AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3/5 (sur 14 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Chasselay (Rhône) , 1862
Mort(e) à : Paris , le 12/03/1925
Biographie :

Italianisant. Poète, romancier, critique d’art.
Docteur en droit et ès lettres

Source : databnf
Ajouter des informations
Bibliographie de Pierre de Bouchaud   (15)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
L’art byzantin exprime le désir tic voir des cieux nouveaux. C’est la coupole exacte du ciel. Byzance avait comme préludé aux scènes attendues depuis l’origine des siècles... La coupole n’est pas autre chose que la cité revêtue de jaspe ou de verre. Et qu’on se rappelle le cri de Justinien à Sainte-Sophie : Je t'ai vaincu, Salomon ! Et voici pourquoi les coupoles de Ravenne me sont chères, car elles sont comme l’appel vers un idéal entrevu à travers la froide et sombre architecture ; elles impriment sur leurs murs l’espérance d’un idéal sublime, l’espérance érigée en temple, l’espérance stable comme le marbre, la noble, l’immuable espérance.
Commenter  J’apprécie          40
Parler de M. de Nolhac, c'est s'occuper d'écrivain connu, sans doute, depuis longtemps. Toutefois, la multiplicité des œuvres de cet auteur, la variété des sujets qu'il a déjà abordés au cours de sa jeune et brillante carrière ont peut-être échappé à bien des lecteurs qui, ne connaissant qu'une des faces de son talent, ne l'ont probablement pas suivi dans ses explications philosophiques, paléographiques, archéologiques ni dans ses intéressantes recherches sur Pétrarque et autres savants de la Renaissance.
Commenter  J’apprécie          40
Ce poète fut entouré d'envieux, d'espions, de jaloux, d'ennemis nombreux
et cachés qui le persécutèrent sourdement. Joignez à ces causes le caractère de Tasse lui-même. La nature et la forme de son imagination, de ses idées, de ses sentiments, devaient forcément le vouer au malheur. Certes! d'autres, et de plus grands, ou tout au moins d'aussi grands que lui, connurent aussi l'infortune. Dante exilé, Cervantès emprisonné, Milton aveugle, isolé, oublié, sont dignes d'estime et de respect. Mais de telles âmes étaient faites, sinon pour souffrir, du moins pour supporter leurs souffrances héroïquement.
Commenter  J’apprécie          30
Lamartine détesta, toujours La Fontaine dont il trouvait les vers « boiteux, disloqués, Inégaux, sans symétrie ni dans l'oreille, ni dans la page ". Il n'aima pas davantage Musset qu'il considérait comme un enfant. Très absolu dans ses jugement idées, l'auteur de Jocelyn. avec sa facilité parfois trop grande, ne s'appliqua jamais a entrer dans l'esprit et les pensées de surtout quand ils différaient de son propre avis.
Commenter  J’apprécie          31
Un artiste qui subit l'influence de Michel-Ange et dont les œuvres participent un peu du style baroque à ses débuts, est Vincenzo Onofrio. Son tombeau de Cesare Nacci, évêque d'Amélie, contre un pilier de Saint-Petrone, est d'une ordonnance des plus fantaisistes. Un autre tombeau celui du savant Philippe Béroalde l'ainé, professeur de littérature ancienne à Bologne, dans l'église Saint-Martin (au-dessus de la porte de la sacristie), est surmonté du buste du défunt, dont nous donnons la reproduction à la fin du chapitre.
On trouve, du même artiste, à Saint-Petrone, dans une niche placé sous l'orgue, une Mise au tombeau, composée de sept figures, plus maniérées que le groupe de Nicolo dell' Arca, à S. Maria dei Servi, qui possède un relief en argile peint, également d'Onofrio.
Commenter  J’apprécie          20
Avant de chercher ce que fut la Renaissance, demandons-nous d'abord ce qu'on entend par ce mot. Oh! sans doute, la chose n'est pas aisée, et depuis que M. Courajod, de regrettée mémoire, a étudié les origines de ce mouvement artistique et littéraire, la question est devenue peut-être plus obscure et difficile à résoudre encore. Pourtant à y regarder de près, il me semble que la Renaissance est un moment spécial, intermédiaire entre le moyen âge et l'âge moderne, entre la culture trop rudimentaire et la culture trop poussée des esprits, entre le règne des instincts primitifs et violents et celui des idées épanouies et mûres. A cette époque l'homme se dépouille de sa grossièreté animale. Il va penser à autre chose qu'à exercer ses membres dans la mêlée ou pour le triomphe de la force brutale.
Commenter  J’apprécie          10
Parler de Michel-Ange, c'est parler d'un génie auquel ne fut celé aucun art: c'est étudier un être prodigieux, à la fois peintre, sculpteur, architecture et poète; c'est un mot, et pour me servir de l'expression de Pindemonte, parler de l'homme aux quatre âmes.
Commenter  J’apprécie          21
C'est que la sculpture subit, sans qu'elle s'en doute, l'influence des Humanistes. Elle se détourne peu à peu de l'idée religieuse. Elle comprend de moins en moins les manifestations de la Foi et ne se trouve vraiment à son aise que dans la représentation des scènes de mythologie. Bientôt elle donnera, sous le nom de Christ, d'Apôtres, et de Saints, les figures de Jupiter, Neptune ou Hercule, avec un illogisme qui ne pourrait s'expliquer si les idées religieuses, encore vivaces malgré tout, n'avaient demandé, à chaque instant, des créations destinées à orner les églises.
Commenter  J’apprécie          10
Si l'on me demandait à laquelle des créations de Benvenuto Cellini je donne la préférence : Persee, buste d'Altoviti que Michel-Ange admirait, salière de François 1er, ou quelques-unes de ces médailles qui le firent juger comme le meilleur orfèvre du monde, je n'hésiterais pas à répondre que l'oeuvre la plus vivante, la plus géniale, la plus durable, sinon la la plus belle, est la Vita, qu'il dicta en partie à Michelino Vestri della Pieve pendant qu'il travaillait et qu'il écrivit en partie de sa propre main.
Commenter  J’apprécie          10
LA NATURE SOURIT
Pour le professeur Albert Robin.

