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Critiques de Olivier Lusetti (49)
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La Promise des Monarchies de l'Ombre

Un livre choisi sans doute trop rapidement dans le cadre d'une opération Masse Critique - je remercie ici Babelio et Fantasy éditions- dans un style de fantasy auquel je ne suis guère sensible... Mais heureusement, bien qu'à ma grande surprise, quelques lecteurs ont déjà trouvé des qualités à cet ouvrage, je vais donc pouvoir en dire ce que je pense sans avoir l'impression de tirer sur l'ambulance.



Je n'ai jamais vu de livre publié aussi mal écrit que celui-ci. J'ai été rebutée par les métaphores hasardeuses et mal filées, par la grandiloquence mal maitrisée du vocabulaire, par la ponctuation approximative, et surtout par la manière dont l'auteur martèle systématiquement ses verbes à la fin de phrases trop longues. Tout cela est subjectif me direz-vous, certes, mais m'a donné l'impression d'entre à longueur de page résonner une cloche qu'un bucheron frapperait de sa hache. Moins subjectif, j'ai été très troublée dans ma lecture par l'utilisation, pas tout à fait à contre emploi, mais du moins dans une tonalité inappropriée d'une partie du vocabulaire. Et l'auteur semble ignorer que dans la grammaire française, un pronom personnel sujet renvoie au sujet de la phrase précédente, et non à l'importe quel mot précédent du paragraphe. Je vous mets un petit exemple dans les citations...



Avec une écriture si particulière, il est difficile de se concentrer sur le fond. Il me semble qu'il s'agit du début d'une série, et que le roman ne fait que présenter les différents personnages, pour une intrigue sur fond de religion maléfique et de nécromancie, compliquée par les rêves érotiques des jeunes filles.



J'avais souhaité lire cet ouvrage, car il me semblait qu'un roman de fantasy inspiré de l'univers de la Chine ancienne pouvait être intéressant et original... Je n'ai guère eu l'envie de creuser cette piste, mais reste un peu dubitative sur la multiplicité des héros chinois antiques blonds aux yeux verts, et sur les belles chevelures chatains des personnages féminins. Un attribut physique rare dans cette région, que vient parfaire une culture plus extraordinaire encore. L'une des héroïne se console en récitant un mantra bouddhique plusieurs siècles avant que cette religion ne parvienne en Chine, et l'autre et bonne connaisseuse du livre des morts tibétains, qui ne sera rédigé qu'un petit millier d'années plus tard... Mais là, je chipote, ces libertés sont permises en fantasy, on aurait même apprécié que l'auteur s'abstienne de rédiger certains de ses dialogues en tibétain (d'époque ?) sous-titré pour faire plus vrai...
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Trio Magique et Duo Infernal, tome 1 : La P..

Critique de Ninik



Ce recueil se dit être réunis sous le thème de la possession. C'est certes vrai, mais, plus qu'une thématique traversant les diverses nouvelles, il est plus question d'une présence en filigrane permettant de réunir ensemble ces histoires (toutes, au départ, publiées séparément en numérique) ensemble, dans un bel ouvrage papier. Le titre du livre, « trio magique et duo infernal » fait référence aux deux parties de l'ouvrage, réunissant d'un côté trois histoires, et de l'autre deux. Cependant, le duo infernal fait forcément penser aux deux auteurs, Olivier Lusetti (qui dirige la collection dans laquelle est publiée l'ouvrage) et Aurélie Genêt, deux auteurs aimant, chacun à leur manière, la fantasy.

Plutôt que de parler de chaque nouvelle séparément, il est plus pertinent de se pencher sur chaque auteur. Olivier Lusetti se révèle ainsi un peu décevant. Non que sa plume ne soit pas bonne, bien au contraire, ou que ses histoires ne soit pas agréables à lire. Non, le soucis vient d'ailleurs. Deux de ses histoires (« Les Epées de la colère » et « Au cœur de la rencontre ») sont annoncés comme étant en partie issues de son roman, « La Promise des monarchies de l'ombre », et cela se sent. « Les Epées de la colère » donne ainsi l'impression du teaser d'un film, détaillant exclusivement un combat. La plume est excellente, les personnages bien décrits, l'action dynamique, les descriptions prenantes, et cette nouvelle à elle-seule donne envie de se plonger dans son roman, mais hélas il manque quelque chose pour que le lecteur puisse apprécier cette scène comme une nouvelle à part entière. Olivier Lusetti semble aimer la Chine (toutes ses histoires se déroulant dans une version fantasy de la Chine antique), et le monde parait bien construit, mais le lecteur n'en voit qu'un minuscule bout, et finalement l'histoire est un peu vaine, puisqu'un simple duel, certes avec de nombreux enjeux, mais qui ne seront qu'esquissés ici. « Au Coeur de la rencontre » possède le même problème, en plongeant son personnage dans un rêve où elle est tiraillée, tentée par une créature démoniaque. Là encore, l'auteur sait nous emmener dans son univers avec brio, mais l'histoire, de par son côté onirique, se termine, de même, en laissant trop de choses non achevées. Encore une fois, les enjeux sont esquissés, mais l'auteur, du fait de ce format un peu bande-annonce (un peu plus long que « Les Epées de la colère »), laisse le lecteur sur sa faim. Même son histoire « La Dernière Houri » ne va pas assez loin, alors que son récit est intriguant en diable, avec cette histoire de malédiction et d'apocalypse (qui par certains côtés fait penser au fascinant film « Le Mur invisible », de Julian Pösler). Les ingrédients sont là, pourtant. Malédiction, prophétie, sensualité, violence, mais l'auteur ne semble pas adapté au format court, et c'est bien dommage. De plus, en utilisant, dans l'une de ses histoires, des onomatopées, il gâche un peu son effet. Cependant, les récits se lisent avec plaisir, donnant grandement envie de découvrir Olivier Lusetti dans un roman.

Aurélie Genêt, de son côté, est bien plus à l'aise avec les nouvelles. Ses deux récits se révèlent très différents, mais possèdent des points communs. Dans les deux cas, l'histoire est très classique dans son scénario, mais transcendée par une plume passionnante.

