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Critiques de Philippe Blasband (20)
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Les mangeuses de chocolat

Elles sont trois. Elles font une thérapie pour soigner leur dépendance au chocolat. La thérapeute a du mal à se faire entendre de ce petit groupe qui lui est plutôt hostile. Il y a surement un évènement déclencheur à ce besoin de chocolat. La thérapeute insiste pour le découvrir, les jeunes femmes parlent chocolat,comparent les différents chocolats, se prennent un peu la tête.



Marielle : Arrêtez de crier !

Elodie : On ne crie pas, on s'engueule.



On sourit à la lecture de cette courte pièce, mais le chocolat n'est que le prétexte à découvrir une histoire plus lourde. " on doit creuser nos vies" a dit la thérapeute....

La vérité se fera jour peu à peu, après des échanges assez rudes.

Un plaisir de lecture ( avec ou sans chocolat...)







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Le livre des Rabinovitch

Le Livre des Rabinovitch



ISBN : 9782859206192



Ce roman se présente comme un album de photos plus ou moins jaunies, évoquant les membres d'une famille juive d'origine polonaise et ayant atterri, au cours des décennies, en Belgique. Treize photographies pour treize personnages - treize points de vue retraçant l'histoire de la famille Rabinovitch. Un à un, chacun à son tour, tous dévoilent le pan de cette histoires qu'ils ont vécu, formant peu à peu l'image finale d'un puzzle qui, je dois l'avouer, m'a laissée sur ma faim.



Il y a Zalman, l'arrière-grand-père qui a perdu la foi en Pologne mais sort tout de même de la débauche dans laquelle il a ensuite sombré pour revenir chez lui et inciter son épouse et ses enfants, qu'il a pourtant abandonnés sans autre forme de procès, à fuir le village, puis le pays devant l'imminence d'un pogrom. Sa femme, Léa, sera celle qui, vaille que vaille et d'ailleurs enceinte de son dernier enfant, assurera le long voyage, des neiges de Pologne à la pluie bruxelloise. A partir de là, les enfants vont s'adapter avec plus ou moins de facilité : l'une des filles mourra dans un camp de concentration et Arié, le dernier de la fratrie, sortira lui aussi très abîmé de la Seconde guerre mondiale tout d'abord, de la fondation de l'Etat d'Israël ensuite. Leur soeur, Sarah, ira également jusqu'en Palestine mais elle en reviendra et puis, nul ne le niera, Sarah est une femme forte, qui a de la ressource. C'est le genre de personnes que rien n'abat.



La génération suivante est celle qui voit le jour sur le sol belge, à l'exception notable de Yossi, né dans le kibboutz palestinien où séjournait sa mère, Sarah, et qui, de son propre aveu, a tout fait pour oublier que, à l'âge de quatre ans, âge auquel il arriva en Belgique, il ne parlait et ne pensait qu'en hébreu. Parmi ses cousines, Martine, fille d'Arié, atteinte semble-t-il assez jeune de certains troubles mentaux, s'est débrouillée pour avoir un enfant d'un Arabo-musulman héroïnomane rencontré dans un hôpital psychiatrique. Elle l'a appelé Ali, ce qui sonne arabe, bien sûr, mais rappelle aussi le prénom de la soeur de Martine, Aline.



Comme Ali, Max et Ernst sont les arrière-petits-fils de Zalman. Fils d'une catholique et d'un juif (Nathan et Marie), Max, qui a la tête sur les épaules et ressemble beaucoup à son grand-père, Elie, homme jovial et à l'esprit ouvert, se considère avec bon sens comme demi-juif et avoue ne pas se reconnaître dans la judéité. Ernst, son frère, homosexuel, atteint du sida en une époque où cette maladie était encore taboue, s'enferme chez lui pour mourir, sans donner de nouvelles à qui que ce soit.



Et le livre se clôt sur son choix.



