Difficile de savoir où va nous emmener ce premier album de Percevan. L'histoire, qui tourne autour de la légende de trois joyaux perdus, est somme toute très classique, mettant en scène l’affrontement inévitable d'un homme puissant, riche et méchant et d'un jeune et preux chevalier.
Classique aussi, le coup du duo du beau chevalier à la superbe chevelure rousse qui séduit toutes les femmes et du troubadour maladroit et drôle, mais évidemment petit, gros et plutôt moche. Mais celui-ci rattrape au moins le manque d'humour de celui-là. En revanche, le méchant Mortepierre est bien réussi : sans foi ni loi, il méprise tout le monde, fait emprisonner jusqu'à ses alliés et donne d'allègres coups de pieds en récompense aux manants qui prennent la peine de lui indiquer son chemin. Quant à Balkis, il va falloir plus d'un album pour savoir si le personnage est intéressant ou pas.
Un dessin lui aussi très classique, même si l'on trouve par-ci par-là quelques tentatives sortant de l'ordinaire, comme la planche où le mage Ciensinfus et son chat Belphégor provoquent une vision aux couleurs psychédéliques, qui rappelle un peu Druillet (toutes proportions gardées, s'entend). Et puis la narration a tendance à s'enliser lorsque Percevan part à l'assaut du château de Mortepierre, tout ça manque de rythme, ce qui fait que l'album se termine sur un sensation de frustration. Il manque un rien de je-ne-sais-quoi, un brin de fantaisie (sans mauvais jeu de mots), d'esprit d'aventure, davantage de maîtrise du récit, également, pour en faire une bande dessinée qui sortirait du lot. On peut penser que ces défauts sont ceux typiques d'un tome 1... C'est à voir. J’attends de lire la suite pour me former une opinion plus ferme.
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Gildwin veut devenir le plus grand des conteurs. Pour cela il veut trouver l'origine des légendes. Il va quitter sa compagne Azilis et rencontrer toutes sortes de personnages hauts en couleurs. Il part donc vers le Pays des légendes, en quête des légendes océanes dont il doit rapporter sept preuve de leurs existences.
Ce premier volume s'inspire surtout des légendes bretonnes,
On y parle de l''Ankou
De la cité de Dirac où on peut rencontrer les Morvanes
ou encore de la légende du Scoul, un capitaine transformé en corbeau.
J'ai adoré les dessins, à la fois longilignes et tout en rondeur. Les couleurs, les formes tout concoure à donner une dimension fantastique à cette très jolie BD.
Plusieurs pages sont entièrement dessinées et on passerait un temps infini à tout détailler tellement c'est précis et joliment bien fait.
Bande-dessinée sortie en 2008, apparemment aucune suite n'est sortie et c'est bien dommage car j'ai beaucoup aimé
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Le récit commence bucoliquement : Kervin et Percevan sont les invités du château de Balkis. Kervin pêche et Percevan utilise son temps comme il peut. C'est un homme qui aime les aventures et ne rien faire le stresse.
Mais quelque chose d'anormal se passe. Percevan subit ses journées de manière hachurée. Il y a des moments de vide pendant la journée, des évènements qui ne lui semblent pas continu.
Lorsqu'il en parle à Balkis, cette dernière pense que quelqu'un perturbe le 8ème Royaume : celui du Temps.
En effet, les coupures temporelles que subit Percevan profite à une personne qu'il a rencontré au cours de ses aventures : ......
Pour savoir qui lisez le....
Cette 18ème aventure de Percevan était très attendu par les fans de la série. Le scénariste Jean Léturgie, nous conduit vers la magie du temps et un second ennemi, voire plutôt un traitre, inattendue, qui s'infiltre dans l'histoire.
Le dessin de Philippe Luguy est toujours comparable : sombre, mystérieux, énigmatique.
Bref, en résumé, une série toujours aussi prenante, intéressante et agréable à suivre.
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Percevan est aux anges, non seulement le roi à réparé les injustices que son prédécesseur lui avait infligées, mais en outre il a reçu un château en cadeau, dans une région certes un peu éloignée, mais... c'est quand même un domaine et un château, pas de quoi faire la fine bouche comme Kervin !
Mais une fois arrivé sur place, et après un accueil plutôt glacial des soldats rn place, Percevan doit bien se rendre à l'évidence, le roi s'est un oeu moqué de lui.
