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Critiques de Paul Cuvelier (30)
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Corentin - Intégrale, tome 2

Ce 2ème et dernier tome de l'intégrale des albums de Corentin réunit sans aucun doute les meilleurs de la saga du jeune orphelin breton. Ayant fui son oncle alcoolique et colérique, Corentin est parti pour les Indes et une extraordinaire odyssée. Avec le Signe du Cobra cette odyssée se poursuit, le voit grandir - le dyptique du Prince des Sables date de la fin des années 1960 - et, selon les choix éditoriaux de cette intégrale, avoir un petit-fils homonyme recueilli par les Sioux dans le far-west du 19ème siècle. Avec ce cumul - le sommet des aventures de Corentin dans les Indes feuilletonnesques du 18ème siècle et l'album Chez les Peaux Rouges qui a marqué plusieurs générations - paru en feuilleton dans le Journal de Tintin de la fin des années 1940, il a eu plusieurs ressorties en album tous les 20 ans suivants - ce 2ème tome de l'intégrale est un must absolu, pour le récit aux multiples rebondissements et pour le dessin, réaliste et touchant, respectueux et épris de nature, d'émotion et de mouvement.
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Corentin chez les peaux rouges

Une autre pépite du Journal Tintin. Scénario de Weinberg (dans l'édition de 1956, il disparaît ensuite ?…) et dessin de Cuvelier, c'est de la belle aventure, plaine de fraîcheur et d'exotisme. C'est vrai que c'est une autre époque, mais que c'est bien ! Il faut quand même que je me procure les autres albums de Maître Cuvelier.
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Corentin chez les peaux rouges

Paul Cuvelier était un graphiste hors de pair, entré en bande dessinée en 1946 dans le numéro 1 de l'hebdomadaire Tintin (chaque jeudi) belge.

Corentin chez les Peaux rouges flamboie de la virtuosité d'un dessinateur surdoué.

Ce Corentin-là, descendant du premier du nom, permet à Paul Cuvelier d'exercer son art déjà consommé du dessin réaliste, sensuel et animalier.

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Corentin chez les peaux rouges

À la fin des années 1940, les lecteurs de Tintin ont envie de western. Spirou aura ses Chapeaux Noirs, Tintin aura son Chick Bill, mais plus tard. Alors, en attendant qui pour faire courir ses crayons dans les prairies du Grand Ouest ? Cuvelier adore les chevaux, pour de vrai et pour les dessiner. En 1949, il se laisse tenter : son jeune héros Corentin va voyager de sa Bretagne natale et des Indes de son Extraordinaire Odyssée vécue au XVIIIème siècle, dans l'Ouest américain du XIXème siècle. Le héros éponyme est en fait son petit-fils parti avec sa mère à la recherche de son père. Vous me suivez ? Le parti-pris réaliste du dessin trouve un terrain de rêve : les plaines, déserts, rocheuses et hauts-plateaux font la joie du dessinateur et du lecteur. Le scénario est digne d'un western réaliste, social et politique, aux multiples rebondissements. Et pour les personnages on se régale aussi : bon ou méchant, tout n'est pas si tranché dans un ouest sauvage, dur et fascinant.
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Corentin chez les peaux rouges

Sûrement la BD que j’ai le plus lue et relue dans mon enfance. Le scénario n’est pas très poussé, il raconte l’odyssée d’un adolescent à la recherche de son père dans le grand ouest américain pendant la ruée vers l’or et se focalise essentiellement sur les péripéties, mais c’est un western sans manichéisme.

Paul Cuvelier était avant tout un dessinateur doté d’une excellente technique, dans une veine réaliste. Les visages d’Indiens, leurs vêtements et l’anatomie des chevaux rendue sous toutes les coutures sont remarquablement précis. Je n’aurais qu’une critique à faire, c’est le manque de dynamisme. Pour une BD d’aventure, les images sont trop statiques. C’est-à-dire qu’il sait parfaitement rendre le mouvement sur un dessin isolé, mais la succession des images manque d’allant. Il faut dire que la mise en page conformiste n’aide pas. Toutes les vignettes, à peu près de la même taille et très petites, ne rendent pas justice au dessinateur. Il aurait fallu plus de variations et de grands dessins en pleine page.

