AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Paul Vinicius (7)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
La chevelure blanche de l'avalanche

Merci à Babélio et à Jacques André éditeur pour l’envoi de « La chevelure blanche de l’avalanche » dans le cadre de l’opération masse critique.

Voila, ça c’était les bonnes nouvelles.



Avant de commencer, dites-moi à quoi vous pensez spontanément si on vous dit « avalanche » ?

Bah oui, j’aurais du y penser, l’indice était assez explicite. Ah, j’vous ai pas dit ? J’ai un problème avec la neige en général et encore plus quand elle se fait tête de gondole dans un titre de bouquin. Je me traine la malédiction du Yéti ou je sais pas quoi mais une fois encore bah… c’est raté.

Ca me désole de ne pas pouvoir dire que j’ai aimé ce recueil, de ne pas tenter d’éveiller l’intérêt d’un lecteur pour cet ouvrage. La poésie étant si délaissée voir méprisée, ce recueil ne mérite pas que je le malmène juste parce qu’il ne m’a pas touché, parce qu’il ne m’a pas parlé un langage que je connais. J’avoue avoir trop souvent trouvé au long des textes, que l’estampillage « Poésie » devenait parfois un label genre fourre tout et n’importe quoi, même si cette notion de poésie est plus que subjective. Certains textes dans leurs premiers mots ont des accents connus par mon ressenti et puis d’un coup ça part en cacahuète. Je décroche parce que je ne suis plus l’auteur ni dans sa pensée, ni dans quoi que ce soit qui pourrait nous relier le temps d’une lecture. Ca manque de fluidité pour moi, ça manque d’émotion, ça manque de rythme, de musique, de ruptures, ça manque de ce qui me fait vibrer en poésie. Il n’y a rien de grave, ce n’est juste pas à mon gout.

Contrairement à un recueil de Brautigan sur lequel je me suis un peu lâché récemment, « La chevelure de l’avalanche » n’a rien à voir avec ce que j’appelle une escroquerie, pour preuve, le genre de texte qu’on peut y trouver et qui est à mon gout :



« Le cri n’a trouvé personne

Mais son écho a peigné

Pendant une poignée de secondes

La chevelure blanche

De l’avalanche ».



« Mademoiselle :

Si vous m’offrez

Le grain de beauté

Endormi

Entre vos seins

Je vous réciterai

(par cœur)

Toute la peau ».



Contrairement à d’autres comme celui-ci, beaucoup plus… je trouve pas mes mots…



« Tu vas t’acheter un kilogramme de sel

Même pas fin

Même pas bon marché



Du sel



Quand

Après un coin de rue

Apparaît une des créatures



De retour chez toi

Tu constates avoir acheté du sucre vanillé

Du poivre en grain

Ou des bananes



Et ta faim n’avait même plus besoin

D’un quelconque ingrédient



Non mais

Vous êtes fous



De sortir

Chercher du sel

En plein jour



Laissez tomber

Vous irez plutôt demain

Ou après demain

Il n’y a pas mort d’homme



Car de toute façon

Elles apparaîtront

Après le premier

Coin de rue



Et après

Il va vous falloir

Sortir la tristesse expirée du frigo

Et lui montrer

Où est



La poubelle ».



Voilà le genre de truc qui me laisse aussi songeur que devant la fameuse toile « point blanc sur fond blanc ». C’est le vide total.



Au milieu de tout ça il y a des textes qui allient les deux. Une manière de dire qu’il y en a pour tous les gouts dans ce recueil, même si le mien n’est représenté que très minoritairement.



Rencontre manquée donc, dommage mais pas grave.

Commenter  J’apprécie          438
La chevelure blanche de l'avalanche

Je rédige cette note au fur et à mesure de ma lecture, ce qui me semble bien convenir à un recueil de poésie.



J’attends beaucoup de cette lecture d'un écrivain qui m'est inconnu chez un éditeur que j'apprécie et estime.



La présentation de l'auteur et du traducteur est déjà chargée de poésie.

Le livre est soigné.

