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4.01/5 (sur 39 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Le Dr Pierre Nys est endocrinologue-nutritionniste, attaché des Hôpitaux de Paris.

Il est aussi l'auteur de plusieurs ouvrages dont 'Le régime IG Métabolique' (Leduc.S Editions), 'DHEA mode d'emploi' (Marabout), 'Et si c'était la thyroïde ?' (Presses du Châtelet) ou encore 'Prévenir et soigner son diabète' (Le Rocher).

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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
L'échographie thyroïdienne
Cet examen banal et parfaitement indolore permet de visualiser la morphologie de la glande, sa taille, son volume, son aspect ... Des ultrasons sont envoyés vers la glande à partir d'une sonde posée sur le cou.
L'échographie est très utile en cas de goitre ou lorsqu'on sent des nodules à la palpation. Elle est également prescrite en cas d'hypothyroïdie, afin de voir si la glande a grossi et si ses tissus sont altérés.
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Quelques aliments à éviter

Quelques aliments ont des effets négatifs sur la thyroïde. Il faut donc les éviter.
Ces végétaux sont dits "goitrogènes".
Pour la plupart, ils contiennent des thiocyanates (comme la fumée de cigarette) qui inhibent la captation de l'iode alimentaire par la thyroïde et entravent son utilisation, ou des thio-oxazolidones (aussi appelés "goitrine") qui s'opposent à l'utilisation de l'iode et favorisent l'apparition des goitres. (...)

On trouve les thiocyanates dans toutes les variétés de choux (chou vert, chou blanc, chou-fleur, chou de Bruxelles, brocoli ...), le cresson, les navets, les radis et le rutabaga. Quant aux thio-oxazolidones, ils sont présents dans les patates douces, le manioc et les pousses de bambou. (...)

Sans les éliminer complètement de votre alimentation, n'en abusez pas (une portion par semaine au maximum). Et si vous n'aimez vraiment pas ces légumes, tant mieux pour vous !
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Quelques gestes pratiques

S'il est difficile de se protéger contre certains polluants (notamment atmosphériques), des gestes pratiques permettent de limiter les contacts avec d'autres substances, insidieusement présentes dans notre environnement quotidien.

Dans la cuisine

Le bisphénol A, que l'on trouve dans les emballages plastiques des produits alimentaires et des boissons, est soupçonné d'entraver la production des hormones thyroïdiennes. Pour l'éviter, ne faites jamais réchauffer au four à micro-ondes les aliments dans leur conditionnement en plastique. Evitez aussi de ranger les boissons en bouteilles plastiques dans des endroits trop chauds. Plus la température est élevée, plus le risque est grand de voir certains composants migrer dans le liquide.

Attention aussi aux ustensiles de cuisine antiadhésifs qui peuvent contenir du perfluoro-octane. L'accumulation sanguine de cette substance semble favoriser les troubles thyroïdiens.

Dans la chambre à coucher

Les éthers diphényliques polybromés (EDPB) sont souvent présents dans les produits ignifuges que les industriels utilisent pour protéger le linge de maison contre le risque d'inflammation (...) il semble qu'ils soient susceptibles de favoriser une hyperthyroïdie légère, surtout chez les femmes enceintes.
Mieux vaut les éviter, en utilisant du linge de lit en matières naturelles (coton, laine), plus rarement traité avec ce type de produit.

Dans la salle de bains

Les protecteurs solaires (crèmes, laits ...) contiennent parfois des octinoxates, qui sont des perturbateurs hormonaux connus. (...)

Le triclosan est présent dans les liquides antibactériens et antifongiques (gel, nettoyant liquide ...) ainsi que dans les savonnettes et le dentifrice. Une étude, publiée en novembre 2010, montre clairement que cette substance influence l'activité des hormones thyroïdiennes.
Lisez bien les étiquettes des produits que vous achetez et reposez sur le rayon ceux qui contiennent du triclosan. Préférez les savons et les dentifrices naturels, et choisissez des gels antibactériens à base de peroxyde d'hydrogène, d'acide citrique et d'acide lactique.
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Combattre l'excès de stress

Ce n'est donc pas "le" stress qu'il convient de combattre, mais l'excès de stress. Pour cela, il vous faut d'abord essayer d'identifier les sources de stress qui vous sont les plus pénibles : les relations au travail, le surmenage professionnel, les problèmes dans votre couple ou avec les enfants, les difficultés pour s'adapter à des changements que l'on n'a pas choisis ...