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Corentin chez les peaux rouges

Dans ce récit qui fait suite en 1949 aux extraordinaires et aux nouvelles aventures de Corentin, le héros est son petit fils.

Il lui ressemble trait pour trait, avec les cheveux plus courts et se nomme comme son aïeul.

La fabuleuse épopée que raconte cet album unique, est la traversée par le jeune héros des vastes territoires indiens pour rejoindre le fort commandé par son beau-père.

C'est un épisode mythique dans la mesure où il prolonge une saga d'origine. C'est un véritable chef d'oeuvre de la BD qui captive toujours ses lecteurs, autant par l'expressivité de ses images que par le rythme poignant de sa narration.

La dernière édition, en date de 1998, est aujourd'hui épuisée et cet album est très recherché, c'est un énorme succès des éditions du Lombard.
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Corentin chez les peaux rouges

J'ai ce Corentin chez les peaux rouges dans ma collection et je suis fier de l'avoir.



Pourquoi chez les peaux rouges et pas les autres, parce que seules les aventures de Corentin chez les peaux rouges m'ont emballé, j'étais fou de bd ayant trait au Far West, au western, mais surtout des indiens des plaines, les Cheyennes, les Sioux, Aigle noir et tutti quanti. j'étais dans cette culture du totem, des bisons , des tepees, des tomahawks, qui a enthousiasmé ma jeunesse. Et je me voyais trappeur, car je n'avais franchement pas le profil de l'indien, mais je pense qu'ils m'auraient adopté, j'en suis même sûr.



Et puis il s'est trouvé que Cuvelier a été versé là dedans le temps d'un numéro avec un tel brio qu'il n'a pu m'échapper. Cuvelier a dû faire ça après la guerre, et fut un pionnier en la matière. Charlier et Gir furent postérieurs, c'est d'ailleurs ces derniers qui m'ont fait remonter le temps, au dixième numéro je crois et qui m'ont mis sur la piste de Corentin chez les peaux rouges !

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Corentin, n° 7 : Le royaume des eaux noires

Dans l'ordre chronologique de dessin par Cuvelier, Le Royaume des Eaux Noires est le dernier album de Corentin dessiné par son maître et créateur. Les fans du jeune marin breton voient dans cette suite du Prince des Sables l'apothéose de la série. Ils ont raison : le dyptique formé par les deux albums est bien un sommet. Cuvelier s'y régale et nous régale par la grâce de son dessin. Paru en feuilleton dans Tintin autour des années 1970, l'histoire gagne en fluidité avec le jeune scénariste qu'elle convoque : Jean Van Hamme (Ham à l'époque). Kim, l'ami de Corentin, empoisonné dans l'épisode précédent est réduit à l'état de zombie. Un sorcier célèbre mais introuvable détiendrait l'antidote... Sur 44 planches le scénario classique et très efficace fait s'affronter magie noire et magie blanche sur fond de désert et de sortilèges. Zaïla, la belle rencontre du Prince des Sables prend une ampleur inattendue. Il faut dire que Corentin a grandi, que le rôle de la femme est une question-clé de l'époque de la parution et que Cuvelier au sommet de son art prend grand plaisir à dessiner les corps humains, comme Van Hamme à jouer avec la légende Corentin. Un must absolu.
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Corentin, tome 1 : Les extraordinaires aven..

Hergé, qui avait du flair et un goût certain, ne s'était pas trompé en engageant Paul Cuvelier dans l'équipe de dessinateurs qui portèrent l'hebdomadaire Tintin sur les fonds baptismaux en 1946.

Cuvelier, tout jeune encore, possédait déjà son incroyable et unique talent.
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Corentin, tome 1 : Les extraordinaires aven..

En ce temps-là vivait en Bretagne un valeureux petit gars nommé Corentin.

Orphelin, il avait été recueilli par son vieil oncle, ivrogne invétéré, qui le rudoyait constamment.