Je reprends à mon compte les mots de l'éditeur Jacques André : les textes sont nus sous l’éclairage sans concession d’une typographie elle-même dépourvue d’artifices. Seule la chaleur du papier, ivoiré et bouffant, va permettre aux mots de reposer sur une surface douce, profonde et bienveillante.



Un poème m'apparaît confus, un autre plus clair, un autre incompréhensible, un autre limpide, souvent, d'autres noirs, tristes, amoureux, érotiques, amusants.

Et puis certains sont simplement superbes.



Le rouge et le sang sont là, souvent. Le cœur aussi.



Les mots s'enchaînent, les verbes se placent, les phrases se créent et le sens se devine, se faufile, s'illumine, prend forme comme une impression variable ou bien reste dans une abstraction agréable.



Là est la beauté des poèmes de Paul Vinicius.
Commenter  J’apprécie          2213
La chevelure blanche de l'avalanche

"Sur les cimes de l’amour



le cri n’a trouvé personne

mais son écho a peigné

pendant une poignée

de secondes-

la chevelure blanche

de l’avalanche"

Ce vers qui donne son titre au recueil La chevelure blanche de l’avalanche m’a donné envie de connaître Paul Vinicius, poète roumain, traduit par Radu Bata et publié aux éditions Jacques André.

Je ne connais pas du tout le poète aussi ai-je été surprise en cherchant dans Wikipédia pour en savoir un peu plus sur lui de découvrir que la page qui lui était consacrée avait été supprimée par un administrateur roumain au motif que ce poète était peu connu. Je me suis demandée si la censure se cachait sous un justification aussi peu convaincante ! Ce n’est pas parce que Paul Vinicius n’est pas connu du grand public qu’il ne l’est pas dans les milieux littéraires comme en témoignent les festivals de la poésie auxquels il participe, les prix qu'il a reçus, les articles de presse, la revue de poésie qu’il dirige, et la traduction de son oeuvre en plusieurs langues. La quatrième de couverture nous apprend qu’il a été interdit de publication en 1987 par la censure communiste. Oui, d’accord, mais maintenant, qu’en est-il ? Je me trompe peut-être mais, de ce fait, je me suis intéressée de plus près en le lisant à ce qui transparaît de ses idées et de sa vision de la société roumaine. Et c’est très difficile de tout comprendre quand on ne sait pas quand les poèmes ont été écrits et s’ils renvoient à des évènements précis. Finalement, je vous livre ce que j’ai ressenti en lisant sa poésie sans plus me poser de questions si ce n’est celle-ci :



Et d’abord quelle est sa conception de la poésie ?



"Non, un poète ne se cache jamais

derrière les murs



Il sort en pleine lumière

parler avec les balles

qui viennent à lui…"



Un poète engagé ? Ce n’est pas le terme que j’emploierai car dans le concept du mot "engagement" entre en compte le désir du poète de servir une idée, de détenir la vérité et de lutter pour elle. Ce qui n’est pas le cas de Paul Vinicius. Il décrit un pays, son pays, dans lequel « tu as beau prendre un sentier lumineux/tu tomberas toujours/ sur la main d’un monsieur kafka/ jouant au Backgammon/ au milieu de la route / avec le chapeau absurde / de monsieur Ionesco. ». Un pays absurde?

"Un pays triste

plein de barges voleurs velléitaires et branleurs de succès

de nids de poule et de chaussées

de mauvaises herbes et de verger"

Certes, Paul Vinicius exprime sa colère, une colère qui explose devant la corruption, l’« orage électoral » qui « frappe à la porte » devant les politiciens véreux, l’hypocrisie :



« La ville est pleine de grosses pancartes

de photos avec des idiots

qui nous emmèneront à la tombe"



Et certes, il dénonce, il explose, il s’expose. Mais il n’entre pas dans la lice et même il se met en marge :



"Je crois que vous et la loi, n’êtes pas sur le

même longueur d’onde »

Je ne l’ai même pas contredit

car je me sentais ainsi cette année-là -1987



Un poisson en moins

dans l’espace public



un poisson bien décidé de vivre en l’air."