Ensuite, c'est sur eux qu'il vous faudra "travailler" pour essayer d'améliorer votre seuil de résistance.
Il existe pour cela de nombreuses techniques, allant de la relaxation au sport, en passant par le yoga, les disciplines énergétiques (tai-chi, qi-gong), la sophrologie, la méditation, la visualisation, le training autogène, la gestion des émotions ... Et même de simples exercices respiratoires s'ils sont pratiqués assez régulièrement.

L'idéal est que vous parveniez à identifier le plus tôt possible les stress vraiment délétères, de manière à mettre en place des comportements qui vous permettront de limiter l'orage hormonal et d'en raccourcir la durée. Votre thyroïde sera ainsi protégée contre les bourrasques trop brutales.
Quant aux petits stress insidieux et répétés, ils jouent probablement un rôle du même genre dans les désordres thyroïdiens, même si la question n'est pas encore élucidée. La pratique régulière des techniques antistress, en apportant un peu plus de sérénité dans votre vie quotidienne, vous protégera aussi contre ces petits coups de vent.
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On estime à environ 200 millions le nombre de personnes touchées par des troubles de la thyroïde dans le monde. Ces maladies, qui affectent beaucoup plus de femmes que d'hommes, augmentent avec l'âge.

Qu'il s'agisse d'hypothyroïdie (la thyroïde est paresseuse) ou d'hyperthyroïdie (elle s'emballe), tout l'organisme en est affecté.
Cette petite glande est le véritable chef d'orchestre de notre fonctionnement métabolique. Elle contrôle aussi bien notre silhouette que notre bien-être global et notre vitalité. Autant dire que toute notre vie quotidienne est touchée par ses caprices : notre sommeil, notre poids, nos humeurs, notre transit, notre rythme cardiaque, notre tonus physique et intellectuel ...
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La thyroïde ne peut pas fabriquer d'hormones sans iode.
Et notre seule source d'iode est l'alimentation.

L'équation est posée d'emblée : toute carence en iode finit par entraîner des dysfonctionnements thyroïdiens (à commencer par l'apparition de goitres).

Dans le corps d'un adulte de taille moyenne (70 kg), on trouve environ 15mg d'iode. Ce stock est renouvelé en permanence grâce aux apports alimentaires. Lorsque nous avalons un aliment riche en iode, son iode passe dans le sang.
La thyroïde en retient environ 20% au passage et le reste est éliminé dans les urines. L'apport doit donc être suffisant et régulier pour couvrir tous nos besoins.

La carence en iode est beaucoup plus fréquente que l'excès (sauf dans quelques pays comme le Japon où l'alimentation est basée principalement sur la consommation de poisson et d'algues). Cette carence est à l'origine des goitres : la thyroïde ne parvient pas à produire suffisamment d'hormones et son volume augmente, provoquant parfois un état inflammatoire qui intensifie encore le dysfonctionnement.
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Des professions à risque

Certains polluants sont utilisés dans le cadre de professions comme la teinturerie, la maroquinerie ou l'industrie du bois, ce qui fait courir des risques supplémentaires (notamment cancéreux) aux personnes qui y travaillent suffisamment longtemps.
Une étude canadienne datant de 2000 a tenté d'évaluer les risques de cancer thyroïdien en fonction de la profession. Elle a montré que ce risque est plus élevé chez les personnes travaillant dans l'industrie du bois et de la pâte à papier. Ce résultat fut confirmé par une autre étude en 2005, qui élargit le risque aux bûcherons et aux charpentiers, mais aussi aux fabricants de machines agricoles et de produits de bureau. (...)
L'agriculture fait aussi partie des métiers à risque, en raison des grandes quantités de pesticides, insecticides et engrais chimiques utilisés dans les cultures (hormis dans les exploitations bio, bien sûr !)

Entendons-nous bien : parler de risque ne revient pas à évoquer une prédestination inéluctable, mais seulement une possibilité parmi d'autres.
En clair, ce n'est pas parce que vous travaillez dans un de ces secteurs que vous allez forcément développer un cancer de la thyroïde.

De nombreux facteurs entrent en jeu dans le développement de cette maladie, parmi lesquels les facteurs environnementaux. Même lorsqu'on se trouve dans une situation qui ne permet pas de se protéger contre les dangers de l'environnement, il est toujours possible de se prémunir contre les autres facteurs de risque (notamment alimentaires) afin d'alléger globalement ce qui pèse sur l'organisme.
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Certains désordres mineurs ne justifient pas un traitement au long cours mais, dans l'immense majorité des cas, les troubles thyroïdiens sont soignés par voie médicamenteuse. Dans les situations extrêmes, lorsqu'il est nécessaire de procéder à une ablation de cette glande, ce sont encore les médicaments qui prennent le relais. Les posologies, de plus en plus fiables, permettent d'adapter les protocoles avec une précision grandissante.