Corentin n'avait pour toute consolation que de rêver devant la mer chaque fois qu'y apparaissait un voilier...

Un petit matin, à l'appel du large et de l'aventure, il embarque, un peu par hasard, sur un brick dont il devient rapidement le second mousse.

Mais après un abordage de son vaisseau par des pirates, une terrible tempête et finalement un sombre naufrage vont le laisser inanimé sur la plage d'une île inconnue....

Le 26 septembre 1946, les plus chanceux des jeunes belges, pour 3 francs 50, purent découvrir un nouveau journal dont la couverture annonçait "le temple du soleil", une nouvelle aventure de Tintin et Milou.

En deuxième page de ce premier numéro mythique du journal de Tintin, une première bande-dessinée donne le ton : "l'extraordinaire odyssée de Corentin Feldoë".

Le texte et les dessins sont signés de Paul Cuvelier.

Ce premier opus des aventures de Corentin représente 64 planches, en noir et blanc, qui vont accompagner le journal jusqu'en décembre 1947.

Corentin devenu l'ami de Belzébuth, un monstrueux gorille et de Moloch, un tigre terrifiant, va entamer ses aventures en sauvant Kim, le petit enfant brun de la cité où Sa-Kya, la fille du sultan, se languit et meurt d'ennui....

La mise en album par "le Lombard" a quelque peu modifié les planches d'origine.

Toutefois colorisées du même ton que les couvertures d'époque, elles n'y perdent en rien et conservent tout leur cachet.

Paul Cuvelier entame une série dont le succès va être fulgurant et durable.

Le huitième et dernier album, "Corentin chez les peaux-rouges", raconte les aventures du petit fils de Corentin Feldoë...

"L'extraordinaire odyssée de Corentin" est un classique incontournable que l'on redécouvre chaque fois avec autant de plaisir.

Écrit et dessiné avec soin et talent, il s'en dégage une certaine naïveté qui a aujourd'hui disparu et que, parfois, l'on regrette un peu...



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Corentin, tome 1 : Les extraordinaires aven..

La légende prête à Cuvelier un goût plus prononcé pour l'illustration que pour la bande dessinée. Mais finalement, qu'est-ce que la bd sinon une histoire racontée avec des illustrations ? Celles de Cuvelier, devenu un des maîtres du 9ème art avec Corentin et Epoxy sont des petits miracles, de vraies perles semées au fil d'une narration alerte et variée. On peut regretter au vu de cette réédition - aucune n'est totalement parfaite - une mise en couleurs qui varie entre les 3 époques du récit. Il existe pour les puristes une version en noir et blanc accessible en ligne avec les archives du Journal Tintin. Pour eux, comme pour ceux qui goûtent le plaisir du papier, cette histoire marque la naissance d'un des héros les plus attachants de la bd et du quatuor unique qu'il forme avec son ami Kim, le gorille Moloch et le tigre Belzébuth. Tous apprécieront le sens du geste et du mouvement saisi par Cuvelier tout au long de ces premières aventures, à cheval entre une Inde feuilletonnesque et la Chine, impériale et violente.
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Corentin, tome 2 : Les nouvelles aventures ..

La légende prête à Cuvelier un goût plus prononcé pour l'illustration que pour la bande dessinée. Mais finalement, qu'est-ce que la bd sinon une histoire racontée avec des illustrations ? Celles de Cuvelier, devenu un des maîtres du 9ème art avec Corentin et Epoxy sont des petits miracles, de vraies perles semées au fil d'une narration alerte et variée. On peut regretter au vu de cette réédition - aucune n'est totalement parfaite - une mise en couleurs qui varie entre les 3 époques du récit. Il existe pour les puristes une version en noir et blanc accessible en ligne avec les archives du Journal Tintin. Pour eux, comme pour ceux qui goûtent le plaisir du papier, cette histoire marque la naissance d'un des héros les plus attachants de la bd et du quatuor unique qu'il forme avec son ami Kim, le gorille Moloch et le tigre Belzébuth. Tous apprécieront le sens du geste et du mouvement saisi par Cuvelier tout au long de ces premières aventures, à cheval entre une Inde feuilletonnesque et la Chine, impériale et violente.
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Corentin, tome 2 : Les nouvelles aventures ..

