Pierre Souvestre

J’avoue que je ne m’attendais pas exactement à ça. C’est le premier livre des aventures de Fantômas, on sent encore quelques balbutiements dans la mise en place du personnage qui malgré son nom qui claque, n’est pas encore un personnage iconique, hormis dans l’esprit du Commissaire Juve. Le cinéma avec Louis De Funès et Jean Marais, a sans doute beaucoup déformé l’image d’origine, Juve est plutôt le flic costaud, avec les pieds sur terre, intuitif mais avec un sens de la déduction aiguisé. Fandor n'apparaît vraiment qu’à la moitié du roman, et est encore un jeune homme fragile. Fantômas n’est pas encore Fantômas, il est machiavélique mais les mobiles de ses crimes restent très quelconque, pas à la hauteur du mythe. Les identités secrètes sont connues très tôt. Juve est aussi doué que son adversaire pour se déguiser et se faire passer pour un autre. Le ton ressemble bien plus à celui d’un Sherlock Holmes qu’à Belphégor. Ensuite, on dirait que la construction de l’intrigue s’est faite au fil de l’écriture, avec quelques éléments superflus et quelques invraisemblances : [/masquer] par exemple, l’assassinat dans le train n’a d’intérêt que pour son côté spectaculaire, mais au niveau de l’enquête, ça ne colle pas vraiment, c’est la pièce à conviction et non l’homme qui aurait dûe être supprimée par Fantomas selon toute logique [/masquer].

Ce que j’ai aimé surtout, c’est son aspect vintage, cette intrigue policière d’un autre temps où les calèches croisent encore les rares voitures automobiles sur les routes, on imagine les personnages en noir et blanc avec un ton sépia, de longues moustaches, les exécutions des condamnés à mort on encore lieu sur la place publique, les transatlantiques font parfois naufrage, les plus riches ont des titres de noblesse…

Le démarrage de ma lecture a été difficile, je m’attendais à quelque chose de plus spectaculaire, de plus théâtral, mais le rythme feuilletonesque rend cette lecture vraiment sympathique. Si ce premier volume a du mal à se mettre en place, on sent que les auteurs se cherchent encore, la fin est vraiment géniale, le spectacle, on l’a attendu, il a fini par arriver et cette fin, à elle seule, donne envie de se plonger dans la suite.

Mon enthousiasme a fini par se réveiller.

Premier contact avec Fantomas pour moi, et je dois dire que ce personnage iconique que nous avons sans doute pour beaucoup découvert à travers les films avec Louis de Funès et Jean Marais est une excellente découverte. L'atmosphère du cinéma est très (très, très! ) éloignée de celle de ce premier épisode littéraire, qui nous plonge rapidement dans une ambiance étrange où le commissaire Juve s'efforce de démasquer ce mystérieux Fantomas. L'enquête est prenante, les déductions de Juve étayées, et l'aura de son ennemi n'a d'égale que ses usurpations, ses ruses et ses crimes (de sang principalement, et de différentes façons). L'atmosphère de cette période d'avant-guerre, les voitures attelées côtoyant les premiers moteurs à explosions sur les boulevards parisiens m'a entraîné, et je conseille cette série, que je ne tarderai sans doute pas à poursuivre, a tous les amateurs de Sherlock Holmes!

Un classique à lire.

Alex

Un homme masqué en habit de soirée qui enjambe les toits de Paris, ainsi est née selon Robert Desnos "une image classique de l'onirologie parisienne" qui n'a jamais cessé depuis d'inspirer l'imagination populaire collective.

Paru en mars 1911, le premier volume des aventures du génie du mal produit sur le public un véritable électrochoc. Le mythe se propage comme une traînée de poudre. Le succès est fulgurant.

Au rythme d'un par mois, 32 volumes vont paraître jusqu'en septembre 1913.

Dans ce troisième chapitre, initialement intitulé "l'empreinte", Fantômas, par une diabolique mise en scène, fait accuser un homme d’un de ses crimes. Arrêté, cet homme est assassiné en prison avant même d'être jugé et son corps disparaît.

Quelque temps plus tard, ses empreintes digitales signent de nouveaux crimes.....

Les deux talentueux auteurs de la prestigieuse série, pierre Souvestre et Marce Allain, travaillaient vite.

La fabrication de chaque volume obéissait à la même technique efficace : tout d'abord une réunion chez Pierre Souvestre pour choisir le sujet, mettre au point un plan détaillé réparti en chapitres dont ils tiraient au sort la rédaction.

Pour reconnaître leurs contributions respectives, il s'arrangent pour utiliser au début de chaque chapitre l'un l'expression "néanmoins" et l'autre "toutefois".