La première de ses histoire est importante. En effet, « Le Trône d'Aldésie » se révèle être une introduction à son roman « Le Sang d'Aldésie », mais peut se lire de manière totalement indépendante. Dans son histoire, Aurélie Genêt nous conte ainsi l'accession au trône du roi qui, trente ans plus tard, dirigera le royaume dans son roman. La plume est agréable et détaillée, mais sans que le lecteur ne se retrouve perdu. Si Olivier Lusetti aime les univers chinois, Aurélie Genêt nous plonge dans un monde plus occidental, en s'inspirant de la France du 17ème siècle, avec armes à feu rudimentaires, jeux de cours, complots et magie. Le monde est vivant mais, contrairement à l'univers d'Olivier Lusetti, le lecteur n'a pas l'impression qu'il manque des choses à son histoire. Aurélie Genêt lance des pistes sur le passé du royaume et d'autres détails, lui donnant une vie, une patine historique, mais sans s'éloigner de son récit, resserré entre quelques personnages. Les protagonistes sont classiques, sans être caricaturaux, et attachants, et le lecteur se plonge avec plaisir dans cet univers. Le seul défaut vient de la fin, trop brusque. Aurélie Genêt s'attarde sur son histoire, prend le temps de raconter les pensées et les désirs de ses personnages, les tenants et les aboutissants de l'intrigue, et conclut hélas son récit en quelques paragraphes trop expéditifs. Dommage, mais cela ne gâche pas la lecture, et difficile, à la fin de cette nouvelle, de ne pas avoir envie, immédiatement, de se plonger dans son roman.

« Les Yeux » change immédiatement de registre, avec de l'horreur contemporaine. Là encore, un récit très classique se déroule devant le lecteur. Un personnage adolescent, hanté par des démons, craint l'inéluctable. Mais Aurélie Genêt décide, dans une démarche proche de celle de Lovecraft (et, comme dans les histoires du maître, des horreurs indicibles attendent dans l'ombre, guettant l'humanité), de nous plonger dans un récit à la première personne. Nous suivons ainsi les pensées de cette jeune fille, ses craintes, ses doutes, ses terreurs. Et là encore, l'écriture de l'auteure fait des ravages. Précise, fluide, elle nous fait être hantée par les terreurs de la narratrice et, bien que le lecteur sache très bien comment va progresser le récit, comment il va se terminer, il ne peut que frissonner, au fil des pages. Rarement la descente dans une simple cave n'aura été si dérangeante, et Aurélie Genêt parvient à créer une ambiance délicieusement malsaine et à provoquer la frayeur chez le lecteur. La fin, utilisant des extraits de journal intime, continue sa filiation lovecraftienne (en toute modestie bien sur), mais amène un achèvement, aussi ouvert que dérangeant, qui ne peut que fasciner le lecteur, qui aura du mal à ne pas être hanté par ce récit magnifique.

Au final, « Trio magique et duo infernal, volume 1 : la possession » est un très bon recueil qui se lit vite. Certes pas parfait, il mérite amplement le détour pour les deux histoires d'Aurélie Genêt, mais tous les récits sont agréables, celles d'Olivier Lusetti donnant envie de découvrir ce qu'il peut faire d'un récit plus long. Ce recueil, en optant pour se terminer par « Les Yeux » restera de plus longuement dans les mémoires, tant les pensées troublantes et effrayées, tant la conclusion prévisible du récit, sont bien amenés. Aurélie Genêt, aussi bien à l'aise dans la fantasy que dans l'horreur la plus dérangeante, qui évite tout côté graphique et sanglant, est une auteure à suivre, indubitablement.


Lien : http://breakabook.exprimetoi..
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La Promise des Monarchies de l'Ombre

Ce livre fait seulement 229 pages. Et pourtant, j’ai mis trois semaines à le lire. Et ce n’est certainement pas parce que j’ai voulu savourer chaque phrase, non, non, non.

Je me suis accrochée pour tenter d’arriver au bout, mais finalement, même ça je n’ai pas réussi.



Pourquoi ?

Parce que les descriptions sont fort mal choisies et très mal dosées. L’auteur a voulu faire en sorte qu’on visualise parfaitement chaque personnage, chaque vêtement, chaque caractéristique de la culture chinoise de l’époque, mais au prix du rythme de l’écriture. Il va jusqu'à décrire les joues, bouches, dents ou même LOBES D’OREILLE des personnages qu’il veut nous présenter ! Jusqu’à introduire des monologues explicatifs sur la culture dans une discussion entre deux Chinois – ce qui n’est pas logique, puisque les deux sont tout à fait au fait de leurs propres croyances ! Surtout que ce sont les bases culturelles qui sont évoquées : les sept affects de l’âme, notamment. J’aurais préféré retrouver ce discours dans une note de bas de page ou dans la narration, ç’aurait déjà été plus crédible.

Bref, on est noyés sous un flot d’informations.

Pour exemple, le combat entre Déache et Bourcrane est annoncé depuis trois pages, mais Olivier Luisetti décrit les vêtements des guerriers, les attitudes, l’emplacement de la reine, la perception qu’elle a de ce duel. Et lorsqu’enfin l’action arrive, lorsqu’enfin le gong résonne, il place deux paragraphes de description tandis que les adversaires tournent l’un autour de l’autre. Il décrit le cou musculeux de l’un, son nez, sa bouche large, ses yeux, petits et enfoncés… Dans un passage supposément actif, ces détails nuisent cruellement à l’action.



L’action, justement, est le deuxième point négatif car presqu’inexistante. Elle est d’une part avalée par les descriptions, et d’autre part, réduite à quelques vagues intrigues qui se trainent.

Ces intrigues étaient même sans queue ni tête de mon point de vue, car il est difficile de les recouper – et pourtant elles ont un lien ! Il n’y a pas qu'un seul personnage qui essaye de comprendre ce qu’il se passe, mais plusieurs, chacun dans son coin. Et ils prennent leur temps pour résoudre leur part de l’énigme. Ce n’est pas un mal en soit, j’ai lu beaucoup de livres dont les mystères étaient morcelés et très épais, et qui faisaient appel à plusieurs acteurs. J’en ai même apprécié beaucoup. Mais contrairement à eux, La Promise des Monarchies de l’Ombre n’offre pas de rebondissements dignes de ce nom. Les révélations n’étaient pas assez captivantes pour maintenir mon attention et j’ai laissé tomber parce que l’histoire ne se recyclait pas.

Pourtant, le scénario avait tout pour être attrayant – à l’instar de la quatrième de couverture. De nombreux événements inexpliqués sont visiblement liés : la résurrection de cadavres, le rêve récurrent de plusieurs jeunes filles qui ne se connaissent pas, la folie qui s’empare peu à peu de Bourcrane, héritier du trône des Fils des Montagne… Il y a plein de questions en suspens, de mystères à comprendre.



