui m'a nettement moins convaincu sont les conclusions que l'auteur émet à partir d'un minuscule panel. Comment dire que les personnes écoutant le black metal sont généralement plus diplômées que untel ? Il serait bon de connaitre ces chiffres à partir d'un panel beaucoup plus important mais l'échantillon choisi, quelques artistes, m'irritera plus qu'autre chose. Je ne parviens toujours pas à comprendre comment il est possible de mettre cela en avant dans une thèse.

Quelques longueurs dans ce livre mais l'auteur tente d'expliquer le plus précisément les raisons qui poussent certaines personnes à se plonger dans cette musique violente aux mauvaises réputations mais ô combien bénéfique dans la vie de beaucoup d'entre nous....
Commenter  J’apprécie          70
Anthropologie du Metal Extrême

Un livre digne d'intéret sur le métal extréme c'est rare . Et pourtant il y a de quoi faire . Entre le Death metal , le Doom , le Stoner , le Dark , le Black , ect , autant de genres pour autant de musicies différents . Il n'y a par exemple aucun rapport entre ceux de Napalm Death ou d'Obituary et ceux de Dimmu Borgir ou Anorexia Nervosa . Ce sont des univers différents , des mondes différents , dignes d'intéret ,mais trop souvent vu comme ridicules . Pourtant Lady Gaga est bien plus ridicule que Morbid angel . Alors certes il y a eu et il y a encore hélas des abus , à l'image de Deicide qui repousse sans cesse les limites , ou bien les tristements célébres Emperor . Mais ces abus ne concernent qu'une minorité . Dans leur grande majorité les métalleux sont des gens trés cultivés , comme on l'indique judicieusement ici. Ce livre c'est une plongée dans un univers marginalisé par les médias , c'est une invitation à découvrir ce style musical ou des personnes extrémement brillantes comme Devin Townsend font preuve d'une trés grande créativité . Et entre Stromae et Carcass l'on hésite pas une minute ! A découvrir !
Commenter  J’apprécie          66
Anthropologie du Metal Extrême

J'ai presque envie de dire "encore une thèse de sociologie sur le Metal", mais ce serait un peu le serpent qui se mord la queue, vu que je suis toujours bon client pour ce sujet, notamment en tant que féru de Metal, qu'il soit extrême ou pas.



Que dire de ce livre, si ce n'est qu'il s'adresse avant tout à un public baignant déjà dans le sujet ?

L'intérêt du livre de Nicolas Walzer est de mettre un coup de projecteur sur la mouvance du Black Metal, un peu comme l'avait fait Albert Mudrian sur un autre sous-genre, avec Choosing Death : l'histoire du death metal et du grindcore, mais sans l'aspect sociologique.

Car c'est cet aspect qui ressort principalement, et qui compose 80% du livre.

Nicolas Walzer se penche sur un (faible) échantillon de musiciens parisiens pour établir un portrait-robot très particulier, non pas celui du fan, mais du musicien de Black, celui qui vit sa musique et tente d'en vivre.

Un peu à l'image de Fabien Hein, dans Hard rock heavy metal metal : histoire, cultures et pratiquants, qui lui s'était basé sur la région de Metz.



Pas forcément un ouvrage indispensable, mais néanmoins intéressant, cette Anthropologie du Metal Extrême pêche un peu, déjà pour son (à mon humble avis) trop faible échantillon de musiciens, mais aussi parce qu'il s'annonce Metal Extrême alors qu'il ne se projette "que" sur le Black.

L'effort est louable, et le sujet attachant, mais à force de lire des essais de sociologie sur le thème, on finit par tourner en rond.

Sauf s'il s'agit de s'abîmer dans les tréfonds de la bouse journalistique comme Michael Moynihan avec Les seigneurs du chaos : l'ascension sanglante du metal et du satanisme, qui, voulait conter l'histoire du Black Metal, ne fait que rabâcher des âneries dans le but de faire du scandale. (Ai-je dit que le livre de Moyhinan était à éviter ? Et encore, je reste poli...)



Dans le même genre, et peu plus percutant, je conseillerais l'âge du metal de Robert Culat, où cette fois, c'est un prêtre qui découvre et explore le monde du metal, pour finalement en tomber amoureux, ou encore l'extraordinaire livre d'Henry Chartier, La musique du diable : le rock et ses succès damnés, peut-être plus "généraliste" mais très orienté sur le folklore sombre où le Metal a su faire son lit.



Conclusion : pas de grandes révélations ici, l'histoire du Black Metal est pour ma part déjà connue, mais peut aider un débutant à parfaire sa culture si la phase sociologique ne lui fait pas peur.
Commenter  J’apprécie          50
Anthropologie du Metal Extrême

Enfin un livre intéressant sur le metal !



Après avoir rappelé les débuts violents de la scène extrême, Nicolas Walzer, spécialisé dans ce style musical et dans le satanisme, s'attelle aux particularités de son public français. Il interroge des membres de formations (Your Shapeless Beauty, The Old Dead Tree, Anorexia Nervosa, etc), ainsi que d'autres acteurs, managers, responsables de labels, chroniqueurs de radio ou de webzines.