Et Corentin Feldoë de repartir à l'aventure sous l'extraordinaire crayon de Paul Cuvelier!

Le dessin est fluide et somptueux, servi par un scénario aux milles péripéties et suspens, aux moult périls. Le lecteur de l'hebdomadaire Tintin, en cette fin des années 40, était superbement servi

Le récit était et reste encore captivant, de cette épopée qui mènera Corentin et Kim jusqu'à la Grande Muraille et à la Brèche des Pleurs.

Un des chefs d'œuvre de la bande dessinée du vingtième siècle.
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Corentin, tome 4 : Le poignard magique

Après ses Extraordinaires Aventures - réparties en 2 albums et renommées L'Extraordinaire Odyssée - Le Poignard Magique est chronologiquement la 3ème aventure de Corentin. On y retrouve le Rajah de Sompur dont le peuple et le pays pourraient souffrir de troubles et de famine. Corentin, qui s'ennuie à la cour du père de Sa-Skya va retrouver l'aventure qu'il aime et un poignard magique, l'Ancus, en allant demander de l'aide au cousin du Rajah. Vol du poignard, retour en Bretagne pour le récupérer, invasion mongole... suspense hallucinant et rebondissements permanents nous tiennent en haleine tout au long d'un album qui aurait pu être décousu*. Mais voilà, il y a Cuvelier, sa mise en scène et ses dessins qui nous plongent littéralement au cœur de l'action avec ses poses saisies en plein mouvement et distillent l'émotion palpable de ses héros, bons ou méchants. Un régal où on apprécie aujourd'hui autant le charme désuet que l'hymne à la nature, la différence et la loyauté.



*Plusieurs scénaristes ont alimenté Cuvelier pour la parution en épisodes de cette histoire dans le Journal de Tintin à partir de la rentrée 1958 dont Greg pour la dernière... patte.
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Corentin, tome 5 : Le signe du cobra

Si je vous dis Jaffar, vous n'y allez pas par quatre chemins. Direction les Indes et sus au ministre félon. Vous avez raison ! Le traître est de retour comme le quatuor de rêve formé par Corentin, Kim, Moloch et Belzébuth. Sans parler de la princesse Sa-Skia, plutôt discrète dans ce volume, et de son père dont Jaffar entend bien se venger.

Avec Corentin l'aventure est au coin de chaque page où on ne sait trop que faire : tourner pour suivre un récit haletant ou profiter du dessin de Cuvelier dont la jungle et ses animaux, les héros, leurs émotions et leurs mouvements saisis en pleine action nous régalent.
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Corentin, tome 6 : Le Prince des sables

De la Perse à l'Arabie, cette nouvelle et très belle aventure conduit Corentin sur les routes de la soie et des esclaves. La galerie de personnages donne toujours autant de relief et de caractère à l'histoire, du vizir voulant être calif à la place du calif, au jeune prince éponyme, seul - ou presque - à pouvoir chevaucher un cheval d'argent que Cuvelier se plaît à dessiner dans toutes les positions. Diablement mené et diablement réussi, avec une touche - une goutte même en plein désert - de fantastique, cet album marque un sommet de la série. Et il ajoute au pouvoir du dessin de Cuvelier, celui d'une chanson.
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Corentin, tome 7 : Le royaume des eaux noires

