Il n’existe pas un seul exemple dans l’Histoire où la sécurité ait été assurée par la lâcheté, ni pour un peuple, ni pour des groupes humains, ni pour l’humanité en général.
Le plus grand talent de Pétain est de faire reposer la responsabilité des décisions les plus déplaisantes sur Laval, qui semble trop heureux de les endosser.
La France a souvent été sauvée in extremis par des quasi-miracles, comme la bataille de la Marne en 1914, où les renforts ont été acheminés par des taxis.
On avait réussi à le donner [le pouvoir] à Pétain, il était plus difficile de lui rendre la jeunesse et on ne pouvait pas envisager qu’il disparaisse.
On continue à croire avec naïveté qu’Hitler a besoin d’une coopération amicale avec la France pour vaincre leur ennemi commun, le marxisme.
Le commerce, n’est pas pour lui futile répartition des produits mais un art : celui de vendre le mieux possible, c’est-à-dire relativement le plus cher possible. Réussir à vous vendre ce dont vous n’avez nullement besoin est pour lui un point d’honneur. Son coup de maître est de vous vendre ce qui vous appartient déjà.
L’intérêt de la France, c’est de s’entendre avec son vainqueur dans l’honneur et dans la dignité… Comme une girouette, vous tournez à tous les vents.
La vieillesse est un naufrage.