Je vais sans doute décevoir les admirateurs de Philippe Blasband mais, selon moi, "Le Livre des Rabinovitch" laisse non seulement une impression d'inabouti mais aussi pas mal d'interrogations. On se demande à quoi tendait l'auteur, s'il n'avait pas, au départ, une idée bien précise, idée qu'il a abandonnée en cours de route pour s'engager dans une voie totalement différente. Les personnages restent flous, beaucoup de péripéties - dont la naissance du bébé judéo-arabe - évoquent le cliché et le lecteur finit par s'interroger sur ce qui l'a poussé à aller jusqu'au bout de l'ouvrage. ;o)
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De cendres et de fumées

Un jour, Espace Nord (collection patrimoniale de littérature belge) a produit une newsletter citant tous les titres de la collection ayant obtenu le Prix Rossel (le prix littéraire le plus prestigieux en Belgique francophone) Il m’a donc pris l’idée folle de guetter ces titres et éventuellement d’en lire le plus possible… Projet qu’évidemment je n’ai jamais tenu mais qui m’a permis de glaner ce livre en bouquinerie. De Philippe Blasband, in illo tempore, j’ai beaucoup apprécié la lecture de Max et Minnie et Le grand livre des Rabinovitch, De cendres et de fumées est le premier de ses quatre romans. Et finalement, mon Mois belge 2018 m’aura permis de lire deux Prix Rossel en suivant !



La lecture de ce court roman n’est pas aisée : d’abord parce que dès la première page, Iradj Lévy m’a un peu heurtée par ses propos sur l’amour (j’ai craint le pire mais ce n’était pas justifié), ensuite parce que cette évocation du passé va et vient constamment entre passé et présent, entre Téhéran et Bruxelles, d’un oncle Hosseini à l’autre et cela nécessite sans cesse une adaptation au temps du récit et à ses personnages multiples. C’est que Philippe Blasband est monteur cinéma de formation (il écrit aussi pour le cinéma et le théâtre) et cela se sent dans les multiples changements de points de vue.



Il est né lui-même à Téhéran et on sent son plaisir à évoquer les nombreux oncles de sa mère et son grand-père maternel, la tribu des Hosseini, personnages pas forcément sympathiques mais pittoresques dans l’Iran du Shah et dans la révolution islamique. Hosseini le Peintre, Hosseini le Bègue, Hosseini le Marxiste, Hosseini l’Aveugle, leurs femmes, leurs enfants, leur orgueil, leurs magouilles, leurs disputes… c’est assez jubilatoire.



Mêlés à ces personnages masculins, se glissent la figure de la mère d’Iradj, excentrique, hystérique et ses deux frères, Raoul et surtout Maurice, auquel Iradj est intimement lié. Sa mort tragique le poussera dans un kibboutz en Israël. Comme il suivait Maurice le gigolo dans les rues de Bruxelles, de même il suivra Cendres, une femme perdue, sensuelle et mystérieuse.



Le lien fraternel, la famille, les femmes, les origines, l’exil, l’excès, mais aussi la mort au bout du chemin, autant de thématiques ramassées par Philippe Blasband dans ces quelque 150 pages. Sans doute un kaléidoscope de sa propre famille, marqué d’imagination et d’exagération.
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Chocolat Amer

Philippe Blasband, que je savais homme de théâtre, mais pas romancier, avait présenté son roman lors de la Nuit Blanche du Noir à Mons. Et il avait éveillé ma curiosité. Ma foi, je n'ai pas été déçue. Sabine est un personnage truculent et les rencontres qu'elle fait, de Jette à Uccle, valent leur pesant d'or. Évidemment, retrouver des lieux que je connais ajoute un peu de sel, encore, à la lecture. L'ambiance est intéressante, la narration efficace, la plume agréable. Un souci, néanmoins, la découverte du coupable et les motivations de ces crimes ne m'ont pas convaincue. Il n'en reste pas moins que j'ai passé un fort bon moment en accompagnant Sabine dans son enquête.
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Irina Poignet

Elle ne s’appelle Irina que quelques heures par semaine, le temps de gagner suffisamment d’euros grâce à son habile poignet pour défrayer les coûts du médicament onéreux qui va peut-être sauver la vie de son petit-fils, dont ses parents se sont désintéressés. Ce petit-fils qui est tout ce qu’elle a et aussi le seul être à qui elle tienne.



Elle s’appelle Marguerite ou Maguy chez elle, pour ses voisines, à l’hôpital. Pas Irina. Bien que ce prénom et l’activité qui y est reliée ne lui répugnent plus. Malgré le sordide de la chose. Mais il fallait bien trouver une façon de gagner de l’argent raidement. Elle qui avait été hôtesse à la RTBF n’avait jamais touché un clavier de machine à écrire. Encore moins celui d’un ordinateur. Le travail de bureau lui était donc inaccessible.



Elle s’appelle Irina quelques heures par semaine. Et c’est cela que Philippe Blasband raconte. Ces quelques heures dans un endroit de passage pour les filles comme pour les clients. L’amitié entre elles. La compétition. Sans juger. Sans faire le moralisateur.



