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Citations de Paul Vitry (21)


Carpeaux avait manifesté de bonne heure pour le portrait les dispositions les plus marquées. A l'école, il façonnait, les yeux bandés, les bustes de ses camarades, excellent moyen, disait-il, de s'entraîner à comprendre les formes. Duret avait remarqué et utilisé ce don et il prenait volontiers son élève pour collaborateur quand il ne pouvait suffire à exécuter les portraits commandés.
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La plupart, des reproductions que l'on trouvera ici sont exécutées d'après des photographie prise sue les originaux mêmes. Nous avons eu recours qu'exceptionnellement à la photographie des moulages.
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Ce sont donc deux familles distinctes, mais à peu près du même milieu : l'une, celle des Boudin, habitait à Paris la rive droite, la rue Montorgueil et la paroisse Saint-Eustache ; l'autre, celle des Bourdin, habitait la rive gauche et le faubourg Saint-Germain ; ils faisaient tous partie de ces honnêtes maîtres sculpteurs et tailleurs d'images parisiens, gens de métier sans prétention.
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Cet instinctif cependant, ce peintre facile, est un grand laborieux; ses dons évidents ont été cultivés, sinon avec une méthode pédante, du moins avec une applications continue. Cet art spontané et qui n'a l'air de rien devoir à personne a des racines et des attaches profondes. Cette poussière d'ailes de papillon ne s'est pas posée au hasard sur d'innombrables toiles.
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Une ville romaine d'une certaine importance s'éleva cependant sur cette partie de l'emplacement du Tours actuel, entre la Loire et le Cher. Certains auteurs voudraient même qu'il eut existé à cet endroit, avant la conquête de César, une cité gauloise, capitale de la tribu des Turons ou Turones, qui ont donné leur nom au pays désespérée du patriotisme gaulois sous Vercingétorix.
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Jusqu'à la fin du XVe siècle, en France, disons même plus, jusqu'à la mort de Michel Colombe et jusqu'à celle de Louis XII , nous verrons la sculpture tout au moins garder son originalité tout entière ; nous verrons son style se transformer spontanément, comme s'était transformé celui de l'architecture, avant l'arrivée des Fra Giocondo et des Boccador, comme, vers le même temps, se transformait la peinture flamande avec Memling, puis Quentin Metsys et Gérard David. C'est à l'apogée de ce mouvement, que nous verrons apparaître chez nous des oeuvres magistrales comme celles du maître de Solesmes ou celles de Michel Colombe.
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Carpeaux cependant usait ses jeunes forces en modelant a vil prix des vases pour des marchands de porcelaine ou en agrandissant pour eux des maquettes de Carrier-Belleuse. Il fallait vivre en effet et sa famille comptait un peu sur les gains qu'il rapportait.
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Lorsque le visiteur pénètre dans la cour du Musée, il est attiré par un perron et une porte, assez peu monumentale du reste, qui commande la grande salle ; mais ce n’est pas par là que se fait l’entrée du Musée, sauf en certaines circonstances exceptionnelles. On est dirigé vers une petite porte de l'aile droite qui donne accès dans une première série de salles (numérotées I, XVIII et XIX), où l’on a réuni autant que possible les productions des écoles de peinture classiques italienne et espagnole, flamande et hollandaise. Nous y noterons, dans la première, un robuste Portrait d'homme du Tintoret, une Charité romaine de Luca Giordano et une Résurrection de Lazare d’Andrea Sacchi qui faisait partie de la collection orléanaise du président Haudry au xviii0 siècle. Un Saint Thomas de l’école espagnole, peinture robuste et un peu sèche, était attribué jadis à Murillo : on veut y reconnaître aujourd’hui un tableau de jeunesse de Velasquez.
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Très traditionnelle encore au début du siècle, puis peu à peu pénétrée par l’influence italienne et antique, s'assimilant les enseignements qui lui arrivent d'outre-monts, les transformant en leur appliquant son tempérament propre, cette école arrive à faire œuvre originale et robuste, même dans l'imitation, à plus forte raison, lorsqu'elle conserve intact et manifeste dans toute sa pureté, comme dans quelques chefs-d'œuvre de Germain Pilon, le génie vigoureux des ancêtres. Elle prépare, à la fois, l’art classique, harmonieux et pondéré qui fera la gloire des Girardon et des Coysevox, et elle maintient la tradition du puissant naturalisme qui reparaîtra au grand jour chez un Pigalle ou un Houdon.
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Les choses étaient à ce point quand M . Viollet-le-Duc fut chargé par le gouvernement de réparer les erreurs de ses devanciers. Il s'est avant tout proposé de rendre à l'église sa physionomie et ses dispositions primitives. Les parties romanes de la crypte étaient masquées par des placages modernes, il les a fait reparaître.