Pourtant, cela ne suffit pas toujours pour assurer un mieux-être stable, au jour le jour. Aucune médication ne peut rivaliser avec la finesse des sécrétions hormonales endogènes.
C'est là que l'hygiène de vie prend toute son importance : en surveillant votre alimentation, en améliorant votre gestion du stress, en évitant certaines sources de pollution ..., vous pouvez optimiser votre fonctionnement thyroïdien.
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Dans le cadre du Régime IG thyroïde, vous allez, en plus, insister sur les produits de la mer, qui constituent une source irremplaçable d'iode et souvent, de sélénium. (...)

Reste à savoir quelle relation on peut établir entre ce Régime IG et les troubles de la thyroïde. Elle est de deux ordres.

Le premier est évident : en apportant à la glande, par l'alimentation, les éléments dont elle a besoin pour produire les hormones (principalement l'iode), il est possible d'améliorer globalement son fonctionnement.
Cela ne suffit pas à résoudre tous les problèmes, loin de là. Mais une chose reste sûre : un apport suffisant en iode permet à la glande de fonctionner "au mieux". Ce qui, dans certains cas, fait une sacrée différence.

Ensuite, et c'est peut-être le plus important, le Régime IG régule globalement le métabolisme.
Rappelez-vous : selon que vous souffrez d'hyper ou d'hypothyroïdie, vous avez chaud ou froid, vous maigrissez ou vous grossissez, vous êtes anxieux ou déprimé ... Et dans tous les cas, vous êtes anormalement fatigué.
Ce sont autant de manifestations qui révèlent les déséquilibres métaboliques provoqués par l'excès ou le manque d'hormones thyroïdiennes.
Le Régime IG n'agit plus alors sur la cause de vos problèmes (la thyroïde elle-même), mais sur leur expression en atténuant les conséquences métaboliques du dysfonctionnement thyroïdien.
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La glande thyroïde est sous l'influence de facteurs extérieurs qui peuvent la renforcer et la protéger, ou, au contraire, la fragiliser et la perturber. (...)

Une alimentation saine, équilibrée et adaptée aux besoins est donc un élément majeur d'une bonne hygiène de vie "spéciale thyroïde".

Ce n'est pas le seul. Le stress affecte également le fonctionnement thyroïdien, allant jusqu'à provoquer des hyper ou des hypothyroïdies. Plusieurs études ont montré que ces troubles sont plus fréquents chez les personnes soumises à un stress intense ou prolongé. (...) Cela provoque des réactions en cascade qui affectent le système immunitaire et le système hormonal, à commencer par la thyroïde.

La pollution intensifie, elle aussi, les problèmes de thyroïde : phénols, sulfites, nitrates, hydrocarbures ... Et, bien sûr, la radioactivité. Après l'accident nucléaire de Tchernobyl en avril 1986, les cancers de la thyroïde se sont rapidement multipliés dans les populations qui vivaient autour de la centrale (...) Au mois de mars 2011, un tsunami a ravagé la centrale de Fukushima, au Japon, attisant à nouveau la peur du nucléaire (...)
Le problème vient du fait que les nuages radioactifs sont constitués en grande partie d'iode 131 qui vient rapidement se fixer sur la glande thyroïde, entraînant des dysfonctionnements à court, moyen ou long terme selon la durée et l'intensité de l'exposition. La seule parade consiste à absorber de l'iode non radioactif (iode stable) de manière à saturer la glande avant qu'elle entre en contact avec l'iode radioactif. Un dispositif simple, mais difficile à mettre en place car l'iode doit être absorbé au bon moment, ni trop tôt (il serait rapidement éliminé), ni trop tard (lorsque l'iode radioactif est déjà fixé sur la thyroïde).

Reste un ennemi très courant, mais non moins dangereux : la cigarette.
La combustion du tabac produit un grand nombre de substances toxiques, dont certaines freinent son fonctionnement et augmentent la fréquence des goitres. Le tabagisme conduirait même à une destruction partielle des cellules de la thyroïde. (...) Heureusement (...) de nombreuses méthodes peuvent aider les fumeurs à sortir de leur dépendance.
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