Mais le dernier problème, ce sont les personnages, pas assez développés à mon goût. Tout comme je n’ai pas accroché pas à ces embryons d’histoire qui baignent dans un immobilisme soporifique, je n’ai trouvé chez eux aucune aspérité à laquelle me raccrocher. Car même si j’ai mis trois semaines à lire ce livre, il ne faut pas oublier qu’il ne fait que 229 pages et qu’il y a de nombreux protagonistes : Hua, Houriya, Vivpière, Bourcrane, Zaho… Sans oublier les secondaires. Comment développer leurs caractères, leurs réactions quand seulement deux chapitres sont consacrés à chacun ?

Même le découpage des points de vue ne m’a pas satisfaite. Certains chapitres faisaient dix pages quand d'autres en comptaient une quarantaine. Et 40 pages sur un personnage, c’est extrêmement long s’il n’y a pas d’action. L'auteur aurait gagné à les séparer entre trois protagonistes pour tonifier le rythme de l’histoire.



Il y a quand même un point positif à cette lecture : on en apprend beaucoup sur la Chine de l’époque. Les croyances, les habitudes socio-culturelles, la situation géopolitique… Finalement, peut-être qu’Olivier Luisetti n’a pas voulu romancer son histoire pour être au plus près de la réalité, et donc, ne pas utiliser les ficelles de la fiction pour rendre la lecture plus palpitante. Peut-être. Mais dans ce cas, il aurait certainement plus gagné à faire un documentaire qu’un roman.



Conclusion : ne vous fiez pas à la quatrième de couverture. Les royaumes combattants : je m’attendais à un peu plus de duels et de guerres. Finalement, il n’y a qu’un seul combat : celui de Déache et de son fils.

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La Promise des Monarchies de l'Ombre

Une nouvelle ? Un roman ? Un premier roman ?



Vous allez me dire que je suis extrêmement présomptueuse de juger ainsi ce roman alors que je suis moi-même incapable d'en écrire un. mais chacun sa passion, la mienne étant la lecture. Toutefois, une fois la Promise des Monarchies des Ombres en main... Je me suis tout d'abord demandée si cela n'était pas une grande nouvelle, ou un ensemble de nouvelles. Car encore à l'heure actuelle, je suis incapable de vous faire un résumé de ce livre. Certes, je comprends la trame, mais le récit manque, selon moi, de continuité. Ainsi, on a l'impression que c'est une nouvelle à laquelle on a jouté des bouts de récit, l'auteur ne sachant pas très bien où il voulait nous emmener. Le rythme du récit ainsi créé donne une lecture saccadée qui se décompose ainsi : Focus sur un personnage - description ou récit ou monologue - petit bout d'action (pitatatoum) Et on recommence pendant près de 300 pages...



Et du coup, ceci m'empêcherait de suivre ? Et bien lorsqu'on a plus de descriptif que d'actif.... Au bout d'un moment.... On pique du nez. C'est comme si l'auteur voulait à tout pris respecter un schéma . A ceci on ajoute un mélange de vocabulaire moderne et ancien, des redondances dans le récit et des tournures maladroites... Il faut à tout prix qu l'auteur apprenne à se lâcher. Nous ne somme pas à l'école mais entre nous. Pas besoin de nous mettre des artifices quand l'idée est bonne. On n'est pas à un concours. On se raconte une histoire.





Dans mes yeux de néophyte, je ne peux me décider si on a une mythologie orientale ou occidentale



Alors oui, je le reconnais, moi et l'ancien Tibet... Je me soigne, je vous rassure mais mettez moi de la mythologie orientale sous le nez et je risque d'être très mauvais juge, même si j'en connais maintenant les grandes lignes. Par contre, la mythologie grecque, européenne, c'est mon dada. Alors mettez moi un petit parallèle avec l'enfance d'Héraclès (mon demi-dieu préféré), dans un récit tibétain, je bondis ! (cela dit, l'homme à la chevelure rousse, est-il occidental ?) Je me demande pourquoi c'est là dedans§



Parce que si on écrit de l'oriental, on reste dans la bonne mythologie. Alors oui, je sais, j'avais réclamé que l'auteur se lâche un peu mais il y a tout de même des cases à respecter. Évidemment, tout ceci cumulé avec la construction du récit, mon esprit est à l'affût (parce que franchement, les descriptions...) et oui, je vois et je repère les choses qui sont de suite beaucoup plus familières.



Et j'en profite pour dire que mettre des définitions de mots tibétains entre parenthèses, quand on a déjà utilisé des notes en bas de page... On fait soit l'un, soit l'autre, soit un lexique, mais pas un mix !





Un bilan en berne face à un projet prometteur mais que je n'ai pas compris.



Car oui, le projet est sympa. Mais je pense que l'auteur a peut être fait preuve de timidité et de maladresse face à lui. Nous n'avons pas eu l'occasion de plonger dans son univers, de sonder les personnages comme on aurait aimé. Une simple modification du rythme du récit aurait déjà grandement amélioré mon état.



Car j'ai eu une sensation d'avoir eu un premier jet et je suis déçue en cela car les promesses de ce livre n'ont peut être pas été respectées, que ce soit de mon côté que de celui de l'auteur. Un grand merci toutefois à Babelio de m'avoir offert la possibilité d'entrer dans un nouvel univers.


Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Sun Tzu : Le stratège et le sorcier

*Avis des Chroniques Pressées*



UN CHEF-D’ŒUVRE

d’équilibre, de sagesse et de poésie chinoise

en fantasy historique



Chronique Pressée :

En un mot :

∼ Perles de sagesse surnageant à la surface d'un fleuve chinois ∼



En une phrase :

∼ Une Chine ancienne envoûtante, une magie exotique, un folklore mystérieux

et des personnages atypiques s'unissent dans cette intrigue

déroulée comme le fil tendu d'un collier littéraire

où chaque nouveau chapitre ajoute sa nouvelle perle

à la trame originale de la vie romancée du jeune Sun Tzu,

auteur pacifiste de L'Art de la guerre ∼



Sur le style :

∼ Tel un pinceau chinois, sobre dans la narration ; éclatant, poétique et oratoire dans les dialogues ∼



Sur les personnages :

∼ Mystère, fascination et pudeur chinoise ∼



Sur les prénoms :

∼ Exotiques et poétiques de par leur signification ∼



Mes personnages préférés :

∼ Sun Wu, le grand-père de Sun Tzu, d'abord, parce qu'il est fou, imprévisible et qu'il m'a effrayée, enseignée et émue∼

∼ Jian, le houtan, ensuite, parce qu'il est attachant et qu'il a un lien énigmatique avec le Sorcier ∼

∼ Wang-Li, le Forgeron des Âmes qui apporte l'esprit de la guerre, enfin, pour le mythe et sa symbolique ∼



Sur l'histoire :