Afin de donner à leurs personnages une réelle épaisseur humaine, ils conviennent d'emprunter à leurs amis et connaissances leur comportement, leurs goûts et leurs habitudes.

Marcel Allain a fourni les principaux traits de caractère de Fandor, Souvestre ceux de l'inspecteur Juve ainsi que son adresse et la description, souvent répétée, de sa table de travail.

Dégueulasse et Fumier étaient inspirés par deux mécanos du garage où Souvestre déposait sa voiture.

Jean, le valet de Juve était Maurice Gillat, le chauffeur de Souvestre.

Hélène Gurn, la fille de Fantômas, avait été suggérée par la personnalité d'une certaine Lucienne, compagne de Marcel Allain avant 1914 et Lady Beltham par Henriette Kitsler, la compagne de Pierre Souvestre.

Ce troisième opus, "Le mort qui tue" est peut-être, l'un des plus passionnants des titres de la série qui pourtant en compte plusieurs formidables. Il est aujourd'hui l'occasion de redécouvrir ce que l'on appelait au début de "l'autre siècle" la littérature populaire et qui a marqué la fin des heures de gloire du fameux roman feuilleton.

Paru dans les pages du journal "l'auto" du 11 janvier au 31 mars 1909, "le Rour" s'annonce comme un grand roman sportif et policier.

Il est le fruit de la première collaboration signée Pierre Souvestre et Marcel Allain. Il annonce "Fantômas".

C'est une poursuite tragique, l'angoissante aventure d'un "sportsman" lancé à la recherche de sa fiancée et la démonstration éclatante du talent d'un jeune juge d'instruction qui excelle à dénouer les intrigues les plus sombres.

Cet ouvrage aurait été commandé à ses deux auteurs pour pallier au désistement d'un gros contrat publicitaire qui aurait laissé un vide dans les pages du journal. Il est donc écrit de manière à rendre hommage à l'automobile mais aussi, plus prosaïquement, aux pneumatiques "Ducasble".

Germain Fuselier, jeune juge d'instruction attaché au barreau de Quimper, affronte, ici, un criminel démoniaque. Muté à Paris, secondé par l'inspecteur Juve, il sera, plus tard, en charge du dossier "Fantômas".

Un soir, à quelques kilomètres de Quimper, au manoir de Kercoat, Mr de Saint-Edoc, son épouse, Paul Durieux leur invité et Yves d'Arzan-Tregoff leur neveu et fiancé de leur fille, réunis sur la terrasse, entendent soudain un bruit effroyable suivi bientôt par un cri déchirant.

Ils se précipitent vers la chambre de leur fille Élisabeth.

La porte est enfoncée. Le Chambranle est à moitié arraché.

A l'intérieur, Gurgurah, l'homme primitif, étrange serviteur d'Yves, ramené des Indes, couvert de sang est hagard et semble comme halluciné.

Elizabeth a disparu !

Que lui est-il arrivée ? Gurgurah est-il coupable, s'est-il emparé de la la jeune femme ? Qui est le professeur Elias Wumpt ? Pourquoi un chalutier a-t-il failli couler, cette nuit là, en heurtant un obstacle inconnu ? Quelle est cette étrange voiture dont le modèle est inconnu ? Paul Durieux est-il celui qu'il prétend être ? Quelles sont ces créatures volantes que l'on aperçoit dans le ciel ?

Le mystère s'épaissit et il faudra beaucoup de talent et de patience à Germain Fuselier pour reconstituer la trame du crime et en découvrir les mobiles.....

Immanquablement, ce roman passionnant fait penser à "Balaoo" de Gaston Leroux, écrit quelques années plus tard. Mais l'ouvrage de Pierre Souvestre et de Marcel Allain est infiniment plus réaliste, moins fantasmagorique. Il se rattache vraiment au genre du policier. Ce premier ouvrage des deux auteurs de Fantômas est une réussite et il réserve beaucoup de plaisir aux lecteurs qui sauront, aujourd'hui, le redécouvrir.

Crée en 1911 par Souvestre et Allain, Fantômas n'a cessé depuis de faire trembler Paris, la France, le monde...

Ainsi que les ministres, les roi...à moins qu'il n'usurpe leur visage et leur identité.

Fantômas est assez fou et assez cruel pour faire dérailler les trains de luxe, faire saigner les murs, pleuvoir du sang, voler les plaques d'or du dôme des invalides, faire chanter les fontaines, noyer Paris sous l'eau des réservoirs de Montmartre où mettre du vitriol dans les démonstrateurs de parfum des grands magasins.

Fantômas est celui qui tue mais qui ne meurt pas même sous le couperet de la guillotine...

Paru ré 1914 sous le titre le policier apache.