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Quant à nos Musées, ils sont appelés à jouer un rôle de plus en plus important dans l'éducation artistique générale ; ils doivent aussi, dans la dispersion fatale des œuvres d'art, concourir largement à la conservation des témoignages du génie de nos artistes et artisans d'autrefois. Nous voudrions, en faisant connaître leurs richesses déjà accumulées, leurs accroissements raisonnés et logiques, souligner le résultat des sacrifices consentis, dans l'intérêt de tous, par l'Etat ou par les villes, celui aussi des bonnes volontés individuelles ou collectives qui viennent seconder ces efforts par des dons, des legs, des générosités de toute sorte.
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A Londres, Princes Gâte, en face des ombrages de Hyde Park, une maison modeste semblable aux voisines ; c'est la demeure où s'entassent, en leur somptueux désordre, les admirables collections de M. Pierpont Morgan ; c'est aussi, pour quelques années encore, le lieu qui garde les plus beaux souvenirs de notre Fragonard et sert de temple à son chef-d'oeuvre.
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Les tapisseries du moyen âge à sujets civils sont extrêmement rares et il semble que ce ne soit pas au temps seul qu'il faille imputer cette rareté : s'il ne nous en reste guère, c'est sans doute qu'il n'en a pas été tissé beaucoup. En vérité, les inventaires nous citent durant tout le XVe siècle d'innombrables suites de tentures qui n'ont rien de religieux ; mais c'est toujours de sujets historiques ou légendaires qu'il s'agit, l'Histoire d'Alexandre, celle de Troie la Grande, les Preux et les Preuses,et rarement nous rencontrons des scènes tirées de la vie contemporaine ; parmi les tapisseries qui subsistent et qui passent pour en figurer, c'est bien souvent que les légendes qui diraient le sujet ont disparu et que nous ignorons l'épisode exact qu'elles représentent.
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Peintures. — Le département des peintures a reçu en don de M. Félix Bracquemond deux peintures ; l'une est un portrait d'Alexandre Dumas père, par Guichard, élève d'Ingres et maître de M. Bracquemond; l'autre, est le portrait d'Auvertot, doyen des maîtres de forges par Bonhomme.
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Les six carreaux de pavage, en faïence émaillée que le Musée du Louvre a récemment acquis, appartiennent à un ensemble qui offre, pour l'histoire de la céramique italienne vers la fin du XVe siècle, un intérêt indiscutable. Ils ont été exécutés pour un membre de la maison de Gonzague, comme le prouve leur décoration, formée des armoiries et des emblèmes de cette illustre maison.
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La vente Robaut, où le Louvre a été assez heureux pour pouvoir acquérir, en même temps qu'un certain nombre de précieux dessins de Corot et de Delacroix, la rare et délicieuse peinture qui accompagne ces lignes, a été, pour tous les admirateurs de l'art français du XIXe siècle, un des grands événements de ces dernières semaines. Le nom d'Alfred Robaut est si étroitement lié, par un culte de biographe et d'ami passionné, à la mémoire des deux maîtres pour lesquels il s'enthousiasma et qui le recommandent lui-même à la postérité, qu'on ne pouvait sans émotion voir se disperser les reliques qu'il en avait recueillies, généralement de première main, avec tout le soin attentif d'un pieux adorateur.
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Les collections orientales se sont enrichies de quelques spécimens intéressants de céramique et de verrerie. Une cruche à décor de rinceaux marrons et bleus provenant de Rakka et antérieure au XIIIe siècle a été donnée au Musée par M. Tabbagh. M. Léonce Rosenberg a fait don d'une petite coupe persane bleu-verdâtre ornée de rinceaux noirs.
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L'exposition temporaire inaugurée le 15 mars au Musée des Arts décoratifs comprend plusieurs salles de dentelles et une salle de velours. Si l'on excepte les velours, exposés pour des raisons que je dirai plus loin, elle est en somme fort homogène. Un concours institué par la société la Dentelle de France en a été l'occasion. Autour des œuvres envoyées à ce concours il a paru intéressant de grouper un choix des récentes productions de nos grandes maisons de dentelles, de beaux spécimens de dentelles anciennes d'or et d'argent, diverses dentelles de lin et de soie exécutées du XVIe au XIXe siècle en Italie, en Flandre, en France et même en Espagne.
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M. Claretie, qui l'a connu à quarante ans, nous le décrit « maigre, énergique, la moustache rude, les cheveux en coup de vent ; il ressemblait à un officier de chasseurs à pied vêtu en bourgeois, l'air d'un ouvrier et d'un soldat, avec la flamme de l'artiste dans le regard. »
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Ce n'est pas l'ébauchoir seulement, du reste, qui lui sert de moyen d'expression, damais sculpteur peut-être n'a autant dessiné. Il « dessinait en omnibus », dit Goncourt; il dessinait dans le fond de son chapeau aux Tuileries ou à Compiègne. Et il peignait également brillamment, brutalement, à l'improvisade. Cet aspect de son talent n'est pas le plus connu, bien qu'il ait récemment été fort bien mis en lumière par M. Paul Jamot; ce n'est peut-être pas le plus important comme résultat. Il note, il esquisse avec plus d'instinct que de métier : il ne réalise pas et ne nous a dans ce sens livré presque aucune oeuvre complète.
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