AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Pierre Latour (6)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Accident !

Sylvio Jordani est une personnalité respectée à Marseille.

Pour la devanture, c'est un homme qui a réussi dans les affaires.

Pour l'autre coté de la façade, c'est aussi un truand. Justement, trois de ses coéquipiers sont chargés de vider un coffre et de lui apporter le contenu manu militari. Sauf que Giaffino, la forte tête du groupe des Monte en l'air embarque les diams et liquide au passage ses potes. Carlo, le jeune fils de Jordani connaît sa planque et compte ramener seul le voleur mort ou vif à son père... Pendant ce temps une Hispano roule en direction de Lourdes.

A son bord, une mama est en train de mourir. A ses cotés, sa famille italienne l'accompagne dans le pélerinage...

Accidenti ! a pour trame une Vendetta Corse. A, priori, rien de nouveau sous le soleil d'Ajaccio sauf qu'un télescopage vaut le détour.

Pierre Latour m'a bien baladé avec cette Série noire. L'écriture est fluide au service de l'intrigue qui m'a tenu en haleine. Les personnages comme on peut s'en douteur ont le sang chaud, du moins ceux qui sont encore vivants...
Commenter  J’apprécie          400
Taïaut ! Taïaut !

Un très bon Spécial Police.

La vengeance est à l'honneur dans ce roman.

C'est une chasse à l'homme.

Un très bon Pierre Latour. D'ailleurs les romans de cet auteur sont toujours très bons.



Commenter  J’apprécie          50
Le jour du saigneur

Pierre Latour a une écriture fluide.

L'histoire est simple. On sait dès le départ qui est le tueur. Pourtant j'ai pris plaisir à la lire.

Peut-être justement à cause de cette simplicité. Ce n'est pas un roman tordu, il n'y a pas de rebondissement ou de coup de théâtre.

Le roman est linéaire, mais on suit avec plaisir son évolution pour savoir comment ça va se terminer.

Un roman policier de détente donc, sans prise de tête.
Commenter  J’apprécie          20
Le Blondinet



Pierre Latour est un auteur maintenant totalement oublié, et ce depuis d'ailleurs longtemps. Auteur prolifique du Fleuve Noir - publications populaires s'il en est. Ecriture banale, sommaire, mais néanmoins efficace mettant en scène des personnages parfois stéréotypés mais orchestrés dans des intrigues pas banales et extrêmement noires, tragiques, laissant bien souvent un gout amer dans la bouche. L'histoire ici présente illustre parfaitement cette courte analyse. Situations désenchantées avec pour canevas la misère humaine, mais sans connotation sociale. Un jeune adolescent issue de la haute bourgeoisie souffre de rapports conflictuels avec sa mère, veuve très volage, elle même entretenant une liaison avec un homme veule et sans scrupule. Viennent de greffer à ce socle narratif d'autres personnages secondaires mais parfois attachants; le tout servi avec ici et là des pointes d'humour, surtout concernant les scènes montrant les policiers. Fonctionnaires décrits, surtout pour l'un d'entre eux, comme un commissaire cynique et déshumanisé, ce qui sert de contrepoint aux traits d'humour.
Commenter  J’apprécie          10
Le repos du truand

Nous sommes sur le Vieux-Port de Marseille dans les années 70 avec les pêcheurs qui s’interpellent, le langage fleuri, le soleil, le ciel bleu... Peppo y glande quand Venturini avec sa grande carcasse vient saluer tout le monde avant de lui demander ce qu’il fait. Comme Peppo ne fait rien, il accepte de venir faire un tour avec le jovial maousse dans sa grosse Mercedes. Latour joue à fond la carte du typique pour embarquer son lecteur dans l’ambiance du Midi et c’est justement sa grande force romanesque : distiller, peu à peu, grâce à un mot, une petite réflexion, un silence, la lente terreur qui s’infiltre dans Peppo alors qu’il roule dans la Mercedes… Venturini est un vieux de la vieille. Il a fait son trou à Marseille. Tout le monde le respecte et il respecte tout le monde. L’honneur c’est lui et quand il faut frapper, il frappe. Sa femme l’aime, son fils aussi. Il pense à la retraite qu’il va prendre après avoir âprement négocié la vente de son « entreprise » à des hommes en cravate. Mais voilà la tuile : son fils est amoureux d’Églantine, la fille des épiciers du Port ! Ce serait un bon choix si elle n’avait pas été abusée par Ange dit Banco, le fils des restaurateurs du Port, un marlou qui a des dettes de jeu, s’habille comme un mac et ne fait rien de la journée si ce n’est de chercher des filles pour les offrir à un certain M. Benoît, un type riche qui organise des partouzes dans sa grande propriété... Pour une fois, Latour se montre relativement courtois vis-à-vis de la jeune fille : si elle est victime d’un viol collectif, il ne le décrit pas. Au contraire, il montre une fille douce et gentille qui va tout faire pour se sortir de sa triste situation de proie à la chair trop tendre. Pour une fois encore, Latour ne va pas mettre l’accent sur Ange, le petit dur, et en faire un héros mais sur le fils Venturini auréolé d’une innocence touchante entretenue par son père béat d’amour. Ici, donc, Latour coupe en deux son héros habituel et joue plus du sentiment que du cynisme pour une sorte de tragédie grecque noyée dans le rosé et le pastis. Au final une ode à la ville et à son peuple avec, en bonus, des petites notes en bas de page pour traduire les expressions marseillaises. Un roman brillant que l’on ne peut lâcher.
Commenter  J’apprécie          00
La bute et l'enfant

Pierre Latour est vraiment à son aise pour retracer ce parcours de Jo Garcia, un homme simple qui ne sait pas faire grand-chose sinon se battre pour gagner sa vie. Le romancier adopte un style avec un argot inclusif dans les dialogues mais aussi les descriptions. Voilà une lecture dynamique et joyeuse !Latour a écrit là un roman où, et c’est rare, il n’y a aucun viol ni aucun autre acte sadique mais, au contraire, un nuage de bienveillance autour de Jo Garcia. Même si, à partir de la moitié du livre, l’intrigue se retrouve un peu triturée par les errements des policiers et surtout les motivations des kidnappeurs, on retombe sur nos pattes avec les malfrats habituels de Latour. Mais c’est une ruse ! Il y a une autre motivation qui renverse toutes les données : une histoire que le commissaire prendra bien le temps d’expliquer à la fin à la façon d’Hercule Poirot.
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Pierre Latour (27)Voir plus

Quiz Voir plus

La peau de Chagrin

Comment se nomme le personnage principal?

Valentin de Raphaël
Benjamin De Villecourt
Raphaël de Valentin
Emile

20 questions
1635 lecteurs ont répondu
Thème : La Peau de chagrin de Honoré de BalzacCréer un quiz sur cet auteur

{* *}