Colombes, prenez-moi, portez-moi sur vos ailes.
Faites-moi place au chêne où vous vous ébattez.
Laissez-moi partager sur les beaux rameaux frêles
Vosjeux pleins de langueurs, d'ardeurs, de voluptés.

Sur vos plumes le vent, tel un luth qui soupire,
Passe et creuse un sillon dans leur duvet léger.
Il fait pencher parfois comme un mât de navire
Les branches, puis au ras du lac vient voltiger.

La Nature n'est plus qu'eurythmie et qu'arome.
Le ciel incendié brille moins que les fleurs.
On voit fumer au loin les humbles toits de chaume
Et l'horizon paraît baigné d'aimables pleurs.

La terre est une amphore où tout le ciel vient boire.
Les bouleaux dans le ru baignent leurs fûts d'argent.
Les prés, blancs de rosée, en leur robe de moire
Recueillent des crocus sur le coteau changeant.

Aux pins sombres, là-bas, s'enguirlandent des roses
Dont le cœur est percé par les flèches du jour.
Près du guier frémissant des agneaux se reposent.
L'univers entier chante un hosannah d'amour.

L'aménité de vivre en cette heure est bien grande,
Bien puissante la paix que dispense le Sort,
Bien noble la bonté de la terre en offrande :
Et vraiment l'on défie en souriant la mort.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Pierre de Bouchaud (2)Voir plus

Quiz Voir plus

Un quiz qui n'est pas littéraire

Parmi ces trois métaux, lequel se trouve à l’état liquide dans les conditions ambiantes ?

le manganèse
le mercure
le béryllium

10 questions
21 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..