Pierre Latour est vraiment à son aise pour retracer ce parcours de Jo Garcia, un homme simple qui ne sait pas faire grand-chose sinon se battre pour gagner sa vie. le romancier adopte un style avec un argot inclusif dans les dialogues mais aussi les descriptions. Voilà une lecture dynamique et joyeuse !Latour a écrit là un roman où, et c'est rare, il n'y a aucun viol ni aucun autre acte sadique mais, au contraire, un nuage de bienveillance autour de Jo Garcia. Même si, à partir de la moitié du livre, l'intrigue se retrouve un peu triturée par les errements des policiers et surtout les motivations des kidnappeurs, on retombe sur nos pattes avec les malfrats habituels de Latour. Mais c'est une ruse ! Il y a une autre motivation qui renverse toutes les données : une histoire que le commissaire prendra bien le temps d'expliquer à la fin à la façon d'Hercule Poirot.
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Enfin, nom de Dieu, qu’est-ce que t’as dans le cigare? Du petit lait ? T’es cuit, Jo ! Rétamé ! Fini ! Comme boxeur, j’entends. Tu trouveras pas une douzaine de clients dans cette ville qui ont encore envie de te voir boxer ! Faut te mettre ça dans le crâne une fois pour toutes !