Le monarque a en effet "offert" les clefs du château à pas moins de cinq personnes différentes, et seul celui qui retrouvera la mythique couronne du Crépuscule en deviendra l'unique propriétaire.
Le Duc de Rochecombe, le Seigneur de Blorimond, le Mage Mabon et la Comtesse Cordille se retrouvent donc dans un huis clos relatif pour mettre la main sur la couronne portée par l'éphémère roi Konogan.
Cette couronne redorerait d'une part l'autorité du roi, et rendrait propriétaire du château celle ou celui qui la retrouvera.
Mais la couronne aurait été forgée avec un morceau d'étoile, et la magie est bien ancrée dans la région, y aurait-t'il un lien ? Ce qui ne serait pas pour simplifier les choses....
Un très bon album et une quête haletante qui n'empêche certainement pas Kervin d'ajouter quelques bêtises à son palmarès déjà bien chargé.
Une toute belle aventure encore de Percevan !
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Percevan est aux anges, non seulement le roi à réparé les injustices que son prédécesseur lui avait infligées, mais en outre il a reçu un château en cadeau, dans une région certes un peu éloignée, mais... c'est quand même un domaine et un château, pas de quoi faire la fine bouche comme Kervin !
Mais une fois arrivé sur place, et après un accueil plutôt glacial des soldats rn place, Percevan doit bien se rendre à l'évidence, le roi s'est un oeu moqué de lui.
Le monarque a en effet "offert" les clefs du château à pas moins de cinq personnes différentes, et seul celui qui retrouvera la mythique couronne du Crépuscule en deviendra l'unique propriétaire.
Le Duc de Rochecombe, le Seigneur de Blorimond, le Mage Mabon et la Comtesse Cordille se retrouvent donc dans un huis clos relatif pour mettre la main sur la couronne portée par l'éphémère roi Konogan.
Cette couronne redorerait d'une part l'autorité du roi, et rendrait propriétaire du château celle ou celui qui la retrouvera.
Mais la couronne aurait été forgée avec un morceau d'étoile, et la magie est bien ancrée dans la région, y aurait-t'il un lien ? Ce qui ne serait pas pour simplifier les choses....
Un très bon album et une quête haletante qui n'empêche certainement pas Kervin d'ajouter quelques bêtises à son palmarès déjà bien chargé.
Une toute belle aventure encore de Percevan !
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Relire le tome 1 qui date de 1982 (!) quand on a suivi l'aventure sur les 16 tomes dont le dernier en 2020... c'est retrouver un héros qui débute. Le chevalier sans royaume Percevan, séducteur et grand coeur (courageux mais un peu niais aussi) se fait voler une bague et rencontre presque tous les personnages qu'on suivra par la suite : le méchant stupide Mortepierre, le grand mage très méchant, les deux soeurs magiciennes, les serviteurs laids (l'obséquieux qui prend des coups et le silencieux d'un autre monde) et surtout l'indispensable Kervin, troubadour gourmand, rigolo et fidèle. Il est celui qui apporte de la gaieté et de la vie dans une série assez sombre sur le long terme.
Ce tome a les défauts et les réussites des BD de l'époque (les vlan et les pan, l'humour, le dessin qu'on peut maintenant dire "à l'ancienne") mais à l'époque où je l'ai découverte (dans les années 90), elle était pour moi très novatrice avec son univers fantasy et j'y suis restée attachée.
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Voilà une série destinée principalement à la jeunesse bien agréable avec le même scénariste que l'excellent Cotton kid. On ne s'ennuie pas une seconde avec un scénario très bien construit même si cela reste classique dans le genre.
Le dessin manque un peu d'éclat surtout au niveau de la colorisation. On a l'impression de lire le même graphisme qu'un vieux Lucky Luke. C'est un peu étrange pour une série médiévale fantastique.
Cela ne m'a pas trop dérangé car encore une fois l'histoire réserve quelques surprises. On a droit à des évolutions de personnages qui font penser que rien n'est définitivement figé.
Bref, on passe un bon moment de lecture même si on sait que Percevan ne rentrera probablement jamais dans le panthéon des incontournables.