Le sociologue développe son analyse sur 400 pages agrémentées de quelques photos. Si les clichés en noir et blanc sont d'une qualité moyenne, l'essai est, quant à lui assez intéressant, malgré un panel de contributeurs très réduit souligné dans la critique précédente.



S'interrogeant sur l'éthique, l'évolution des musiciens, les rapports à l'argent, la notoriété, les dérives norvégiennes ou le satanisme, Nicolas Walzer débusque et analyse les réactions et les comportements des personnes interrogées. Il les compare enfin à celles de l'adepte d'autres cultures musicales.



On sent dans cet essai que l'auteur évolue en terrain connu et qu'il est encarté au parti. Son analyse n'en est pas moins intéressante quand elle pointe du doigt les paradoxes de cette subculture. Ses observations sur les mécanismes de ce courant musical ouvrent parfois la porte à des réflexions plus vastes, transposables à d'autres groupes humains dans des situations proches (rapport à un passé condamnable, etc).



Le sympathisant Walzer porte un regard avisé sur un échantillon social déterminé, et finalement très conformiste dans sa marginalité. Il offre une analyse intéressante de ses codes et ses intentions. Son essai changera l' amateur du genre des anthologies plates et des biographies écrites avec les pieds qu'on trouve souvent au rayon musique. Le non-initié trouvera un portrait éloigné des clichés grotesques trop souvent répandus par certains médias qui ne veulent pas distinguer les vessies des lanternes et font croire à leur public qu'une culture musicale marginale est une armée révolutionnaire en marche, malgré que Mick Jagger tente de nous avertir depuis 1974 : it's only rock'n roll !

Commenter  J’apprécie          45
Satan profane : Portrait d'une jeunesse ent..

La deuxieme partie du titre - "Portrait d'une jeunesse enténébrée" - indique bien que le theme central est la culture alternative plus ou moins liée a Satan et se manifestant principalement dans le courant de l'imaginaire "gothique" et surtout du musical "black metal". L'auteur nous fait partager son point de vue selon lequel les jeunes se réclamant du satanisme sont, en regle générale, dans une phase de recherche de soi a travers l'opposition aux valeurs établies et non dans une attitude religieuse d'adoration de Satan ni un choix - a la maniere orange mécanique - de faire souffrir. Avant d'approfondir cet aspect du phénomene, l'auteur fait un peu le tour de ce fourre-tout qu'est le satanisme, en le catégorisant selon les dimensions culturels (imaginaire satanique et philosophie de vie) et cultuels (rituels et hiérarchie "cléricale"). C'est du bon travail de sociologue, rendu parfois un peu indigeste par de nombreuses citations.



L'analyse sociologique n'est ni du reportage journalistique, ni un travail de psychologue, mais il me semble qu'en restant sur une orbite purement sociologique l'auteur passe a coté de quelque chose d'important. En l'occurrence, pourquoi éviter de poser clairement des l'abord qu'est sataniste celui (ou celle) qui se réclame de Satan, qu'il (elle) croie en son existence ou le concoive comme le symbole de ce que le personnage est censé représenter, a savoir le mal comme contraire du bien selon la conception judéo-chrétienne, musulmane ou bouddhiste. Des lors, le sataniste auto-proclamé est forcément embringé dans un syteme de valeurs dont l'épicentre est, au mieux, l'individualisme égoiste et, au pire le plaisir de dominer ou meme de provoquer sciemment la souffrance chez les autres. Par conséquent, ceux (celles) qui ne se réclament pas de Satan mais adherent simplement a une philosophie hédoniste ou encore ceux (celles) qui récuperent seulement l'attirail sataniste habituel des tatouages, du piercing ou de la croix renversée dans l'idée, par exemple, de se démarquer, se donner de l'assurance ou conforter un ego fragile ne sont pas des satanistes. Une analyse moderne du satanisme reste donc a faire et, a mon avis, cela devrait etre un travail collectif a la fois sociologique, psychologique et journalistique.
Commenter  J’apprécie          20
Du paganisme à Nietzsche Se construire dans l..

L'essai sociologique de Nicolas Walzer est consacré à l'étude de l'imaginaire païen associé au black metal (plus qu'au metal en général). Il est riche en informations sur le black metal, bien sûr, mais également sur la philosophie et l'anthropologie du paganisme contemporain, ainsi que sur la place de Nietzsche dans une certaine contre-culture. Il constitue ainsi une référence utile, c'est indéniable. Mais l'écriture est parfois laborieuse, et le travail éditorial laisse plus que fortement à désirer. C'est dommage. Il me semble néanmoins que ce livre saura intéresser les amateurs de metal et tous ceux qui s'attachent à la dimension anthropologique qui est la sienne. Il ouvre des pistes de réflexion, et de débats.
Commenter  J’apprécie          20


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Nicolas Walzer (24)Voir plus

Quiz Voir plus

L'été où je suis devenue jolie

Quel est le prénom du personnage principale

Bella
Isabel
Belly

6 questions
90 lecteurs ont répondu
Thème : L'été où je suis devenue jolie de Jenny HanCréer un quiz sur cet auteur

{* *}