Un poisson qui ne vit plus dans un aquarium. Paul Vinicius, c’est le refus de rentrer dans le moule, la volonté de ne pas suivre la foule, de pas se soumettre au conformisme de la société. Mais c'est aussi la solitude et l’ennui, les jours qui passent et se ressemblent, l’alcool et la cigarette qui réduisent la durée de la vie mais qu’importe ! Et toujours, la tristesse, « ma soeur cadette », « un immense écoeurement/ comme un champignon nucléaire/ sur la ville »… Il est celui qui refuse de se « convertir à la vie ».

Dans cette noirceur, pourtant, quelques trouées de lumière : la poésie se confond avec l’homme pour ne former qu’un et les livres qu’il aime nourrissent sa vie.



« Les jours passent

à côté de moi

comme un chapelet de détenus



bonjour

bonsoir

bonne nuit



le cendrier

plein de mégots



le verre vide



et

sur les étagères

les livres qui m’habitent »

Et puis, quelquefois, un moment d’espoir, un souvenir de jeunesse heureux, l’amour des femmes, d'une femme.



"tout à coup

sans crier gare

un souvenir arrive



il se met au chaud

contre ta poitrine

et commence à ronronner



et le jour ressemble

à un aquarium

vide"



Un style imagé



Ce qui n'empêche pas l'auteur de manier l'humour. J’ai apprécié, par exemple, les moments où fusent les réparties ironiques qui provoquent le rire tout en permettant au poète de régler quelques comptes :



A la fille du rayon légumes frais



avec ses 13 kilomètres de gambettes

et un rouge si fort

sur les lèvres courbées

que les URSS te tombent sur la tête



J’ai aimé la beauté surprenante et simple qui émanent de certaines images



"et tu es tellement belle quand tu dors

que j’ai de plus en plus sommeil de toi »



"Il y a pourtant des champs

de coquelicots

d’où

bleue

la poésie

s’élève comme une montgolfière"



« et toujours cet oiseau de plâtre

la fatigue

qui se niche doucement

dans la cage de tes os »



Et si, parfois, quelques-unes de ces poésies ne m'ont pas touchée ou si je n'ai pas aimé certaines images moins réussies, j’ai goûté ce recueil, j'ai été sensible à cette tristesse qui prend dans ses filets, et qui fait lever des images récurrentes et lancinantes comme celles de l’aquarium et des poissons, liées à l’enfermement, à l'effacement des sons et des couleurs, images d’une vie qui ressemble fort à la mort comme dans un tableau d'Edward Hopper, et « que traversent des poissons aux grands yeux et aux ailes translucides. »




Lien : https://claudialucia-malibra..
Commenter  J’apprécie          80
La chevelure blanche de l'avalanche

La poésie, la vie

————————

On commence avec une « goutte de pluie » et on finit avec « le sens du globe terrestre ». Entre les deux, entre infiniment petit et infiniment grand, et contenu en eux, c’est tout un monde qui se décline en « avalanches » de mots choisis et mêlés et en images foudroyantes et apaisantes, en vers musicaux et en oxymores audacieux (voir « le passé postérieur »), en cauchemars puisés dans « les entrailles des songes » et en synesthésies sonores et colorées.



La poésie de Paul Vinicius est à la fois limpide, dense, riche, dépouillée, sombre, lumineuse. En plus, il faut le croire sur parole : « sans poésie musique et toi / je n’aurais jamais été / qui je suis ». Ce « toi » qui se glisse entre « poésie musique » et « je » ? Suivons-le (la) dans le filigrane des textes, guidés par « ses merveilleuses jambes / d’une longueur extravagante », jambes aux suggestions érotiques et aux résonances musicales, devenant « pianos, clarinettes, saxos, percussions, syncopes… », mais qui ne sont pas les seules à susciter l’amour : il y a les sourires, la nature, les oiseaux, les saisons… L’amour, la poésie, quelque chose d’éluardien.