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Alors c'est l'histoire d'un chevalier sans peur ni reproche, mais ce n'est ni Johan ni la Table Ronde. Un ersatz ? Pas vraiment. Un nouvel archétype ? Pas vraiment non plus, étant donné qu'il n'a rien de plus spécial que les autres à part afficher étonnamment son hétérosexualité au sens pratique dans une BD censée être jeunesse. Et même le fait de vivre en tant que pas très catholique dans une époque où les ceintures de chasteté se trouvaient dans tous les discounts, qui pourrait être un facteur d'originalité, n'est jamais exploité. Et le problème est tout là : on ne développe jamais les personnalités. Percevan est creux, les antagonistes sont creux, tous les personnages sont creux. Son fidèle compagnon Kervin n'est même pas un sous-Pirlouit, étant donné que ce faire-valoir ne sert strictement à rien, alors que le célèbre nain blond avait au moins le sens de la répartie dans les tomes où il restait en retrait. Notre héros tombe éperdument amoureux de Balkis et réciproquement en un temps record. Les méchants, tout droits sortis d'un cartoon et fonçant droit vers l'aventure juste parce qu'ils ont entendu une légende, font eux aussi un contraste violent avec le reste plus sombre de l'histoire.
Et pourtant...
Percevan fait du bien. Il n'est pas original, certes, mais il a son univers à lui, bien détaché de son inspirateur peyotien, plus organique, plus sanglant (et ça ne fera que s'accentuer dans les tomes suivants). Il fourmille de rebondissements, classiques mais en tous genres, le fait qu'il y ait peu de grandes cases confère une impression de longueur à l'album, ce qui fait qu'on a l'impression qu'il dure plus longtemps et peut ainsi nous faire découvrir de nombreux nouveaux rivages. Des péripéties jusque dans la dernière page, une intrigue à suivre, voilà qui donne de l'espoir. S'il ne s'est pour l'instant pas taillé sa part de mythe, Percevan n'en reste pas moins un agréable moment d'aventure.
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J'adore la série des Percevan, je les ai tous, c'est assez rare pour être signalé (je trouve les BDs beaucoup trop chères en général...).
J'aime tout, les histoires, les dessins, l'humour, le beau héros tombeur de ces dames et son acolyte bâfreur et maladroit, bref, je suis fan ! ^^
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Les aventures de Sylvio et de jack le cafard, son ennemi juré.
Sylvio le grillon a été créé par Luguy, créateur entre autre de Percevan. C'est un personnage sympathique, entourée d'une bande d'amie qui ont pour principal ennemi Jack, un cafard.
Ce dernier déteste violemment Sylvio, et tous les coups sont permis pour éliminer ce grillon quelque peu gênant pour lui.
C'est une série composée de très peu d'albums qui se lit bien. On peut cependant le regretter. Car Luguy se tourne surtout vers sa série favorite : Percevan.
Surtout réservé à un jeune public.
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Le roi se meurt, empoisonné. Percevan, Kervin et Gunter partent en expédition au pays d'Aslor pour rencontrer Sharlaan et lui demander de porter secours à leur roi. Ils vont devoir affronter de terribles péripéties et faire preuve de courage. J'ai bien aimé le personnage de Kervin, l'anti-héros, il est trop mignon, et plein d'humour.
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Aucun souvenir, si ce n'est que je viens de retrouver l'album dans ma pile. J’aimais bien les traits nets des dessins.
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Les aventures humoristiques de ces insectes ne m'ont pas vraiment passionnée. De bons jeux de mots cependant.
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Entraînée par sa colère, Balkis a entrepris de faire revenir Ciensinfus, prisonnier de la Table d'Émeraude.
Pour cela, elle donne rendez-vous à Percevan au sommet de la Tour de Malicorne.
Ce dernier s' y rend en compagnie de son fidèle ami Kervin, tout en se méfiant des intentions de la "sorcière".
Tiraillée entre sa colère et ses ... sentiments envers Percevan, Balkis va opter pour la poursuite de son plan, au vu de l'indifférence du chevalier pour son amour. Le cœur de Percevan est en effet déjà pris, et ne bat que pour...Altaïs, la sœur de Balkis.
Mais le prix à payer pour faire revenir Ciensinfus est très lourd, et simple à la fois : Une vie contre une vie, et Balkis est désormais prête à sacrifier Percevan pour assurer la réussite de son plan....
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