Et si le geste est beau, si l’auteur ne fait pas un drame de la situation, il s’est tout de même laissé prendre à son propre jeu en s’attachant lui-même à Irina Poignet au point de guérir son petit-fils, dans un premier temps et d’offrir au roman une fin qui n’a (presque) rien à envier aux romans à l’eau de rose.



Mais ces deux irritants ne sont pas assez importants pour détruire la force de ce roman, pas plus que les questions qu’il soulève. Pas assez importants non plus pour qu’on ne s’attache pas à cette grand-mère hors normes, moderne malgré elle.
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Les mangeuses de chocolat

Trois femmes assistent à une thérapie de groupe pour tenter de soigner leur dépendance au chocolat. Mais le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elles ont du mal à se remettre en question et/ou à comprendre ce que l'on attend d'elles. La thérapeute qui les suit aura bien du mal à canaliser cette séance qui risquerait de lui échapper de manière inattendue…

Une pièce assez courte mais aussi délicieuse que le thème qu'elle aborde: le chocolat. Bien sûr, il y est beaucoup question de chocolat, mais c'est aussi un moment d'échange entre quatre femmes sur l'addiction, la thérapie, le vécu de chacune, qui donne lieu à des monologues et des dialogues très drôles, parfois à la limite de l'absurde. À consommer sans modération 😋🍫
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Quand j'étais sumo

Bon petit recueil. Les nouvelles sont assez puissantes, chacune dans une thématique qui si elle résonne avec votre propre vie vous touchera sans manquer son coup.

J'ai donc particulièrement apprécié "Une histoire privée". Un homme qui devien-dra-(t) père et qui erre un peu.

"Quand j'étais sumo" parle d'une espèce de rêve dont on sait qu'il est vain mais qui peut en devenir un autre, un échec n'en étant plus forcément un. Relatif.

"Dans les sous-bois" est un très court texte, un peu fantastique, l'auteur joue sur le temps. Pas hyper convaincant.

"Position des parcs (Une aventure d'André Bogaerts)" qui touche à la pédophilie-meurtre-polar et aussi à un genre fantastique.

"La geste héroïque et gaillarde de Darius Iglimidias et d'Amos Shirinevski, surnommé plus communément Bouche-de-Pute" est une nouvelle assez drôle-amusante sur un impresario qui raconte sa rencontre avec deux personnages pour lui inoubliables...

"Le nègre", sous une forme d'un personnage pastiche de Hergé avec toutes les critiques qu'on a pu faire à son égard, une rencontre là aussi avec un personnage noir doté d'un grand talent. Modification caractérielle, adaptation... Nouvelle qui m'a bien plu !

"En exil véritable" parle comme son nom l'indique de personnes exilées et de leur adaptation à un nouveau monde, et leur désadaptation à l'ancien... Où sont-ils ? C'est assez touchant, pas mal du tout. Intéressant.

"Griot" est un court texte terminal, mettant en avant la transmission, le fait de raconter des histoires. Logique dans un recueil.

Si quelque fois il y a des facilités dans les métaphores ou l'écriture, globalement ça tient bien, c'est pas mal écrit du tout et bref, et c'est ma conclusion : pas mal du tout !

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Johnny Bruxelles

Superbe. Décalé. Pourrait avoir comme sous-titre : 'Viens chez moi j'habite chez une copine". Mais déjà pris....
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Le livre des Rabinovitch

Une saga familiale où chaque descendant apporte sa touche dans un livre commun. De beaux moments, des moments lassants et on s’y perd un peu entre description, clichés et aventures.

J’ai aimé au début, je m’en suis lassé puis j’ai réussi à le terminer. Dommage, le principe était intéressant

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De cendres et de fumées

Philippe Blasband raconte avec beaucoup d'humour et d'émotion les péripéties d'une famille iranienne dispersée par la révolution islamique. Iradj Levy, le narrateur dont on devine qu'il est une sorte de double de l'auteur dresse les portraits souvent drôles de son grand père Hosseini-le-Peintre et de ses frères, bègue, religieux, islamiste ou juste un peu idiot. Et au milieu de toutes ces histoires invraisemblables où il est question de gigolo, d'un médecin lisant Marx, d'une cousine surdouée , d'un restaurant en faillite et d'une urne funéraire à vider dans les WC d'un palace israélien, Iradj aime éperdument Cendres.