Comment rendre compte de toutes les dimensions d’un recueil qu’on n’aura jamais fini d’explorer ? Un recueil où les quelques discrètes évocations de la Roumanie rappellent d’où il vient (le choix et la traduction de Radu Bata, lui-même poète français d’origine roumaine, inventeur des célèbres « poésettes », montre combien les affinités profondes entre l’auteur et son traducteur sont indispensables) ; un recueil où métaphores et comparaisons insolites, parfois déstabilisantes, ouvrent des horizons colorés, des paysages urbains nocturnes, des souvenirs « phosphorescents », une nature lumineuse (« septembre est arrivé / comme un chapeau sur un soleil »), des personnages imprévisibles (on se prend à croiser Ionesco, Rimbaud, Brancuşi, Dali, Kafka, Tarkovski…) ; un recueil dans lequel se pose la question de l’identité et du rapport au monde (pour un « je » qui se dit « au degré zéro / d’adaptabilité ») ; un recueil dans lequel, aussi, l’humour mâtiné d’absurde et arrosé de quelques bonnes bouteilles fait bon ménage avec l’inquiétude. Un recueil qui fait vivre, comme le suggère le poème intitulé « Journal aux feuilles blanches » :

« les jours passent

à côté de moi

comme un chapelet de détenus



bonjour

bonsoir

bonne nuit



le cendrier

plein de mégots



le verre vide



et



sur les étagères

les livres qui m’habitent

la vie ».



Les livres, la poésie. L’essence de la vie.



Jean-Pierre Longre



Paul Vinicius, La chevelure blanche de l’avalanche, poèmes choisis et traduits du roumain par Radu Bata, Jacques André éditeur, 2019
Lien : http://livresrhoneroumanie.h..
Commenter  J’apprécie          60
La chevelure blanche de l'avalanche

Je remercie tout d'abord babelio ainsi que l'éditeur pour la réception de cet ouvrage.

Et maintenant la critique.

C'est bien compliqué de noter ce recueil de poésie, d'abord parce que justement ce n'est pas un recueil "première fournée " mais un recueil de textes choisis, soit si je comprends bien, un best of. Et bien que grand fan de Michaux, ma lecture de "l'espace du dedans" m'a semblé déconcertante et peu propice à une découverte de l'auteur.

J'en retrouve ici les caractéristiques. On pourrait séparer le recueil en trois parties distinctes que je nommerai ainsi : La lumière du zoo, L'Aube et l'aurore, L'a-mort et le sang.

Le tout reste lié par le goût de la chair, sous forme de la femme et de l'amour physique mais aussi de la blessure et de la souffrance charnelle.



Prenons les parties une par une



La lumière du zoo



Je dois dire que cette partie m'a vraiment séduit. J'en ai ennuyé ma compagne à force d'exclamations bruyantes. On sent une beauté donnée à l'ordinaire de façon très singulière, une jungle du quotidien et son bestiaire fantastique. Dans cette partie, malgré tout les déboires que l'on y croise, un renversement vient toujours nous tatouer la banane sur le visage.

Le rythme joue le jeu sans souci et participe à cette ambiance de zoo de l'ordinaire.

Cette partie seule, je l'aurais certainement notée 4.



L'Aube et l'aurore.



Avant tout, je tiens à dire que j'aime énormément Bukowski, Burroughs, Artaud et d'autres auteurs empreint de la mythologie de la soirée alcoolisée ou sous toxiques et de l'ivresse festive ou solitaire.

Ce n'est pas le thème qui m'a donc dérangé ici. J'ai simplement eu beaucoup de mal à ce que ces textes fonctionnent sur moi. Ce que j'aime chez les poètes alcoolisés, c'est leur lucidité sur des thèmes généraux, leurs points de vue singuliers qui révèlent une ironie sociale. Et j'ai peut-être mal cherché, mais ici je n'ai pas eu l'impression de voir autre chose que de l'autobiographie. Il y a de beaux passages, des trouvailles intéressantes, mais finalement ça ne fonctionne pas avec moi et j'ai attendu de passer à la partie suivante en regrettant les créatures m'ayant entraîné au fond des pages.