∼ Magnifique tableau recherché et précis, qui retrace au mot près, la magie de la Chine ancienne, son vocabulaire, sa langue et son esprit ∼



Sur la narration :

∼ Un fil d'Ariane tisse lentement le motif final du livre de chapitre en chapitre ∼



Sur l'univers :

∼ Poétique, beau, dépaysant ∼



Sur la philosophie du livre :

∼ Initiation à la pensée chinoise et à L'Art de la guerre du véritable Sun Tzu, tout en érigeant des préceptes de vie ∼



Sur la fin :

∼ le début se miroite et se reflète à la fin,

comme les deux visages d'un fleuve ∼



La dernière phrase du livre :

« C'est ça, l'art de la guerre. L'art de la guerre, c'est de… »

Pour savoir le fin mot de Sun Tzu,

il faudra lire le livre ;)
Lien : https://mambiehlblog.wordpre..
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Sun Tzu : Le stratège et le sorcier

Vous savez à quel point j'aime l'Asie. J'ai déjà lu le livre "l'art de la guerre" de Sun Tzu. J'étais donc très curieuse de livre la vision de Olivier Lusetti concernant ce personnage emblématique chinois dont on sait si peu de chose. On pourrait même dire rien.





Le Sun Tzu de ce livre est très loin du stratège qu'on pourrait imaginer. Il n'a que 14 ans mais possède quand même une réflexion assez surprenante pour son âge. Il a un côté autiste asperger de part la façon dont il réfléchi. Je trouve que l'idée de Olivier Lusetti est très bonne. En effet, on pourrait s'attendre à une histoire dans laquelle Sun Tzu est déjà adulte mais non. On suit l'apprentissage de Sun Tzu pour devenir ce qu'il est.





L'auteur utilise également les principes de l'art de la guerre de manière assez simple. L'histoire peut paraître très simple mais les dialogues sont assez complexes pour une personne qui ne serait pas habituée à la culture chinoise et au phrasé historique parfaitement respectée. Il y a un aspect philosophique dans ces discussions.





Concernant les personnages autour de Sun Tzu, j'ai adoré le Fang-Siang. C'est surtout la surprise que nous réserve ce personnage. Le houtan aussi est un personnage révélant pas mal de surprise. Il est profondément humain. Je dirai même qu'il est le plus humain de tous.





Le seul bémol, s'il en est un au vu de la qualité d'écriture, est peut-être le manque d'épaisseur de l'intrigue. En effet, j'ai eu le sentiment que tout était survolé. Je pense que c'est une volonté de l'auteur de mettre en avant l'apprentissage et les discussions de Sun Tzu.





En bref, ce roman exploite un personnage historique emblématique et imagine ses débuts. Une belle surprise quoiqu'un peu court.
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Sun Tzu : Le stratège et le sorcier

Olivier Lusetti nous propose un roman, historique et fantasy sur la vie de Sun Tzu, du moins une partie de sa jeunesse qu’il interprète à sa manière étant donné que cet auteur d’un Art de la guerre devenu célèbre est un mystère encore controversé à ce jour. Beaucoup de suppositions sont faites à son sujet, allant jusqu’à remettre en doute son existence (comme Jeanne d’Arc, par exemple.) Parmi toutes les hypothèses pensées, Olivier Lusetti a choisi celle supputant que Sun a bel et bien existé et qu’il serait originaire de Qi qu’il aurait fui durant les troubles opposant le Qi et le Ch’u, et qu’il se serait réfugié à Wu.







Sun est âgé de quinze printemps lorsqu’il distingue au loin le premier village du royaume de Wu, après une longue, interminable marche l’ayant laissé épuisé, affamé et assoiffé. Un voyage qu’il aura fait seul, ou presque, si l’on tient compte de la mystérieuse Voix. Malgré l’éreintement, Sun est heureux. Orphelin, il espère enfin trouver le dernier membre de la famille qui lui reste : son yéye (grand-père), Sun Wu. Mais peut-être que cette euphorie sera éphémère au gré de ses rencontres, de la guerre qui sévit, des traditions et mœurs de la Chine ancienne… un tout qui remet en question son avenir et ses espérances.







L’on peut dire que monsieur Lusetti avait matière sous le coude pour imaginer, broder la vie de Sun lors de la période des Printemps et Automnes. Comme explicité plus haut, l’existence de Sun Tzu est un mystère encore à élucider et il est intéressant de lire un récit se plaisant à dépeindre ce qui aurait pu être, non sans une pointe de mysticisme que l’on peut parfois retrouver dans les films asiatiques ou encore les dramas — cependant moins poussif. En revanche, ce côté « fantasy » n’emprunte pas des éléments à l’imagination propre de l’auteur ; en fin d’ouvrage, l’on peut retrouver toute la bibliographie ayant servi de support pour rédiger cette histoire : l’époque, les rites chinois ancestraux, les croyances ou idées religieuses, les chansons, danses, fêtes, la place de l’Imaginaire et de la symbolique au cœur de la Chine ancienne, l’Art de la guerre de Sun Tzu, bien sûr… Des faits et des évènements inspirés des croyances de l’époque, interprétés et mis en scène par Olivier Lusetti. Il faut donc accepter de plonger dans un univers historique, où l’auteur a cherché à rester le plus fidèle possible, mêlé à du fantastique que l’on peut tout de même qualifier de subtil. Rien d’extravagant.







Il faut un certain temps d’adaptation lorsque l’on n’est pas habitué à un tel contexte : il est important de s’imprégner de l’ambiance, des termes, des noms, divers personnages et leurs fonctions, ces traditions qui nous échappent… Nul besoin d’être pressés ni de s’attendre à ce que la compréhension soit immédiate. La patience est une vertu ! Pas d’inquiétude donc si, dès les premières pages, nous peinons un peu à suivre et à nous situer. Une fois que la machine se met en marche, que l’immersion est suffisamment bien avancée, nous nous laissons entrainer en toute tranquillité dans l’aventure de Sun.



[...]



