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Citations de Philippe Blondeau (12)


Achevé d'imprimer début mars 1991, le jour où pour la première fois le coucou a chanté.

...Quelle poétique annonce finale , j'ai failli ne pas la remarquer, cela aurait été dommage!
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Nombreux sont les titres d'André Dhôtel qui évoquent un lieu. Du générique au particulier, "village", "rue", "chemin", "mont", "plateau", "pays", "monde", "faubourg", "vallée", "île", "rivière", "forêt", "dune", "désert", "ruine", "abbaye", "scierie", "Mazagran", "Charlieu-sur-Bar", "[Le] Pirée", "Rhodes"..., émaillent les couvertures de ses ouvrages, invitant le chaland des librairies à traîner quelque part. Derrière les pages de titre, on peut trouver "Un étrange vallon" qui annonce le premier chapitre de "La maison du bout du monde" [1970]. Puis l'incipit nous localise encore, en creux ou en saillie : s'il est inutile de chercher sur une carte les endroits dont il est question dans "Vaux étranges" [1986], "il nous faut d'abord parler de Bercourt" dans "La Route inconnue" [1980]. C'est dire que le lieu ne s'arrangera pas de seulement décorer les histoires d'André Dhôtel qui amènera l'un des protagonistes du roman "Dans la vallée du chemin de fer [1957] à se demander ce que lui veut cette vallée, concédant une place de pair, avec son caractère et sa volonté propres, à un espace.

[Collectif, " LES LIEUX D'ANDRE DHÔTEL", Cahiers André Dhôtel n°4, année 2006 : article de Laurence MOTORET, "L'homme est un lieu pour l'homme : les mares au diable chez André Dhôtel", 156 pages, disponible auprès de l'association "La Route Inconnue", prix de vente : 10 euros - page 60]
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Présentation par -Roland Frankart-

-Armand Robin (1912-1961)-
Puisqu'André Dhôtel parle de l'anarchisme d'Armand Robin- il fut effectivement anarchiste et provocateur-, relisons le savoureux billet qu'il lui adressa au moment du Femina de 1955:
"Ce jury s'est honoré en vous donnant ce prix. Et je suis très content pour vous. Cependant je suis attristé. Vous avez du talent, donc vous auriez dû être puni. Où va-t-on si le monde auquel nous avons affaire se met, perfidement, à récompenser d'autres que les flics, les médiocres, les ministres ?
je suis sûr que cette insulte sociale, que vous n'avez pas méritée (vous n'avez rien fait pour obtenir ce prix), ne vous changera pas.
Amicalement " (p.173)
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Qui pourrait dire si c'est la bizarrerie des habitants qui vient de leur territoire ou bien le contraire ?

http://wp.me/p5DYAB-13C
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La nuit
la tant aimée
ce n'est qu'un filet sombre
ourlant la bordure mince du temps.
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Armen Lubin (1903-1974) - Armen Lubin, un arménien exilé, contraint d’abord à de menus travaux pour survivre, et puis précipité dans une maladie qui le cloua au fond des hôpitaux désespérants. Ses poèmes ne furent que la célébration (si l’on peut dire) des instants par lesquels le malade réussit à prolonger sa respiration dans un univers menacé dont il ne comprend pas la signification. Ainsi s’affirmait une poésie qui malgré toute vanité réalisait le merveilleux exploit de maintenir une parole dans un équilibre précaire à la face du ciel incompréhensible . (p.111)
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Qui donc a dit la vérité?

Le doux mur vert des peupliers?
Ou son reflet hâtif dans l'étang?

Ou est-ce le nuage froissé des feuilles
Qui sonne dans l'air délivré?

Je n'attends rien de plus
cherchant aux couleurs du monde
le ventre lisse de la jeunesse.
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Philippe Blondeau, dans la préface : « Dhôtel lecteur, de la même façon que Dhôtel écrivain, nous apparaît comme l’homme d’une liberté discrète, l’arpenteur des chemins de traverse. Tel est bien, en effet, le point commun à toutes les lectures que l’on découvrira ici : il s’agit toujours pour le critique de mettre en évidence une différence, une singularité, cette manière propre à un écrivain de montrer ce qui est là tout simplement mais qu’on n’avait pas sur voir avec lui » (p.13)
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Il y a un petit monde des lecteurs de Dhôtel comme il y a un univers dhôtélien que l'on a pu nommer le Dhôtelland.
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L'horizon est un pied de page
qui commente en notes laconiques
un grand ciel qui n'est pas écrit.
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Le silence est une plante rare
qui pousse près d'une église de campagne
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L'amour nous quitte comme un écureuil effrayé
insaisissable grâce désormais suspendue

survit un désordre de branches
la tache rousse d'une fuite mémorable

silence de nouveau
traversé
comme l'air bouleversé d'une chute

et l'inutile effort
de se dessaisir de son ombre.
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