Lorsqu'il écrivit De Cendres et de Fumée, Blasband n'avait que 26 ans. Juif par son père, Iranien par sa mère, Bruxellois par hasard, il se livre à une espèce de quête identitaire, de reconstruction d'une histoire qui n'est déjà plus la sienne. Ce roman tout en petites touches est touchant parce qu'il y a dans ce récit de la vie d'une famille déracinée un peu de l'histoire de tous les immigrés, un peu de notre histoire à tous.
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Le livre des Rabinovitch

Superbe.

Les Rabinovitch se racontent et retracent la vie de leur famille juive d'origine polonaise exilée en Belgique. Un à un, chacun avec sa personnalité, ils écrivent leur histoire, l'Histoire qu'ils traversent. On y trouve de très beaux portraits et des vérités joliment dites.

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Irina Poignet

Maguy est une grand-mère inquiète pour son petit-fils. Atteint d’une maladie orpheline, le traitement coûte une fortune, et sa retraite d’ancienne hôtesse de la RTBF (radio télévision belge) ne lui permet pas de subvenir à cette dépense. Comme les parents de l’enfant fuient la maladie plutôt qu’ils le soutiennent, Maguy est obligée de se débrouiller seule pour trouver cet argent. A la recherche d’un emploi, elle répond à une annonce demandant une hôtesse. Mais l’emploi qu’elle y trouve est bien différent de celui qu’elle a occupé : elle devient hôtesse au Sexy Fun, et se spécialise dans une activité maison qui lui vaudra son nom de scène, Irina Poignet.



Ce roman de Philippe Blasband plonge Maguy, grand-mère banale, bien sous tous rapports, découvrir le milieu glauque et violent de la prostitution et de la nuit. Entre situations personnelles inhumaines et concurrence à tout crin, elle perd peu à peu ses repères. Lorsque que sa collègue, qui l’a initié à son nouvel emploi, est renvoyée car elle rapporte moins que Maguy, cela la met dans une situation complexe qu’elle ne connaît pas. Mais l’image de son petit-fils qu’il faut absolument sauver l’incite à continuer cette activité étrange, d’autant qu’elle s’y prend plutôt bien.



Malheureusement, si le sujet est fort, le traitement m’a paru un peu léger : on sent l’hésitation de Maguy, mais cela reste assez superficiel. Le regard de l’extérieur est à peine évoqué. Même les aspects plus comiques, s’ils font sourire, ne semblent pas totalement exploités. Ainsi la scène où Maguy déclare son traumatisme physique lié à sa nouvelle activité fait sourire, sans plus.
Lien : http://livres-et-cin.over-bl..
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Irina Poignet

Rentrée littéraire 2008 - envie de lire

Auteur que je ne connais pas encore, mais le sujet m'intéresse...





Maguy est veuve et grand-mère d'un petit garçon, Félix, qui va mourir si l'on ne peut lui administrer sans délai un traitement fort coûteux.



Ancienne hôtesse d'accueil à la RTBF, Maguy se met désespérément à la recherche du travail qui lui permettra de sauver son petit-fils.



C'est dans le quartier de la gare du Nord, à Bruxelles, qu'elle va redevenir " hôtesse ", dans une petite pièce au fond des locaux du Sexy Fun, et s'y faire une réputation sous le nom d'Irina Poignet...





Biographie de l'auteur



De nationalité belge, Philippe Blasband est né en 1964 à Téhéran.



Auteur prolifique de pièces de théâtre et de scénarios (Une liaison pornographique, La femme de Gilles, Thomas est amoureux, Le tango des Rashevski, Irina Palm), il est aussi metteur en scène et cinéaste.



Il a également publié cinq romans

(parmi lesquels De cendres et de fumées, chez Gallimard - Prix Rossel 1990,

et Le livre des Rabinovitch, au Castor Astral)

et un recueil de nouvelles, Quand j'étais sumo (Le Castor Astral).
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Chocolat Amer

J'aime bien Philippe Blasband, il y a longtemps j'avais même adoré "Max et Minie", sa poésie, son minimalisme efficace et son ancrage local décomplexé.