Pour lire toute la chronique, cliquez ici : http://marmiteauxplumes.com/sun-tzu-le-stratege-et-le-sorcier-dolivier-lusetti/
Lien : http://marmiteauxplumes.com/..
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La Promise des Monarchies de l'Ombre

Chaque chapitre est consacré à un nouveau personnage, lesquels sont nombreux et ont un lien plus ou moins ténu entre eux. L’histoire reste assez obscure : il s’agit de retrouver la promise qui enfantera l’enfant capable de sauver le monde ou de le conduire à sa perte. C’est donc une lutte entre le Bien et le Mal, entre La Mère obscure pour laquelle travaille un étrange cavalier et le Dieu Zargose et son fils Abbaddon, à travers ses disciples, les Emissaires écarlates. J’ai souvent eu l’impression que l’on perdait le fil de vue, de ne pas voir où l’auteur voulait en venir car chacun semble mener sa petite vie de son côté et ça ne fait pas vraiment avancer l’intrigue. D’ailleurs, certains n’ont aucun rôle dans celle-ci comme la jeune Hua, je m’interroge donc sur leur utilité. Autant dire que je n’ai pas vraiment apprécié. Je reste avec un goût à la fois de trop et de trop peu. Trop de détails superflus qui viennent encore alourdir un texte déjà flou telles les explications fournies par l’auteur sur la manière ancienne de faire la guerre et celle des nouveaux Royaumes Combattants. Trop peu de développements quant à ce qui aurait pu rendre l’histoire intéressante comme cette fin qui vient enfin éclairer l’intrigue, la nourrir mais qui n’en est pas vraiment une. C’est une fin en queue de poisson. Tout ce que je déteste. On reste avec l’impression d’avoir lu tout ça pour ça càd RIEN, comme si l’auteur ne savait pas comment finir son histoire et laissait donc le lecteur se débrouiller tout seul. En fait, il semblerait que ce soit un tome 2 mais ça ressemble beaucoup plus à un tome d’introduction, où l’on pose le décor et l’on présente les personnages. L’histoire ne décolle qu’à la fin et retombe aussitôt.

J’ai également un souci avec le style de l’auteur. J’ai aimé les premières lignes, lorsque l’on est dans la narration mais les dialogues me posent problème. Les personnages parlent par énigme. A petite dose, c’est agréable, dépaysant et ça peut même paraitre charmant mais à forte dose, ça devient vite énervant.

J’ai lu la deuxième moitié en diagonale, parce qu’il s’agissait d’un partenariat avec Babélio et l'éditeur, Fantasy Editions (que je ne connaissais pas, une bonne occasion de découvrir autre chose) que je remercie néanmoins mais j’avais hâte d’en finir. C’est assez brouillon, même si le contexte est intéressant et s’il y a des éléments à creuser.
Lien : http://lecturesdalexielle.ov..
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Au coeur de la rencontre

Un coup de cœur.

Le plume de l’auteur nous emporte dans un univers onirique, sensuel et démoniaque.

La chute de la nouvelle est inoubliable…
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Les épées de la colère

Un affrontement inoubliable.

Des personnages charismatiques.

Un cadre dépaysant et réaliste, la Chine ancienne.

Du suspense.

Que demander de plus ?

Cette excellente nouvelle m'a même poussé à lire le roman la Promise des Moanrchies de l'Ombre, du même auteur, c'est dire !

A lire de toute urgence.
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Les épées de la colère

Bourcrane, le fils de la Reiene du peuple des Fils de la montagne est habituellement un jeune homme doux de nature, mais sous l'effet de la colère il devient un être sanguinaire.



Dans cette courte nouvelle et bien que le court résumé situe l'histoire en Chine ancienne, l'univers n'est développé que par le biais de l'équipement des deux combattants et plus principalement par les armures caractéristiques de l'époque détaillées dans les moindres pièces qui la compose.



L'auteur s'attarde également à nous décrire de manière très précise les deux antagonistes.



Une mise en contexte du récit qui occupe un tiers du récit.



Puis l'auteur nous plonge dans un combat d'une rare intensité, d'une cruelle férocité avec de nombreux retournements de situation.



Si l'affrontement qui opposent les deux guerriers aux physiques très différents, c'est que l'on ressent aussi l'affrontement interne qui les opposent.



Les trois personnages malgré un récit très court sont très bien caractérisés. Et c'est d'assister au travers des yeux de la mère qui dégage une telle assurance qui rend encore plus poignant la lutte du père et du fils. On a l'impression de ressentir les émotions de chacun des trois personnages en même temps que les différentes phases du combat.


Lien : http://imaginaire-chronique...
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La Promise des Monarchies de l'Ombre

La promise des monarchies de l'ombre, c'est un roman qui me mettait l'eau à la bouche et qui avait tout pour me plaire. Seulement, ma joie fut de courte durée. Après une cinquantaine de pages, j'ai ressenti un cruel manque d'intérêt pour ce qui se déroulait sous mes yeux.



Déjà, le style de l'auteur est particulier. J'ai eu la sensation qu'Olivier Lusetti voulait nous en mettre plein la vue avec ses tournures de phrase et son style. Un peu comme un exercice où il cherche à voir jusqu'où il peut aller. Alors certes au début, on prend plaisir à lire cette manière d'écrire si particulière, mais peu à peu, on est lassé et on se dit que oui, on a saisi, Olivier Lusetti a une plume travaillée. À trop en faire, cela a eu sur moi l'effet inverse de celui désiré. Du coup, le roman fut laborieux à lire et j'y ai mis beaucoup plus de temps que nécessaire pour lire seulement 235 pages.



Ensuite concernant le roman en lui-même et l'intrigue proposée, là ce fut catastrophique dans le sens où chaque fois je n'avais qu'une envie, refermer ce livre et passer à autre chose. On voyage bien en chine, c'est très bien rendu et intéressant, mais j'ai eu la sensation que le roman était décousu. Un peu comme-ci le manuscrit était tombé au sol et les feuilles s'étant éparpillées, on les avait mal assemblés. Pourquoi ? Parce qu'à chaque nouveau personnage présenté par l'auteur, j'attendais un fil directeur avec l'intrigue ou les autres personnages déjà proposés, mais rien. Ce fut un peu comme si l'auteur dressait des tableaux de personnages comme pour nous préparer à un jeu de rôle (choisissez votre joueur) et qu'ensuite on découvrait un petit bout de la vie de ce héros avant de passer à autre chose. Très déstabilisant à mon sens !



D'ailleurs, l'auteur a voulu tout miser sur son style et donc sur les descriptions. C'est long, ça manque d'action, on se demande où on va sans avoir aucune réponse après avoir refermé le roman. J'ai eu un début d'attachement pour Hua qui très vite a disparu pour je ne sais quelle raison.



Alors au final, je pense que l'auteur avait une très bonne idée de départ, mais qu'il a voulu trop en faire au niveau stylistique et du coup, c'est l'intrigue et les personnages qui en pâtissent. Dommage, parce qu'en lâchant un peu du leste au niveau du style pour davantage s'amuser, on aurait pu avoir quelque chose de beaucoup plus sympa. Dommage que pour moi cela n'a pas fonctionné !
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L'envoyé des monarchies de l'Ombre

Tout d'abord, je voudrais remercier Babelio et les Editions Fantasy pour m'avoir laissé participer à cette édition de masse critique spéciale et pour m'avoir envoyé ce livre. Si celui-ci me tentait vraiment beaucoup à la base, ma lecture ne fut malheureusement pas concluante...



