Citations de Pam Smy (38)
J'aurais l'air d'une gamine idiote. Il ne me croirait pas. Je ne pouvais pas le dire. Je ne peux pas le dire. Je ne trouve pas les mots.
Ainsi, mon passage préféré, est celui de la petite rébellion de Mary et la fin très bien amenée avec son lot de tristesse ; qui semble paraître, comme une certaine libération pour les personnages concernés . ( page 466 et à partir de la page 472 )
Est-ce qu'ils réalisent ce qu'ils font ? Est-ce qu'ils sont délibérément cruels, ou est-ce qu'ils s'en fichent ? Ou est-ce que ça revient au même ?
Je ne pleurerai pas à cause de ce qu'ils disent ou font. Jamais. Mais j'ai mal à l'intérieur. Peut-être que c'est comme ça d'avoir le cœur brisé.
C'est déjà difficile de ne pas avoir de famille. Mais ne pas avoir non plus d'amis ? Est-ce que c'est VRAIMENT de ma faute ? On dirait que même une éducatrice, qui est pourtant payée pour s'en soucier, ne s'en soucie pas, apparemment.
Je suis invisible à nouveau, et j'en suis ravie.
Je savais que ça ne pourrait pas durer. Elle est de retour.
J'aime bien Jane, mais, cette fois, elle a tout faux.
J'ai remarqué qu'elle avait laissé Madame Mary étendue sur le lit, ses bras et ses jambes entremêlées. Mary avait le visage tourné sur l'oreiller.
Tout ce que je voulais, c'était une amie.
Je ne pleurerai pas à cause de ce qu'ils disent ou font. Jamais. Mais j'ai mal à l'intérieur. Peut-être que c'est comme ça d'avoir le cœur brisé.
Je suis entourée d'adultes à l'école et à Thornhill, mais aucun d'entre eux ne se rend compte de ce qui se passe.
Les coupures sur mes mains et mes pieds guérissent. Les signes extérieurs de ce qui m'est arrivé sont en train de s'effacer. Mais, à l'intérieur, je suis brisée.
J'ai vraiment la sensation de faire partir du groupe. Je me rappelle comme c'était avant, à quel point j'étais effrayée. Je sais de quoi elle est capable, ou plutôt de quoi elle était capable.
J’apprends tout le temps de nouvelles choses, pas seulement sur différentes sortes de figurines qui existent ou qui ont existé dans le monde, mais aussi sur la façon de fabriquer leur petit corps, leur visage, leurs cheveux, leurs yeux, leurs chaussures...Et j'adore être au milieu des choses que j'ai fabriquées. ''
En mangeant mon sandwich, je me suis fait la réflexion que la statue sous laquelle j'étais assise était bizarre.
C'est une petit fille vêtue d'une longue robe — comme un ange, mais sans ailes. Elle a les mains en coupe, tendues devant elle, comme si elle demandait je-ne-sais-quoi, ou qu'elle attendait qu'on y dépose quelque chose. Presque comme une mendiante. Elle est un peu spéciale, mais je l'aime bien. Je vais peut-être réfléchir à un cadeau précieux que je pourrais lui donner.
Ce n'est pas sa faute.
Ce n'est pas ma faute.
D'une certaine façon, tout est faux.
J'ai décidé de m'enfermer à double tour. C'est le seul moyen de me protéger maintenant qu'elle est de retour.
Je suis pleine d’excitation, brûlante de colère, malade de haine pour elle. Malade d’elle. Malade de tout ça.
Je peux vivre avec le fait qu’elle me torture pendant la journée, mais, la nuit, ce que je ressens est insupportable.