Devant l, impuissance du commissaire juve a arrêté Fantômas. La presse va aller l, accusé d, être lui même Fantômas. Juve va être arrêté, mais Fantômas pour le ridiculiser va le faire évadé , et le séquestré. Jérôme fandor va poursuivre son enquête, avec l, aide d, un détective américain (qui n'est autre que Fantômas).à l,origine les aventures de Fantômas étaient publié sous forme de feuilleton dans le journal ( le matin) hélas pour les lecteurs de l, époque. Il leurs faudra attendre la fin de la première guerre mondiale pour connaître la suite.les éditions Fayard l, édité en 1932 sous le titre Fantômas contre Fantômas.

C'est toujours un plaisir de découvrir les aventures du génie du crime, qui va inspiré beaucoup d, autres héros criminels comme Rocambole avant qu'il se transforme en justicier ou Arsène Lupin, qui même si il tué pas, dans les livres a quand même quelques parts d, ombre.

Bonne lecture, 🥰

Fantômas

L, angoisse qui étreint le cœur, la peut qui vous figé le sang, le crime qui rôde, Fantômas, Paris tout entier tremble sous l, étreinte du criminel qui pillé,vole et tué en se jouant de la police.les agressions en auto impunis, les raps mystérieux, les crimes indéchiffrables, les hontes inavouables que cachent avec angoisse les notables sont signés Fantômas.

Ici on est loin du Fantômas avec Louis de Funès et Jean marais.meme si je revois les films avec plaisir, je préfère quand même les livres.

Bonne lecture en compagnie du génie du crime.🔪

fantomas le roi de la terreur.de pierre souvestre

et marcel allain ,dans des

aventures pleine de suspense,et de surprises.

qui ici non rien a voir avec les films avec jean marais

et de funes .ici fantomas

n,hésite pas à tuer.entre

tension,et suspense,une

aventure plaisante qui

multiples les fausses pistes.

une bonne série captivante.

« Allongeant son ombre immense / Sur le monde et sur Paris, / Quel est ce spectre aux yeux gris / Qui surgit dans le silence ? / Fantômas, serait-ce toi / Qui te dresses sur les toits ? »



— Robert Desnos, Complainte de Fantômas, in Fortunes, Gallimard, 1953

Cette histoire de l automobile de termine à l Année 1907.Ce livre est une véritable bible pour celui qui s’intéresse à la genèse de la locomotion mécanique.Il reste une référence même à notre époque.

Fantômas, Juve et Fandor se lancent dans une course folle afin de sauver Hélène, la fille de l'homme qui se cache derrière le génie du crime.

Ce huitième roman de la série est un peu à part, il donne à l'intrigue un deuxième souffle et permet aux deux talentueux auteurs de relancer l'intérêt des lecteurs.

Il annonce la deuxième époque de ce grand feuilleton policier populaire et la fin de 1911.

Dans ce deuxième chapitre des aventures de Fantômas, écrit par Pierre Souvestre et Marcel Allain en 1911, le commissaire Juve aidé de Fandor le journaliste continue plus que jamais de lutter contre le génie du mal.

Cela mènera Fantômas à se venger...

Les deux auteurs talentueux de la série nous emmènent du rendez vous des "aminches" aux entrepôts de Bercy pour nous faire vivre des aventures palpitantes.

Alors que le commissaire juve,met au point un piège qu, il croit infaillible pour attrapé Fantômas. Jérôme fandor lui tombe amoureux de la fille de Fantômas. Qui lui sous l, indemnité du père thorin, continue ses vols.mais la bande des ténébreux vont. cometre des crimes en se faisant passer pour lui.allor Fantômas va se vengé de la bande avec l, aide involontaire du commissaire juve.une histoire toujours rythmé et intense.au suspense qui fonctionne toujours parfaitement bien.👍

Ce 1er volume est composé de 4 histoires très inégales. Le style et les personnages ne sont pas encore bien définis. Ainsi Fandor qui d'adolescent fragile dans le premier volume, devient le journaliste intrépide et fanfaron dans le 4 ème (l'agent secret). Quant à Fantômas, il n'a pas encore trouvé sa vrai place, il semble se chercher. Malgré cela, on y trouve des pépites d'imagination pour faire avancer les intrigues, des situations farfelues et des personnages secondaires qui ne sont pas toujours ce qu'on croit.

Ce recueil contient les treize et quatorzième romans de la superbe série des aventures de Fantômas, le génie du mal, écrite par Pierre Souvestre et Marcel Allain en 1912.

Ce sont deux récits palpitants qui grâce au talent du duo de brillants feuilletonistes soutiennent l'intérêt du lecteur jusqu'à l'épilogue du récit.

Cette collection, en tissu rouge, éditée en 1963, et qui reprend tous les épisodes en les groupant chronologiquement par deux, est une très bonne idée et est devenue aujourd'hui un peu difficile à trouver pour certains volumes.