L'envoyée des Monarchies de l'ombre est le premier tome d'une série écrite par Olivier Lusetti et publiée aux Editions Fantasy. L'auteur nous entraîne dans un univers de fantasy à l'époque de la Chine ancienne. Je ne connais pas beaucoup la culture chinoise, mais je sais qu'elle est complexe et l'univers dressé par l'auteur l'est tout autant.



Notre protagoniste est un moine, surnommé Frère compatissant. Mais ses dons sont spéciaux et sa véritable nature apparaît rapidement. C’est un personnage auquel je ne suis pas du tout attachée mais que je décrirais comme sage.

D’autres personnages secondaires vont apparaître, comme la Fille du roi, une femme soldat qui cherche à devenir général, à laquelle je ne me suis pas du tout attachée. Seul le personnage d’Asha m’a davantage attiré.



Si l’auteur construit un univers complexe, si l’écriture est très peaufinée, avec des détails et des scènes très réalistes, le style philosophique qui en ressort ne m’a pas du tout convenu et m’a empêché de m’intégrer au récit. J’ai eu cette impression de rester en dehors du récit, que je n’arrivais pas à entrer dedans. Ce n’est pas un livre qui se lit d’une traite, sans réfléchir. Le style, très construit et complexe, demande pas mal de concentration de la part du lecteur. De plus, le début du livre comporte quelques longueurs. Même si les descriptions sont utiles et très détaillées, tout comme les détails de l’histoire que l’auteur veut nous transmettre, il aurait sûrement été mieux d’élaguer un peu afin d’alléger le livre de ces longueurs qui cassent le récit.



Pour conclure



Il faut le reconnaître : c’est un livre doté de grandes qualités autant en matière d’écriture que d’univers. Malheureusement, c’est un style très philosophie qui ne m’a pas plu et qui en déroutera beaucoup mais qui saura aussi en captiver d’autres. L’histoire pourrait être d’autant plus captivante si le livre comportait un peu moins de longueurs dans les détails de l’histoire ou les descriptions.



Je recommande donc ce livre aux personnes souhaitant un livre réfléchit, travaillé et qui demande de la concentration quand on le lit, aux amateurs de fantasy dressé dans une Chine ancienne et surtout, aux personnes qui sauront s’adapter aux tons philosophiques adoptés.

Pour un public davantage adulte
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La Promise des Monarchies de l'Ombre

Il est toujours très difficile de descendre un livre que l'on a gracieusement reçu en échange d'un avis.

Mais pour rester totalement honnête et objective, je ne peux qu'affirmer que ce livre ne m'a absolument pas embarquée, pire m'a profondément ennuyée.

Tout m'est apparu confus.j'ai besoin d'un fil conducteur, d'une trame narrative claire à laquelle m'accrocher, de personnages que j'aime suivre. Là, c'est un foisonnement d'informations, certes la mythologie et le contexte sont très riches, le style très soigné et poétique, mais le tout m'a laissée pas mal sur le côté.

L'auteur alterne les chapitres, les personnages et les situations . le tout dans un contexte original, et dans un style assez alambiqué. Bref,à la moitié du roman, nous en étions encore à alterner sur les personnages sans que les destins ne se croisent enfin, pour nous amener à une vision plus globale.

Nous suivons tour à tour, une sorte de super héros qui doit sauver des gens, poussé par une voix mystique qui lui parle, une jeune orpheline qui va intégrer un couvent, un prince héritier maléfique et les manigances de sa mère, une jeune vierge, oracle, qui est possédée dans ses rêves par un magnifique homme, ou demi dieu... bref tout est assez confus, le tout servi sur une mythologie complexe, parsemée ici et là de textes mystiques... et au bout de 200 pages je n'avais toujours pas compris où tout cela allait mener les personnages.

Bref, une lecture laborieuse, un roman pour lequel il m'a été impossible d'adhérer, je me suis forcée à le lire, pour pouvoir rédiger cet avis. C'est un constat d'échec... Mais cela reste l'avis de quelqu'un qui aime la simplicité et la fluidité de lecture, ainsi qu'une réelle intrigue facile à accrocher....
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Sun Tzu : Le stratège et le sorcier

un roman inhabituel qui nous plonge au cœur de la Chine ancienne, sur les traces d’un grand stratège, le tout dans une atmosphère empreinte de magie et de spiritualité.



Lire une chronique :

http://www.limaginarium.fr/sun-tzu-le-stratege-et-le-sorcier.html
Lien : http://www.limaginarium.fr/s..
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Sun Tzu : Le stratège et le sorcier

Du fantasy historique avec ce roman qui m'a captivée du début à la fin. Une belle écriture et un remarquable travail sur la partie historique.

Je n'ai pas l'habitude de me plonger dans des romans couvrant cette époque historique, et avec ce roman je me suis régalée. On est vite plongée dans l'ambiance de la Chine ancienne où la guerre se propage.

J'ai beaucoup aimé cette vie romancée, les aventures vécues. L'imaginaire est très présent au cours du récit avec une grosse partie fantasy qui s’insère merveilleusement bien dans cette histoire.

Un joli travail de l'auteur également sur des textes ancestraux, des citations, laissant le lecteur en pleine réflexion sur des instants de quiétude.

Une belle découverte !!
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Sun Tzu : Le stratège et le sorcier

Admirez cette magnifique couverture… Je ne le dis pas assez dans mes chroniques mais pourtant bon nombre de mes lectures commencent par une observation minutieuse du livre que j’ai entre les mains. De la couverture à la 4e de couverture en passant par la tranche, le sommaire, les remerciements et les informations qui complètent le récit. Comme un écrin renfermant un trésor je prends le temps de découvrir chaque élément avant de plonger dans le récit à cœur perdu.



Cette couverture a beaucoup éveillé mon intérêt et ma curiosité et lorsque je me suis plongée dans ces lignes j’ai été littéralement happée à travers ces pages au cœur de la Chine ancienne. La plume est fluide, poétique, musicale, accessible. Nous découvrons la Chine à travers les yeux de Sun Tzu, les descriptions sont riches et précises si bien que l’on visualise facilement le moindre détail qui nous entoure. L’ajout d’expression et de lexique chinois nous permet d’entendre en plus de voir les actions qui se déroulent au fil du récit.