L'a-mort et le sang



Et là, ça va saigner. De mémoire pas un texte sans hémoglobine ou mention d'un élément du système cardio-vasculaire et c'est cohérent. Dans cette partie l'auteur traite de la mort des proches, de la vieillesse, du temps, de la vie et comment la vivre au-delà de la condition humaine. Cette partie est pour moi, plus intime et à la fois plus générale sur cette thématique, le trop intime qui me dérangeait sur les textes précédents sert une thématique universelle. Rien de nouveau sous le soleil, mais ce n'est pas ce que l'on demande. C'est beau, le rythme retrouve des embardées qu'on avait perdu dans la monotonie alcoolique. Les images reviennent, sans avoir la force de celles ouvrant le recueil, mais assez pour maintenir un grand intérêt jusqu'à clore le recueil.



En effet, assez compliqué de mettre une note tant le contenu est disparate. On retrouve souvent un goût de la belle phrase, un phrasé intéressant, l'omnipresence du corps et un jeu de funambule entre charme et grivoiserie. J'ai aimé ce recueil, et si je croise le chemin d'un autre texte de monsieur Vinicius je le lirai certainement !

Cependant, la partie centrale m'a réellement paru laborieuse, c'est pourquoi je ne peux allouer un 4 à ce livre.
Commenter  J’apprécie          62
La chevelure blanche de l'avalanche

Je tiens à remercier Babelio et Jacques André éditeur de m'avoir permis de découvrir un poète que je ne connaissais pas du tout, Paul Vinicius. Ma chronique arrive un peu tardivement mais il m'a fallu longtemps pour l'écrire.



J'aime découvrir de nouveaux horizons, et "la chevelure blanche de l'avalanche" a été un vrai saut dans l'inconnu. Je ne connaissais pas le poète, ni son œuvre, ni sa vie en dehors de la poésie, je ne connais que très peu l'histoire de la Roumanie et je dois avouer que je ne lis pas beaucoup de poésie. Autant dire que cette lecture et la rédaction de cette critique étaient un véritable défi.



Malgré un titre a priori très romantique, le pressentiment de désastre que m'a inspiré le mot "avalanche" était parfaitement justifié. On est là dans une véritable poésie du XX° siècle : écrite comme on pourrait parler, souvent dure, parfois tendre, toujours franche, à la limite de la brutalité, en bref une poésie parfaitement ancrée dans le réel.

Ce recueil a été composé par Radu Bata, qui est aussi le traducteur, et l'ordre des poèmes n'est certainement pas anodin. La brièveté de certains poèmes s'opposent à d'autres, bien plus longs ; au fil des pages, on passe de descriptions de la femme aimée à des considérations mélancoliques, voire des idées suicidaires, pour revenir à une touche d'espoir incertaine qui finit par se faire plus réelle, tout cela pour "qu'il ne reste rien de nous / RIEN / sauf le souvenir / de l'air".

Chaque poème est ainsi un petit élément d'un tout et le résultat final est un univers impossible à décrire autrement qu'en oxymores et adjectifs contradictoires : rêves terriblement réels, espoirs parfois lumineux mais souvent dénués d'illusions, idées noires mais finalement pas si sombres.



Oui, la lecture de ce recueil n'a pas toujours été facile. Certains poèmes m'ont captivée, d'autres m'ont laissée de marbre, mais ils forment ensemble un univers fascinant qui ne peut laisser, selon moi, personne indifférent.
Commenter  J’apprécie          40
La chevelure blanche de l'avalanche

Merci à Babelio qui m'a fait connaître cet auteur Paul Vinicius dans le cadre de Masse Critique.

J'ai demandé à critiquer ce livre car j'ai été séduite par le titre"La chevelure blanche de l'avalanche", si poétique. Pourtant je n'aime pas particulièrement la neige ou la montagne!

J'ai apprécié cette lecture . Comme tout recueil de poèmes (ici des morceaux choisis), il se lit et se relit à petites doses. J'ai aimé cette poésie vivante, contemporaine, (on y trouve même facebook) , mais tellement universelle..Il chante l'amour, la solitude du poète et la beauté du monde malgré sa noirceur.

Commenter  J’apprécie          30


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Paul Vinicius (11)Voir plus

Quiz Voir plus

Verres

Dans le conte de Charles Perrault, il est parfois écrit que Cendrillon porte une pantoufle de vair. Qu'est-ce que le vair?

Un synonyme de verre
De la fourrure

10 questions
27 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}