Des feux follets apparaissent sur la Seine, le directeur du grand magasin Paris Galeries a été aperçu à deux endroits en même temps et la caisse du jour a disparu, volée semble-t-il par une vendeuse qui s'est volatilisée.

Le commissaire Juve et Fandor enquêtent et se lancent sur la piste du génie du mal qui n'est autre que Fantômas.

Réintitulé en 1932 ''le fiacre de Fantômas'' ce neuvième épisode voit ressurgir Juve et Fandor, disparus dans une locomotive emballée dans l'épisode précédent.

C'est un très bon chapitre des aventures de Fantômas, bien écrit et dont le récit soutient l'intérêt.

Norbert du Rand vient de gagner une forte somme d'argent au casino, favorisé semble-t-il par le nombre 7.

Mais dans le train entre Monaco et Nice il est poignardé et jeté hors du train.

Le commissaire Juve, accompagné de Fandor, se rend sur place, mais une une mystérieuse main coupée actionne un aiguillage...

Un moment intitulé "Fantômas à Monaco" ce dixième roman de la série est passionnant, l'inspiration des deux auteurs ne faiblit pas et le talent est toujours présent.

J'ai commencé la lecture de ce premier des 32 tomes des aventures de Fantomas. L'histoire commence par une succession de crimes et vols qui semblent n'avoir aucun lien entre eux sauf pour le commissaire Juve. L’intrigue est bien menée grâce à une suite de fausses pistes.

Livre agréable et facile à lire. Premier livre lu depuis mon AVC avec quand même quelques difficultés de concentration conséquence de cet accident.

Pour apprécier William Irish, disait Raymond Chandler, il ne faut pas chercher à l'analyser. On pourrait dire la même chose de Fantômas. J'ai essayé, pour moi, de résumer "Fantômas à Monaco", que j'ai lu dans l'édition Presses-Pocket, sous son titre original "La main coupée". Impossible. "Lost", digne continuateur des feuilletonnistes d'autrefois, n'a rien à envier à Fantômas. C'est vraiment le roman "dans l'instant". C'est un tour de passe-passe hypnotique. On le sent, c'est au jour le jour que les gens lisaient ces aventures qui allaient à la vitesse de la technologie. Desnos et les Surréalistes adoraient les romans de Souvestre et Allain, retrouvant chez eux leur intérêt pour l'écriture automatique. Quand Mark Twain relevait les incohérences, les voies sans issue, les labyrinthes chez Fenimore Cooper qu'il qualifiait de delirium tremens littéraire, comment aurait-il considéré les aventures de Fantômas ? Avec Fantômas, on atteint l'excellence, l'overdose imaginative. Avec ce roman en particulier, « La main coupée », on est dans la mémoire immédiate, les lignes s'effaçant au fil de la plume. Nous nous trouvons devant le premier roman quantique, il détruit toute causalité. Des personnages se perdent en route, sans aucun espoir de les retrouver un jour, des événements se présentant comme essentiels deviennent secondaires, les motivations sont aussi solides que les sables mouvants, A la fin, je me suis dit : «  Mais que voulait-il ? Pourquoi est-il mort? Pourquoi a-t-elle dit cela ? Où est passé ce personnage ? Et surtout, que voulait Fantômas ?  »

Fantômas voulait ce que voulaient ses auteurs : nous séduire par ses tours de magie. On lit le feuilleton, comme on regarde le jour se lever, sans souci du jour d'avant. le plus étrange, c'est que même si je suis bien incapable de résumer de manière cohérente une intrigue qui s'est évaporée au fil de ma lecture, comme l'oasis illusoire s'éloigne du marcheur assoiffé, j'ai adoré ! Ecriture libre, lecture frénétique. Lesquelles se résument par : «  La suite au prochain numéro... »  Et je suis partant.

Pourquoi cinq étoiles ? Parce qu'à mon avis, ou on déteste franchement ou on marche à fond.

Je ne cache pas mon goût (pervers ?) pour cette littérature feuilletoniste qui fit les délices du public populaire au début du siècle . Dans ce volume (le 21ème Fantômas) paru en 1912 on retrouve les caractéristiques du genre :péripéties improbables , coups de théâtre permanents ,dédoublement incessants des personnages par grimage et déguisement ( 2 Fântômas , deux Juves ) . le cadre des activités du Génie du crime est cette fois un train , celui du cirque Barzum avec tous les ingrédients , nains , géant,femme à barbe , dompteur et écuyère, et on retrouve la triade Juve ,Fandor ,Hélène . Cascades de poncifs , langage désuet ,dialogues mélodamatiques,cliffhanger d’enfer à la fin , j'adore !!!