Le roman se découpe en trois actes dont le dernier reprend après une ellipse de 4 ans dans la formation du jeune homme auprès du Fang-Siang (sorcier). L’ellipse ne m’a pas dérangé grâce aux rappels fait par la suite lors des réflexions de Sun Tzu. Au contraire même, j’ai apprécié le voir plus adulte, plus mature. Pourtant s’il a évolué, il semble conserver de ses traumatismes passés, une certaine impulsivité. Ce que j’ai apprécié dans ce roman c’est de découvrir non pas un sage irréprochable mais un être humain composant avec ses forces et ses faiblesses tout en essayant de s’élever et de trouver sa place dans le monde. Et quelle place!



Le personnage auquel je me suis le plus attachée reste le Fang-Siang pour son mystère, sa fragilité et sa richesse. Les échanges de sagesse dans les dialogues entre Sun et le Sorcier incite à la réflexion et l’on s’émerveille de la beauté de certaines paroles. Mon seul regret quand j’ai refermé ce livre fut la fin du Fang-Siang et l’attitude un peu ingrate de Sun. Enfin ce n’est pas le mot juste, puisqu’il se retrouve à un carrefour crucial pour son avenir dans lequel s’imbrique celui d’autres personnes: « Il ne peut pas pleuvoir chez le voisin sans que nous ayons les pieds mouillés!« . Cependant je regrette un peu que leur séparation ait été aussi radicale sans retour en arrière possible.



Ce roman met donc en avant le parcours initiatique du personnage de Sun Tzu que l’on découvre à la fois humain et en quête d’une élévation spirituelle. On est vraiment dépaysé lorsque l’on traverse ces lignes et l’on apprends beaucoup également. Je vous laisse sur une citation, parmi d’autres, que je trouve magnifique:



« Promets-moi de te souvenir et je te promets de te revenir »
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Sun Tzu : Le stratège et le sorcier

Quitter ses terres pour aller vers l'inconnu fait souvent très peur. Quand on est différent, cela peut être pire. L'avenir peut découler des rencontres faites en cours de route. Ainsi fut scellé le destin de Sun.

Sun Tzu le stratège et le sorcier nous emporte dans l'empire chinois avant la réunification. A travers la culture, les croyances, les prophéties de cette époque. Une époque où la tradition et les proverbes codifiaient les actes des hommes. Sun va, ainsi, faire l'apprentissage de la rude vie de ce temps là.

Le roman est divisé en actes qui ont, chacun, un certain nombre de chapitres, tel une pièce de théâtre. Les mots frappent durement. Amèrement. Fortement. Comme la vie. Comme la mort. Comme l'apprentissage de la vie. De la mort. Comme la perte d'une famille.

Le voyage est fantastique. Dans tous les sens du terme. Le destin de Sun se dessine tout au long de la lecture. Un destin auquel il n'avait sans doute pas rêvé. Mais un destin qui semble gagné aux dés. Un destin qui fait de lui l'homme qu'il devait être.

Le voyage se fait entre histoire, mystères, magie. Dans un monde enchanteresse. Un monde où les êtres fantastiques, les batailles sont nombreux. Un monde où l'amour, la haine, la vie se côtoient et se mêlent pour devenir une destinée hors norme.

Sun Tzu le stratège et le sorcier nous envoie dès le premier mot dans le monde d'un homme unique dont les actions retentiront sur l'histoire, l'avenir de son peuple. A quoi peuvent bien servir un stratège et/ou un sorcier dans le devenir d'un empire? La lecture vous apportera une réponse qui éveillera peut-être vos dons de stratège. A moins que ce ne soit celui de sorcier. Peut être que cette réponse vous satisfera. Ce qui est sûr, c'est que vous ne sortirez pas indemne de cette lecture.
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Sun Tzu : Le stratège et le sorcier

Sun Tzu… Un nom qui doit résonner à vos oreilles et trouver une consonance toute particulière. Je pense que tout le monde, ou presque, a déjà entendu parler du célèbre livre L’art de la guerre de Sun Tzu. Je ne l’ai pas lu mais cela ne m’empêche pas d’être curieuse à son sujet. Dans Sun Tzu - le livre - Olivier Lusetti nous raconte la vie romancée de cet illustre stratège, du bambin à l’homme que nous connaissons tous.



D’entrée de jeu, il est nécessaire de se mettre dans l’ambiance du récit, de s’imprégner d’une époque : celle de la Chine ancienne. On constate très rapidement que le style et les dialogues sont assez spécifiques empreints de cette culture si particulière qu’il va falloir apprivoiser au fil de la lecture ; un mélange de pudeur et de retenue, de douceur mais aussi de sagesse. Il s’agit d’un dépaysement complet pour le lecteur qui, comme moi, ne connaît pas ou très peu cette culture, il y a un réel jeu sur les sonorités, les mots étrangers mis en italique etc. L’auteur nous propose un voyage dans le temps, à la découverte d’un homme qui marquera son époque mais aussi les générations futures. D’un côté, le style et l’époque font le charme du récit, mais d’un autre côté je dois reconnaître que j’ai eu énormément de mal à entrer dans l’histoire et ne pas avoir été spécialement conquise par l’ambiance du livre.



Le lecteur découvre donc Sun, sa vie, une partie de son adolescence ainsi que les différents chemins qu’il a empruntés afin de devenir Sun Tzu. Son personnage est intéressant et travaillé, énigmatique et mystérieux mais je ne me suis pas attaché à lui, je l’ai observé de loin sans réelles attentes le concernant. Je trouve qu’il s’agit d’un protagoniste très étrange, presque ambigu, qui possède un côté fascinant mais aussi très agaçant par moments. Je n’arrive pas à me positionner ; sa sagesse est impressionnante mais ses intentions ne sont pas claires, son parcours est beaucoup trop clairsemé pour qu’on saisisse tous les enjeux, en témoigne cette longue ellipse qui occulte totalement son apprentissage. Cette dernière a freiné ma progression dans l’histoire et a laissé de trop nombreuses questions en suspens.



Avec Sun, nous effectuons une immersion au cœur d’une civilisation ancienne, celle de la Chine, d’une époque où les batailles et la magie font partie du quotidien. Les temps sont durs et les conflits ne manquent pas, les hommes sont prêts à se battre pour défendre leur territoire, souvent au prix de leur vie. Sun va devoir faire ses armes et apprendre à vivre dans un monde qui connaît des jours heureux mais aussi de terribles années. Totalement perdu, errant à la recherche du seul être cher qui lui reste, nous suivons son initiation, sa prise de conscience du monde extérieur et sa transformation en stratège. Je regrette que certains passages aient été passé sous silence alors qu’ils auraient apporté un poids conséquent au récit, des éclairages supplémentaires. Toutefois, je reconnais que l’initiation de Sun – ce que nous en savons – est très spirituelle, qu’elle s’apparente à un développement personnel empli de sagesse et de respect.