Dans l'ordre chronologique de dessin par Cuvelier, Le Royaume des Eaux Noires est le dernier album de Corentin dessiné par son maître et créateur. Les fans du jeune marin breton voient dans cette suite du Prince des Sables l'apothéose de la série. Ils ont raison : le dyptique formé par les deux albums est bien un sommet. Cuvelier s'y régale et nous régale par la grâce de son dessin. Paru en feuilleton dans Tintin autour des années 1970, l'histoire gagne en fluidité avec le jeune scénariste qu'elle convoque : Jean Van Hamme (Ham à l'époque). Kim, l'ami de Corentin, empoisonné dans l'épisode précédent est réduit à l'état de zombie. Un sorcier célèbre mais introuvable détiendrait l'antidote... Sur 44 planches le scénario classique et très efficace fait s'affronter magie noire et magie blanche sur fond de désert et de sortilèges. Zaïla, la belle rencontre du Prince des Sables prend une ampleur inattendue. Il faut dire que Corentin a grandi, que le rôle de la femme est une question-clé de l'époque de la parution et que Cuvelier au sommet de son art prend grand plaisir à dessiner les corps humains, comme Van Hamme à jouer avec la légende Corentin. Un must absolu.
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Epoxy

J'ai lu l' édition noir et blanc de cet album, plus ou moins clandestin à l'époque de sa première publication.

Paul Cuvelier se sert de la mythologie, pour laisser déborder l' érotisme et la sensualité de dessins dénudés.

Ce graphiste hors de pair, qui se rêvait en peintre, était un amoureux obsessionnel des corps de jeunes filles, dévoilés.
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Epoxy

Je crois que j'ai pratiquement tout lu de l’œuvre de Jean Van Hamme. Il me restait celle-ci qui éveillait un peu ma curiosité car c'est un genre qui n'était pas celui de sa prédilection pour l'auteur. En même temps, je me suis juste posé la question de savoir ce qu'il y avait d'érotique dans la bd. Je cherche encore...



On retrouve néanmoins ce qui fera néanmoins le charme de ses différentes femmes dans ses sagas avenirs. Il y a également beaucoup de Thorgal dans l'exploration de cette mythologie grecque.



Pour autant, je n'ai pas du tout été séduit par le scénario assez bancal qui nous fait passer d'une situation à l'autre comme dans un rêve éveillé. Le graphisme a beaucoup vieilli. C'est une œuvre qui n'a pas passé l'épreuve du temps. A offrir à un vénérable arrière-grand père à la rigueur et sans vouloir les offenser !



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Epoxy

Le neuvième art doit beaucoup à Epoxy car c'est grâce à cet album que Jean van Hamme a franchi le pas et est devenu le scénariste de génie aux nombreuses séries à succès que l'on connaît. Bien plus qu'un album il s'agit donc d'une oeuvre d'art…



Paul Cuvelier assure les dessins : il s'agit davantage d'un artiste peintre que d'un dessinateur. L'on retrouve cette distinction dans chaque planche. Là est d'ailleurs l'essentiel : des personnages de toute beauté, des nus qui n'en sont pas vraiment, mais qui ne laissent guère de place à l'imagination. le propos n'est ici nullement vulgaire. Il ne s'agit pas ici de pornographie, ni d'érotisme. Epoxy relève davantage d'un genre spécifique : le très suggestif que l'on réservera donc à un public adulte.



Très honnêtement la qualité et l'objet des dessins sont le point de fort de l'album. le scénario est nébuleux. le fil rouge est limité à sa plus simple expression : les péripéties d'une jeune femme qui, sans que l'on sache véritablement pourquoi tombe dans un monde peuplé par les dieux et créatures issues de la mythologique grecque. Il s'agit là, d'autant d'occasions offertes pour dévoiler les formes de notre Epoxy dans des postures plus suggestives les unes que les autres.



L'album fonctionne en séquences et chacune renvoie à des intermèdes bien particuliers : Amazones, Centaures, Zeus et Héra, Descente aux enfers… les personnages sont nombreux, même s'ils tiennent un rôle bien souvent limité : Héraclès, Hermès, Thésée, Éros, Hadès et Perséphone… La diversité est au rendez-vous et permet quelques vagues liens entre les différents chapitres. Bien entendu, il s'agit d'une vision très personnalisée de la mythologie… Tout cela reste donc très fantaisiste et s'adressera donc à un public bien précis.



Cette pièce de collection est un one-shot d'environ 80 pages qui se lit rapidement car les dialogues ne prennent pas beaucoup de place. En revanche, l'on prend plaisir à contempler les dessins de qualité, hélas gâchés par des couleurs peu adaptées.
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