Florence Pinaud

Au plus près de nous, une guerre fait rage.
On ne la voit pas parce qu'elle se déroule à l'échelle de l'infiniment petit. Mais à chaque instant, des escadrons de microbes entrent dans notre corps par l'air que nous respirons, l'eau dans laquelle nous nous baignons ou que nous buvons et les aliments que nous mangeons. Sans répit, ces microbes tentent de conquérir de nouveaux territoires à l'intérieur de notre ventre et de nos poumons, piratent nos cellules pour former des armées et gagner du terrain.

Le premier moteur écologique s'appelle Ecosia. Créé à Berlin, il verse aussi une partie de ses bénéfices à des missions autour de l'environnement. Sur son chiffre d'affaires publicitaire, il consacre 50% à financer des actions de reforestation, c'est-à-dire à planter des arbres au Pérou, en Indonésie ou au Burkina-Faso.

"Il faut avoir moins peur de l'intelligence artificielle que de la stupidité naturelle."

Joël de Rosnay
scientifique et écrivain français

Trafic d'armes:
Certaines bactéries sont résistantes à plusieurs formes d'antibiotiques. Elles ont développé des armes différentes pour échapper à ces médicaments. Ce sont souvent des armes qu'elles ont appris à fabriquer en imitant d'autres microbes. Quand une bactérie résiste à un antibiotique, toutes les autres ont envie de connaître son secret. Elles vont l'espionner ou même la pirater pour le découvrir. La bactérie résistante peut aussi transmettre celui-ci spontanément à ses copines de la même colonie.

On a tous entendu parler ou vu des vidéos de l’association L214, on a
tous trouvé ignoble de maltraiter es poules et les cochons… mais
on a tous continué à manger des omelettes et du poulet. On se
sentait parfois coupables, mais tout comme on oublie qu’une partie
des jouets importés de Chine sont fabriqués par des enfants … Nos priorités
étaient ailleurs.

"Rien ne peut être plus bénéfique à la santé humaine ni accroître les chances de survie de la vie sur la Terre qu'une évolution vers un régime végétarien."
Albert Einstein

Depuis les années 2005, de nombreuses personnes amputées ou paralysées ont été équipées de prothèses bioniques. Certaines deviendraient presque des objets à la mode comme celle du jeune Anglais James Young. Inspirée d'un personnage du jeu vidéo Metal Gear Solid, ce bras bionique en fibre de carbone semble sorti d'un film. Il est équipé de plusieurs gadgets avec un port USB pour recharger son portable, une torche et même un petit rayon laser optique. (27)

L'algorithme conçu par Larry et Sergey Brin en 1999 est devenu le moteur de recherche le plus utilisé dans le monde. Il faut dire qu'en créant Google, les deux jeunes informaticiens ont eu une bonne idée. Alors que leurs concurrent classaient les résultats des requêtes en affichant d'abord les pages les plus fréquentées, ils ont choisi une autre façon de trier. Pour eux, il valait mieux privilégier les pages qui étaient, non seulement souvent vues, mais surtout souvent mentionnées sur d'autres sites. Car ils estimaient que citer un site garantissaient mieux sa qualité que le simple fait de le visiter. Rapidement, les internautes ont trouvé que les résultats trouvé par Google étaient plus pertinents que ceux des autres moteurs de recherche et son nouvel algorithme s'est imposé. Aujourd'hui, le moteur de recherche traite 3,3 milliards de requêtes chaque jour et en France, 94 % des recherches passent par lui. Pouy répondre son programme a analysé 30.000 milliards de pages web. Il en observe aussi des millions quotidiennement pour garder sa base de données à jour. Google est devenu une multinationale très puissante et le groupe créé autour de son algorithme s'appelle Alphabet.

C'est l'informaticienne américaine Grace Hopper qui a inventé le concept de bug dont on parle parfois en science informatique. Alors que cette informaticienne de la marine travaillait sur son gros ordinateur, un insecte s'est pris dans un court circuit et fait planter la machine. Comme "insecte" se dit "bug" en anglais, son récit de la panne a fait naître le terme informatique bug. Il désigne une erreur de programmation.

L'utilisation du fake est basée sur un constat navrant : les fausses nouvelles attirent beaucoup de clics que les vraies. L'idée est simple : - Tous les médias vous mentent et nous allons vous dire la vérité. - Ceux qui y croient ont l'impression d'être comme des - élus - très bien informés. Certains sites sont des usines à - fakes -.
La recette est connue des hackers : acheter un domaine avec le mot - infos - ou - news - et rendre son IP anonyme pour éviter les poursuites. Puis on crée une maquette avec des bannières publicitaires et on publie quelques vraies infos pour faire sérieux. Ensuite, on dope la fréquentation en achetant des - bots -, des programmes qui créent des profils imaginaires pour générer des followers.
Par exemple, 5.000 likes Facebook coutent 70 dollars, et laissent imaginer que le site de news est très suivi. Cela suscite l'intérêt des annonceurs. Pour booster la vraie fréquentation, on commence alors à poster des fakes incroyables ou révoltants. En peu de temps, le site reçoit beaucoup de visites et on peut commencer à gagner de bonnes recettes publicitaires.