Le livre comporte de nombreux passages poétiques, témoignant d’une sensibilité mais aussi sans doute d’une certaine admiration de la Chine ancienne, on sent un profond respect envers cette culture, une volonté de ne pas en faire trop afin de ne rien dénaturer. La pudeur, sans doute imposée par le contexte ôte malheureusement une certaine profondeur au récit, une profondeur que j’aurais voulu explorer. Le rythme est à la fois trop rapide mais aussi trop lent, j’ai eu du mal avec ce dosage, je suis donc restée en surface, incapable de me laisser bercer par l’histoire malgré la douce poésie qui s’en dégageait.



Ce que j’aime dans un livre, c’est ressentir des émotions diverses et variées, tenter de cerner les intentions de l’auteur, les enjeux, les valeurs que l’histoire véhicule. Ici, tout n’a pas été rempli. Je n’ai presque rien ressenti, aucune émotion si ce n’est un peu de curiosité, et c’est dommage. En ce qui concerne les messages et valeurs, le contrat est largement dépassé. Ce livre c’est une leçon de vie et d’esprit, des messages de paix et de respect que l’on devraient encore appliquer aujourd’hui. Plus que le récit du jeune Sun Tzu, cette histoire véhicule une sagesse que l’on devrait s’évertuer à respecter mais surtout à considérer.



Les personnages de cette histoire apportent tous un petit quelque chose à l’intrigue, certains plus que d’autres mais dans l’ensemble, ils dessinent une immense fresque qui donne l’impression de se rejoindre par moments. Sun apparaît comme l’un des plus, si ce n’est le plus intelligent et le plus vif d’esprit. Il va nouer des liens plus ou moins intimes avec certains, s’attachant à d’autres, ne pensant jamais à mal, toujours en quête d’une solution au moindre problème.



La plume d’Olivier Lusetti respecte l’ambiance du livre mais je ne l’ai pas trouvé fluide pour autant, j’ai repéré quelques coquilles et erreurs de typographie qui ont parfois gêné ma lecture. L’auteur nous propose un beau voyage qui plaira aux amateurs de fantasy mais aussi à tous les passionnés de Chine ancienne ou des récits autour de Sun Tzu, toutefois, il a manqué ce petit plus pour que je fasse réellement partie du voyage. Les thématiques abordées tout au long de l’histoire sont intéressantes mais parfois pas suffisamment percutantes pour trouver un réel écho en moi.



En définitive, il s’agit d’une belle lecture qui m’a permet d’en apprendre un peu plus sur Sun Tzu et de le découvrir autrement. Sans doute lirai-je un jour le célèbre ‘L’art de la guerre’, mais ce n’est pas au programme des prochains mois. L’ambiance de ce livre est très particulière, chargée de douceur, de pudeur et de retenue mais surtout, empreinte d’une certaine sagesse qui vous accompagnera tout au long de la lecture. Il s’agit d’un voyage au coeur de la Chine ancienne, votre guide ne sera autre que la plume d’Olivier Lusetti, une plume très poétique qui traduit un profond respect pour la culture chinoise. Je ne suis toutefois pas parvenue à plonger au coeur de cet univers au demeurant si fascinant, je suis malheureusement restée à la surface. Sun Tzu c’est donc une histoire poétique qui délivre de très beaux messages de paix et de respects, des valeurs que l’on devrait inculquer partout.

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Sun Tzu : Le stratège et le sorcier

Dans Sun Tzu, Le Stratège et le Sorcier, Olivier Lusetti dépeint un tableau complètement dépaysant de la Chine impériale, une époque bien différente de la nôtre, où la vie est synonyme de contraintes et de durs labeurs. Il est question plus précisément de la vie romancée de Sun Tzu, l'auteur de l'ouvrage de stratégie militaire le plus ancien : L'art de la Guerre. C'était un philosophe théoricien chinois du VIe siècle av JC connu pour sa vision innovante d’accéder à la victoire par la ruse. Je ne vous en dit pas plus afin que vous puissiez suivre son cheminement.

L'histoire commence par la recherche du fameux grand-père de Sun. Cette quête va lui faire croiser la route de personnages singuliers et lui faire vivre de nombreuses aventures.

Au niveau des personnages je fais le choix de m'attarder uniquement sur Sun pour éviter de trop en dévoiler. C’est un personnage vraiment attendrissant, j'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur l’a travaillé. C'est un jeune homme sensible et courageux. Il a une rage en lui qui interpelle. On assiste aux événements qui ont fait de lui un homme et une personnalité connue, à travers ses choix et ses expériences.

L'imaginaire s'invite dans le récit d'une manière très subtile, il se glisse entre les croyances de l'époque et l'esprit singulier du jeune Sun.

C'est intéressant de voir comment Olivier Lusetti s'est approprié ainsi la jeunesse de Sun Tzu et a imaginé ce qui a pu lui arriver pour qu'il devienne ce fin stratège dont le nom a traversé les siècles. Il y avait matière à exploiter et beaucoup de chemins à explorer puisqu'il existe de nombreuses incertitudes concernant ce personnage et ses origines. On ne s'improvise pas auteur d'un livre sur la Chine antique si facilement et on voit tout de suite qu’Olivier Lusetti n'a pas lésiné sur les recherches. Tout ce travail en amont se ressent dans l'histoire mais aussi au niveau de la narration en elle-même. Nous sommes immergés dans les traditions ancestrales avec les us et les coutumes mais pas seulement, la plume de l'auteur est imprégnée de cette ambiance, de cette magie, jusque dans les dialogues qui revêtent un aspect poétique. Ce petit détail saute aux yeux dès les premières lignes et peut paraître déroutant, mais rassurez-vous, on se sent immédiatement happé par le récit. Pour plonger au maximum dans cette ambiance zen vous trouverez aussi des perles de sagesse qui ponctuent le texte, des citations inspirantes qui guident les êtres sur le chemin de la sérénité. Et si vous souhaitez parfaire vos connaissances sur la Chine ancienne, vous pouvez jeter un œil à la bibliographie annexée en fin d'ouvrage.

Et pour finir,comment parler de cette histoire sans aborder cette incroyable fin ? C'est avec de nombreuses réflexions en tête que j'ai refermé ce livre, pensive et émue par cette magnifique leçon de vie.

C'est une très belle lecture qui restera longtemps gravée en moi. Si vous êtes curieux et surtout si vous aimez l'originalité je vous recommande chaudement Sun Tzu, vous en ressortirez différents.



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