Nicole Ciravégna

Aujourd'hui j'ai croisé une femme qui parlait seule dans la rue. Si je n'écrivais pas dans ce cahier, moi aussi je parlerais seule dans la rue.

Il faisait nuit maintenant dans la salle de classe et dehors, sur tout le sauvage plateau de Ganagobie qui cernait de sa solitude les quatre maisons du hameau.
A vrai dire, c'était une très pauvre salle de classe : un tableau noir, quelques planches jetées sur des tréteaux, des bancs et une simple table de bois blanc pour le maître. Le dénuement de cette pièce semblait affecter l'unique élève
dont la silhouette se détachait à peine dans le cadre blême de la fenêtre.

Ouvert au public à partir d 1890, c’est-à-dire après la longue période où le château d’If n’avait été rien d’autre qu’une « Bastille des mers » selon une appellation alors usitée, il est désormais classé monument historique depuis le 7 juillet 1926 et fait partie du patrimoine marseillais. A une petite demi-heure de bateau du Vieux-Port, il est probablement le lieu de Marseille le plus visité par les touristes

Les abeilles, c’est trop petit, ça peut pas avoir d’histoire, mais, quand même, ça brûle.

Une enfance, ça n’existe que s’il y a autour de vous de grandes personnes pour vous montrer que vous êtes tout petit et que vous êtes protégé.

Le voyage est le meilleur remède contre les chagrins d’amour. C’est le divertissement idéal.

Point n’était besoin de faire silence pour entendre Pilleraut. Cet homme quand il parlait, c’était le tonnerre et le mistral réunis. On l’entendit du bout du village.

Il ne faut pas retourner en arrière. Il faut toujours qu’il y ait, chaque jour, quelque chose de plus.

Un bon berger marche toujours derrière son troupeau.

Trois ans suisses, je ne sais pas si tu te rends compte ! Les ans suisses, c’est comme les francs suisses, c’est lourd. Et en guise de musique, tu as les coucous des horloges à chaque heure du jour. Ah ! ces coucous, ils ont bien failli me tuer l’imagination !

C’est merveilleux, tu sais, de vivre son enfance dans les coulisses d’un opéra, toujours dans la musique, dans les fleurs, dans les applaudissements. La fête perpétuelle.

Une envie, c’est comme le vent qui se lève. On ne peut pas la prévoir.

Cet enfant ne sait pas parler. Son pouvoir d’expression se situe entre le cri et le hurlement.