Je suis un peu décontenancé par ce nouveau polar, lui aussi truffé d'allusions à un quartier de Bruxelles qui séduiront évidemment les lecteurs bruxellois. Mais au-delà? L'intrigue n'a rien de fracassant, elle est trop bourrée d'invraisemblances et de petits rebonds censés maintenir l'intérêt du lecteur. Ils sont certes efficacement répartis (Blasband est scénariste de ciné) mais au final toujours un peu téléphonés. La Belette, personnage principal est elle assez inattendue, et aurait pu être attachante sauf qu'entre ses problèmes d'arthrose ou de ménopause et ses état d'âme, cette tenancière de café black ex prostituée apparaît comme elle aussi fabriquée, cochant toutes les cases du nouveau bon ton, transgressif mais pas trop. Au final, je me serais vraiment ennuyé si de temps à autre il n’y avait de petits portaits express de personnages secondaires. Blasband excelle, dans la description gourmande du flic ou du citoyen belge lambda, mais cela ne suffit pas à donner envie de reprendre de ce chocolat amer.

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Chocolat Amer

Une enquête pleines de rebondissements et autres surprises inattendues qui révèle des facettes inconnues d’une partie de Bruxelles (Jette) où j’ai pourtant passé une grande partie de ma vie. Un ´ livre à lire certainement pour la couleur locale soit qu’on vive dans cette commune trop ignorée par les littérateurs soit qu’on envisage d’y vivre ou de la visiter. Mais il y a aussi d’autres raisons pour le lire. L’intrigue est bien ficelée, les personnages sont bien croqués et attachants et il y a aussi des questions sociales en arrière plan qui méritent le détour.
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Chocolat Amer



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En lisant  cette intrigue, je me suis replongé dans l'ambiance et l'atmosphère d'un Raymond Chandler avec son détective 🕵 Marlow. Les personnages sont truculents 🤗, comiques et réalistes à la fois. Le côtés caricatures a été évité par Ph.B.



L'intrigue n'est pas machiavélique/ni élaborée mais elle tient la route l'auteur a sût semé quelques fausses pistes. 



Le genre narratif convient assez au personnage de Sabine V.



Pour tous les lecteurs Belge et Bruxellois en particuliers, la description des lieux permet de reconnaître les endroits nommés. 



Dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment et je ne sais pas si Ph.B. a écrit une suite des aventures de Sabine mais j'espère que oui😉



Note: ❤❤❤❤/5







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Les Émotifs Anonymes - Scénario du film

Voici l’histoire toute simple de deux personnes pour lesquelles chaque sortie est une épreuve, chaque rencontre un examen, chaque conflit une sueur froide. Nos émotifs cherchent le réconfort dans des séances de thérapie de groupe. La promesse d’un spectacle chaleureux et subtil, comme le meilleur des chocolats. Jean-René, patron d’une fabrique de chocolat, et Angélique, chocolatière de talent, sont deux grands émotifs. Leur passion commune pour le chocolat les rapproche. Deux personnes si émotives que la moindre friandise les bouleverse, que le moindre trac les paralyse. Ils tombent amoureux l’un de l’autre, mais n’osent se l’avouer et leur timidité maladive tend à les éloigner. Ils sont entourés d’une flopée de personnages, tous bien dans leurs godasses, qui ne comprennent pas qu’on puisse avoir tant de mal à habiter ce « monde de brutes ». Parviendront-ils à dépasser leur manque de confiance en eux, au risque de dévoiler leurs sentiments ?

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Chocolat Amer

Avec « Chocolat amer », Philippe Blasband livre un polar se déroulant autour d’un café jettois dont la patronne, surnommée La Belette, n’est pas du genre à se laisser faire.
Lien : https://www.lesoir.be/465831..
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Les Émotifs Anonymes - Scénario du film

Surmonter la timidité paralysante, combattre la solitude, voilà le défi des hyperémotifs. Aux rendez-vous des angoissés, Angélique, chocolatière talentueuse, est morte de trac. Tout lui fait peur, elle s’est inscrite aux émotifs anonymes, un groupe de parole, pour faire fondre son malaise. Jean-René, patron d’une chocolaterie en faillite, a des phobies sociales et voit un psy. Le portier d’hôtel a bien raison « Etre seul, il n’y a rien de pire ! ». C’est le chocolat et son désir qui les conduira aux plaisirs de l’amour salvateur. A un train d’escargots… faut-il le dire, et c’est très bien ! Voilà le script du fameux film avec Isabelle Carré et Benoit Poelvoorde.
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De cendres et de fumées

Un iranien d’origine habitant Bruxelles raconte ses souvenirs.

C’est confus, ça n’accroche pas, et certaines fautes de français feraient rougir un élève de primaire. Il paraît que ce livre reçut le prix Rossel !

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